Bonjour à tous!

Voila, je me lance dans une fanfiction sur notre couple favori Bella et Jacob!

Mon histoire commence à la fin d'Hésitation. Plus précisement à la page 511 du roman. Pour le cette première partie, je reprend l'histoire de Stephenie Meyer presque mots à mots sauf que voila, les choses changent et Bella fait un choix différent. Pour la suite, l'histoire évoluera à ma sauce... Je vous laisse la surprise!

J'espere que vous apprécierez, n'hésiter à me laisser vos revieuw!

XoXo

Hésitation… Autre possibilité

Chapitre 1 : plus qu'un baiser

Il me fallut plusieurs secondes pour saisir ce qu'il entendait, durant lesquelles il me toisa d'un air supérieur, sur de ma réponse. Quand je compris enfin, les mots sortirent sans que je réfléchisse.

- Embrasse-moi, Jacob !

Sous la surprise, il écarquilla les yeux. Très vite, l'étonnement le céda à la suspicion.

- Embrasse-moi, Jacob. Embrasse-moi et reviens-moi.

Il hésita. Il commença à s'éloigner, se ravisa, fit un pas incertain dans ma direction, puis un second. Il posa sur moi un regard interrogateur que je soutins. Il se balança sur ses talons et, soudain, plongea vers moi, me rejoignit en trois enjambées. Ayant deviné qu'il tirerait avantage de la situation, je ne bronchais pas, paupière closes, poings serrés. Ses mains se refermèrent autour de mes joues et ses lèvres trouvèrent les miennes avec une soif proche du désespoir.

Je sentis sa colère lorsque sa bouche se heurta à ma résistance passive. Une de ses paumes se plaqua sur ma nuque, agrippant la racine de mes cheveux, tandis que l'autre, posée sur mon épaule, me collait à lui. Elle descendit le long de mon bras, saisit mon poignet qu'elle plaça autour de son cou. Je l'y laissai, poing toujours fermés, ignorant jusqu'où mon envie folle de le garder vivant était susceptible de me mener. Pendant ce temps là, ses lèvres, incroyablement douces et chaudes cherchaient à m'arracher une réaction.

Dés qu'il fut certain que je ne lâcherais pas, il libéra mon poignet, et sa main tâtonna en direction de ma hanche, puis glissa sur mes reins et me serra avec une force inouïe contre lui, me cassant en deux. Sa bouche abandonna le combat un instant, même si je devinais qu'il n'en avait pas finit avec moi. Elle suivit le contour de ma mâchoire puis explora le creux de mon cou. Il lâcha mes cheveux, positionna d'office mon deuxième bras prés du premier - autour de sa nuque. Il emprisonna ma taille, ses lèvres frôlèrent mon oreille.

- Tu peux faire mieux que ça, Bella, murmura-t-il d'une voix rauque. Tu réfléchie trop.

Je frissonnai lorsque ses dents agacèrent mon lobe.

- Oui, marmonna-t-il. Une fois, rien qu'une fois dans ta vie laisse toi aller.

Instinctivement, je secouai la tête. D'une main ferme, il arrêta mon geste, sa voix se fit acide.

- Es tu vraiment sûre de ne pas préférer que je meure ?

Je me cambrai sous l'effet de la colère. C'en était trop, il n'était pas fair-play. Serrant mes doigts autour de ses cheveux, je tirai de toutes mes forces pour éloigner son visage du mien, en dépit de la douleur de ma main abîmée.

Jacob se méprit. Il était trop fort pour saisir que je cherchais à lui faire mal. Il confondit ma colère avec de la passion. Il crut que je répondais enfin à son appel. Haletant de désir, il ramena ses lèvres sur les miennes, ce pendant que ses doigts trituraient mes hanches. Une nouvelle bouffée de rage m'envahit, ravageant le peu de contrôle que j'essayais de garder sur moi. Sa réaction fougueuse acheva de miner mes meilleures résolutions. N'eût-il été triomphant, j'aurais réussit à lui résister; mais son abandon absolu, son ivresse joyeuse me firent perdre toute raison. Je lui rendis son baiser avec une ardeur pour moi nouvelle- je n'avais pas besoin de me montrer prudente avec Jacob; quant à lui, il ne songeait même pas à me ménager.

Mes doigts raffermirent leur prise autour de ses cheveux - pour l'attirer à moi cette fois.

Il était partout. Derrière mes paupières, le soleil rougeoya, couleur violent qui s'accordait à la chaleur de notre étreinte. Une brûlure qui était, elle aussi, partout.
Je ne voyais, ne sentais, n'entendais plus rien qui ne fût Jacob. Le seul neurone qui me restait entreprit de hurler des questions. Pourquoi ne mettais-je pas un terme à cela ? Pire, pourquoi
ne désirais-je pas y mettre un terme ? Pour quelle raison n'avais-je pas envie que cela se termine ? Pour quelle raison mes mains agrippaient-elles ses épaules, appréciaient-elle que ces dernière soient carrées et fortes ? Pour quelle raison aimais-je tant que ses mains à lui me serrent trop fort, trop fort et pourtant pas assez pour me rassasier ?

Questions idiotes. La réponse était simple - je m'étais menti à moi même.

Jacob avait eu raison. Depuis le début. Il était plus que mon ami. Voilà pourquoi il m'était impossible de lui dire au revoir. Je l'aimais aussi. Je l'aimais d'amour. Je l'aimais plus qu'il n'aurait fallu.

Nous ne faisions plus qu'un. Sa douleur avait toujours été et serait toujours la mienne; à présent, son bonheur était le mien aussi. J'étais heureuse, enfin.

L'espace d'un bref instant, un chemin entièrement différent se déroula devant mes paupières baignées de larmes. Comme si je regardais à travers le filtre des pensées de Jacob, je vis ce à quoi j'allais renoncer. Je vis Charlie et Renée mêlés à Billy, Sam et La Push dans un étrange collage. Je vis les années qui passaient et me transformaient. Je vis l'énorme loup aux reflets cuivrés que j'aimais, mon protecteur à vie. Durant une fraction de seconde, je vis les têtes de deux enfants noirs de cheveux qui fuyaient pour se réfugier dans la forêt familière. Lorsqu'ils disparurent, ils emportèrent ma vision avec eux.

Jacob interrompit notre baiser le premier. Ouvrant les yeux, je constatai qu'il me contemplait avec un émerveillement teinté d'exaltation.

Alors, une chaleur immense m'envahit mais elle ne me brulait pas, elle rougeoyait. Tout ce qui me constituait se délita pendant que je fixai le magnifique visage de Jacob. Tout les fils qui me retenaient à la vie furent vivement tranchés. Tout ce qui participait à celle que j'étais –mon amour pour mes parents, mon amour pour Edward, ma loyauté envers mes amis, la haine envers mes ennemis, mes certitudes et mes doutes, mon propre nom- furent coupés comme des ficelles de ballons et s'envolèrent dans le ciel. Moi, je restais là comme attachée par un câble, un câble d'acier, un million de câbles d'acier qui me liait à une seule chose, au centre du monde. Il m'apparut alors que l'univers tournait autour d'un point unique, Jacob Black.

-Je dois partir, murmura-t-il.

-Non.

Il sourit, ravi par ma réponse.

-Je ne serai pas long. Mais chaque chose en son temps ...

Il se pencha pour m'embrasser derechef. Cette fois, ce fut différent. Ses mains se firent douces sur ma peau, et ses lèvres tendres sur les miennes, et bizarrement hésitantes. Ce fut un baiser très bref et extrêmement voluptueux. Enroulant ses bras autour de moi, il me serra contre lui avant de chuchoter à mon oreille :

- Voilà qui aurait dû être notre premier baiser. Mieux vaut tard que jamais.

- Reste, suppliais-je dans un murmure.

- Je ne peux pas, le combat est proche et je me suis engager envers les miens.

Avait-il seulement senti le changement qui s'était opéré en moi ? Savait-il que je ne pourrais plus jamais vivre sans lui et qu'il était désormais tout ce qui importe à mes yeux ? Oui… J'en étais persuadée. Jacob et moi venions de nous imprégner. J'étais tout ce qui compte pour lui comme il était tout ce qui compte pour moi. Il devait partir se battre avec ses frères pour ma protection pour ma sécurité. Il n'avait pas le choix.

- Si il part, Seth me préviendra et j'enverrais quelqu'un, n'ait pas peur mon amour, me dit-il.

Il me lança alors un dernier regard rempli d'un amour pur et désormais partagé et fila vers la forêt où il disparut à ma vue.

Chapitre 2 : Combats

J'en étais là, figée à l'orée du bois. Je restais ainsi plusieurs minutes à fixer le point où l'amour de ma vie avait disparu. Je senti alors une présence dans mon dos. Edward et Seth devait être revenu mais je n'osai pas me retourner et affronter son regard.

-Mon amour ? La voix d'Edward était douce.

Il ne savait pas, pas encore. Je me retournais alors et nos regards se croisèrent. Je n'avais toujours pas prononcé un mot. Je ne savais quoi dire, je ne savais pas quoi faire. Je pouvais presque lire toutes les questions qu'il se posait dans ses yeux.

-Edward… murmurais-je, je…

Mais je ne pu continuer, son beau visage se figea en une seconde. Ses traits se durcirent et je pu y lire une peine immense. Il avait compris. Sans doute avait-il lu les pensées de Jacob. Ca y est, tout le monde était au courant. Je ne pouvais que voir à quel point il avait mal. Je ressenti une grande culpabilité mais tout ce dont j'étais capable était de me cacher. Il n'y avait rien à dire. Une larme coulant sur mon visage, je m'en allais me refugié dans la tente. Mon regard croisa celui de Seth. Ses yeux étaient compatissants. Je compris que j'avais un allié, un ami qui me soutenait et qui me comprenait.

Je me couchais dans la tente où les odeurs d'Edward et de Jacob planaient encore dans un étonnant mélange. Là, je laissais libre cours à ma peine, je me blottis dans les couvertures. J'avais peur, pour Jacob, pour Edward, pour moi-même et pour tous ceux qui se préparait à se battre dans une clairière ou dans les bois pour me protéger. J'avais froid et j'étais seule. Une poignée de seconde plus tard, je sentis un loup sable venir se blottir contre mon dos.

Les minutes s'écoulèrent sans que rien ne se passe et je me demandais si Edward était parti. C'est alors que Seth se leva et sorti de la tente. Edward entra tandis que je me redressais et il s'assit prés de moi. Je lui lançais un regard rempli d'excuses et me blottit contre son torse marmoréen.

- Oh Edward… Je suis tellement désolée.

- Tu n'as pas à être désolée mon amour, je comprends, me répondit-il difficilement. J'ai fait des choix qui on entrainer certaines conséquences. Je ne peux pas t'en blâmer et je ne t'abandonnerais pas. Je te protégerais comme je te l'ai promis.

- Je comprendrais que tu partes même si je souhaite que tu reste ici, dis-je dans un souffle.

- Non je n'irais nulle part, ne t'inquiet pas, me dit-il. Comme je te l'ai dit, je comprends. L'imprégnation n'est pas une chose contre laquelle on peut lutter. Je ne t'en veux pas.

- Merci Edward. Tu es un être d'exception. J'ai beaucoup de chance de t'avoir dans ma vie. Sache que tu resteras toujours dans mon cœur même si aujourd'hui les choses ont changés…

A ses mots, son visage fut déformé par une moue de douleur. Je décidais donc de me taire et d'attendre qu'un autre combat commence. L'attente ne fut pas longue. J'entendis Seth glapir et gémir tandis qu'Edward se raidissait.

- Ca commence…

Edward m'informait régulièrement sur l'état de la situation. Les Cullen comme les loups s'en sortaient sans aucune difficulté, il me dit que la bataille était presque terminée et gagnée quand je l'entendis lacher :

- Victoria !

A peine ses mots prononcés la tente vola en éclat et je me retrouvais contre la falaise, mes deux protecteurs en position d'attaque devant moi. Elle était là ses cheveux roux luisant comme des flammes sur la neige. Au loin, j'entendis un loup hurler à la mort. Jacob. La panique m'envahit un instant mais je me repris très vite et chercha autour de moi une arme susceptible de me venir en aide. Je trouvais, au pied de la falaise, une pierre très tranchante et la ramassait.

Victoria n'était pas seule, un jeune homme blond l'accompagnait. Mes protecteurs échangèrent un regard et se ruèrent sur leurs adversaires respectifs. Pendant, qu'Edward s'occupait du sort de Victoria, Seth se chargeait de celui du jeune homme. Edward avait l'air de maitriser la situation. Il combattait avec une rage intense et semblait déverser toute sa colère sur son ennemie. Du coté de Seth, le combat était inégal. Le jeune loup luttai de toutes ses forces avec un courage admirable mais il prenait de nombreux coup et le vampire l'envoyait trop souvent valdinguer au pied du rocher. Soudain, Le vampire blond captura Seth dans ses bras et le compressa si fort que le loup sembla arrêter de respirer.

- Edward ! Hurlais-je. Fait quelque chose ! Je t'en supplie !

Hurler était malheureusement tout ce que je pouvais faire. J'aurais voulu courir vers Seth pour l'aider mais j'étais pétrifiée. Edward envoya Victoria dans la cime des arbres et couru à l'aide de Seth.

A partir de là tout se déroula très vite, presque simultanément. Edward dégagea Seth qui ne semblait pas blessé. Ensemble, ils entreprirent de démembrer le jeune homme quand un mouvement attira mon attention, Victoria. Elle se lança sur moi et en une seconde elle était à ma hauteur. J'ai pu croiser le regard d'Edward, il était terrifié. Alors, je ne sais pas par quel reflexe étrange, je saisis mon arme de fortune et lui enfonça dans le ventre. A ma plus grande surprise la pierre pénétra la chair dure. Elle recula de quelques pas et retira le tranchant de son corps. Elle me regarda avec un petit sourire mais n'eu pas le temps de bouger. Un énorme loup brun-roux surgit des bois et en une fraction de seconde, d'un seul coup de gueule, arracha la tête de la vampire qu'il pourchassait depuis si longtemps et qui avait bien failli avoir ma peau.

C'était terminer. Edward et Seth rassemblait les restes de Victoria et de son acolyte pour en faire un feu. Jacob ne prit pas la peine de se cacher pour reprendre forme humaine et me rejoignit complètement nu en deux enjambées. Il me serra dans ses bras et là je me senti enfin en sécurité. J'étais rassurée et même fière de moi.

- Je me suis défendue ! Jacob, je me suis défendue ! Hurlais-je presque.

Jacob soupira profondément dans un demi-sourire. Il avait eu peur, très peur.

- J'ai vu, Bella. Bien joué !

Reprenant petit à petit conscience des choses, je me retournais pour voir comment allait Seth. Celui semblait ne pas avoir une égratignure et il était sans doute très fier de lui également. Je dirigeais à nouveau mon regard vers Jacob.

- Je t'emmène à la réserve, me dit-il.

- Non, la voix d'Edward était dure et sévère. Il regarda Jacob avant de continuer. Les Volturi…