A la recherche du temps perdu
Auteur : vega264
Dislaimer : tout est à JK Rowling
Rating R
Pairing HP/DM donc Homophobe s'abstenir
Voici la suite de la rançon du pouvoir que vous avez été nombreux à me réclamer. Pour ceux qui ne souhaitaient pas de suite je suis désolée mais la majorité l'a emporté. Je vous conseille cependant de ne pas lire cette suite si vous avez aimé l'autre telle qu'elle était. Je tenais également à vous remercier de toute vos reviews !
Pour ceux qui n'ont pas lu la rançon du pouvoir, allez la lire avant celle-ci, c'est nécessaire pour comprendre.
Chapitre 1 : Onze ans après.
Dans un grand duplex londonien
- Harry ! dépêche toi ! on doit aller sur le chemin de traverse pour Alec avant qu'il n'y ait trop de monde !
- Oui cria celui-ci j'arrive ! puis, s'adoucissant tu es près mon chéri ?
- Papa ! souffla un jeune garçon de presque onze ans ne m'appelle pas comme ça !
- Oh monsieur veux jouer les grand ! très bien je m'incline je me contiendrai en public mais là je peux bien t'appeler comme je veux, personne n'est là pour nous entendre !
Harry avait à ce moment un petit sourire ironique sur le visage. Son fils se retint de lever les yeux au ciel car il devait le respect à son père, mais il n'en pensait pas moins. Pourtant le jeune garçon savait parfaitement que cette joie apparente cachait un profond malaise qu'il avait toujours connu dans les yeux de cet homme qu'il aimait de tout son cœur. Enfant, il ne comprenait pas pourquoi son père riait si peu et semblait constamment tourmenté. Mais depuis un mois environ, il savait. Il venait tout juste de recevoir sa lettre pour Poudlard lorsque son père le pris a part et lui demanda l'air grave de s'asseoir et de l'écouter sans l'interrompre. il lui avait alors raconté son histoire, pas celle que l'on pouvait lire dans tous les journaux, mais ce qu'il avait ressenti, ce qu'il avait vraiment vécu.
Il lui avait alors décrit sa lutte contre Voldemort, la prophétie, la mort de ce dernier et enfin sa capture. Il lui avait expliquer que son autre père avait succédé au seigneur des ténèbres et qu'il avait du le tuer, comprenant trop tard le souhait qu'il avait eu de changer, de se ranger et de commencer une nouvelle vie avec sa famille. En lui disant cela, pour la première fois, Harry avait pleurer devant son fils se laissant aller à une douleur trop longtemps contenue. Il avait mal, mal d'avoir perdu l'homme qu'il avait apprit à aimer, mal d'avoir été celui qui lui avait ôté la vie. Alors que Harry parlait, les yeux dans le vide, absent, il ne se rendait pas compte du choc qu'il infligeait à son fils, la seule personne pour qui il continuait à se battre, pour qui il continuait à vivre, l'empêchant ainsi de rejoindre son amour vers sa triste destinée.
Ce fut le jeune garçon qui se reprit pourtant le premier. Il se leva et alla s'asseoir près de son père, posant sa tête sur l'épaule de celui-ci.
- ce n'était pas ta faute souffla t'il alors que les larmes coulaient librement sur son visage si pur qui venait de perdre un peu de son innocence. Tu devais le faire. Les deux homme se laissèrent alors aller à un moment de tendresse que rien ne pu venir déranger. Ils avaient à ce moment une pensée pour l'absent pourtant si présent dans leurs cœurs.
En repensant à ce que lui avait raconté son père, Alec se sentit mal. Pourtant, Hermione qui commençait sérieusement à s'impatienter les rappela une fois de plus à l'ordre. Elle était leur rayon de soleil et les soutenait par sa bonne humeur apparente, même si elle souffrait de ses propres démons. Alec avait toujours connu la jeune femme car son père et elle avaient décidés de s'installer ensemble lorsqu'ils s'étaient retrouvés. Ils s'aidaient mutuellement et ne se quittaient jamais, même pendant l'année scolaire ou Harry enseignait la défense contre les forces du mal alors que la jeune fille s'occupait de la métamorphose. Ainsi les premières années de Alec Drago Potter-Malefoy avaient été bercées par l'univers fantastique du château de Poudlard dirigé d'une main de fer par Minerva Mc Gonagall. Tous s'accordaient à dire qu'elle était incroyablement stricte mais juste. Hermione était d'ailleurs sa copie conforme version discipline ce qui n'empêchait pas les élèves de lui vouer une admiration et un respect sans borne.
Lorsque les deux hommes descendirent au salon ils virent la jeune fille les bras croisés, sourcils froncés tapant légèrement du pied.
- il était temps ! on n'a pas toute la semaine ! je tiens à vous rappeler que la rentrée est demain et que nous n'avons toujours rien acheté ! je dois passer à la librairie pour récupérer une commande et je peux désormais être certaine que vu l'heure je ne suis pas prête de la récupérer !
- t'inquiète Herm de toute façon nous allons profiter de cette belle journée ! tu profitera de tes cher bouquin ce soir ! comment y allons nous ?
- Par cheminette bien sûr ! on ne peux pas transplanner avec Alec et tu le sais parfaitement !
Alec et Harry grommelèrent. Ni l'un ni l'autre n'étaient très doué avec ce mode de transport. On pouvait même dire qu'ils étaient de véritables calamités.
Après s'être lamentablement écrasés en sortant de la cheminé du chaudron baveur sous l'œil goguenard d'Hermione, ils se rendirent tout d'abord à Gringott. Là, Harry retira une grosse somme d'argent tout comme Hermione. Les frais de rentrée était toujours important car il fallait renouveler les stocks. Bien sûr, Hermione était celle qui dépensait le plus car elle ne pouvait se passer de ses chers livres. Harry avait du mal à la comprendre mais ne disait rien de peur de l'énerver. Elle était particulièrement susceptible dès que sa soif de savoir était en cause ! Cette année pourtant Harry dépenserait plus car son fils avait besoin d'un grand nombre de fournitures.
Ils commencèrent tout d'abord par se rendre chez Ollivander. Cet Homme semblait ne pas avoir d'âge et Harry se souvenait parfaitement de la première fois qu'il avait rencontré l'homme. Il poussa son fils vers le comptoir. Le marchand le pris immédiatement en charge et lui mit différentes baguette entre les mains déboussolant le jeune garçon. Enfin, au bout de quarante minute et après qu'Ollivander ait quasiment retourné son magasin, Alec trouva sa baguette (ou plutôt l'inverse). celle-ci fit exploser une gerbe d'étincelle rouge, or, verte et argent. La baguette était puissante et conviendrait à la perfection à ce jeune homme prometteur. Une fois sorti de la boutique, Ils allèrent manger une glace avant de se rendre à la librairie. Hermione traîna Alec pendant que ce dernier voyait désespérément son père s'éloigner le laissant avec une véritable dragonne ! une heure plus tard et une bonne dizaine de paquets supplémentaires, Harry revint enfin avec une caisse. Il affichait un sourire mystérieux qui aiguisa la curiosité de son fils qui ne put s'empêcher de le questionner. N'obtenant pas de réponse il bouda légèrement avant de tout oublier. Il venait de passer devant la boutique de quidditch et Alec rêvait d'avoir son propre balais. Cepandant il n'avait jamais obtenu satisfaction car il devait attendre d'être en deuxième année pour en posséder un.
La journée passa très rapidement et ils furent tous heureux de rentrer pour se reposer. Demain serait aussi une rude journée.
Avant qu'Alec n'aille se coucher, Hermione et Harry l'appelèrent.
- Mon chéri fit son père obtenant un grognement pour réponse, comme tu entre enfin à Poudlard, nous avons un cadeau pour toi.
Les yeux du jeune garçon s'illuminèrent à ces paroles. Les deux adultes lui tendirent alors un paquet. C'était le carton du chemin de traverse. Alec l'ouvrit avec précaution et en sortit le plus mignon petit chaton qu'il ait jamais vu. Il était gris foncé et avait de magnifiques yeux verts comme son père.
- c'est une femelle prends en bien soin fit doucement Hermione. Comment vas tu l'appelée ?
- Véga souffla Alec subjugué par cette adorable frimousse. (nda : s'était le nom de mon chat)
- C'est un nom magnifique fit son père. Maintenant il est temps pour toi de te coucher. On doit se lever tôt demain.
Alec se dirigeât vers sa chambre et s'endormit immédiatement après avoir posé sa tête sur l'oreiller, un sourire heureux sur les lèvres.
Alors que tout le monde était endormis dans la maison de Harry, sur une île, protégée des moldus, plus exactement à Azkaban, un homme blond au yeux gris et froid attendait. Demain il sortirait enfin de l'enfer où il avait passé onze ans. Il se rappellerait à leur bon souvenir, à eux et surtout lui qui l'avait laissé croupir là.
Voilà ! j'ai fini le premier chapitre ! j'espère qu'ils vous a plu et qu'il correspond à vos attentes. Bisous et à la prochaine.
