Commentaire d'auteur :
Coucou mes petites étoiles, comment ça va ? :D (non, j'ai pas du tout d'autres histoires à finir avant de commencer à publier celle-ci, chuuut!) Je suis ravie de vous retrouver sur cette nouvelle histoire ! :D Voilà plus de deux ans que je voulais écrire une fanfic sur Tony et Peter, ainsi que les gardiens, mais je n'ai jamais trouvé comment commencer l'histoire parfaitement. Une fois Civil War, c'était chose faite car je trouvais le moment idéal, puis je n'ai pas jamais continué cette fanfic restée coincée dans mon PC pendant presque un an...(je l'avais commencée juste après les Gardiens de la galaxie 2) et là, j'ai eu une soudaine motivation, donc on se lance !
Comme vous l'aurez remarqué, Peter Quill n'est pas encore dans la liste des personnages d'Avengers, et je voulais pas mettre cette histoire dans les crossovers avec la catégorie des Gardiens, où elle aurait eue moins de visibilité. Donc en attendant Infinity War où les gardiens seront ajoutés dans la liste, il n'y a que le nom de Tony x)
Quoiqu'il en soit, j'ai lu pas mal de fics sur eux en anglais (c'est de là qu'à commencé mon amour inconditionnel pour ce ship ahah) mais c'était souvent le même schéma, à savoir les Gardiens arrivant après Civil War et faisant comprendre à Steve et aux autres qu'ils ont fait n'importe quoi avec notre pauvre Tony. Même s'il y aura certainement de ça dans cette histoire à un moment donné, je voulais voir ce que ça pouvait donner s'ils se rencontraient pendant le film, soit en Sibérie justement ! :)
Je ne sais pas encore de quelle longueur sera cette histoire, mais pas quelque chose de court, c'est sûr et certain ! (d'autant plus que toutes mes deux FrostIron arrivent à leur fin, je vais avoir plus de temps pour celle-ci)
Je n'en dis pas plus, je vous laisse lire, on se retrouve en bas ! ^^
PS : Je n'ai pas encore eu l'occasion de corriger, des petites fautes trainent sûrement x)
PS 2 : Il vaut mieux avoir vu les deux films des gardiens de la galaxie pour lire... c'est tout à fait compréhensible si vous n'avez vu que le 1, mais vous ne saurez pas qui est le perso de Mantis et vous risquez des spoils... vous êtes prévenus !
Chapitre 1 : La première rencontre
Peter grogna d'un air douloureux, repoussant les débris tombés sur lui lorsqu'il s'était écrasé avec son vaisseau. Le métal avait laissé de nombreuses coupures sur son corps, notamment ses bras et sa joue gauche, mais heureusement, le système de protection du vaisseau l'avait protégé des dégâts les plus importants, ne le laissant qu'avec des blessures mineures. Jurant, il se traina hors de la carcasse de fer, grimaçant en sentant le froid glacial de la neige où il avait atterit lui glacer les membres déjà engourdis par la chute.
Se redressant en s'appuyant contre son vaisseau en lambeaux, il porta une main à son oreille, contactant son équipe, soulagé en remarquant que le petit dispositif marchait toujours, merci mon dieu :
- Rocket ? appela-t-il. Mon vaisseau a été touché, je me suis écrasé sur Terre.
Le raton-laveur lui répondit quelques instants plus tard, et il lui fallut se concentrer pour comprendre ce que son camarade disait, avec les bruits abrutissants de tirs de vaisseaux en fond sonore :
- On viendra te chercher une fois qu'on en aura finit avec ces pirates de l'espace.
- Je savais qu'on aurait pas dû les suivre aussi près de la Lune et la Terre, c'est dangereux, commenta à son tour Gamora sur le canal de l'équipe, terminant sa phrase par un tir de phaser.
- Je vous fais confiance pour en finir avec eux, je vous attend ici, fit Peter, ajoutant : Dépêchez-vous, c'est un coin perdu couvert de neige, on gèle et il y a quasiment rien aux alentours.
- On fait ce qu'on peut, fit la jeune femme à la peau verte, vite approuvée d'un "Je s'appelle Groot !" avant qu'il ne coupe la communication pour éviter d'entendre les bruits de tir en permanence dans ses oreilles.
Soupirant, il se frotta les bras pour ramener un peu de chaleur, heureux d'avoir gardé son manteau de ravageur pendant tant d'années - ce truc était vraiment chaud, même si l'endroit où il venait d'atterrir restait glacial. Regardant autour de lui, il ne remarqua rien - tout était blanc, froid, le paysage parfois agrémenté de roches grises et pointues s'élevant vers le ciel comme des icebergs de pierre. La seule chose qui détonnait dans ce décor était une gigantesque construction de pierre lisse, semblable à un bunker - de ce qu'il avait pu lire sur sa planète d'origine, dans tous les cas.
Sachant qu'il serait peut-être mieux à l'intérieur de cette construction qu'à l'extérieur à mourir de froid, il décida de s'y rendre, récupérant tout d'abord tout ce qui pouvait encore servir dans son minuscule vaisseau, qui avait été loin d'être aussi résistant que leur Milano. Une fois un phaser laser glissé entre ses vêtements et quelques autres bricoles enfouies au fond des poches, il se dirigea vers la gigantesque bâtisse.
Il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre le bunker, et il se figea de surprise en remarquant que les gigantesques portes, encastrées à même la roche, étaient déjà entrouvertes. Baissant les yeux, il remarqua aussitôt ds traces de pas dans la neige. Se penchant, il dénombra trois personnes différentes qui étaient entrées - mais seulement deux semblaient être sorties. Fronçant les sourcils, il récupéra aussitôt son arme, mettant son casque en place d'une simple pression sur l'objet fixé derrière son oreille, et avança à pas lents à l'intérieur.
- Qu'est-ce que c'est que cet endroit...? murmura-t-il pour lui-même, la main crispée sur son phaser.
Continuant sa route, il remarqua que les lieux semblaient déserts, se contentant de grands couloirs gris et de pièces vides ou abandonnées. Parfois, il trouvait de vieux équipements entassés dans des coins, inutilisables et cela depuis des décennies sûrement. Continuant sa route, il se figea soudain en entendant un bruit à quelques mètres de là. Tendant l'oreille, il reconnut immédiatement le bruit de métal crissant sur la pierre, et un bruit de gorge faible résonner à travers les murs, comme un son tordu, à mi-chemin entre la douleur et un sanglot qui le fit frissonner d'anticipation. Poussé par l'adrénaline, il continua à avancer avec prudence, vérifiant chaque pièce en se penchant à chaque coin de mur, se figeant en arrivant sur un poste de garde du bunker, qui était ouvert sur l'extérieur pour surveiller les lieux.
Il y avait là... un robot. Disons plutôt que sous les yeux de Peter, se trouvait ce qui ressemblait fortement à un robot, un peu plus grand qu'un homme, d'un rouge et or ostentatoire, qui semblait se trainer avec difficulté sur le sol de pierre froide, cherchant à aller s'appuyer contre un des piliers pour ne pas s'effondrer.
Star Lord ne savait pas quoi faire, se demandant s'il devait se montrer, et se figea en voyant le robot relever légèrement la tête, montrant ainsi un visage parfaitement humain - et il ne remarqua qu'en cet instant le casque du robot, brisé et abandonné quelques mètres plus bas, non loin d'un bouclier qu'il reconnut aussitôt, le laissant sous le choc - celui de Captain America.
Evidemment, avant d'être enlevé par Yondu et les ravageurs, il avait vécu près d'une dizaine d'années sur Terre, et lire des histoires et des comics sur le Captain avait rythmé bon nombre de ses journées, lorsqu'il n'était pas occupé à écouter de vieux tubes des années quatre-vingt en boucle.
Dans tous les cas, la seule question qu'il se posait en cet instant, c'était : "Que se passe-t-il ici, bon sang ?"
Reportant son visage sur l'autre humain - il n'en avait jamais vu auparavant, du moins plus depuis bien longtemps, et la curiosité le dévorait - il l'observa avec attention. L'homme semblait un peu plus âgé que lui, et d'aussi loin qu'il se trouvait, il put voir une touffe de cheveux d'un brun sombre, couvert de poussière et de sang, une barbe qui semblait parfaitement taillée, mais le visage ravagé par le sang et des blessures.
Aussitôt, son côté mère poule qu'il avait en permanence avec les gardiens le saisit, regardant l'autre se trainer misérablement, le visage d'une drôle de couleur - il devait être glacé, coincé dans du métal dans un endroit aussi glacial. Hésitant longtemps, il se dit un instant que Gamora ou Rocket lui auraient hurlé dessus s'il avait proposé de se montrer, mais l'unique sanglot qui échappa à l'humain lui brisa le coeur sans qu'il ne comprenne pourquoi. Ce dernier était là, abandonné au milieu de nulle part, et personne ne méritait ça. Rangeant son phaser, il avança à découvert, attirant aussitôt l'attention du brun qui releva les yeux jusqu'à lui, se figeant avant d'effectuer un violent mouvement de recul, un son étranglé s'échappant de sa gorge.
Se rappelant soudain qu'il avait toujours son masque, Peter jura et appuya derrière son oreille, dévoilant son visage avant de lever les mains en signe de paix. L'autre le regardait d'un air éberlué, et Peter put remarquer à quel point la peur et la douleur semblaient briller dans les prunelles couleur miel.
- Ne craignez rien, je ne veux pas vous faire de mal, fit-il en osant avancer d'un pas supplémentaire avec lenteur, comme s'il avait peur d'effrayer l'homme robot.
L'autre le dévisagea un instant, avant d'avoir un pauvre sourire et de s'exclamer brusquement :
- On m'en a déjà fait, si vous n'aviez pas remarqué, je ne vois pas ce que vous pourriez faire de plus.
Le brun fut prit d'une quinte de toux suite à ces mots, crachant une gerbe de sang qui inquiéta Peter davantage encore, avançant jusqu'à lui, ignorant le mouvement de recul qu'avait eu le blessé.
- Vous n'allez pas bien du tout, commenta-t-il, le regard écarquillé.
- Merci Sherlock, je n'avait pas du tout remarqué moi-même, riposta le brun dans une grimace de douleur, les dents tâchés de sang.
Quill hésita un instant, peu sûr de quoi faire avant de finalement décider que cela pourrait être une bonne idée de se présenter. Avec un petit sourire fier à bras, il s'exclama :
- Je m'appelle Peter Quill, mais tout le monde m'appelle Star Lord.
Son interlocuteur se contenta d'hausser un sourcil d'un air peu convaincu, l'air de se demander qui était ce gus, avant de répondre :
- Tony. Tony Stark.
Il hésita un instant d'ajouter avec un faible sourire :
- Mais tout le monde m'appelle Iron Man.
- Je pense que je sais pourquoi, répondit Peter avec un petit clin d'oeil, désignant l'armure rouge et or qui protégeait l'autre comme un carcan de fer mortel.
Soudainement, il plissa les yeux, et répéta, comme si les mots de ce fameux Tony ne le frappaient que maintenant :
- Stark ?
Tony se contenta de lui adresser un faible sourire ressemblant davantage à une grimace, et le gardien se demanda un instant où il avait pu entendre ce nom, bien des années plus tôt, pour que cela lui semble étrangement familier sans qu'il ne comprenne pourquoi.
Hésitant encore, Peter finit par porter une main à son oreille pour activer de nouveau le dispositif lui permettant de discuter avec son équipe, et s'exclama :
- Les gars ? On a un blessé ici. Un humain.
- "Un humain?" répéta Tony avec surprise, le fixant soudain comme s'il venait de lui pousser une deuxième tête - parce que Peter parlait d'une manière qui laissait sous-entendre que d'eux deux, Tony était le seul parfaitement humain, et il ne savait pas comment prendre la nouvelle.
« - Je croyais que tu étais perdu au beau milieu de nulle part, Quill. » commenta Rocket avant de tirer dans le tas avec des cris comme il en avait l'habitude.
- Il y avait un bunker au loin, je voulais juste entrer pour ne pas mourir de froid lorsque mon vaisseau s'est écrasé, et j'ai trouvé un humain à l'intérieur. Il est couvert de sang, dépêchez-vous.
Tony se retint de faire remarquer qu'il était là, et qu'il n'aimait pas vraiment qu'on parle de lui comme s'il était invisible, préférant se concentrer sur le fait que cet inconnu sortit de nulle part alors qu'il était perdu en pleine Sibérie, venait de parler d'un vaisseau. Il ne parlait tout de même pas d'un vaisseau spatial ?
« - Tu devrais arrêter de ramasser n'importe qui comme si c'était des chiots perdus, Quill. On arrive, » ajouta Gamora à son tour avant de couper la communication.
Grommelant dans sa barbe, Peter éteignit son oreillette et fixa l'autre qui le regardait sans un mot.
- Que s'est-il passé, ici ? demanda-t-il après un instant de silence. J'ai vu d'autres traces de pas à l'extérieur, tu - je vais te tutoyer, hein ? - n'étais pas seul ici.
- Cela ne te regarde pas, répliqua Tony avec hargne, lui jetant un regard glacial - mais las et fatigué.
Voyant qu'il ne valait mieux pas chercher à en savoir plus pour l'instant, Peter se contenta de s'adosser à son tour à l'un des piliers, soupirant lourdement, se frottant les bras pour ne pas avoir froid.
- Es-tu seulement humain ? intervint soudainement la voix de Tony, qui s'était mis à le tutoyer, lui aussi.
Le blond se tourna vers lui avec un petit sourire aux lèvres, sortant son phaser avec lequel il joua un instant, répondant avec un clin d'oeil :
- Est-ce que ça compte, si je ne le suis qu'à moitié ?
Le milliardaire se contenta de stopper son souffle un instant, le regardant avec des yeux ronds. il voulut ajouter quelque chose mais recommença à tousser, un gémissement de douleur lui échappant brusquement, faisant sursauter Peter qui fut à ses côtés en un instant, inquiet.
- Hey, est-ce que ça va ? Tiens le coup, mes amis vont arriver !
Tony voulut répondre, mais la douleur qu'il tentait de juguler depuis un moment maintenant finit par avoir raison de lui, et il s'effondra sur le sol, inconscient, arrachant un juron à Peter.
- Sérieusement Quill, tu ne peux pas ramasser n'importe qui comme ça, commenta une voix à quelques mètres de Tony qui, encore à moitié endormi, se contentait d'écouter sans bouger, porté par les brumes du sommeil.
- Il était perdu au milieu de nulle part, tu l'as bien vu ! Je ne pouvais pas le laisser comme ça ! se défendit Peter.
- Peut-être que s'il était là-bas dans cet état, c'était pour une bonne raison, fit une voix indubitablement féminine non loin des deux autres, arrachant un léger frisson à Tony - pourquoi fallait-il toujours que les gens pensent qu'il méritait ce qui lui arrivait, bon sang ?
- En tout cas, il était salement amoché, continua la première voix. Si tu ne l'avais pas trouvé, je ne pense pas qu'il aurait survécu bien longtemps, surtout que cette espèce d'armure qu'il portait ne semblait plus fonctionner et était en train de donner des engelures à chaque partie de son corps. Sans compter cet espèce de réacteur qu'il avait en plein milieu de la poitrine qui n'allait pas tarder à exploser.
Un instant de silence passa, avant qu'il ne termine :
- Vingt minutes plus tard, et cela en était finit de lui.
Ces paroles arrachèrent un souffle tremblant à Tony, et il ouvrit brusquement les yeux, commençant déjà à manquer d'air. Comment ça, son réacteur avait faillit exploser ?! Était-ce à cause des coups que Steve lui avait portés, jusqu'à briser le coeur de lumière bleue ?
- Il se réveille, commenta la voix féminine.
- Et il fait une crise de panique, ajouta le second d'un air ennuyé, comme si c'était chose courante à voir.
Tony les ignora, sentant ses oreilles bourdonner, son regard flou ne distinguant même pas où il se trouvait. Alors qu'il commençait à suffoquer, quelqu'un vint à la rescousse, posant une main sur sa poitrine et lui parlant avec une douceur à laquelle il n'avait plus eu droit de quiconque depuis longtemps :
- Ok, calme-toi, Tony. Tout va bien, tu es sain et sauf, tu es en sécurité ici, personne ne te fera rien.
S'accrochant au bras le plus proche, Tony serra les paupières, aspirant de grandes goulées d'air, manquant de tousser tant son geste était précipité. L'autre attrapa l'une de ses mains pour la poser sur son propre coeur, et continua :
- Doucement, respire en suivant le rythme de mon coeur, d'accord ?
Acquiesçant doucement, Tony tenta de faire ce qu'on lui disait, sentant ses membres se détendre peu à peu. De longues minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'il retrouve son calme, et ne fasse remarquer, toujours tremblant mais avec néanmoins une pointe d'amusement :
- Ton coeur bat trop vite pour un humain.
- Je t'ai déjà dit que je n'en était un qu'à moitié, répliqua l'autre, amusé.
Ouvrant finalement les yeux, Tony tomba sur Peter qui le fixait avec inquiétude, une main toujours posée sur son coeur, près, trop près de son réacteur ARK. Reculant hors de sa portée, un frisson le parcourut et le blond décida de le laisser tranquille, reculant lui aussi d'un pas pour lui laisser davantage d'espace.
Stark quant à lui releva finalement la tête, observant les lieux avec attention, son regard s'écarquillant au fur et à mesure qu'il voyait où il se trouvait.
L'endroit ressemblait à s'y méprendre à un vaisseau spatial - plus dans le genre Star Wars que Star Trek, d'ailleurs, merci son côté geek pour ces impressions dont il n'avait nullement besoin en cet instant - mais était loin d'être aussi grand que ceux qu'on voyait dans les films, les tas de câbles et de tuyaux lui faisant penser à une réplique un peu foireuse du Faucon Millénium, bien que l'endroit semble plus chaleureux, dans des tons de rouge, de bleu et de gris. Il se trouvait sur une table banale, et un tas de papiers trainaient par terre, comme si on avait tout poussé brusquement tout ce qui se trouvait sur la surface de fer pour faire de la place et l'y déposer. Son armure était entassée en pièces détachées dans un coin, avec son masque, et le bouclier de Captain America que Peter semblait avoir pensé à récupérer.
Néanmoins, tout cela, bien que déjà surprenant, ne fut pas le plus fou. Non, ce qui venait de lui clouer le bec et lui arracher un regard écarquillé de stupeur, c'était la jeune femme à la peau étrangement verte dont il avait entendu la voix se tenir un peu plus loin, dans une tenue de combattante qui lui faisait désagréablement penser à Natasha, ainsi que, pire encore, un raton laveur qui portait lui aussi une tenue de combat ainsi qu'une arme dans le dos, et qui semblait être apparemment celui à qui appartenait la dernière voix qu'il en connaissait pas.
Se rappelant soudain de leur discussion lorsqu'il était encore à moitié endormi, il baissa les yeux sur son réacteur, remarquant que celui-ci brillait toujours autant qu'à l'accoutumée, si ce n'est le fait que la lueur n'était plus d'un bleu aveuglant mais d'un argenté scintillant.
- Qu'avez-vous fait à mon réacteur ?! demanda aussitôt Tony, tentant de ne pas céder à la panique.
- Il était instable et sur le point d'exploser lorsqu'on t'a ramené sur le vaisseau, expliqua Peter avant de désigner l'animal et d'ajouter : Rocket s'est chargé de le réparer.
- Quoi, le raton laveur ?! s'exclama le milliardaire, les yeux écarquillés.
Le principal concerné siffla de fureur, arrachant un nouveau mouvement de recul à Tony qui ne savait plus comment agir dans tout ce bazard qu'était devenu sa vie si soudainement.
- Il s'appelle Rocket, répéta Peter, patiemment. C'est un membre important de cette équipe, et j'aimerai que tu le traites avec le respect qu'il mérite.
Un peu surpris de se faire réprimander de la sorte, bien que ce ne soit pas fait méchamment, Tony se contenta d'acquiescer, semblant satisfaire Peter qui sourit, et laissa justement Rocket continuer :
- Je ne sais pas ce que tu avais mis là-dedans, je n'avais jamais rien vu de tel, mais des coups dessus l'avaient en tout cas rendu instable, et il allait exploser. En faisant un rapide scan, j'ai compris que tu t'en servais pour repousser des morceaux de missile qui tentaient de te tuer. Je n'avais pas les outils pour retirer ces éclats, d'autant plus que vu ton état, tu n'aurais sûrement pas supporté une telle opération de chirurgie lourde, donc j'ai simplement remplacé cet étrange élément que tu as utilisé par de la poussière de vibranium.
- De la poussière de vibranium ? répéta Tony après un instant de silence, ayant déjà du mal à assimiler le fait qu'apparemment, il était possible pour des aliens de retirer les éclats de son coeur.
- C'est ce que j'ai dit, confirma Rocket avant de se pencher vers Gamora et ajouter dans un murmure : Il est sourd ou quoi ?
Le brun fixa son réacteur, sous le choc. Il savait bien que le vibranium venait à la base des météorites, rendant ce métal rarissime, et de là à se dire qu'il en possédait à l'intérieur de lui...
- C'est comme si j'avais de la poussière de météore là-dedans, commenta-t-il, presque ému.
- On voulait utiliser de la poussière d'étoile morte, mais c'est très difficile à trouver, pire encore que le vibranium, et tu serais mort avant qu'on trouve où en acheter. J'espère que ça sera suffisant, avoua Peter, l'air désolé, l'air de se sentir coupable.
- Tu plaisantes ? lâcha Tony, le fixant comme s'il était fou. C'est absolument incroyable !
Se levant, il avança jusqu'à l'un des côtés de la salle où il se trouvait, là où une large plaque de métal offrait un reflet acceptable, et observa le réacteur argenté ronronner dans sa poitrine. Il retint son souffle, l'effleurant du bout des doigts.
- Désolé de te poser cette question alors que tu viens à peine de te réveiller mais... que faisais-tu, seul, perdu au milieu de nulle part ? La Sibérie, d'après Rocket.
Le brun se contenta d'acquiescer au nom du pays, refusant d'en dire plus. Finalement, voyant que Peter allait en demander davantage, il soupira et lâcha :
- Je méritais d'être abandonné là-bas. Il n'y a rien de plus à dire.
Quille se contenta de le fixer, peu convaincu. La manière dont le regard de Tony semblait brisé à ces mots lui laissait plus que le bénéfice du doute sur cette vérité.
- C'est le bouclier de Captain America, commenta-t-il alors en désignant l'objet en question, posé près de l'armure. Comment est-ce possible ?
Le visage de l'humain sembla blanchir à ces mots avant qu'il en se ressaisisse soudainement, et réplique, amer :
- Je ne pensais pas que même dans l'espace, les aliens connaissaient l'existence du Cap.
- Seulement moi. Je n'ai pas toujours vécu sur un vaisseau, répondit Star Lord avec un clin d'oeil.
Tony l'observa un instant, l'air honnêtement surpris avant de passer une main dans ses cheveux, et Peter comprit qu'il n'était pas prêt à en parler. Laissant tomber, il sursauta lorsque l'humain sembla se redresser d'un coup, le regard écarquillé par la peur avant de se diriger à toute vitesse vers l'avant du vaisseau.
- Hey, il fait quoi là ?! s'écria Rocket envers leur capitaine.
Ce dernier ne répondit rien, se contentant de suivre leur invité qui s'était arrêté dans le cockpit, regardant la surface ronde et bleue de la Terre avec un air soulagé.
- Tu ne croyais pas qu'on était partis en te kidnappant, tout de même ? demanda Peter avec un sourire amusé.
Tony lui rendit faiblement son sourire, fixant sa planète. D'un seul coup, le fait qu'il se trouve dans l'espace l'avait pris à la gorge, et les cris lointains des Chitauris avaient semblé raisonner dans son esprit, et il avait été obligé de courir vérifier. Heureusement, les aliens avaient laissé leur vaisseau en sur-place au-dessus de la planète bleue, tant et si bien qu'il n'était qu'à la lisière des étoiles, ce qui était tout de même plus rassurant, bien qu'il n'était pas tout à fait à l'aise pour autant.
- Comment cela se fait-il que nos radars ne vous repèrent pas ?
- Un simple système d'invisibilité mis au point par Rocket. C'est le mécano du groupe, plaisanta Star Lord, en tout cas pour les choses les plus difficiles à réparer dont je ne peux pas m'occuper moi-même.
Un silence s'installa, durant lequel Tony observa sa planète avec un drôle de sentiment au fond de la poitrine - il n'était jamais allé dans l'espace, autre que ce fameux jour à New York, et c'était une expérience totalement différente, moins stressante, aussi.
- Tu devrais rencontrer les autres, commenta soudainement Peter.
Le brun voulut répliquer, faire remarquer que ce n'était pas très utile puisqu'il comptait redescendre sur sa planète aussitôt, mais le blond ne lui en laissa pas le temps et le traîna de retour dans la salle où ils étaient, appelant tout le monde. Clignant des yeux, Tony fixa les derniers arrivant apparaître, ayant la nette impression de nager en plein délire hallucinatoire.
- Lui, c'est Drax, expliqua Peter en lui désignant une masse de muscle à la peau grise couverte de décorations rouges semblables à des tatouages. Il n'en a pas l'air mais il est adorable. Evite juste les métaphores, ça lui passe au-dessus de la tête.
- Rien ne passe au-dessus de ma tête, grommela le concerné en jetant un coup d'oeil au-dessus de lui, incertain, arrachant un sourire mi-amusé, mi-impressionné à l'ingénieur.
Désignant ensuite une jeune femme aux grands yeux totalement noirs et aux étranges antennes, il continua :
- Voici Mantis. C'est quelqu'un qui n'est pas très doué socialement, elle a vécu en ermite avec un vieux fou pendant un moment, ne lui en veut pas si elle a dû mal. Et évite de la toucher, à part si tu veux qu'elle ressente tes émotions.
Ces paroles faillirent arracher un mouvement de recul à Tony, qui ne voulait en aucun cas qu'on puisse savoir ce qu'il ressentait, surtout après avoir été trahi par Steve, néanmoins il se retint car il ne voulait pas vexer la jeune alien qui avait l'air adorable, et se contenta de la saluer maladroitement d'un signe de main qu'elle lui rendit, tout aussi hésitante - à croire qu'il semblait tout aussi doué qu'elle socialement, en ce moment.
- Tu connais déjà moi et Rocket, et voici Gamora, notre assassin préférée. Elle ne devrait pas t'étrangler, normalement, confia-t-il avec un clin d'oeil qui ne rassura pas vraiment Tony pour autant.
L'alien ressemblait trop à Natasha, la trahison de cette dernière encore bien présente dans sa mémoire, et il ne savait pas comment se comporter avec la jeune femme à la peau verte.
- Et voici Groot ! termina Peter en designant un arbuste sur pattes minuscules, dans une toute petite tenue de combat, à peine plus grande qu'un gant.
Attendri plus qu'il n'aurait pensé, Tony prit son courage à deux mains et s'accroupit à la hauteur du petit arbre, lui tendit la main avant de s'exclamer :
- Hmm... enchanté de vous rencontrer tous.
Groot, ravi de voir qu'il semblait tout aussi considéré que les autres malgré sa petite taille, lui adressa un large sourire et lui attrapa l'un des doigts qu'il serra entre ses minuscules bourgeons, s'exclamant :
- Je s'appelle Groot !
- Oui, beaucoup mieux, merci de t'en inquiéter, répondit Tony, comme si de rien n'était. Ton ami Rocket a fait du super travail sur mon réacteur, je n'avais jamais laissé personne y toucher auparavant.
Se redressant, il se figea un peu en voyant l'air stupéfait du reste de l'équipe et demanda, hésitant :
- Quelque chose ne va pas...?
- Tu peux comprendre Groot ? demanda Peter, le regard écarquillé.
- Eh bien, oui, fit Tony en haussant un sourcil, surpris. Vous ne pouvez pas ?
- Seulement Rocket en est capable, continua le leader en le fixant comme s'il venait de découvrir une nouvelle étoile super rare.
Tony sourit, se grattant l'arrière du crâne d'un air gêné. Peu importe où il allait, il fallait toujours qu'il se fasse remarquer d'une manière ou d'une autre, et il détestait cela.
Se reprenant de la surprise que venait de leur causer leur invité, Peter sourit, désignant lui et ses amis d'un geste et s'exclama :
- Nous sommes les Gardiens de la galaxie. On sauve des gens, on empêche des planètes d'exploser, ce genre de trucs.
Tony eut envie de rire, soudainement - il s'était voilé la face longtemps après New York, après les Chitauris, se persuadant qu'il les avait tous fait exploser et qu'il n'y avait rien d'autre, mais évidemment qu'au fond de lui, il avait toujours su que des milliers de civilisations vivaient à des millions d'années lumières d'eux, avec une technologie faisant passer l'Iron Man pour une vulgaire boîte de conserve. Et dire qu'un groupe similaire au sien s'amusait à jouer les Avengers spatiaux...
- Et toi ? Tu as dit qu'on t'appelait Iron Man ? rappela soudain Peter.
Un pauvre sourire passa sur le visage de l'ingénieur qui expliqua :
- Je fais- faisais partie d'un groupe appelé les Avengers. Sauver la Terre, tout ça, fit-il en haussant les épaules.
Il agissait d'une manière détachée, mais aucun d'eux n'avait manqué la manière dont Tony avait parlé de cette équipe au passé, comme si elle n'existait plus, les intriguant davantage encore sur lui, et surtout Peter.
Ignorant leurs réactions, Tony observa de nouveau le vaisseau d'un regard, souriant légèrement avant de dire :
- J'ai été ravi de faire votre connaissance, et je vous remercie pour l'aide que vous m'avez apportée, mais je vais devoir retourner sur Terre maintenant.
- Oh, bien sûr ! s'exclama le leader, tout de même un peu déçu de voir l'humain s'en aller si vite - après tout, il n'en avait plus vu depuis tellement longtemps qu'il aurait bien voulu le voir rester un peu pour discuter.
Se tournant vers le seul animal du groupe alors que les autres retournaient à leurs occupations, il lui demanda :
- On en est où des réparations du propulseur de vitesse lumière, Rocket ?
Le concerné eut une grimace, récupérant des outils qui traiaient au sol, et expliqua :
- Ces imbéciles de pirates ont tiré dessus, il est encore plus abîmé. Je ne suis pas sûr qu'il soit encore réparable, je vais essayer.
- Très bien, soupira Peter en passant une main dans ses cheveux, légèrement inquiet.
- Tout va bien ? demanda Tony, intrigué.
- Ce propulseur est l'une des choses les plus importantes du vaisseau, cela nous permet de voyager en vitesse lumière d'une galaxie à l'autre, sinon, il nous faudrait des années pour atteindre chaque planète, expliqua le blond. S'il ne parvient pas à le réparer, on aura un gros problème.
- Pour une pièce aussi importante, vous n'en avez même pas un de rechange ? s'étonna Tony, se demandant si ce drôle de groupe qu'étaient les gardiens n'était pas un peu un club de suicidaires, en fin de compte.
- On en avait un, répondit-il en grimaçant. Mais on a croisé un vaisseau perdu au millieu de nulle part il y a deux jours et ont leur a vendu le nôtre de rechange pour pas très cher, sinon, ils seraient restés coincés dans l'espace pendant une soixantaine d'années, le temps d'arriver au prochain système solaire. Dans tous les cas, on a pas eu le temps d'en racheter un nouveau de bonne qualité pour notre vaisseau, et des pirates nous ont attaqués entre temps, endommageant le dernier propulseur.
Tony grimaça largement, imaginant très bien ce que cela pourrait être de vivre tout le reste de sa vie dans l'espace, et cela lui arracha un frisson d'horreur. L'endroit le paralysait déjà assez depuis les Chitauris sans penser à tout cela en prime. Il voulut ajouter quelque chose mais une violente embardée le stoppa et il s'accrocha tant bien que mal à la table de fer fixée, heureusement, à même le sol.
- C'était quoi, ça ? demanda-t-il d'une voix plus aigue qu'il ne l'aurait voulue.
- Rocket ?! Tout va bien ? se contenta d'appeler Peter, hésitant à se rendre dans l'un des couloirs du vaisseau.
- On a un problème, répliqua seulement le raton laveur en arrivant jusqu'à eux depuis ce même couloir, jetant sur la table une pièce énorme d'un bon mètre de long, l'air lourde et surtout carbonisée, avec une forte odeur de brûlée semblable à des pancakes trop cuits.
- C'est sensé être le propulseur ? demanda Tony avec une grimace désolée.
- Ce qu'il en reste, répliqua l'animal en plissant le nez, incommodé par l'odeur immonde qui se dégageait du métal chaud.
- Eh merde, commenta très justement Peter.
Commençant à faire les cent pas, il semblait inquiet, réfléchissant à voix haute, refusant d'aller apporter la nouvelle à ses coéquipiers.
- Xandar est trop loin pour que nous puissions les contacter... marmonna-t-il. La planète marchande la plus proche est quand même à plus d'un an de voyage... Pas sûr qu'on ait de quoi manger jusque là.
- Est-ce que vous pourriez construire ce propulseur avec des matériaux terrestres ? questionna soudainement Tony, attirant l'attention du blond qui se figea et le fixa, surpris, avant de baisser les yeux vers Rocket qui répondit :
- Sûrement... la plupart n'est que de l'acier, même si la source d'énergie vient de pierres très spéciales... après, avec le nombre de météorites tombées sur Terre depuis des siècles, il y a sûrement de quoi faire.
- Vous pourriez peut-être... venir chez moi et y rester, le temps de récupérer ce qu'il vous faut ? proposa Tony, hésitant.
Les deux autres le fixèrent avec surprise et le raton laveur lâcha finalement :
- Je ne sais pas si tu as remarqué l'humain, mais notre vaisseau ne rentrera très certainement pas dans ton jardin.
Tony ne put s'empêcher de sourire à ces mots, amusé, et désigna son armure démantelée dans un coin en répliquant :
- Tu crois que j'aurais été capable de fabriquer un truc pareil dans une simple maison ? Vous pourrez poser votre vaisseau sur le toit de ma tour sans problème.
- Est-ce que tu es riche ? demanda Rocket, soudainement très intéressé par la présence de l'humain ici, avec eux.
- Rocket ! le reprit Peter, gêné que son ami montrer son côté aussi vénal à celui qui souhaitait seulement les aider.
- Ce n'est pas grave, le rassura Tony, amusé.
Non, c'était même tout sauf grave - ils ne se connaissaient que depuis une demie-heure, tout au plus - si on escomptait le sauvetage qu'avait effectué Peter avec lui - mais leur côté amusant lui remontait le moral, et l'empêchait surtout de penser au pire.
- Rocket, si une fois chez moi tu veux quelque chose, je serai ravi de te le donner dans la limite du possible, mais demande avant.
- Ce n'est plus pareil que du vol, dans ce cas, constata le raton sans en comprendre le but.
- C'est le principe, répondit Tony, amusé, avant de lui donner ses coordonnées à entrer dans l'appareil pour qu'ils arrivent jusqu'à New York, toujours invisible, bien heureusement.
- Pourquoi as-tu proposé de nous aider ? se sentit obligé de demander Peter, intrigué, fixant le brun sans comprendre.
Honnêtement surpris qu'il lui pose la question, Tony haussa un sourcil et lui expliqua :
- Vous m'avez sauvé la vie. Si tu ne m'avais pas trouvé dans ce bunker, je ne sais pas ce qu'il me serait arrivé.
Il marqua un moment de silence, et sa voix devint amère alors qu'il s'exclamait :
- Je me demande ce qui m'aurait tué en premier, le froid, ou mon réacteur sur le point d'exploser.
Secouant la tête pour chasser cela de son esprit, il continua :
- Quoiqu'il en soit, vous m'avez sauvé. Je ne suis pas ingrat au point de vous laisser me déposer chez moi et errer pendant un an, au risque de mourir de faim pour ce foutu propulseur. Et si vraiment vous ne parvenez pas à en fabriquer un avec ce qu'il y a sur Terre, je vous achèterai assez de nourriture pour faire ce voyage d'un an.
- Mais- tenta Peter, sincèrement surpris - et touché - par le geste de ce nouveau venu.
- J'ai les moyens, nota platement Tony en haussant les épaules. Ce n'est rien pour moi, ne me remercie pas.
Il n'était pas sûr de pouvoir accepter des remerciements ces derniers temps, à vrai dire.
Peter n'osa plus répondre à cela, se contentant de laisser Rocket diriger le vaisseau - depuis la fois où ce dernier avait finit en morceaux parce qu'il s'étaient battus comme des enfants pour le piloter, ils avaient finit par faire la paix, pilotant ensemble où chacun leur tour sans se hurler dessus, ce qui rendait la chose tout de même bien plus adulte et raisonnable.
Il ne leur fallut qu'un petit quart d'heure à peine pour arriver jusqu'à New York, bien caché des radars d'objets volants non identifiés grâce au filtre invisible de Rocket.
- Est-ce que c'est l'énorme tour, là-bas ? demanda Gamora, surprise.
Tony se contenta d'acquiescer, le coeur serré en voyant les lieux qu'il aurait préféré éviter quelques temps. Peter avait prévenu toute l'équipe qu'ils allaient rester quelques jours, le temps de fabriquer un propulseur, et tout le monde s'était retrouvé à l'avant pour voir de plus près la planète natale de Tony et Peter.
En avançant, les gardiens restèrent plus que silencieux devant la gigantesque tour de Tony qui s'élevait dans le ciel de New York, décoré d'un A bien connu des terriens depuis ces dernières années.
- Avengers, répéta alors Peter pour lui-même.
Il ne savait pas comment réagir à tout ce qu'il avait sous les yeux - voilà plus de vingt ans qu'il avait quitté la Terre, si ce n'était trente, et tout semblait différent, comme une planète qu'il n'aurait jamais vue auparavant, ou en tout cas, qui avait grandit sans attendre son retour.
D'un patte assurée, Rocket s'occupa de poser le Milano sur le large toit vide prévu à la base pour les hélicoptères - acceptant à présent un énorme vaisseau alien à la place.
Alors que tout le monde descendait, Tony demanda à Jarvis d'ouvrir le chemin menant au gigantesque salon, les laissant entrer en se demandant intérieurement ce qu'il était en train de faire au juste.
- C'est grand ! s'exclama Drax, étonné de voir que le petit humain ramassé par Quill dans la neige de Sibérie possédait un tel espace pour lui tout seul.
- C'est surtout vide, rajouta Rocket eu haussant un sourcil. Il n'y a personne qui vit ici ?
Pensant à Rhodey encore à l'hôpital, Tony déglutit avec difficulté et répondit après un instant de silence :
- Non, il n'y a que moi.
Malheureusement, cela ne risquait pas de changer avant un moment... entre la trahison de Steve, Natasha et tous les autres, ainsi que les blessures de ceux qui avaient osé se dresser à ses côtés lors de leur combat, la tour devenait vide de vie, rendant l'endroit morose, presque mort. Peut-être que les Gardiens allaient pouvoir rendre les lieux plus vivables, au moins durant quelques jours...
Agacé du comportement un peu rude de Rocket, Peter lui flanqua un léger coup en roulant des yeux une fois que leur hôte se soit détourné d'eux, et ce dernier s'exclama :
- Vous me suivez ? Je vais vous montrer vos chambres, puis on verra ce qu'on peut faire concernant ce propulseur.
Commentaire d'auteur :
Et voilà ! J'espère tout d'abord que ce premier chapitre vous aura plu ! :D Cela faisait tellement longtemps que je voulais écrire sur ces deux-là ensembles, il était temps ^^
Pour ceux qui attendent pas mal de choses dans l'espace cela arrivera assez rapidement, donc pas d'inquiétude ! C'est un sujet et un environnement qui me fascine (je pense que ça se voit dans mon autre fic FrostIron où ils passent énormément de temps sur différentes planètes, et ce dans bon nombre de chapitres!) et j'adore vraiment écrire dessus, alors s'il y a nos chouchous en plus, c'est parfait x)
Tant que j'y pense, vous aurez aussi remarqué que Tony a toujours les éclats de shrapnel dans le coeur, j'en ai besoin pour l'histoire x)
Comme vous vous en doutez, tout ce qui concerne Steve et les Avengers est loin d'être bouclé dans cette histoire et ce sera l'une des choses à régler, évidemment ^^ Dans tous les cas, j'espère que la suite vous plaira tout autant !
(Pour ceux qui lisent ma FrostIron, il y aura un chapitre demain ne vous inquiétez pas, je n'ai pas osé vous laisser avec un tel suspense aussi longtemps, je ne suis pas un monstre ! xD mais je dois aller répondre à vos reviews x))
Bref, je pense avoir fait le tour, je n'en dis pas plus et je vous dit à bientôt pour la suite (qui devrait arriver assez vite normalement x))
