« Bordel de merde où est-ce que j'ai foutu ce devoir à la con ?! » s'indigna une fille
Eh ben, ça commence bien... Eva, rappelle-moi pourquoi j'ai accepté de narrer cette fiction là ?
[Parce que c'est ma première de Naruto et en plus de ça, tu as des comptes à me rendre. Je te rappelle que si j'ai abandonné plusieurs FanFics auparavant, c'est parce que tu ne voulait pas faire ton taff' de narratrice.]
C'est ça ouais ! Prend pas les gens pour des jambons, hein ! Tout le monde sait que c'est parce que t'as jamais d'imagination !
[Ouais, ouais... En tout cas, fais ton boulot, je me charge du mien...] Mh.
Bref, je disais. Dans ce beau – ou pas – pays nommé la France, il y avait notre personnage principal, une jeune fille de seize ans, qui avait pour la énième fois égaré son devoir de mathématiques qu'elle devait rendre la semaine passée.
« C'est pas vrai, j'vais encore me faire passer un savon !
-Ça changera pas beaucoup de d'habitude... soupira ce qui semblait être sa colocataire
-Oh toi ça va hein ! Pourquoi tu viens pas m'aider au lieu de te foutre de moi ?!
-J'arrive, j'arrive... »
Elle commença à l'aider et – Eh ! Mais j'ai oublié qui me restait une Fiction de congé que je voulais prendre ! Salut Eva, à la prochaine FanFic !
[Quoi ?! Mais, eh, attends !]
…
[Ah ouais d'accord j'vois le genre ! Bon ben si c'est comme ça je refile le boulot de narration au personnage principal, na !]
« Bordel de merde...
-Mh ?
-Nan rien. Foutu d'auteur à la con... »
Je rêve ! Me refiler le boulot de quelqu'un d'autre ! Tu vas trop loin Eva ! … Je sais que tu m'entends ! … Mouais... Bon, au point où j'en suis, autant me présenter.
Antasia Blake, d'origine britannique, mais française ! Otaku plus ou moins confirmée, big boss en anglais, en science et en sport mais carrément merdique en arts, musique ou français.
Je suis extrêmement tête en l'air et n'ai aucun sens de l'orientation, à part quand il s'agit de trouver les cuisines – à mon plus grand bonheur – ou quelque part où je ne dois pas aller – pas à mon plus grand bonheur, cela va de soit –.
Petite, je pratiquait le judo – ou le karaté, je sais plus – mais j'ai dû arrêter à cause de la mort de mon entraîneur. Évidemment, j'ai envisagé d'en faire ailleurs mais l'école d'arts martiaux la plus proche était à deux heures de route – ouais je vis dans un trou paumé –.
Ma mère est anglaise et mon père américain, ils vivent tout deux en Amérique pour cause de nationalité. Bah ouais, sinon ils auraient emménager avec moi. J'ai vécu la plus grande partie de ma vie avec ma grand-mère mais elle est morte elle aussi, du coup, j'ai été placée en internat qui sert apparemment aussi d'orphelinat.
So... Ben je me retrouve seule en France, avec pour seule compagnie ma colocataire, Amy, sympa mais faut pas trop lui en demander, étant une gameuse geek punk. Ouais, chelou. Mais on s'y fait vite, je vous l'assure.
Concernant mon style, j'suis plutôt « normale »... Bon, j'avoue que quelques fois, j'aime bien m'habiller en mode sarwelle-débardeur. Ça fait négligé mais on est bien dedans.
Problem number one : mes cheveux. Ô combien je donnerais pour avoir la chevelure lisse, douce, blonde et soyeuse de cette pétasse de Carla – la pute du bahut, pas besoin de retenir son nom, j'vous assure –.
J'ai des cheveux noir-de-jais indomptables. J'peux pas les attacher, la coiffure se défait tout le temps. En même temps, quand on regarde bien, mes cheveux sont quasiment les mêmes que ceux d'Amy. Ils sont tout le temps en bataille.
A l'exception des miens, ceux de ma coloc – qui est rousse à la base, ce qui explique ses tâches de rousseur – ne sont pas d'un noir naturel, mais elle laisse quand même quelques unes de ses vraies mèches rousses.
Problem number two : mon langage. Parce que ouais, j'parle comme les racailles des quartiers de Paris wesh. … Nan, en fait, si j'ai commencé à utiliser des expressions comme « wesh », « mon gars » ou « meuf » c'était pour me foutre de la gueule de ceux qui les disaient. Résultat : je les utilise dans ma vie quotidienne. Bon, à part ça, je suis un peu – beaucoup – vulgaire mais je parle comme toute personne normale.
Bon ben voilà, vous savez tout de ma vie. Maintenant, reste à savoir où j'ai foutu ce putain de devoir de maths...
« Tss... J'en ai déjà marre de chercher... pesta Amy
-Traîtresse ! m'exclamai-je. Lâcheuse ! Chochotte ! Pédale ! Tapette ! Sainte-Nitouche ! Nénet –
-C'est bon, on a pigé.
-Pff... En fait tu sais quoi, j'vais carrément dire aux pions que je suis encore malade !
-Anta', faut que t'arrête de mentir, ça fait déjà une semaine que tu dis que t'as la crève alors que t'as rien !
-Ouais mais j'vais lui dire quoi à la prof moi ?
-Dis-lui simplement que tu l'as paumé ton devoir. De toute façon, tu pars pour Londres, chez ton oncle, le mois prochain alors c'est pas l'image qu'elle a de toi qui va te détruire ton année scolaire.
-Mouais... Mais j'me sentirais mal de partir avec ça sur la conscience.
-Eh, fais pas ta Carla Sainte-Nitouche faux-cul, je sais très bien que t'en as rien à battre.
-Héhé, touché.
-Au fait tu – Eh ! T'as vu l'heure ?! Il est déjà onze heure vieille ! Demain, faut être debout à huit heure au plus tard si tu veux pas manquer le p'tit dèj' !
-Ah ouais c'est vrai... On est quel jour demain déjà ?
-Dimanche... Oh non, ce sera la fin du week end !
-Ouais... Bon ben bonne nuit, hein.
-Ouais, b'ne nuit. »
Elle retourna dans sa chambre – ouais parce que nos chambres sont séparées – et moi dans la mienne. Étant donné que c'était l'été, il faisait chaud comme pas possible. J'ouvrais la fenêtre en espérant que ce soit un peu plus frais qu'à l'intérieur. Pas loupé. Ha ha ha, je suis un génie ! … So.
Je commençai à regarder les étoiles. J'aimais bien rester à fixer le ciel pendant plusieurs minutes, je trouvais que ça m'aidait à me sentir moins seule. Au bout d'un moment de contemplation, je vis une étoile filante.
Faire un vœux, hein ? Je ne sais même pas lequel faire. Le plus sage serait bien évidemment de souhaiter vivre avec mes parents. Mais je sais que même avec l'aide d'une bonne étoile ce serait impossible.
Soudain, une idée con me vint à l'esprit. Je me souvins que quand ma grand-mère est tombée malade, j'ai commencé à regarder un anime, pour faire passer le temps. Comment il s'appelait déjà ? Ah oui, Naruto.
Je me souviens avoir regarder la Partie 1 de la série, quand le personnage principal a environ treize ans je crois. J'ai ensuite regardé le début de la Partie 2 quand elle est sortie en France mais j'ai vite trouver un autre passe-temps et je m'y suis désintéressée.
Il n'y a pas si longtemps, je me suis souvenue de l'organisation qui était en conflit avec Konoka... euh non, Konoha, quand je regardais la Partie 2 de la série. L'Akatsuki. J'y avais pensé quand j'avais rencontré un blond aux cheveux longs à l'internat.
Il m'avait fait pensé à l'autre, là, avec ses explosions chelou... Ah, ouais, Deidara. Il est assez canon n'empêche... Deidara, hein, pas le mec. Mais bon, c'est un personnage de manga, faut pas rêver. En tout cas, l'Akatsuki serait un bon moyen de piéger cette putain d'étoile filante qui brise les rêves de millions de gens.
« Je souhaite rencontrer l'Akatsuki. »
Simple, et tellement intelligent, niark. Là, étoile de mes deux, je t'ai piégééééé ! Ha ha ! … So, c'est pas tout, mais j'ai sommeil moi. Bonne nuit, à demain ma victoire.
« Putain putain putain putain putain ! Réveille-toi 'spèce de cassos !
-Gnh... »
J'ouvris un œil pour le refermer aussitôt, à cause du soleil. Pourquoi diable ma colocataire braille de si bon matin ? … Bon, ok, il est 8h30, j'ai loupé le réveil, et alors ? C'est pas son problème à ce que je sache.
« Encore cinq minutes...
-Nan, pas le temps, prépare tes affaires, on se casse !
-Hein ?! Pourquoi ?! »
Là, j'étais bel et bien réveillée.
« Y a des mecs chelou au réfectoire ! Ils font partie de la mafia, j'en suis sûre !
-... Tu te fous de ma gueule là.
-Non, je te jure ! On a pas le temps de parler, ils sont en train de menacer tout les autres de l'internat, faut se casser j'te dis !
-Quoi ?! Attends, tu veux partir alors que les autres font se faire tuer ?!
-Ben... ouais.
-Mais Amy, on peut pas les laisser !
-Écoute, Antasia. Si on va les aider, on se fait décapiter direct, tu piges ? Si tu veux vivre, viens !
-... Non.
-Quoi ?...
-Je peux pas les laisser ici alors que je pars. C'est hors de question.
-Arrête de te prendre pour une héroïne, on n'est pas dans un jeu vidéo ou dans un manga là ! Si tu meurs, c'est pour de bon !
-Je le sais.
-... Ah là là... C'est dingue comme tu peux être têtue. Bon, je peux pas te laisser crever toute seule, je viens avec toi.
-Merci, Amy. »
Je m'habillai en vitesse en prenant les premiers vêtements qui me passaient sous la main, prit un revolver – qui appartenait à ma grand-mère autrefois – au cas où puis partit avec ma colocataire en direction du réfectoire.
« C'est calme... constatai-je
-Oui, à l'heure qu'il est, ils sont tous à la cantine. Les seuls qui n'y sont pas doivent être déjà partis de l'internat.
-Mh...
-Bon, sinon, c'est quoi le plan ?
-Il est simple : Quand ils regarderont d'un côté de la cantoche, on fera sortir l'autre moitié, et pareil pour l'autre. Après, tout le monde court.
-C'est foireux comme plan mais c'est d'accord. »
Le réfectoire étant accessible sans porte, je passai ma tête dans l'entrée pour voir ce qui se passait. Là, c'était tout sauf ce à quoi je m'attendais.
En plein milieu du réfectoire, il y avait un groupe de dix personnes. Et ces dix personnes formaient l'Akatsuki. … Mouais, prévisible comme scénario, non ? Désolée, c'est pas moi qui l'ai choisi.
So, avec cette découverte pour le moins inattendue, je criai comme une grosse conne :
« Putain d'étoile filante, t'as gagné, j'aurais ta peau ! »
Plus conne que ça tu meurs. Bon, évidemment, je me suis faite découverte et toute l'Akatsuki s'est tournée vers moi. Bon, plus le choix, je sortis de ma cachette, crispée comme jamais, transpirant de toutes parts. Quelque part dans le réfectoire, j'entendis quelqu'un crier :
« Blake, espèce de débile, pourquoi tu t'es pas enfuie ?!
-Parce qu'il était hors de question que je vous laisse crever comme des chiens ! » répondis-je au quart de tour
Si je crève, autant le faire avec classe ! Ha ha ha hé hé hé haaan haaaan ouuuiiiiiin ! J'veux pas creveeeeeer ! Pitiéééééé !
« J'vous en supplie m'sieur le Dieu ! fis-je entre mes dents, toujours mon sourire collé au visage
-Dieu ? s'étonnèrent deux de la bande, l'un avait les cheveux blanc et l'autre était roux
-Euh... Ouais, Dieu. Vous savez, celui qu'on prie quand on a des emmerdes.
-Oui mais quel Dieu ? questionnèrent les deux
-Ben... Dieu.
-Oui mais... Le Dieu suprême, c'est-à-dire moi... dit le roux
-Ou Jashin, le Dieu Tout-Puissant ? continua le blanc
-Euh... »
Alors, non seulement la situation avait prit une tournure bizarre mais en plus il fallait que je réponde à une question posée par mes ennemis... Étrangement, le roux me semblait plus rassurant que l'autre... C'est donc mieux d'être en faveur de l'albinos aux yeux mauves. Bah ouais, logique.
« Ben, Jashin, évidemment ! m'exclamai-je, sûre de moi – ou pas –
-Ha ha ha ! Toi, je t'aime bien ! s'écria le Jashiniste, apparemment
-Non mais Hidan, elle a dit ça parce que t'as une tête de psychopathe, elle connaît même pas Jashin ! pesta l'autre
-Bien sûr que si ! Pas vrai, hein ?
-Bah... Ouais ouais, bien sûr, même que les Jashinistes, ils sont immortels ! »
Oh mon Jashin, merci à ma mémoire qui s'est souvenue de ce personnage qu'est Hidan ! Merci à Wikipedia, par la même occasion...
« Tu vois Pain, j'te l'avais dit !
-Mouais... J'suis pas convaincu.
-Eh, dis, petite, t'es immortelle toi aussi, non ?
-Euh, non, malheureusement, mes activités Jashinistes ne sont pas encore assez approfondies. mentis-je
-Ah, c'est fâcheux ça.
-O-oui... »
Bon, déjà j'ai sympathisé avec un ennemi... C'est déjà ça de gagné. Euh, mais... Je fais quoi maintenant ? En détournant légèrement regard, j'ai pu voir quelques pensionnaires s'enfuir sans faire de bruit. Tant mieux pour eux mais moi j'suis pas sortie d'affaire.
« Moi, elle m'inspire pas la confiance cette fille. Je dis qu'il faut la faire exploser ! déclara le blond, Deidara si je me souviens bien
-Heiiin ?! » m'écriai-je en sortant mon revolver et en appuyant inconsciemment sur la détente – ce qui eu l'effet de me faire reculer d'un mètre –
La balle atterrit dans l'épaule du blond qui laissa échapper un cri de douleur. Oh putain, tout ces regards meurtriers – à part celui de Hidan et celui d'un mec au masque orange – c'est pas bon pour moi !
« Merde merde merde merde merde merde merde ! dis-je d'une vitesse qui m'étonnait moi même
-Tu vas crever toi ! » s'écria Pain, si j'ai bien compris, en lançant un truc ressemblant à un couteau bizarre – un kunai, je crois que ça s'appelle –
Je l'esquivai aussi bien que le pu, c'est-à-dire en me jetant sur le côté. Il en lança un autre et je n'eu d'autre choix que de me jeter encore une fois.
La scène se reproduit plusieurs fois jusqu'à ce que je me rende compte d'une bourde. Un énorme bourde. Oh putain sa mère la pute, il m'a bien eu ce con ! Il a fait exprès de me faire esquiver tout ses trucs pour que je me retrouve juste devant sa petite clique.
Oh le con ! Si je l'attrape, je l'embroche ! … Chose impossible pour l'instant, vu ma situation.
« Kisame, occupe t-en. ordonna Pain
-Compris. fit le mec à la peau bleu, ressemblant à un poiscaille
-Irk ! » fut le seul son sortant de ma bouche
Il empoigna ensuite son épée et vint la faire transpercer mon corps. Étrangement, ça faisait mal, mais sans plus. Eh ben, je croyais que la mort était plus douloureuse...
Quand il enleva son épée, je crus m'écrouler et m'éteindre à tout jamais mais non. Je restais là, debout, sans rien sentir de particulier. Les têtes que tiraient les membres de l'Akatsuki me donnaient envie de rire mais ce n'était pas trop le moment.
Je regardai là où ils regardaient tous : mon ventre, l'endroit où le poisson m'avait empalé. La plaie se cicatrisait à toute vitesse !
Le sang n'eut même pas le temps d'en sortir ! Alors là, si je m'attendais à ça. Très vite, ma tête arborait la même expression que les Akatsukiens. Bordel of shit. Mais WHAT THE FUCK à la fin ! J'suis quoi au juste, un fantôme ?! J'vois pas d'autres possibilités là !
« Anta... sia ?... »
C'était la voix d'Amy. Je me tournais vers elle, elle pleurait. Elle avait dû croire que j'y passerai, comme tout le monde – moi y compris – croyait. Bah nan ma vieille, je survivrai !
« Antasia, c'est ton prénom, hein... Je crois qu'il te correspond bien... »
Gné ? Pain approcha sa main de mon visage. Et là, le noir total, je ne vis plus rien. Enfin, jusqu'à ce que le décor change brusquement. Apparemment, on était dans une bâtisse abandonnée, vu la gueule des murs.
« Tiens, on est rentrés au repaire ? » s'étonna le poiscaille
Leur repaire ?... Attends. Oh merde, là j'suis mal !
