PASSION
Couple
: Fleur/Bill
Déclaration : ...la situation n'a pas changé, ces
personnages appartiennent à J.K.Rowling.
Sommaire : Bill et Fleur
sont quasiment devenus des étrangers l'un pour l'autre depuis
l'attaque : et Fleur veut remédier à ça...
ooooooooooo
23h30
:
-Comment peut-elle encore... ? murmura-t-il.
Il se tenait
debout devant le miroir de la chambre de leur appartement londonien,
torse nu, ses cheveux roux tombant sur les épaules. Il lui était
très dur de se regarder sans un sentiment de dégoût : son corps
entièrement recouvert de cicatrices et de balafres lui était devenu
insupportable. Même son visage ne ressemblait plus au sien. Il
détourna la tête, ne tolérant plus de se voir. Immobile, dans la
chambre il pensait à Fleur : elle, et sa peau si douce, si blanche,
si agréable à toucher et à embrasser... La simple idée que la
peau parfaite, immaculée et pure de sa belle touche la sienne, si
sale, rugueuse et repoussante, l'écœurait. Fleur restait pourtant
à ses côtés, elle l'épaulait, elle lui disait que ça lui était
égal.
L'attaque avait eu lieu il y a plus de trois semaines. Et
depuis, ils ne se touchaient plus : Bill évitait le plus possible
les contacts avec elle : ce n'était pas à cause de ses blessures
qui ne lui faisaient plus mal ; il ne la touchait plus par honte. Il
savait qu'elle en souffrait, ce qui le tourmentait encore plus.
Les
pas de Fleur à l'extérieur de la pièce se rapprochaient : elle
allait entrer. Bill attrapa son tee-shirt et l'enfila rapidement
pour cacher ses scarifications.
Fleur ouvrit la porte et entra.
Elle le regarda : bien qu'en plein été, il portait pour dormir un
tee-shirt noir à manches longues et des pantalons longs. Ça lui
brisé le coeur de le voir ainsi, et surtout de savoir qu'il
n'osait pas se montrer devant elle. Il était debout, devant le
miroir, les yeux baissés.
-Bill... dit-elle.
Il posa ses yeux
sur elle : elle restait sur le palier de la porte. Pieds nus, elle
portait une robe de nuit bleue, légère pour l'été, s'arrêtant
au dessus de ses genoux et faisant éclater toute sa beauté. Elle
était tout simplement magnifique. Bill détourna ses yeux, comme
indigne de poser son regard sur elle. Il se dirigea vers son côté
du lit et s'assit, tournant le dos à Fleur.
Elle serra les
poings, pour s'empêcher d'hurler. Elle fit quelque pas en avant
et s'arrêta.
-Tu es ridicule Bill... raconta-t-elle.
Il fait une chaleur étouffante, et toi tu portes encore ce... ce
tee-shirt noir...
-J'ai froid, répondit-il.
-Non, c'est
faux... Déjà que tu ne me touches plus, ne me ment pas non
plus.
-On ne va pas encore avoir cette conversation, Fleur... Tu
sais très bien pourquoi je porte ça.
-Oui, je sais... je le sais
depuis plus de trois semaines, dit-elle en diminuant la voix.
Bill
se sentait coupable, et il ne voulait pas affronter le regard de
Fleur.
-Je ne peux pas.
-Tu ne veux pas... soupira-t-elle.
Enlève ce tee-shirt, s'il te plait... c'est idiot.
Il ne
bougea pas, ignorant le conseil de Fleur. Elle baissa les yeux, comme
lasse de cette situation. Elle se redressa alors et pris une profonde
respiration.
-Tu as soif ? Je vais me chercher à boire...
-Non,
répondit-il, merci...
Elle sortit de leur chambre à coucher, qui
n'en portait plus que le nom, ferma à moitié la porte et alla se
boire un verre d'eau glacée à la cuisine.
Bill resta seul,
assit, songeur et contrarié par tout ce qu'elle venait de dire :
elle avait raison, il le savait mais il se sentait si laid et
repoussant par rapport à elle, si parfaite. Mais il est vrai qu'il
faisait très chaud ce soir là. Il décida de prendre son courage à
deux mains et enleva ce tee-shirt.
Fleur se remplit un deuxième
verre, y mit à l'intérieur deux ou trois glaçons et se dirigea à
nouveau vers la chambre. Elle marcha en faisant des pas de chats, des
pas légers, sans bruit mais s'arrêta nette derrière la porte
entrouverte : elle ne rêvait pas, elle l'avait convaincu. Il était
torse nu, assit sur le lit, toujours de dos. Elle posa sa tête
contre l'encadrement de l'entrée de la pièce et observa
minutieusement son homme : cette peau qu'elle n'avait plus vu
depuis si longtemps, ses bras nus autour de sa taille, ses cheveux
tombant négligemment le long de son dos, elle pouvait voir tout ça.
Certes, les cicatrices étaient là, mais elle ni prêta pas
attention.
Elle poussa la porte, son verre à la main et
s'approcha de lui.
-Tu n'as pas soif ? demanda-t-elle en
tendant son verre.
-Merci, mais... non merci, répondit-il tout en
continuant à regarder en face de lui.
Elle but quelques gorgés
et apposa son verre sur la commode.
-Bill regarde-moi.
Il n'eut
aucune réaction, mais Fleur n'était pas du genre à accepter
l'indifférence.
-Regarde-moi...
-...non...
-Tu me manques
Bill... avoua-t-elle dans une voix tremblotante.
Ces paroles
étaient un supplice à entendre pour Bill : son estomac se noua.
Fleur se rendit compte de sa réaction, et continua dans cette voix
pour le faire réagir.
-Tout me manque chez toi : tes baisers, tes
mains, ta peau...
-Je n'ai plus la même peau.
-Tu es
exactement le même à mes yeux !
-Tu mérites mieux...
A ces
mots, Fleur se solidifia sur place, tandis que lui continuait à
fixer la fenêtre.
-Qu'est-ce que tu viens de dire Bill?
-...
que tu méritais mieux.
-Je t'interdis de dire ça !
-Tu
restes avec moi par pitié... Je suis un fardeau pour toi...
-Alors
tu me connais si mal que ça... Tu devrais savoir que je suis le
genre de personne qui dit ce qu'elle pense : et quand je dis que tu
es beau, c'est vrai !
-Mais quand les gens posent leurs regards
sur nous, je ne...
-Tu t'intéresses vraiment à ce que les gens
pensent de toi ?!
-Non... à ce qu'ils pensent de toi.
-Comment
ça ?
-Quand on marche côte à côte dans la rue, les gens se
moquent de toi : « que fait-elle avec ce monstre ? », « il doit la
payer. », « ça doit être sa 'nurse', ou alors elle est
cinglée... »... Et, je sais que je suis la raison de ses quolibets
sur toi... je ne veux pas être une gêne.
-Je me fiche de ce que
les gens pensent de moi !!
-... s'il te plait, Fleur...
Elle
était debout à quelques mètres de lui, mais elle avait
l'impression qu'un océan entier les séparait. Elle se força
pour ne pas pleurer, mais « trop c'est trop ».
-Tu ne m'aimes
pas.
Bill releva la tête à ses mots et tourna son regard vers
Fleur. Quand il posa les yeux sur elle, il l'a vit comme il ne
l'avait jamais vu : frissonnante comme une feuille, les yeux au
bord des larmes, les poings serrés, mais toujours aussi belle. Il
n'avait qu'une seule envie : la prendre dans ses bras, mais il
n'en fit rien et resta assit.
-Bien sûre que non, répondit-il.
Je t'aime plus que ma vie...
-... alors, tu n'as plus envie de
moi...
-N'importe quel homme aurait envie de toi... moi le
premier.
-...dans ce cas, pourquoi tu ne me touches pas ?
-Ce
n'est pas toi, mais moi : je ne veux pas prendre le risque de me
comporter comme un animal avec toi, je ne veux pas me
servir de toi pour assouvir mes pulsions, je ne veux pas te faire de
mal, et je ne veux pas que ma peau si « souillée »
touche la tienne, si pure...
-Mais moi, j'en ai envie...
Elle
s'approcha de lui et s'installa, assise, à ses côtés sur le
lit. Elle était à quelques centimètres de lui, il était paralysé
et arrivait à sentir son souffle sur son visage : la robe de nuit
qu'elle portait laissait apparaître ses jambes parfaites et sa
peau de pèche. La beauté éclatante de Fleur le subjuguait
totalement et ses deux grands yeux bleus l'enchaînaient sur place.
Il ne disait rien.
-Tu es beau mon amour.
-Non, c'est
faux..., dit-il en baissant les yeux.
-Bill...
Fleur avança
sa main vers le visage de son amant, mais Bill recula pour éviter
qu'elle le touche.
-Bill,... c'est vrai, tu as changé,
mais... tu as toujours cette voix envoûtante, ces magnifiques
cheveux roux, ce sourire ravageur, ces yeux bleus dans lesquels on a
envie de se noyer... Tu es beau mon amour...
Entendre ces mots
sortir de la bouche de Fleur lui faisait un bien fou, mais il
continuait à avoir du mal à accepter son corps. Fleur tendit à
nouveau sa main vers la figure de Bill : il ne recula pas cette fois
et elle put enfin poser ses doigts sur sa joue. Un frisson parcoura
Bill tout entier, et son coeur se mit à battre la chamade. Cela
faisait une éternité qu'ils n'avaient pas eu un moment
d'intimité pareil. Fleur posa ses deux mains sur le visage de Bill
et la jeune femme se rapprocha lentement de lui : ses lèvres étaient
sur le point de l'embrasser mais Bill la ralentit.
-Fleur...
comment peux-tu encore... encore vouloir de moi ?
-Parce que je
t'aime.
Ils se fixèrent de longues secondes : aucun des deux ne
voulaient parler, ne voulaient gâcher ce moment. Bill baissa les
yeux et voulut dire quelque chose :
-Je ne cr...
Fleur ne le
laissa pas finir et l'embrassa. Il aurait put très facilement la
repousser mais il n'en fit rien : sentir ses lèvres sur les
siennes était le meilleur des remèdes. Quand elle eut finit, elle
le regarda : assit au bord du lit avec ses brillants yeux bleus,
cachés par quelques mèches de cheveux roux, il était juste beau.
Fleur se leva, se mit en face de lui et l'observa : il devait lever
la tête pour la contempler, mais pas pour longtemps. Pendant qu'il
restait installé sur le bord du lit, Fleur s'assit sur Bill, une
jambe de chaque côté de son homme, tout en continuant à le fixer
droit dans les yeux.
-Fleur ! qu'est-ce que tu...
-chut...
Elle le sentait trembler contre elle. Fleur prit les mains de
Bill et les plaça dans la cambrure de son dos : elle voulait qu'il
la serre et il le fit. Bill était totalement « à sa merci » :
sentir la peau de sa belle contre la sienne s'avérait si
agréable.
-Tu es beau, mon amour... lui susurrât-elle à
l'oreille, tout en tenant son visage entre ses mains.
-Je suis
un monstre...
-Tu n'es...
-Fleur ! Tu ne peux pas faire ça...
Regarde-moi !
-Non., c'est faux... Tu es beau, et... tu me
manques tellement... J'ai envie de toi Bill : je veux que tu
m'embrasses, que tu me caresses, et... je veux que tu me fasses
l'amour.
Fleur glissa ses doigts dans la chevelure de son amant,
puis, les fit descendre le long de son dos, en caressant au passage
ses cicatrices : Bill ferma les yeux tandis que les lèvres de Fleur
commencèrent à l'embrasser.
-Tu es beau, Bill...
Il
rouvrit les yeux à ces mots et il ne pouvait voir qu'elle. Il ne
voyait qu'elle.
-Laisse moi te montrer à quel point tu es
beau...
Elle l'embrassa, mais cette fois-ci, ce fut un baiser
mutuel. Elle le sentait se coller à elle : ses lèvres contre ses
lèvres, son torse contre sa poitrine, ses mains sur ses cuisses...
Bill la serra contre lui comme il ne l'avait jamais fait : avec
force, mais sans être brutal, tout en douceur... Il l'allongea
lentement sur le lit tout en continuant à l'embrasser... Ça y
est, ils s'étaient retrouvés.
-C'est notre nuit, lui
murmura-t-elle.
Et il lui répondit avec un sourire qu'elle
n'avait plus vu depuis longtemps...
06h50 :
Leurs deux
corps enlacés sur le lit, perlant encore de sueur suite à la nuit
qu'ils venaient d'avoir, offraient un contraste frappant : elle,
avec sa peau de pêche, si douce, si blanche, si parfaite, et lui,
avec sa peau recouverte de scarifications, si abîmée, si meurtrie,
si « repoussante » .Fleur avait sa tête poser sur la poitrine de
Bill, qui lui était allongé, un bras derrière sa tête, l'autre
autour de son amante. Il fermait les yeux. Fleur, l'oreille coulée
sur le buste de son amant, entendait son cœur battre maintenant à
un rythme quasiment normal après l'étreinte passionnée qu'ils
venaient d'avoir. Elle caressa son torse recouvert de cicatrices.
Elle aurait put rester ainsi pendant des heures, tout contre son
homme :
-Tu vois, je t'avais dit que tout allait être
parfait... ajouta-t-elle.
Bill ne disait rien, mais une part de
lui était soulagée que tout ce soit bien passé, qu'il n'est
pas agit comme un animal incontrôlable avec elle :
-Dans cinqs
jours, c'est la pleine lune…, soupira Bill.
-… je sais.
-Je
ne suis plus le même depuis cette attaque… je me demande pourquoi
tu…
Fleur le stoppa net :
-Bill, tu es exactement pareil…
tu as juste subit quelques changements physiques, c'est tout. Et…
crois moi, ils ne me déplaisent pas… confia-t-elle en se
blottissant encore plus contre le torse de son homme, sa main le
caressant toujours.
-Vraiment ? Du genre…
-Tu es… plus
endurant, avoua-t-elle un sourire taquin au coin des lèvres.
Bill
déposa un baiser sur la tête argentée de Fleur, puis il l'a
regarda : elle était encore entrain de passer ses doigts sur ses
cicatrices, comme si elle les dessinait.
-Qu'est-ce que tu fais,
ma belle ?
-Ton torse… toutes ces cicatrices qui se mêlent : on
dirait une carte au trésor… Où est donc caché ton cœur ?
demanda-t-elle en souriant, toujours entrain de fixer le corps de
Bill.
Bill enleva la main qui était derrière sa tête, la passa
sur le visage de Fleur et posa ses doigts sur les lèvres de la jeune
femme.
-… il est juste là, lui murmura-t-il.
La semi vélane
releva son visage. Ils se fixèrent de longues secondes, puis Bill
déposa un baiser sur son front. La jeune femme aborda alors un
sourire de fierté, ce qui amusa Bill. Le jeune homme laissa sa tête
retomber en arrière. Fleur, elle, croisa ses deux bras sur le buste
de Bill et y posa son menton.
-Fleur…
-Hum ?
-Qu'est-ce
que tu penses réellement de mes cicatrices ?
-Je t'ai déjà
dit que ça ne changeait rien pour moi, répliqua-t-elle d'une
petite voix, comme excède de cette conversation.
-…
j'aimerai la vérité.
-La vraie vérité ? demanda-t-elle en
fixant Bill.
-Oui…
Fleur baissa les yeux, comme pour mieux
trouver ses mots. Le regard du jeune homme traduisait de l'anxiété
face à la réponse qui allait se faire entendre. Fleur pris une
profonde respiration et fixa de nouveau son homme.
-Tes cicatrices
me… elles me chatouillent.
Bill eut un moment de
doute, comme pas certain de ce qu'il venait d'entendre.
-Pardon
?
-Elles me chatouillent… dit-elle d'un ton « on ne peut plus
sérieux. ». Ta peau est entièrement recouverte de petites bosses,
d'irrégularités, et… quand ta peau se frotte à la mienne, je
sens toutes ces petites imperfections, que j'adore, me donner des
frissons partout…. C'est comme lorsque tes longs cheveux glissent
sur mon visage, ça me chatouille…
Bill la fixa, ne sachant quoi
répondre, mais une seule réaction lui vint à l'esprit… Il
éclata de rire.
-Ah ah ah ah ah !!
Fleur se redressa,
s'asseyant sur le lit et retenant le drap blanc entre ses mains
pour cacher sa poitrine. La réaction de Bill l'avait vexée :
-Je
ne rigole pas, Bill.
Il s'assit également et passa ses bras
autour de la fine taille de son amante.
-Excuse-moi mon amour,
mais… je m'attendais à tout sauf à ça.
Fleur le pardonna
alors d'un sourire. Il la contempla, silencieux :
-Je ne te
mérite vraiment pas… tu es si belle Fleur.
-On me la déjà
dit, tu sais…
-J'imagine, répliqua-t-il un brun énervé que
d'autres hommes que lui puissent la désirer.
Fleur se pencha
vers lui et posa une de ses mains sur son visage, l'autre retenant
le drap.
-… mais tu es le premier que je croix, Bill.
Elle
déposa un baiser sur les lèvres blessées de son amant.
-Je
t'aime William Weasley, lui murmura-t-elle en français, le fixant
dans les yeux.
-Et moi, je t'aime encore plus.
-Oh non, ça,
ça m'étonnerait : de nous deux, c'est moi la plus possessive…,
avoua-t-elle fièrement.
-Oui, mais c'est moi le plus
romantique… Rappelle-toi la nuit de ma demande en mariage : les
bougies, les pétales de roses, la musique, le champagne…
-…
la crème chantilly, ajouta Fleur un sourire coquin au coin des
lèvres.
-Ah ça, tu t'en souviens de la chantilly… Je me
demande bien pourquoi ?
Bill se rapprocha d'elle, enlaçant de
plus en plus la fine taille de la vélane : Fleur avait les cheveux
en bataille, complètement décoiffée. Il trouvait que c'était au
naturel qu'elle était la plus belle, de toute façon, elle l'était
tout le temps. Il sentait le désir montait à nouveau en lui.
-J'ai
envie de toi Fleur… Maintenant.
-Seulement maintenant ?,
demanda-t-elle avec une petite mou.
Cette petite grimace le fit
rire.
-Non, c'est vrai… tout le temps.
Il se pencha vers
elle et l'embrassa d'un langoureux baiser. Fleur lâcha le drap
qui recouvrait sa poitrine pour passer ses deux bras autour du cou de
Bill. Le jeune homme commença à parcourir le dos crémeux de sa
femme avec ses mains, puis il allongea sa belle sur le lit, ses
cheveux argentés s'étalant dessus… Mais leur élan fut coupé
par l'horloge du salon qui commença à sonner : il était sept
heures du matin. Dans une heure, il fallait être au boulot.
Les
lèvres des deux amants se séparèrent.
-On va être en retard,
mon amour, susurra Fleur.
-Et si on séchait aujourd'hui
?
-Monsieur Weasley, ce ne serait pas très professionnel, ne
pensez-vous pas ?
-C'est certain, mais ce serait tellement plus
divertissant. N'oublie pas : nous avons trois semaines «
d'abstinence » à rattraper...
Fleur sourie à cette réflexion
et Bill leva les yeux au ciel, s'imaginant les étreintes à
rattraper.
-Tu me fais faire n'importe quoi…très bien...
laissons sonner cette fichue horloge.
Et l'horloge sonna sept
heures, puis huit heures, puis neuf heures…
oooooooooo
J'adore ce couple !! SVP, postez des reviews. (j'accepte les critiques... mais pas trop méchante quand même.) Et visitez mon blog, j'ai une galerie consacré à Fleur et Bill, des photomontages pour l'instant et des dessins : nami86 . deviantart . com.
