Première fiction postée, auteure folle, que dire de plus... bon courage pour la suite... je ne me sentirais pas responsable en cas de décès.
Ce sera une petite suite de ficlets que je posterais en fonction de l'inspiration que mon pauvre cerveau voudra bien avoir...
Le chat :
Livaï avait l'habitude de ses colocataires : Hanshi, médecin qu'il qualifierait de psychopathe (il s'était d'ailleurs juré de ne jamais aller la voir même en cas de risque de décès) et Erwin, homme d'affaire propre sur lui et fiable. Et eux s'étaient habitués à lui, à son côté légèrement (beaucoup) maniaque en ce qui concernait l'hygiène.
Les taches s'étaient réparties facilement : lui au ménage et les deux autres au reste des taches domestiques. Tout le monde s'entendait pour le mieux, l'appartement était reluisant et Hanshi avait un jour plaisanté en disant que bientôt il faudrait des patins pour se déplacer dans leur logis… Elle ne se doutait pas qu'il la prendrait au mot : le lendemain trois paires de patins attendaient sagement leur propriétaire dans l'entrée.
Sauf qu'un jour ce doux équilibre fut rompu par l'arrivée d'Erwin avec un chat. Livaï avait hurlé :
Mais tu te rend pas compte? Un chat dans l'appartement ? D'abord c'est sale, ensuite ça met des poils partout…
Et surtout on ne trouvera jamais de patins à sa taille. avait surenchéri Hansi
Au lieu de rires, elle avait eu droit à un assassinat virtuel où Livaï et Erwin lui avaient lancé des couteaux avec les yeux.
Trêve de plaisanteries, avait ajouté le blond, ce pauvre chat n'a nulle part où aller et je compte bien m'en occuper et ce que tu le veuilles ou non Livaï !
Mais…
Il n'y a pas de « mais » ! Je ne te demande pas de t'en occuper, juste de le laisser vivre.
C'est ainsi que le chat pris place dans leur vie, et si Erwin l'adorait, ce n'était pas le cas des deux autres : il faisait des traces partout, et lui apprendre à aller à la litière, pris bien trop de temps aux yeux du plus petit du groupe quand à Hansi, l'animal démoniaque avait trouvé amusantes les piles de vêtements dans sa penderie, lorsqu'on l'avait sorti de là le mot lambeaux était plus approprié pour les « choses » qui lui avaient servi de jouets.
La guerre était déclarée.
Presque trois mois après l'arrivée de « la terreur » Livaï était tranquillement rentré à l'appartement après son travail, il avait enfilé ses patins et s'était dirigé vers la salle de bain dans l'idée de prendre une douche bien chaude après le froid qu'il avait traversé (l'hiver étant particulièrement rude). Il ouvrit la porte de la salle de bain et là il vit la scène : Hanshi, penchée sur le chat un scalpel à la main, le pauvre animal le ventre ouvert, les tripes à l'air.
Il hurla, elle sursauta, le scalpel glissa et trancha une artère. Le sang se mit à couler, abondamment.
Nom de dieu Livaï regarde ce que tu m'a fait faire ! s'écria-t-elle. Il y a du sang partout maintenant !
C'est moi qui devrais dire ça ! répliqua-t-il. Et puis je peux savoir ce que tu as fait à ce pauvre chat ?
Ecoutes je peut tout t'expliquer mais… pas ici, dans la cuisine, comme ça je pourrai me laver les mains…
C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent tous les deux assis à la table de la cuisine parés pour un interrogatoire en bonne et due forme.
Donc, j'attends tes explications ?
Par où commencer…
Déjà qu'est ce que tu lui as fait ? lui demanda-t-il
Oh ça ? Eh bien je l'ai disséqué ! répondit-elle avec un grand sourire
J'ai bien vu que tu l'avais disséqué ! Mais ce que je veux savoir c'est pourquoi ?!
Eh bien… je ne l'aimais pas vraiment, et je me suis intéressée à l'organisme du chat alors je me suis dit que vu que j'avais un spécimen sous la main, pourquoi ne pas pratiquer ?
Mais…
Oh ne t'inquiète pas ! le coupa-t-elle. Il n'a pas souffert : je l'ai anesthésié !
Mais là n'est pas la question tu imagines comment Erwin va réagir ?
Pour ça je me suis dit que j'allais faire disparaître le corps et lui dire qu'il s'est enfui !
Et pour le sang ?
Alors ça c'est toi le pro ! je compte sur toi nabot !
Quoi ? s'écria-t-il. Bon passons, et s'il rentre avant qu'on ait pu se débarrasser du corps ?
C'est à ce moment-là que la porte d'entrée s'ouvrit.
Rentre pas dans la salle de bain… murmura Hanshi, je t'en supplie…
Le bruit d'une porte qui s'ouvre, Livaï qui serre les dents…
Aaaarrrgghh ! fut le seul son qu'ils discernèrent clairement
Ouups… fut la première réaction d'Hanshi
Il faut que tu saches que je n'étais pas complice ! furent les premières paroles (supposées) réconfortantes de Livaï
Merci beaucoup pour avoir tenu jusqu'au bout...
Chitite review? ^^
