Bon, Titre : Silver light and fireflies

Type : Shonen Ai

Personnages Principaux : Yazoo Crescent & Reno Montague ( FF7 / AC )

Rating : T

Disclaimer : Je ne possède ( malheureusement ) aucun des personnages de cette fiction. Ils sont la propriété de Square Enix, et… S'appartiennent amplement ! ( bon, d'accord. Cette dernière phrase n'est que le fruit de mon imagination, m'enfin… x.X ).

Avertissements :

A/N : Je crois que l'OTP Renzoo me rend toute chose. Non sincèrement, pour ces deux-là, l'inspiration m'est infinie ! En même temps, ils vont tellement bien ensemble. Le grand rouquin sexy et enjôleur totalement dingue du bel argenté mystérieux et réservé … Miam. Vraiment, très miam même ! Sur ce, j'espère que cette tite oneshot en trois parties sur ce *nosebleed* de couple vous plaira ! N'hésitez pas à me laisser des reviews pour me faire part de vos impressions, pis bonne lecture, aussi ! Voili voilou ! :D


Première Partie :

Il était déjà neuf heures et quart, et Reno dormait encore. Contrairement aux apparences, Reno n'arrivait que très rarement en retard au travail. Du moins, il avait fait un grand effort de ponctualité ces quelques derniers mois. Mais depuis deux-trois jours, il se sentait faible, exténué, morose, sinistre et usé. Il avait tout bonnement perdu son amour pour les blagues idiotes, avait risqué de s'endormir dans son assiette de légumes à la cafétéria et s'était vu devenir encore plus muet que Rude durant une journée de lourdes festivités. Et il le savait, ça ne présageait rien de bon.

Alors que son portable sonnait pour la huitième fois, il se tournait et se retournait dans son lit gigantesque, grognant et grommelant des paroles totalement inaudibles et insignifiantes. Non pas qu'il n'avait pas vu l'heure, mais il s'en foutait. Il voulait dormir en paix, loin de tout ce boucan, loin de toutes ces conneries du boulot, affalé dans son lit comme quelqu'un qui n'aurait eu l'occasion de dormir depuis des siècles, dans la douceur et la sérénité.

Mais peu importe la position qu'il prenait, peu importe s'il était couvert ou débraillé, peu importe s'il se mettait sur le ventre, sur le dos ou sur les côtés, il avait cette désagréable impression d'être dans un sauna, de suer, et d'avoir un katana en activité en plein dans la gorge. Il toussotait inlassablement et reniflait avec agacement, comme si le fait de s'énerver et de se montrer si impatient de la sorte contre son état grippal comme il le ferait sur un être humain, le ferait déguerpir sans contestation. Évidemment en vain.

Il se redressa sauvagement, et fut pris de vertiges si violents qu'il en eut l'envie de vomir. Il tenta de se rappeler ce qu'il avait fait la veille, songeant d'abord à une gueule de bois puissance dix, mais il finit par se souvenir qu'au final, il n'avait rien becté de suffisamment puissant et nocif pour être dans un tel état. Il s'étala sur ses genoux, incapable de trouver la force de se relever, et resta immobile quelques minutes. Son portable sonna de nouveau, et il eut l'impression qu'un monstre cannibale lui dévorait le cerveau. De très mauvaise humeur, il réussit à le saisir, bien que coincé dans la couverture pendante du lit, et l'envoya valser avec hargne sur la moquette pourpre foncée de sa chambre à coucher, meuglant un « ta gueule » parfaitement singulier de sa voix cassée.

C'est à ce moment-là qu'il perçut que quelqu'un sonnait avec insistance à la porte. Il grogna une nouvelle fois, et s'aida du lit pour se relever. Il tenta de marcher en dépit de sa tête qui tournait. Il passa la porte de sa chambre et longea les murs du couloir, jusqu'à finalement atteindre la porte d'entrée. Une fois la main sur la poignée, il ouvrit la porte à son interlocuteur encore présent bien qu'il ait arrêté de sonné, aussi vivement qu'il le put.

À sa plus grande surprise, Reno découvrit quelqu'un qu'il n'aurait jamais imaginé venir chez lui un jour. Écarquillant les yeux d'étonnement, il scruta son locuteur avec précision. Celui-ci était plutôt grand. Ses cheveux étaient fins, longs et argentés. Son visage pouvait aisément se confondre avec celui d'une poupée de porcelaine, tellement il était pâle et orné de détails si bien effrayants qu'attrayants. Son regard de jade était d'une profondeur sans détour, et les traits de son visage étaient si fins, si luisants et si doux, qu'on aurait dit qu'il avait été sculpté avec le plus grand soin, dans de l'argile dorée. Ses lèvres ne souriaient pas, au contraire. Mais leur structure semblait si savoureuse et raffinée qu'elle rejoignait la minuscule découverte de son cou, fascinante et cachée, dans laquelle on s'étonnerait de croquer aussi doucereusement qu'un vampire le ferait. Concernant ses vêtements, il était vêtu d'un grand manteau noir simple et discret qui tombait à la moitié de ses cuisses, et portait avec élégance un pantalon droit noir moulant précisément en accord avec ses bottes en cuir noires cirées. Le tout d'une raffinerie quelque peu vintage, rare et unique, répondant au nom de Yazoo.

Reno ravala difficilement sa salive, ne trouvant rien à dire. La créature de ses rêves se trouvait là, juste devant lui, alors qu'il n'aurait jamais soupçonné la voir se faufiler dans les mailles de son filet, depuis le jour où il l'avait rencontrée. Il ne comptait plus les fantasmes effrontés dans lesquels il s'était imaginé auprès de son nouveau collègue de travail. - Et il ne comptait pas non plus le nombre de fois où il s'était vu se faire réprimander et refouler par ce dernier, lorsqu'il essayait simplement de communiquer.

Mais voilà. Yazoo était là, devant lui, aussi étrange cela pouvait-il paraître. Il ne semblait pas aussi dur qu'il ne l'était durant les heures de services. Et Reno pouvait le clamer, il était encore plus beau qu'à l'ordinaire… Pourtant, rien n'avait jamais changé chez lui.

Il secoua la tête nonchalamment, et ouvrit enfin le dialogue.

- Euh ben… Rentre, j't'en prie !

L'argenté obtempéra, n'ajoutant aucune réponse auditive à cette invitation. Il se dirigea vers la salle à manger, où il défit sa veste et la posa sur le premier dossier de chaise qu'il trouva. Voyant au même moment, que Reno avait peine à le rejoindre et se tenait au mur qui l'entourait, il interrogea décemment mais avec inquiétude l'état de son aîné.

- Tu as l'air dans un piteux état. Rude savait que tu aurais besoin d'aide, il l'avait prédit. Ça va aller ?

Reno fut surpris d'un tel étalage de mots. Yazoo était au même niveau que Rude, concernant son enthousiasme vain à dialoguer avec les autres. Il ne parlait habituellement qu'en cas de nécessité. Toutefois…

- Rudo t'as d'mandé d'venir ? Questionna le rouquin.

- Il m'a dit que tu aurais besoin d'aide.

- Il te l'a d'mandé ? Insista Reno.

- Non. Je suis venu de moi-même, répondit calmement Yazoo. C'est mon jour de congé, aujourd'hui. Et je n'ai rien à faire…

Reno tenta d'interpréter les mots de son plus jeune ami. « Je suis venu de moi-même ». Pour lui, c'était un peu comme une déclaration d'amour, surtout venant d'une telle personne aux attitudes froides et détournées. Il cacha un vague sourire, et réussit finalement à rejoindre l'argenté.