Bonjour !!!
Alors voici un nouveau Two Shot sur James/Lily !! Oui j'écris beaucoup trop mais j'aime ça !!!
Le titre ressemble très étrangement à « Une mystérieuse correspondante » ! peut-être diriez-vous que cela se ressemble mais moi je ne trouve pas. Enfin bon quoi qu'il en soit, je poste !!
Et la semaine prochaine, pour ceux qui seraient intéressés, je posterai la partie II et puis le premier chapitre d'une nouvelle fic (fic que j'ai déjà écrite ! Je poste toujours quand je suis sûre d'avoir terminé la fic !! Fic qui contient 10 chapitres !!)
Dans ce two shot, chacun peut se mettre à la place de Lily en fait!
Gros bisous et bonne lecture !!!
Un mystérieux lecteur
Partie I
Son devoir de préfet en chef terminé, Lily se rendit dans sa propre salle commune. Elle s'affala sur le canapé et posa une main sur son front afin d'oublier la terrible journée qu'elle venait de passer.
Entre les nouveaux élèves qui faisaient semblant d'être innocents, les 3ème année qui essayaient de trouver un moyen possible pour pouvoir aller à Pré Au Lard, les 5ème année qui s'énervaient juste parce qu'ils utilisaient un objet interdit et les maraudeurs qui faisaient leurs blagues, elle se sentait épuisée.
Mais elle en avait l'habitude maintenant. C'était juste fatigant de retourner dans sa salle commune. Elle ne savait pas comment elle pouvait s'évader d'une certaine manière et oublier ce monde.
Elle soupira avant de retourner dans sa chambre.
Elle commença à faire ses devoirs. Mais lorsqu'elle bloqua, elle s'allongea sur le lit pour pouvoir réfléchir mais elle ferma les yeux instantanément.
« Que devait-elle faire ? »
Ecrire … c'était peut-être la meilleure solution pour alléger son petit cœur.
Mais pas écrire dans un journal intime, elle trouvait cela vraiment trop stupide. Ecrire ce qu'elle ressentait … non. Imaginez que ses amies tombent dessus. Et puis cela ne l'empêcherait pas de retomber dans la déprime si elle relisait ce qu'elle pensait.
Et puis combien de fois s'était-elle achetée un nouveau journal, avait écris quelques lignes dessus et l'avait brûlé. Non les journaux intimes n'étaient pas pour elle.
Peut-être que pour certaines, c'était plus pratique mais ce n'était pas pour elle.
Non, elle, ce qu'elle aimait faire c'était écrire des poèmes. Elle en avait écris deux ou trois qu'elle avait gardé dans sa valise, mais ils n'étaient pas jolis.
Elle prit un carnet et se décida à écrire ce qu'elle pensait à travers un poème. L'inspiration ne venant pas dans sa chambre, elle alla s'installer sur le canapé de sa salle commune. Pliant ses jambes sous elle, posant le carnet sur le bras du fauteuil, le bout de la plume sur la bouche, elle se mit à réfléchir.
«
Douce étoile du soir qui vient protéger ton
monde,
Viens une fois éclairer le mien pour mon bonheur.
»
Elle les ratura. Les vers n'étaient pas beaux et en plus ils ne rimaient pas.
Finalement, elle n'était pas douée en poésie. Mais qu'importe après tout, elle écrivait pour elle.
Elle continua donc dans sa lancée en modifiant « ton monde » par « ta terre ». Mais elle ne trouvait toujours pas de rimes.
Elle tourna la page et chercha de nouveaux vers plus beaux.
Mais elle avait besoin d'écrire ce qu'elle ressentait et puis elle n'était pas douée en poème.
Elle respira un bon coup avant de se détendre. Et elle commença à écrire sans s'arrêter un petit texte, une petite histoire … Ce devait être un poème, mais sa tête lui dictait une petite histoire. Au fil de l'écriture, elle se rendit compte qu'elle n'écrivait plus ce qu'elle ressentait…
« Valentine s'appelait-elle. Elle était une Serpentard de 7ème année… »
Elle avait décidé d'inventer l'histoire d'une jeune fille qui était à son école, le même univers, le même monde.
« Valentine était très froide comme fille, elle parlait très peu aux gens pensant qu'ils n'en valaient pas la peine. Son éducation avait peut-être beaucoup joué là-dedans. Elle restait souvent en retrait. Elle n'aimait pas les gens de sa classe et lorsque les autres venaient lui parler, elle leur répondait toujours sèchement.
Mais cette fille était seule. Elle avait beau dire qu'elle ne voulait la compagnie de personne, mais en réalité c'était ce qu'elle quémandait. Mais les gens étaient tellement idiots.
De l'autre côté, il y avait une autre fille, son opposée Liliane. C'était une Serdaigle de 7ème année qui aimait beaucoup vivre. Elle riait souvent aux blagues de ses amis et aimait écouter les autres. Il était difficile de ne pas la voir, mais cela arrivait. Par exemple, Valentine, elle, elle ne l'avait jamais vue. Bien d'autres encore. Elle n'était pas la plus réputée, ni la plus gentille, bref c'était une fille banale.
Mais cette fois encore les gens pensaient qu'elle avait tout pour être heureuse, mais ce n'était pas le cas. Il suffisait que les gens la lâchent et qu'ils l'oublient pour que sa vie soit détruite. Elle n'était rien sans ce monde qui lui parlait. Il fallait qu'on lui tienne la main.
Ces deux filles-là n'étaient sans doute pas faites pour se connaître mais d'un côté, elles auraient pu se compléter… »
Lily déchira la feuille de son carnet, l'écrabouilla et la jeta par-terre en jurant qu'elle n'était finalement bonne à rien.
Elle s'allongea sur son lit et s'endormit.
♦♦♦
Après une bonne nuit de sommeil, Lily se prépara pour le début des cours, prit son sac et sortit de sa chambre.
Elle traversa la salle commune en vérifiant si elle avait fait tous ses devoirs.
« Potions, métamorphoses et histoire de la magie »
Elle s'apprêtait à sortir lorsqu'elle fut attirée par une feuille écrabouillée qui se trouvait sur la table. Elle fit demi-tour, parcourut la feuille du regard. Il s'agissait de la petite histoire qu'elle avait écrite la veille. Mais elle ne rappelait pas l'avoir posée sur la table, elle l'avait …
Son attention fut tiré par le petit mot écrit en dessous de son histoire.
« Très jolie histoire. Pourquoi l'as-tu jetée par-terre ? Ne me dis pas que tu n'es pas satisfaite ? Moi elle me plait bien. Y a-t-il une suite ? Les deux filles ne vont-elles pas se rencontrer ? »
Intriguée, elle s'assit tentant de reconnaître l'écriture de cette personne mais elle ne voyait personne qui avait cette écriture.
Elle fourra la feuille dans son sac et sortit de sa salle commune.
Tout au long du chemin qui la menait vers la grande salle, Lily ne cessait de penser à cette personne qui trouvait son histoire quand même intéressante. Il n'avait même pas donné son nom, juste son avis.
Et puis comment cette personne avait-elle pu entrer dans la salle commune des préfets en chef. Il ne pouvait s'agir que de Remus !!!
Lorsqu'elle commença à manger, elle oublia cette histoire, cet inconnu et tout le reste. Elle ne se concentra que sur les cours.
Et même le soir, elle ne prit pas la peine de sortir la feuille et d'y réfléchir puisqu'elle était trop fatiguée.
♦♦♦
Pourtant le lendemain matin, elle revit sa feuille écrabouillée sur la table. A noter que l'inconnu avait fouillé dans son sac qui se trouvait sur le canapé, pour la mettre en évidence sur cette table.
Elle prit brusquement la feuille. Cela l'énervait un peu de savoir qu'une personne s'introduisait dans sa salle commune et fouillait à ses affaires pour …
- Pour réclamer une suite ?
« Je croyais que tu allais écrire la suite vu que je t'encourageais. Enfin si tu ne veux pas, c'est pas grave ! »
«Pour qui se prenait-il ? Pour qui se prenait-elle ? »
Ecrire une suite en plus… Elle relut vaguement sa petite histoire avant de s'asseoir posément.
« Il est vrai que ce n'était pas mauvais, pensa-t-elle. Et puis qu'y avait-il de mal à lui écrire sa suite ou sa fin ? »
Elle verrait cela en rentrant des cours, là elle devait se rendre en potions.
♦♦♦
Elle oublia le monde des petites histoires lorsqu'elle fit face à ses professeurs. Mais le soir venu, elle s'installa avec quelques petits gâteaux dans sa salle commune et relut sa petite histoire.
Comment pouvait-il demander une suite à cela ? Mais plus elle relisait les deux petits commentaires en dessous, plus l'envie d'écrire la suite l'emparait.
Elle but une gorgée d'eau avant de prendre sa plume et se mettre à écrire.
«
…
Mais ne dit-on pas que c'est le destin qui a les cartes en
main ?
Une fois de plus, Valentine était seule assise
sur un banc dans le parc à observer les élèves
qui criaient, qui parlaient, qui riaient. Pourquoi ne faisait-elle
pas partie de ce monde ? Pourquoi était-elle toujours
déconnectée ? Elle n'avait pas envie d'y vivre,
elle aurait voulu créer le sien. C'était assez
compliqué à expliquer. Tous ces gens vivaient dans le
même monde à rire … Ils faisaient tous la même
chose mais dans leur monde, ils ne se connaissaient pas. Peut-être
avaient-ils eux-même leur propre monde ? Ce cercle d'amis au
loin, ces rires … peut-être n'avaient-ils pas leur propre
monde ?
Elle aurait voulu créer le sien. Mais dans le sien,
il n'y avait personne. Si, peut-être juste la pensée
de Cassie…. Mais mis à part elles, il n'y avait
personne.
Et qui accepterait d'y entrer ? Elle était seule. Mais elle ne trouvait pas d'amis chers sans doute.
Liliane
marchait en réfléchissant. Que devrait-elle dire pour
consoler Iris ?
C'est alors qu'elle vit Valentine qui fixait
avec une attention particulière le lac.
Elle ne l'avait jamais vue auparavant. Elle hésita à aller lui parler. Peut-être voulait-elle être seule.
Mais lorsque Valentine tourna la tête vers elle, elle se décida à aller lui parler.
- Salut ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Valentine ne répondit pas. Les questions de ce genre l'énervaient plus qu'autre chose. Si elle était là, c'était pour réfléchir en paix, non ? Et puis, de toute façon après avoir eu la réponse, la fille s'en irait et oublierait.
- Tu penses à quoi ?
Ça c'était une bien meilleure question.
-
Tu n'es pas avec tes amis ? questionna à son tour
Valentine.
- Si, mais j'ai vu que tu étais seule alors
…
- Alors ?
- Je me disais que tu avais peut-être un
problème et que tu aimerais en parler.
- Non, je n'ai
aucun problème !
Et Valentine la quitta. »
Lily risqua le « Qu'en penses-tu » adressé à son lecteur, mais elle se ravisa.
Elle posa délicatement le carnet sur lequel elle avait continué d'écrire sur la table et retourna dans sa chambre.
♦♦♦
Le lendemain matin, elle se hâta d'aller voir si son lecteur lui avait laissé un petit mot.
Elle sourit en lisant le :
« Quel drôle de monde ! Je ne comprends pas vraiment pourquoi Valentine veut se créer un monde, mais je saisis le sens. Ce ne doit pas être facile d'être toujours seule. Je suppose que Liliane l'aidera pour beaucoup. Je pensais plutôt à un garçon, mais bon … Ecriras-tu la suite ? »
Evidemment !
Puisqu'il aimait et que cela lui
permettait de s'évader un petit moment cela lui
suffisait.
♦♦♦
Le soir, elle reprit son écriture :
« …
Mais quand le destin veut quelque chose, il
s'acharne.
Valentine et Liliane durent se confronter une
nouvelle fois alors qu'un jour de classe de duel, elles durent se
battre ensemble.
Elles se lancèrent mutuellement des
sorts, mais aucune ne toucha vraiment l'autre. Elles réussirent
à esquiver tant bien que mal les sorts de l'adversaire. Au
fur et à mesure qu'elles se lancèrent des sorts, une
certaine connexion était née. L'une souriait, Liliane
et l'autre trouvait maintenant un plaisir à être avec
quelqu'un. Elle était certes son adversaire mais il y avait
maintenant quelqu'un dans son monde. Son ennemie … qui sait ?
A la fin du cours, pourtant, sans le faire exprès, Valentine fut touchée. Liliane accourut vers elle et se confondit en excuses. Elle l'emmena à l'infirmerie sous les protestations de Valentine et la laissa au soin de … Madame Prudence, l'infirmière de l'école.
Liliane revint plusieurs fois la voir dans la journée pour prendre de ses nouvelles. Vers le soir, comme Liliane n'avait pas cours, elle resta plus longtemps à lui parler.
- Je suis désolée.
Je pensais que tu allais esquiver le sort comme à chaque
fois.
- Ce n'est rien.
- Bien sur que si. Tu as vu …
-
Je vais mieux.
Finalement, cette Liliane lui plaisait quand même. Elles commencèrent à parler mais cela agaça une fille qui essayait de dormir.
- Vous pourriez parler moins
fort ?
- Désolée, dirent-elles.
Madame Prudence arriva.
- Vous n'avez besoin de rien Mélissa
?
- Juste de silence.
Madame Prudence se tourna vers Liliane.
- Je pense que vous devriez retourner dans votre salle commune.
Elle acquiesça et s'en alla.
Mais depuis ce jour, Valentine ne se sentait plus vraiment seule. Il y avait Liliane dans son monde. Cette Liliane qui lui parlait de choses et d'autres…
Il était bizarre de croire qu'elle avait réussi alors qu'elle ne laissait personne entrer dans sa vie. Ni même un garçon. »
Cette dernière phrase était sans doute un petit clin d'œil à sa lectrice ou son lecteur.
« Par simple curiosité, écrivit-elle, es-tu un garçon ou une fille ? »
♦♦♦
Le lendemain, la réponse était là.
« Un garçon ! Très jolie suite. Mélissa aura-t-elle de l'importance pour plus tard ? Sont-elles devenues amies maintenant ? Le monde de Valentine est-il crée ? »
Il aimait beaucoup poser des questions. Cela l'obligeait aussi à lui répondre … mais en écrivant la suite évidemment. Elle ne répondait pas réellement à son commentaire.
Le fait d'avoir un lecteur secret rendait soudainement Lily joyeuse. On l'encourageait à écrire, elle inventait son monde et il y avait derrière elle un lecteur qui la motivait. C'était assez difficile à expliquer mais Lily n'était pas réputée au collège, les gens la trouvaient énervantes à vouloir toujours faire respecter le règlement, elle avait d'assez bonnes notes mais c'est tout ! Elle se rendait compte qu'elle ne s'amusait pas comme ses camarades de classe. Et puis, son monde qu'elle voulait créer personne ne le comprenait. Elle aimait bien s'évader et pénétrer dans son jardin secret, elle y était heureuse. Elle écrivait et puis, elle était lue … Juste par ce lecteur. Elle n'avait pas envie de le connaître, elle voulait préserver cette relation d'auteur à lecteur. Elle ne voulait rien de plus, le fait qu'il la lise lui suffisait. Elle ne voulait pas qu'il entre dans sa vie. Il ne fallait pas mélanger les deux vies.
Mais il lui demandait d'écrire une suite ? Elle, elle terminait justement sa première histoire, elle n'avait pas pensé écrire une suite. En même temps, peut-être que des questions restaient encore sans réponses pour son lecteur. Elle décida de la faire pour lui faire plaisir. Et en même temps, même si cela ne faisait quelques jours, cela lui faisait du bien de voir un petit commentaire de son lecteur. Elle n'avait aucune envie que l'aventure se termine là. Cela la rendait joyeuse d'avoir à qui partager ses écris, ses sentiments.
Mais en même temps, lorsqu'elle aurait écrite cette fin, tout se terminerait. C'est alors qu'elle pensa à ces gros livres que lui avait offert sa mère cet été : Les mille et une nuit. C'était l'histoire d'un roi qui trompé par sa femme des années plutôt avait décidé de se marier chaque jour et de tuer son épouse dès le lendemain matin. Plusieurs femmes avaient été tuées mais un jour la fille du vizir du roi qui était peinée par la mort de toutes ces filles eut une idée et décida de se marier avec le roi. Elle racontait un conte au roi et s'arrêtait à l'aube au moment le plus intéressant, du coup, le roi était obligé de préserver sa vie pour connaître la suite. Et ainsi de suite, elle racontait un nombre incalculable de conte et ils durèrent mille et une nuit.
C'était à peu près le même système, Lily n'avait pas envie que cela s'arrête, alors lorsqu'elle aurait terminé sa première histoire, elle en écrirait une autre pour que le lecteur reste à ses côtés.
Le soir donc, au lieu de laisser un parchemin, elle en laissa deux, l'une pour la fin de sa première histoire, l'autre pour un début d'une deuxième.
« …
Il était rare
désormais de voir Valentine sans Liliane. Elles traînaient
souvent ensemble même si leurs maisons étaient
différentes. C'était peut-être ça qui
gênait les autres élèves. Ceux-ci restaient en
retrait, ils ne savaient pas quelle attitude adopter, alors ils les
ignoraient. Mais les Gryffondor ne pouvaient pas ignorer trop
longtemps leur camarade de classe, Liliane. Ils avaient été
amis avec elle. Mais ils ne comprenaient pas pourquoi Liliane
préférait Valentine à eux, surtout qu'elle
était une Serpentard. Mais la Gryffondor s'en fichait bien.
Elles s'étaient créées un monde à deux.
Valentine se confiait de plus en plus à Liliane et elle-même ne cachait plus rien à Valentine. Elles étaient devenues de bonnes amies.
Valentine lui raconta même l'histoire de cette Cassie, qui avait été dupée par un jeune garçon. Liliane en fut extrêmement peinée.
Par ailleurs, Liliane lui demanda un conseil à propos d'Iris. Cette jeune fille semblait toujours rêver, elle ne voyait pas avec les mêmes yeux qu'eux.
Ce fut donc Valentine qui aida Iris. En lui parlant, Valentine pensait souvent à Cassie, elle lui ressemblait juste un peu, pas trop, juste un petit peu.
Valentine pensait qu'elle s'excusait auprès de Cassie de l'avoir laissée partir en aidant Iris.
Du coup, Iris sembla plus joyeuse les jours d'après et Liliane l'en remercia. »
Sur l'autre parchemin, Lily commença sa nouvelle histoire.
« L'infirmière Madame Prudence était une femme plutôt amusante. Elle aimait beaucoup rigoler avec ses patients. Il était rare de la voir aussi stricte. Cela arrivait lorsque le cas d'un patient était grave.
Beaucoup de Poufsouffle, dont le rêve était de devenir Médicomage, venaient la voir pour lui poser quelques questions. D'ailleurs, avec l'accord du directeur Kévin et de la directrice adjointe Charlotte, Madame Prudence avait décidé de donner quelques cours à ces Poufsouffle qui voulaient en apprendre davantage.
Prudence était fière d'elle. Les élèves étaient à l'écoute et elle n'était jamais seule. D'autant plus que Mélissa était toujours à l'infirmerie.
La pauvre Mélissa, tombait très vite malade, à cause du froid et elle se retrouvait souvent à l'infirmerie.
Prudence s'occupait bien d'elle, mais elle savait que Mélissa aurait voulu s'amuser plus à l'extérieur.
- Mélissa, je suppose que vous
n'avez pas pris vos médicaments.
- Je … J'ai
oublié.
Prudence sourit.
« Mélissa était une gentille fille. » pensa-t-elle. »
Lily n'était pas très fière de sa deuxième histoire parce qu'il n'y avait aucune utilité. Elle se demandait ce qu'en penserait son lecteur.
La trouverait-il sans intérêt ? Il n'y avait pas de véritable histoire. Il s'agissait d'une vie tout à fait banale.
Elle soupira en posant sa plume.
♦♦♦
Le lendemain matin, elle avait un horrible mal de tête et elle fut tentée de rester au lit mais lorsqu'elle se rappela qu'elle avait un double cours de métamorphose, Lily se dépêcha de sortir de son lit et de se ruer sous la douche.
En sortant de sa chambre, elle nota que son mal de tête n'était pas partit. Peut-être devait-elle aller à l'infirmerie ?
C'est alors qu'elle vit ses parchemins. Elle les prit et vit aussitôt les commentaires de son très cher lecteur.
« Jolie fin. Mais je me demande quelle est donc l'histoire de cette Cassie. Qu'est-ce qui a pu être aussi triste chez elle ? Me le raconteras-tu ? »
Et pour le commentaire de sa nouvelle histoire.
« C'est un peu étrange. Prudence n'est-elle pas cette infirmière que l'on retrouve dans la première histoire ? Où vas-tu me mener ? J'ai hâte cependant de lire la suite ! »
Son commentaire était sincère. Elle avait bien compris que lui-même était un peu sceptique pour la deuxième histoire. Peut-être n'était-elle pas douée finalement.
Elle était un peu triste, en plus ce mal de tête n'arrangeait rien.
Elle sortit de la salle commune et dirigea ses pas vers l'infirmerie.
- Mlle Evans,
que vous arrive-t-il ?
- Mal de tête.
- Bien,
asseyez-vous, je vais voir ce que j'ai.
Lily alla s'asseoir sur une des chaises devant le bureau et observa l'infirmerie. C'était cette infirmerie qu'elle s'imaginait dans son histoire, les murs tout blancs, les lits à baldaquins séparés entre eux par un chevet de nuit.
C'est alors que le professeur de Botanique entra dans la pièce et fronça les sourcils en voyant Lily.
- Que faites-vous là ? Et
où est Madame Pomfresh ?
- Partie chercher un calmant pour
mon mal de tête.
- Très bien. Vous lui direz que les
mandragores sont prêtes et que je les lui laisse là.
-
Très bien.
Madame Pomfresh arriva et lui donna le calmant. Lily l'informa des mandragores qui se trouvaient sur le bureau et elle s'en alla.
Elle venait d'avoir une petite idée sur la suite que prendrait son histoire. Décidément, un tour à l'infirmerie avait été une bonne idée.
