UPDATE : 5/12/15

Bonjour, ou peut-etre bonsoir !

Voici le premier chapitre republié, j'ai apporté seulement de légères modifications, le chapitre ayant plus comme il l'était avant :)

Je vous souhaite une bonne lecture à tous :3

Prologue:

Elle doit survivre. Cela ne peut finir comme ça. Elle n'a que trop souffert. Mais elle doit tenir. Pour Lui. Pour Eux. Il faut qu'elle soit forte. Elle le doit.

Les ténèbres tout autour d'elle.

Douleur et Peur sont ses plus fidèles amies. Dolor et Pavor.

Quelque chose la frôla. Sûrement un rat. Encore. Elle ne les voyait jamais mais les entendait, les sentait. Ils étaient nombreux. Affamés.

Une fine couche de mousse et de moisissure recouvrait les murs froids fait de pierre.

Sur le sol, jonchait des lambeaux de paille d'une saleté sans égal.

Un coin de paille lui servait de lit. Un autre où elle faisait ses besoins.

Le rat la toucha. Elle se recroquevilla dans un coin en gémissant.

Tout son corps était en feu, la brûlait. Elle avait l'impression que le coeur des Enfers s'était niché au creux de son être.

Elle voulu crier. De sa gorge ne sortit qu'un gémissement sourd, s'ajouta des perles sang.

Ses blessures, de profondeur variées, la faisait souffrir, le moindre frisson lui était douloureux.

Sa chaire dévoilée. Ses cheveux étaient rongés par les poux et les termites.

Ses yeux, habituellement de couleur noisette, n'étaient plus que d'un noir vide.

La peur avait pris possession sur elle. Elle n'était qu'une enveloppe charnel en piteux état. Elle n'était plus humaine.

Une enveloppe de chaire se vidant de son sang.

Se vidant de sa vie.

Un bruit de ferraille.

La porte s'ouvrit. Puis claqua. Un rire résonna entre les pierres. Un homme venait la torturer. Encore

Un furieux tremblement s'empara de la jeune fille. Elle savait ce qui allait suivre et ne pouvait y échapper. Alors elle attendit.

Un fouet claqua près d'elle. Il rata sa victime de peu.

Il ne la loupera plus.

Deux bruits se succédèrent.

Le sifflement de l'objet de torture.

Le fouet atteignant sa proie. La lanière de cuire entame la peau.

Le sang gicle. Dolor revient en force.

Elle ne put retenir un petit cris plaintif, ce qui lui valu un nouveau coup.

Elle resta donc immobile, son corps n'effectuant plus le moindre mouvement, à par peut-être celui d'une respiration lente et inégalement. Cette dernière ralentit encore plus, ce faisant de plus en plus rare et faible.

Alors, lentement, elle sombra dans les ténèbres. Son corps ruisselant de sang, son âme brisée, elle n'était plus rien.

Elle ne pouvait plus lutter.

Toutes forces et conviction s'étaient envolées.

C'est avec son corps aussi froid que la pierre que la jeune femme lâcha son dernier souffle.