Hello et bienvenu!
Alors voilà, ceci est ma première fanfic, et elle est... beaucoup trop longue. Mais je m'éclate vraiment à l'écrire, alors tant pis, je continue. Quand j'ai commencé cette histoire, je n'avais jamais dépassé la quinzaine de pages sur des petites fictions que j'écrivais juste pour moi. Sauf que là, sûrement l'inspiration inimitable de Supernatural, je suis partie en live. Et comme je débute, ben elle a plein de défauts, par exemple de ne pas avancer très vite. Du coup, j'en ai bien conscience, ça manque d'action. Même si des fois, y'en a un petit peu quand même (surtout dans la seconde partie, mais je n'y suis pas encore dans ma publication. J'essaie aussi de rester réaliste (et oui, j'ai conscience que SPN n'est pas l'univers le plus réaliste du monde hein), et donc, le quotidien est très présent, parce qu'on est pas toujours en train de décapiter des vampires, des fois, faut bien faire la lessive aussi (sans forcément repasser les chemises à la bière, n'est-ce pas Dean...).
Mon autre défaut, c'est que je ne suis pas douée du tout en réseaux sociaux. J'ai découvert le site fanfiction grâce à youtube, parce que je regarde Antoine Daniel et Mathieu Sommet et que je suis forcément tombée un jour sur du Matoine (les vrais savent) que j'ai cherché ce que c'était et... que mes yeux ont brillé en découvrant l'univers dingue des fanfics.
Mais voilà, même si j'ai lu (et lis encore) des fics, je fais très peu de rewiews (oui, je sais, c'est nul) et avant, je n'avais même pas de compte pour pouvoir facilement suivre mes favorites.
Donc, je suis Lirriel et je débarque ici, je connais personne et je suis pas très forte pour faire connaissance. Mais promis, je répondrai à toutes les rewiews, sans exceptions, même si elles disent TLDR (too long, didn't read).
Pour ce qui est de cette histoire maintenant:
Spoilers : alors, déjà, ça s'appuie sur les saisons 1 à 8, mais ça s'éloigne complètement du canon à la fin de la saison 6, parce que perso, j'ai pas aimé les léviathans.
Yaoi pas yaoi : Sorry, pas de Destiel, Sabriel ou Wincest ici. Non que je n'aime pas ça (je suis arrivée ici par du yaoi), juste que c'est pas parti comme ça dans ma tête.
Disclaimer : comme on dit ici, les personnages ne m'appartiennent pas, je n'en fais rien de commercial, tout ça tout ça.
Rating : J'ai été obligée de le mettre en M, parce que bon, on y est vite, mais l'histoire est assez soft.
Résumé :
Les frères rencontrent une femme médecin qui vit seule dans une grande maison. C'est Bobby qui les a envoyé là, mais visiblement, il ne leur a pas tout dit. D'abord méfiants, ils apprendront à la connaître, et découvriront qu'elle peut les aider sur certains de leurs cas. Et puis, c'est bien pratique de connaître un médecin quand on finit souvent avec des cicatrices partout.
Cette histoire est celle de leur découverte mutuelle, et de l'apprentissage de la confiance, même quand il faut pour ça passer sur certains préjugés. Et peut-être, un jour, devenir un membre de la famille. Bien sûr la famille, c'est aussi les gens avec qui on s'embrouille des fois... Mais rien ne vaut une fin du monde pour resserrer les liens.
...
...
Une sonnerie retentit dans la maison, insistante. Elle sursauta et, quittant son écran des yeux, tourna la tête vers celui de la caméra extérieure. Une voiture noire, calandre agressive, d'allure ancienne, se tenait devant le haut portail qui fermait l'entrée de la propriété. Bizarre, elle n'attendait personne pourtant. D'un doigt, elle activa l'interphone.
- "Résidence Le Fort, que puis-je pour vous?
- Dean et Sam Winchester, on vient de la part de Bobby Singer.
- Bobby? Qu'est-ce qu'il a encore inventé celui-là?
- Est-ce qu'on peut entrer, mon frère est blessé et on nous a dit qu'on pourrait nous aider ici, mais là ça urge, alors bougez-vous, l'hosto le plus proche est pas vraiment dans le coin, alors si je suis pas au bon endroit…"
Il allait continuer mais la grille massive s'ouvrait déjà et il eut juste le temps d'entendre un "je vous attends".
Il remonta une belle allée pavée et gara l'Impala devant le porche du grand manoir qui le fit un peu penser à la maison de Scarlett dans Autant en emporte le vent, même s'il n'aurait pas avoué à grand monde qu'il l'avait vu, ou alors juste parce que c'était un classique.
Faisant rapidement le tour de la voiture, il alla ouvrir la portière passager et, moitié portant, moitié tirant, il aida Sam à monter les quelques marches qui menaient à la porte de la maison.
Une femme se tenait déjà sur le seuil. Dans les 1m70, Châtain, les cheveux très courts, la trentaine, les traits banals et un peu trop de lourdeur autour de la taille et des hanches, elle portait un simple jean avec un t-shirt et était pied nus. Bref, elle ressemblait à n'importe quel mère de famille comme on en trouve derrière chaque caddie de supermarchés les samedis d'affluence, en train de surveiller deux ou trois gosses braillards et d'argumenter avec un mari au moins aussi inintéressant qu'elle sur la marque de céréales à acheter. S'il n'y avait eu tout de même deux grands yeux gris, vifs et brillants, qui relevaient un peu l'ensemble.
- "Je suis Emily, suivez-moi, c'est la première porte à gauche."
Dean vit d'abord ce qui semblait être une sorte de vestiaire menant à un grand hall. Malgré le stress lié à l'état de son frère et la dose d'adrénaline qui circulait encore dans son système, il eut quand même le temps de se dire que c'était bizarre comme agencement pour ce type de maison, et dieu sait qu'il en avait visité un paquet, surtout en ruine cela dit. Mais l'heure n'était pas exactement aux considérations architecturales et il la suivi donc, traversant le vestibule puis un coin du hall avant d'entrer… dans une chambre d'hôpital, ou en tout cas, quelque chose qui y ressemblait furieusement.
- "Allongez-le sur le lit."
Elle lui tourna le dos et commença à fourrager dans un placard, sortant du matériel et le posant sur une table roulante à côté d'elle.
Il fit ce qu'on lui demandait et en voyant le visage de Sam en pleine lumière, il eut un frisson de peur. Son petit frère était quasi inconscient et surtout blanc comme un linge. Il semblait souffrir pas mal aussi.
- "Sam, oh, Sammy, tu m'entends!?
- Dean?"
La voix était faible et hésitante.
- "Reste avec moi Sam ok, ça va aller, on va te retaper en moins de deux.
- J'ai mal…"
Déjà, elle était à côté d'eux, masquée et finissant d'enfiler une paire de gants chirurgicaux. Elle regarda un court instant les deux frères, puis attrapa la main de Sam. Quelques secondes plus tard, il était accroché à une perfusion et elle préparait déjà une seringue qu'elle injecta vite fait dans le tube.
- "Hola, mollo ma belle, tu lui fais quoi à mon frère là?" Lui dit Dean.
Déjà, sa main avait volé jusqu'à la crosse de son Beretta, et il commençait à le sortir de sa ceinture.
- "Je lui donne de la morphine, puisqu'il vient de dire qu'il a mal. Et seulement une demi-dose, histoire qu'il reste conscient. Je déteste faire de la couture sous la menace d'une arme.
- Tu sais ce que tu fais au moins?
- Je suis médecin urgentiste Dean, alors oui, je sais ce que je fais. Maintenant, aide moi au lieu de râler, y'a des ciseaux à fringues sur le plateau à coté de toi, si tu veux bien dégager ses plaies, je pourrais finir de préparer le nécessaire."
Le ton était sec et surtout, sans appel. Peu habitué à ce que des inconnues lui parlent comme ça, il se surprit quand même à lâcher son arme et à faire ce qu'on lui disait sans plus réfléchir.
Il commença donc à découper d'abord la chemise puis le pantalon, et en voyant clairement pour la première fois les longues griffures profondes qui partaient du haut du bras, labouraient une partie du flanc et se terminaient sur la cuisse, il eut un discret haut le cœur. Ce putain de monstre ne l'avait pas raté et il regretta presque de l'avoir tué rapidement au lieu de le faire souffrir un peu vu ce qu'il avait infligé à Sam. Parce que bordel, personne n'avait le droit de toucher à son petit frère!
Il libéra de son mieux les coupures béantes, puis recula pour laisser la place à Emily, qui revenait à la charge. Elle lui jeta un regard acéré et lui assena :
- "Si tu veux, tu peux t'asseoir sur le tabouret, ou mieux encore, tu devrais t'allonger sur le lit d'à côté, je vais être un peu trop occupée pour te retenir si tu tournes de l'œil."
Il lui répondit par un regard noir et plaça le haut tabouret de l'autre côté du lit, histoire de pouvoir surveiller son frère et ce qu'elle lui faisait. Elle lui retourna son regard et il devina une sorte de sourire derrière le masque, puis elle ajouta :
- "Ok, comme tu veux. Au fait, tu as été blessé toi aussi?
- Non, juste des bleus, et une belle bosse quand ce… gars… m'a balancé une droite.
- Tu es tombé?
- Ouais…"
Il se revoyait voler à travers la pièce et s'assommer contre le mur quand cette saloperie l'avait envoyé valser comme de rien après avoir reçu son poing dans la figure, ou ce qui lui en tenait lieu.
- "T'as perdu connaissance?
- Je sais pas, pourquoi?
- Commotion cérébrale, tu connais?
- Ouais, mais je parle, je tiens debout, alors ça attendra, occupes-toi de Sam plutôt. "
Elle répondit d'un grognement et se pencha sur son frère.
- "Sam? Je vais te faire une anesthésie locale, puis je vais enlever le garrot que tu as la cuisse d'accord? J'ai besoin de voir ce qui saigne, mais malgré la locale, ça risque de faire mal quand le sang recommencera à circuler."
Dean croyait son frère inconscient, mais celui-ci ouvrit un œil et acquiesça d'une grimace.
- "C'est parti alors." Dit-elle en enfonçant l'aiguille une première fois.
