Hello ! Ce soir, j'ai été prise d'une subite crise aiguë d'inspiration. J'ai pondu ce petit prologue en une petite heure, je n'ai aucune idée de la suite pour le moment, je ne sais donc pas vraiment ce que ça peut donner mais ... Si ça vous plait, et à cette seule condition, je me lancerai !

Je n'oublie pas la suite d'In Paris with love (car oui il y en aura une !:P) mais je serai capable de gérer les deux.

Je vous laisse donc découvrir ce petit avant-goût et me donner votre avis.


Une musique qu'il connaissait bien tira Gibbs de sa minutieuse inspection de la planche de bois qu'il s'apprêtait à travailler. Dardant son regard bleu acier sur son établi pour retrouver son portable, il remit machinalement le col de son sweat-shirt gris et soupira en reposant son morceau de chêne.

Le nom qui s'afficha sur son écran lui fit froncer les sourcils. Aujourd'hui dimanche, lui et son équipe s'étaient vu accorder une journée de repos après plusieurs semaines d'activité.

Mais apparemment, son travail avait décidé de le rappeler à son bon souvenir.

Il décrocha et colla l'appareil à son oreille.

- Gibbs.

ooo

- Tu as été mise au courant de ce qu'il se passe ? Pourquoi est-ce qu'on est obligés de revenir bosser un jour de congé ?! Se plaignit Tony en enlevant ses lunettes de soleil, à peine eut-il posé une de ses chaussure de cuir italien dans l'open space.

- Les risques du métier … Lui répondit Ziva.

- Enfin nous ne sommes pas les seuls ici ! Je sais qu'on est indispensables mais bon ... Bientôt ils vont nous implanter des bippers qui sonneront de nuit comme de jour, et même pendant nos périodes de congés … bougonna l'Italien en tombant sur sa chaise, faisant esquisser une moue amusée de sa collègue. Je te préviens que si c'est encore une fugue de marine, je repars ! Et en plus il fait super beau !

- T'as fini ou je dois prendre des notes de ton plaidoyer, DiNozzo ? S'enquit Ziva.

- Pas le temps pour ça, MTAC ! Leur lança Gibbs apparut de nulle part qui commença à grimper les escaliers 4 à 4.

- Mais … où est McGeek ? S'enquit Tony en avisant le bureau vide de son collègue.

Ziva haussa les épaules.

- Pas vu. Il ne devrait pas tarder.

Ils se lancèrent alors à la suite de Gibbs.

Seul Vance les attendaient, debout au centre devant le grand écran montrant une vidéo actuellement en pause. Sans un mot, il attendit que les 3 agents se placent autour de lui pour montrer la vidéo d'un bref signe du menton.

- C'est ceci qui vous a obligé à vous remettre au service plus tôt que prévu. Je n'ai pas pu vous informer au téléphone. Lancez la vidéo, dit-il à l'un des informaticiens casqués.

Une image de piètre qualité se mit à se mouvoir sur l'écran géant. Une pièce, sombre, semblant être un salon au vu du mobilier, servait de fond au décor. Au premier plan, un homme, tête baissé, attaché à une chaise en bois, un journal sur les genoux.

Pas un bruit. Pas une parole. Juste un zoom sur la date du journal. Le 29 mars 2013, soit la veille.

Puis le caméraman s'approcha de l'homme assis, lui relevant le visage pour permettre aux spectateurs de bien distinguer ses traits.

Et les cœurs de Gibbs, Tony et Ziva manquèrent tous un battement. Les yeux braqués sur le visage de l'homme attaché, ils ne pouvaient pas croire ce qu'ils voyaient. Ils ne voulaient pas le croire.

D'ailleurs, Tony souffla un « non… » incrédule tandis que Gibbs dardait un regard glacial sur le directeur, attendant des réponses au flux de questions qui ne sortirent pas de ses lèvres fermées.

L'observé laissa filer un soupir stressé et prit la parole, brisant le silence de glace qui s'était abattu sur les membres de sa meilleure équipe. Même s'il s'avait qu'il n'avait rien de plus à dire. D'un geste il fit signe à son informaticien de mettre en pause la vidéo, qui se stoppa sur l'image grésillante d'un visage qu'il ne connaissait que trop bien.

- Nous avons reçu cette vidéo il y a une heure. Par une adresse IP que nous n'avons pas encore réussi à tracer.

Il se tut. Observant du coin de l'œil la réaction des autres.

Gibbs serrait les poings, furieux. Tony faisait courir son regard sur l'image, cherchant l'erreur, sûr que ce ne pouvait pas être vrai. C'était sans aucun doute le pire film qu'il n'ait jamais vu. Ziva était immobile, raide. Une main de fer broyait leur organe vital, et la montée d'adrénaline qui les avaient secoués quelques instants plus tôt peinait à se dissoudre dans leur corps.

- La suite. Ordonna Gibbs.

D'un geste de la tête, Vance indiqua au technicien de remettre en route leur vidéo.

L'image grésillante se remit à se mouvoir. La caméra tourna, abandonnant l'image de McGee inerte et attaché à la chaise, pour venir se positionner face au visage de celui qui la tenait. Caché sous une cagoule noire, seuls ses yeux étaient visibles. Ombragés par d'épais sourcils et entourés de par des cils fins et drus, ses deux iris marron étaient braqués sur l'objectif.

Le tissu recouvrant son visage sembla se mouvoir tandis qu'il prenait la parole.

- Bonjour, directeur Vance. J'ai eu vent des récents évènements qui ont ébranlés le NCIS … Plus précisément l'action effectuée par Harper Dearing. La bombe. Il a quand même bien réussi son coup, même si vous avez été les plus forts. Il s'avère que … son histoire m'a beaucoup inspiré. Enormément même. Hum … Laissez-moi m'expliquer j'apprécie cette idée que, pour montrer à quelqu'un qu'il est plus fragile qu'il ne le pense, il suffit de le détruire. –soupir-. Je pense aussi que … qu'un organisme tel que le vôtre, chargé de protéger la population, ne saurait souffrir d'aucune faille. Vous me suivez ? J'ai décidé de calculer votre quota de faille, de fragilités. Parce que je sais que l'erreur est humaine, et que vous ne pouvez pas être des surhommes. Un quota. Si vous le dépassez, alors preuve sera faite que vous êtes loin d'être à la hauteur de votre réputation. Pour ce faire, je vous ai organisé une série d'épreuves. A chaque victoire vous gagnerez un point, et à chaque défaite vous en perdrez un. Ce sera un peu comme … Un jeu de piste. Une chasse au trésor. Avec la victoire à la clé. –il glissa son regard vers la gauche-. Et des pièges. Je ne vous en dis pas plus pour le moment. Votre premier indice sera bientôt là. Bonne chance.

Et l'image s'éteignit.

Frustrant violement chacune des personnes présentes.


Alors ? Est-ce que vous voulez une suite ? C'est bien parti, non, bof ? Et oui, c'est effectivement très très court. ^^

Je n'attend que vos avis pour y réfléchir sérieusement ! n'hésitez pas !