Auteur : Sakamoto Ayumi
Disclaimer : Non...les Saiyuki Boys ne m'appartiennent pas ! Ah vie cruelle ! Mes fifilles vi
Note : Piti interlude savamment inspiré par les chères amies...
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Interlude : Erokappa yume no naka de ( dans les rêves de Gojyo )
Gojyo marchait tranquillement dans cette superbe ville où ils s'étaient arrêtés, histoire que refaire le plein de clopes, de nourriture et surtout, pour le kappa national, de femmes !
Et des femmes, ils y en avait ! Cette ville en était remplie, et pas un seul homme pour troubler leur tranquillité ! La doyenne leur avait expliqué que cette coutume remontait à très longtemps auparavant, mais était toujours gardée par respect des traditions, aussi n'avait-elle accepté qu'avec résistance de les laisser se reposer dans leur paradis. Mais, parfois, Sanzô était utile...Eh oui, grâce à son statut de plus haut bonze, il avait pu voler une bonne nuit de sommeil à une auberge, en échange d'un prêche de trois heures en présence des nobles du village. Comme quoi parfois le manque de nicotine permet à certains individus particulièrement paresseux de se motiver...
Ainsi Gojyo s'était retrouvé seul à arpenter les rues de la ville tel un cafard en rut, bavant devant les créatures de rêve qu'il voyait. Pas une seule des habitantes n'était laide ! Mais avec tout ce choix, il s'était mis à hésiter et n'osait aborder aucune d'entre elles. Il attendait la bonne. Un peu comme à la pêche...
Et hop ! Une touche ! Ah, celle-là, c'était du gros ! Un bon filet blond aux yeux marrons, fin et musclé, habillée d'un jean et d'un débardeur bleu ciel et blanc ! Elle était seule et ramenait patiemment ses courses chez elle, les bras surchargés. Pas besoin d'aller chercher bien loin pour l'aborder ! Il s'approche calmement par derrière, puis lui murmura à l'oreille :
" Ma jolie...tu n'aurais pas un peu besoin d'aide, par hasard ? "
La jeune femme sursauta mais pas un seul de ses paquets ne chuta. Légère déception, il allait falloir rapidement penser à un plan B...Mais le kappa avait des années de drague derrière lui, et une expérience à toute épreuve...
- Tu es vraiment très adroite ! Désolé de t'avoir fait peur...Mais quand j'ai vu une si jolie jeune fille, faite de bras si fins porter autant de courses, je ne peux pas m'empêcher de vouloir aider...
- Merci...
Ah, une timide ! Il savait s'y prendre avec elle : son naturel extraverti et sensuel les faisait tomber facilement dans l'épuisette...
- Ah vraiment, même si cette ville est peuplée de femmes merveilleuses, tu es sans doute la plus belle de toutes...Est-ce ça te dirais que je t'aide à ramener tout ça jusqu'à chez toi ? Je t'inviterai à prendre un verre après, si tu veux...et puis...
- Mais, il faut d'abord se connaître, se parler !
Oh, non, non, non !
Gojyo effaça aussi vite qu'il put son air dépité pour pouvoir contester. Les filles ici n'avaient sûrement pas l'habitude des hommes, voilà pourquoi elle répondait comme ça !
" Ah, je comprends...mais nous pouvons discuter devant un verre, non ? "
Il n'eut pas le temps d'écouter la réponse : un puissant coup le frappa dans le dos, et il s'écroula face contre terre. Il allait hurler contre l'attaquant mais constata que ce n'était qu'une femme. Il se releva.
- Eh bien...vous êtes très forte au combat...mais j'ai pas trop saisi pourquoi vous m'avez frappé...des explications ?
- Sale mâle ! Espèce de trou du cul ! Va voir dans les chiottes si Sachiko y ait !
- Eh ?
Une foule entière de femelle enragées se jeta sur lui et se mit à le frapper, le griffer, l'étrangler et lui tirer les cheveux. Il hurla.
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De la sueur couvrait tout son corps dénudé. Des draps en bataille recouvraient son corps. Le souffle court, Gojyo scruta alentour. La forêt ne laissait encore passer aucun rayon de Soleil. C'était la nuit. Un peu plus loin, Hakkai dormait paisiblement. Le Kappa se recoucha au bout d'un instant, priant pour rêver de femmes extraverties et douces au possible...
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Miharu scruta d'un oeil critique Sachiko.
- Tu es sûre que tu l'as assez dégoutté pour qu'il ne te saute pas dessus ?
- Oh que oui !
Elle ne pouvait pas savoir que Gojyo avait la mémoire d'un cafard, en plus du rythme de reproduction...
OWARI
