Hello la compagnie ! Ici Yamiko -une novice dont personne n'a jamais entendu parler. Ô malheur...

Ce texte est le prologue d'une minj-fic sur Beyblade (lire les informations précises ci-dessous).

Bien... Je ne sais trop quoi dire... Alors, bonne lecture ?


Attention : Message adressé à Aiko ! Les autres, ne vous sentez pas concerné !

Sorry Aiko, I'm not very good in English and I know someone who is. You can try "Google translate" or "Reverso". I can't help you... Bye.


Titre : Étouffant succès

Résumé : Tsubasa est un célèbre écrivain oppressé par sa réputation. A New York, alors que son moral est au plus bas, un acte désespéré va changer sa vie… Mais peut-être pas comme il l'imaginait ! [Prologue]

Auteur : Yamiko

Genre : Angst, Parodie

Série : Beyblade

Disclaimer : Les personnages appartiennent tous à Takafumi Adachi, respecté créateur de Beyblade.

Spoilers: Aucun (Univers Alternatif)

Couple : Aucun (à venir)

Rating : K+

Note : Je présente mes plus plates excuses à tout les New-Yorkais, ainsi qu'à tous ceux qui vivent ou aiment Las Vegas !


Je vais vous raconter ce qu'il m'est arrivé, comment ma vie à changer d'un extrême à l'autre.

Cela s'est passé à New York, lieu qui selon moi, était l'épicentre de la déchéance humaine –avec Las Vegas bien entendu. En règle général, j'avais toujours eu une vision négative des Etats-Unis : jeux d'argent, armes, prostitution, violence, alcool, drogue, et j'en passe… Je m'y étais rendu à reculons cette fois-là…

Je m'appelle Tsubasa Ōtori, mais peu de gens me connaissait sous ce nom. Pour le monde entier, j'étais "Prophète", le célèbre écrivain de best celer qui, il y avait quelques mois encore, était un artiste de génie dont personne ne connaissait la véritable identité. Je l'avais choisi ainsi, et cela convenait à ma maison d'édition. Cet anonymat avait marché des années, jusqu'à cet accident de voiture qui révéla mon véritable patronyme, et brisa du même coup ma vie si tranquille.

Je n'étais pas le genre de personne à pouvoir supporter la célébrité. J'aimais le calme, le silence, la solitude, garder ma vie privée pour moi seul et la foule m'avait toujours terrifié. Vous voyez où était le problème ? Tout ce que je détestais me tombait dessus d'un coup, sans signe préalable. Les gens s'étaient soudainement mis à s'arracher mes photos volées, ma présence était hautement réclamée dans toutes sortes de fêtes, soirées huppées, galas, inaugurations… Et ma maison d'édition avait été contrainte d'organiser plusieurs dizaines de séance de dédicaces un peu partout dans le monde, dont les Etats-Unis. La planète entière s'était mise à me traquer sans relâche, ne se doutant pas une seconde de me pousser pas à pas vers le saut de l'ange.

J'avais atterri la veille à JFK, et avait passé la journée à signer mon pseudonyme sur des centaines de bouquin. Puis le soir venu, j'étais rentré à l'hôtel –très luxueux, cela me donnait la nausée- afin de me reposer en prévision de l'épuisante réception qui se préparait le lendemain soir.

OooOooO

Il était près de 22h, je devais m'habiller pour la fameuse soirée donnée en mon honneur -où je devrais une fois de plus me forcer à sourire et à serrer des mains inconnues. Ma vie était devenue hypocrite… Elle était si futile… D'ailleurs, je ne vivais plus, je me laissais vivre ; tel un bateau sans capitaine, j'étais à la dérive.

Perdu dans mes pensées, ce fut mon portable qui me ramena à la réalité.

« -Allo ?

- Tsubasa ? Eh bien, c'est quoi cette vois morne ?, répondit la voix que je reconnu aussitôt comme celle de mon éditeur : Doji.

- Tu tiens vraiment à ce que je te refasse ma tirade sur la célébrité ?

- Mm… Non, pas tellement. J'appelais juste pour te dire que ces derniers mois, les ventes de tes livres ont explosées ! Notre maison d'édition est devenue la seconde mondiale ! Finalement, c'était une bonne chose cet accident…

- Pardon ? Tu entends ce que je me tue à t'expliquer ? Je déteste ce qu'est devenue ma vie !, m'emportais-je, ne relevant même pas qu'apprécier qu'un jeune homme se fasse percuter par une voiture était digne d'un psychopathe.

- Tu t'y habitueras !, ria-t-il, En tout cas, dépêche-toi d'écrire le volume suivant de ta série… Comment elle s'appelle déjà ? Dou-double…

- Double face., répondis-je plus froid que jamais.

- Oui, voilà ! Double face ! Alors, presse-toi un peu ! Les ventes seront pharamineuses ! Aller, je te laisse. Je dois organiser tes prochaines séances de dédicaces. Oh, autre chose : nous avons reçu plusieurs invitations à jouer dans des séries ! Apparemment, ton visage plait ! Nous en parlerons quand tu rentreras ! A très vite ! »

Doji raccrocha, me laissant seul en compagnie du silence. Mon moral n'était déjà pas au plus haut avant cet appel, à présent il devait s'afficher en nombre négatif… En fait, j'étais un outil ? C'était l'impression que j'avais. Doji m'utilisait. Il n'en avait absolument rien à faire de moi, pour preuve : il ne savait même pas le titre de la série qui l'a propulsé dans les hautes sphères. Il ne s'intéressait qu'à son profit, à ce que je pouvais lui apporter.

Moi, tout ce que j'aimais, c'était écrire. Je n'avais jamais voulu de cette… Vie infernale… Ces derniers mois m'avaient épuisé.

J'allai m'assoir sur le rebord de la fenêtre, depuis laquelle j'observai cette ville tant haït sombrer dans l'obscurité ; et une pensée, aussi simpliste que dramatique, me vint à l'esprit : « Et si je sautais ? ». C'était vrai, qui m'aurait regretté ? Je n'avais plus personne au monde hormis mon père adoptif ; mais si je venais à disparaître, il n'aurait sans doute aucun mal à combler ma perte par son fils biologique…

Soit, quelques milliers –voir plus- de gens en auraient été affecté, j'étais Prophète après tout, mais ils ne me connaissaient pas réellement : je n'étais qu'un divertissement, remplaçable au besoin…

Ma maison d'édition aurait perdu sa perle rare, et alors ? C'était de leur faute si j'en étais arrivé à un tel extrême ! Tout était de leur faute, il était bien légitime qu'ils en paient le prix !

Pris d'une soudaine énergie, je me relevai, ouvris la fenêtre, montai sur le rebord extérieur puis contemplai une nouvelle fois la vue. Ce n'était ni la plus belle, ni la plus significative… Juste une vue. Mais elle aurait tout de même convenu à mon dernier soupire.

Respirant lentement, je lâchai ma prise sur le mur et, en équilibre, je repensai à mon père adoptif : Ryo. Ma dernière pensée serait pour lui, qui m'a aimé et s'est occupé de moi.

« Je suis désolé, papa… J'étouffe, c'est insupportable… »

Un cri de terreur tempêta derrière moi. Il s'agissait d'une invitée rencontrée un peu plus tôt –dont j'ignorais jusqu'au nom- venue me chercher pour redescendre à la réception.

Sans plus attendre, je fis un pas en avant, où le vide m'attendait impatiemment. Il n'y avait plus rien pour retenir ma chute ; seulement le sol qui appelait mon cadavre.

Je sentis le vent s'engouffrer sous mes vêtements, ainsi que mes cheveux voltiger. Je n'avais pas peur, j'étais détendu… Je m'envolais enfin, mon rêve d'enfant !

Mais soudain, quelque chose agrippa mon bras. Ce n'était pas l'invitée, cette main retenant mon trépas, elle était forte et chaude. Dans cet étrange tableau, si j'étais l'incarnation de la mort, celui qui m'avait rattrapé était l'allégorie de la vie.

Je n'eus pas le temps de voir le visage de cette personne qu'un violent choc me fit perdre conscience, me plongeant dans un sommeil sans rêve.

OooOooO

A mon réveil, il n'y avait aucun bruit autour de moi. L'odeur ambiante ne laissait pas vraiment place à l'imagination : j'étais à l'hôpital.

J'ouvris difficilement les yeux, mes paupières étaient lourdes.

Un médecin entra dans la chambre avec un dossier sous le bras, s'avança vers moi et prit la parole d'une voix qui se voulait rassurante :

« -Tout va bien. M. Ōtori. A votre hôtel, vous être tombé par la fenêtre mais quelqu'un vous a rattrapé de justesse, et vous vous êtes brutalement cogné la tête contre le rebord, ce qui vous a fait perdre connaissance. Vous vous souvenez ?

- Oui.

- Formidable. Pouvez-vous me parler un peu de vous ?, devant le regard complètement ahuri que je lui lançai, il s'expliqua un peu mieux : Non, ce n'est pas une tentative de drague ! Le choc a pu provoquer des lésions internes, je veux seulement m'assurer que vous n'êtes pas amnésique. Je ne demande pas non plus un récit complet, dites-moi seulement… Le nom de vos parents, votre métier… Ce genre de chose.

- Ah… Eh bien, je n'ai plus de parents. Biologiques s'entend. Mon père adoptif s'appelle Ryo, son fils : Ginka. Je suis écrivain. »

Et la lumière fut ! Le brouillard de ma tête dissipa soudainement, et trois questions existentielles me revinrent en mémoire.

1- Combien de temps ai-je dormi ?

2- Qui est le mystérieux inconnu qui m'a sauvé la vie ?

3- Pourquoi n'y a-t-il pas de journalistes, alors que le grand Prophète à quand même faillit rejoindre l'au-delà ?

Lorsque je posai mes interrogations au médecin, celui-ci sourit gentiment :

« -Vous avez dormi 12h, d'ailleurs vos proches sont déjà là : ils attendent dans la pièce d'à côté. Quant à l'absence de la presse, c'est parce que l'homme qui vous a sauvé s'est débrouillé pour que le lieu de votre hospitalisation soit tenu secret. Nul ne sait que êtes ici hors-mis lui-même, votre famille et moi.

- Mais qui est-ce ?, m'empressai-je de demander. »

Il n'eut pas le temps de me répondre, Ginka l'avait déjà propulsé dans le décor afin de me sauter dans les bras.

Ginka m'avait a toujours apprécié, mais j'avais toujours mis une distance entre nous : il était le vrai fils de Ryo, moi j'étais l'intrus. Et je refusais obstinément de prendre ne serais-ce qu'un petit bout de la place qui lui revenait de droit.

Mais cette fois-là, j'étais plus qu'heureux de pouvoir le serrer fort dans mes bras, sans savoir pourquoi. Le câlin dura plusieurs longues minutes, puis il se recula, laissant son père en faire de même.

Quand Ryo s'écarta à son tour, je m'attendais à me faire passer le plus beau savon de ma vie, mais rien. Mon père resta silencieux quelques instants, puis il prononça quelques mots. Sa voix était faible et empreinte de regret.

« Je te demande pardon… J'aurais dû le voir… J'aurais dû voir ta détresse… J'aurais dû être là pour toi… Tu étais tout seul, je t'ai abandonné… »

Il passa de nouveau ses bras autour de moi et me serra fort contre lui. Et là, je me sentis stupide. Comment avais-je pu penser une seule seconde que si je venais à disparaitre, Ginka pourrait bien me remplacer ? Ryo en aurait été détruit… Et ce à jamais.

« -Tsubasa…, reprit Ryo en me regardant bien dans les yeux, On va trouver une solution, tu n'auras plus à subir tout ça… On va rester avec toi, tu ne seras plus jamais seul. Alors… Promet moi que tu ne recommenceras plus jamais. Promet-le, s'il te plait…

- Je… Oui. Plus jamais. »

A peine avais-je terminé ma phrase que quelqu'un toqua à la porte.

Un homme entra. Il était grand, mince mais robuste, ses cheveux bicolores rouges et blancs étaient coiffés d'un diadème en forme de dragon, et ses yeux dorés reflétaient toute la confiance qu'il avait en lui.

Je me suis demandé ce qu'il faisait là : il n'était pas de ma famille, ni de mes amis… Je ne l'avais jamais vu. Mais mon père, si, apparemment.

Sans attendre, il alla lui serrer la main chaleureusement.

« M. Ōtori, pour répondre à votre dernière question, commença le docteur, je vous présente M. Ryuga Atsuka : l'homme qui vous a sauvé. »

A SUIVRE...


... Je ne peux donner de date exacte pour la publication de la suite (et même si je le faisais, je sais de source sûre que je ne la respecterai pas !) mais soyez sûr que je me donne à fond !

Sur ce, à bientôt, humble mortel !