P.S: Il y aura une suite, intitulée Jeu de maître qui sera postée pour la saint valentin malgré que le contenu ne soit pas conventionnel pour la fête des amoureux. Hahaha! En attendant, n'hésitez pas à poster vos commentaires pour les deux chapitres actuels.
Edité: Le 16/04/2016
Cette première partie de cette fanfiction a été remise à jour suite à la division en plusieurs parties de l'histoire que je viens juste d'effectuer, ayant pris conscience, mieux vaut tard que jamais, que celle-ci était trop longue. Il en a été de même pour le final; Jeu de maître, divisé également. Si certains veulent découvrir Initiation de Jane/de Lisbon et pour terminer, Jeu de maître, vous le pourrez, à présent, d'une manière plus facile afin de surmonter la longueur de chacun.
Initiation de Jane
Ce n'est pas un fantasme partagé et pourtant je me suis laissée entraîner vers cette mise en scène qui m'angoisse face à l'inconnu de ces pratiques. Je devrais relativiser par rapport aux enquêtes criminelles auxquelles je suis quotidiennement confrontée, étant bien plus insurmontables à supporter face aux actes inhumains commis par des individus monstrueux. Mais ce qui m'attend, me tétanise littéralement, je l'avoue, m'excitant bizarrement à la fois.
« -Quelle contradiction ! »
J'ai l'impression d'être retenue dans un espace confiné, la cachette secrète d'un tueur comme celle de John Le Rouge qui n'est plus, une comparaison exagérément, épouvantablement pensée car celui qui m'a invité à ce tête à tête intime ne ressemble en rien à ce genre de personnage ni à son caractère qui révèle une douceur, sensibilité désarmante qui vous touche au point que vous aimeriez remplir le rôle de protecteur. A cette heure, ce serait plutôt le rôle du dominateur qui s'apprête à être rempli. Je ne l'imaginais ainsi, en initiateur, ne lui correspondant du tout et nous voilà pourtant devant les portes de la découverte qui vont sous peu s'ouvrir, ne pouvant reculer. Je pourrais, ma foi, mais mon esprit ne se révolte pas, sans doute curieux de cette aventure à laquelle nous allons nous expérimenter, comparant ça à une expérience scientifique. Dans le cas présent, je modifierais par expérience érotique.
« -Pourquoi ai-je accepté de relever ce défi, un pari qui me paraît bien puéril quand j'y resonge.
Patrick aime jouer, défiant, comme un gamin s'amuserait à le faire imbécilement. Je ne devrais pas trop critiquer, étant rentrée dans son jeu qui m'a amené jusqu'à cette ravissante chambre d'hôtel, toutefois arrivée il y a deux heures maintenant. Celle-ci est spacieuse, coquette, moderne, des rideaux en taffetas de couleur printanière sur fond blanc dont des iris de petites tailles ont été cousues sur le tissu, encadrant la fenêtre qui est dégagée de chaque côté. Un secrétaire en merisier est placé contre le pend d'un mur qui fait face aux fenêtres, se situant à l'autre bout de la grande pièce, à proximité du grand lit, bordé par un jeté de lit très élégant de couleur ocre, rehaussé d'or, rabattu, sur lequel d'ailleurs je suis assise, m'interrogeant, patientant. L'attente accentue ma nervosité d'autant plus que je ne distingue rien momentanément vu que ma vue se trouve plongée dans l'obscurité dont la cause est seulement due à un bandeau noir qui bande efficacement mes yeux.
« -Quand je repense à ce pari d'enfant qui n'aboutit pas à un résultat innocent, j'aurais mieux fait de ne pas le relever juste pour prouver, quoi exactement ? Que je suis capable de l'affronter ? Les conséquences doivent être mesurées avant de se lancer car ceci n'est pas anodin. »
Nous étions confortablement installés sur le canapé dans mon salon, lovés l'un contre l'autre, échangeant sur divers sujets. Machinalement, Patrick prit comme un jouet la paire de menottes que j'avais rangée dans le tiroir du meuble bas, attenant au douillet canapé. Il la fit tournoyer autour de son index, majeur d'une manière lente et progressivement plus vite, souriant en jouant avec son joujou. Alors que son regard était hypnotisé sur celle-ci, je ne sais comment, il se questionna à haute voix à propos de la sensation ressentie lorsqu'une personne est attachée. Amusée, je répondis.
-Tu devrais le demander aux coupables qui sont arrêtés.
Il leva son regard en direction du mien, pétillant de malice, affichant une expression espiègle. Sa main s'éleva, tenant toujours les menottes puis les firent balancer sous mon nez, disant naïvement.
-Veux-tu m'hypnotiser ? étirant un petit sourire amusé de nouveau.
-Je te parie que tu ne tiendras pas pendant deux heures, attachée avec ces menottes sans que tu puisses faire quoi que ce soit.
-Ça ne va pas non ! Qu'est-ce que c'est ce genre de pari ?
Son air devint malicieux, me mettant à cet instant à l'épreuve.
-Ah, ah ! Tu te défiles ! provocation supplémentaire de sa part afin que je le défie.
-Pas du tout ! Je ne me défile pas. Je n'ai rien parié et je refuse de participer à cela. C'est immature !
-Donc tu te défile ?
-Jane !
Patrick écarquilla les yeux, conservant toutefois son expression joviale, grimaçant par la suite.
-Ooh ! Mademoiselle est agacée !
-Oui, je le suis ! Je te trouve infantile !
-Je l'ai toujours été à mes moments.
-Pas de cette façon !
-C'est vrai ! puis posa sa tête sur mes genoux, tenant encore les menottes avant de les déposer sur la table basse.
Un silence volontaire s'interposa entre nous, désirant me faire capituler. Je lui imposais donc un ultimatum.
-Si j'acceptais, admettons ! Tu devras, toi aussi, passer l'épreuve.
-Aucun problème.
-Vraiment ? étonnée de sa réponse et de ce que je venais de conclure comme marché.
« -Mon Dieu ! Où avais-je la tête ce soir-là ? »
-Vraiment !
-Bon ! Nous allons voir ça.
Je crois qu'à cette seconde, mon envie de rivaliser avec son esprit rusé eut de l'ascendant sur mon ego. Nous nous serrâmes la main, consentant à ce que nous avions pactisé. L'intégrer ensuite dans notre intimité, je réalise alors que la tournure de ce défi est très différente, sans crier gare. Je pourrais prendre mes jambes à mon cou afin de m'enfuir mais non. Je suis docile à cette heure, amoureuse, intriguée, ayant perdu la notion du temps, sachant approximativement que les aiguilles doivent indiquer 21h00. Je me souviendrais de ce samedi.
- Je te réserve une surprise dans quelques jours. » m'avait-il annoncé, ne refaisant aucune allusion concernant ce pari.
« -Très futé, monsieur Jane ! Beau manipulateur ! » pensais-je.
Lorsque nous sommes entrés dans la chambre, je m'extasiais de sa belle décoration, exigence logique dans un hôtel trois-étoiles, lumineuse due au blanc des murs peints qui inonde cet espace de clarté, l'attisant par la lumière naturelle du jour ou bien artificielle grâce aux discrètes ampoules intégrées dans le plafond.
« -Je me demande si elles sont allumées ? »
Mes doigts désobéissants touchent le bandeau de mince épaisseur qui m'aveugle depuis vingt minutes. Cela me paraît une éternité. Soudainement, je sens les siens qui se posent sur les miens, les emprisonne sans brusquerie puis les éloigne afin que je ne sois pas tentée de le retirer. Crainte qui me le confirme, employant un ton extrêmement suave qui murmure, non loin de mes lèvres, son souffle les enveloppant d'une façon éphémère.
-Essaye de garder tes mains à distance même si la tentation a de l'ascendant sur toi.
« -Décidément ! Encore de l'ascendant sur moi ! »
Le bout de ses doigts effleure ma joue, son pouce dévie vers ma bouche, la caressant fugacement. Ses mains dégagent ensuite ma chevelure brune aux reflets auburn, ondulation souple que Patrick évince, retombant derrière mes épaules avec une infinie douceur.
« -Que j'aime ses gestes délicats lentement dirigés ! »
Ne sentant plus temporairement sa présence, j'appelle son prénom.
-Patrick ! une seconde fois plus fort. Patrick ! ajoutant. Tu es où ? me sentant à cette minute désorientée par sa brève absence, entendant alors le son de sa voix six secondes plus tard qui se rapproche.
-Je suis là. N'est pas peur. le disant sur un timbre réconfortant, éprouvant également qu'il me teste.
Je préfère quand je maîtrise la situation, ce qui m'est interdit dans ce lieu, me déstabilisant. Mon ouïe capte subitement un insignifiant bruit, provenant d'un objet qui l'est beaucoup moins, devinant ce que c'est. Je pourrais l'identifier malgré ce bandeau qui couvre mes yeux, affirmant qu'il sera utilisé comme accessoire dans quelques instants. Celui-ci apporte confirmation en me demandant avec appréhension.
-La clé débloquera en une seule traite le mécanisme qui ouvre les menottes ?
C'est à mon tour de le rassurer étrangement.
-Oui. Elles sont neuves.
-Ah, bon !
Je sens que celui-ci les examine afin de vérifier.
Les menottes datent d'un an.
-Neuves, dis-tu ? me faisant comprendre que leur âge n'est pas considéré, pour lui personnellement, comme neuf, le contredisant.
-Un an n'est pas vieux tu sais. Pour moi, elles le sont.
-Ne t'impatienterais-tu pas vu ton ton, mon adorable Teresa ?
-Bien sûr que non ! ironisant.
Ses pas le guident nonchalamment vers le lit, se place face à moi, pose ses mains de chaque côté à l'endroit où je suis assise, constatant qu'il s'est agenouillé lorsque les miennes le cherchent, tendant mes bras en sa direction. Patrick les prend tendrement, baise les paumes, les reposes sur le jeté, superposant les siennes par-dessus pour les immobiliser. Nerveuse, je pose la question suivante afin de dominer mon trouble uniquement, sachant qu'il le devine indubitablement.
-Où sont les menottes ?
Celui-ci chuchote, rapprochant ses lèvres des miennes sans les embrasser ce qui me frustre.
-Elles sont près.
-Où exactement ?
-Sur la table de chevet.
Patrick décèle mon trac que je gère difficilement et chuchote cette fois-ci à mon oreille.
-Tout ira bien. Fais-moi confiance.
Je murmure.
-Je te fais confiance. puis dépose un baiser, ses doigts caressent brièvement l'ossature de mon visage, ajoutant.
-Je ne t'infligerais aucune torture.
-Je le sais. le disant d'une voix tremblotante avec sincérité malgré tout.
Afin de détendre l'atmosphère, allège ma tension nerveuse en prononçant cette phrase que mon charmeur de manipulateur exprime en souriant, le ressentant.
-Tu pourras te venger en inversant les rôles comme convenu.
Je me décrispe avec mesure, élargis un sourire satisfait, pensant déjà à la manière dont je le dominerai quand son tour viendra. Mon sérieux réapparaît lorsque ses doigts débutent le déboutonnage de mon chemiser noir vaporeux en voile, ayant droit à un très doux baiser au bas du cou qui me surprend dont un minime frémissement parcourt mon épiderme. Mes mains restent sages suite à son refus de le toucher, étant le dominateur, maître des initiatives. Vu sa douceur qui s'éparpille, s'étend le long de mon abdomen jusqu'au ventre après avoir déboutonné mon pantalon afin d'atteindre l'accès, mes craintes commencent à s'évaporer tout en restant prudente car mon instinct guette. J'aimerais enfouir mes doigts dans ses boucles d'or comme j'en ai l'habitude parfois mais je me retiens pour respecter cette règle. Je sens des papillons danser au creux de mon estomac, sensation due à sa bouche qui se frotte avec lenteur sur la surface du ventre, appuyant dessus comme si elle s'enfonçait à l'intérieur de ma chair. Son visage émerge quelques secondes plus tard, me demandant de soulever mes bras afin de les tenir droit en direction du plafond.
-Tu pourras seulement les baisser lorsque je te le dirais ! m'avertit-il sans employer un ton autoritaire.
« -Au moins, il reste fidèle à son tempérament, ce qui me réconforte. Est-ce que ça va durer ? »
Pour le moment ce dont je me préoccupe est de la position bras en l'air dont mes mains savourent encore leur liberté avant qu'elles ne soient retenues prisonnières dans ces bracelets métalliques. Je prie pour résister à la posture. Je ne crains que la torture s'immisce malgré ce que Patrick m'a promis, n'ayant mesuré le teneur de sa promesse. Ses lèvres remontent jusqu'au plexus, comprenant la raison de son ordre qui était d'avoir le champ libre. Mes muscles tirent rapidement sans que ce soit vraiment douloureux pour l'instant, heureusement, mais ça ne saurait tarder. Sa bouche se promène sur ma gorge, s'y caresse, sentant que celle-ci s'entrouvre mesurément et prolonge vers le cou sur lequel un petit nuage humide se dépose. Je réagis par un léger frisson tandis que la bouche fait une envolée pour atteindre mon oreille sur laquelle elle se connecte, chuchotant.
-Tiens bon, ma jolie Teresa. Ce ne sera pas très long.
Cela ne me paraît plus si inconfortable, hypnotisée par le son velouté de sa voix qui me rend un tantinet émoustillée par la façon dont il a de s'adresser à moi de la sorte, trouvant cette assurance excitante. Ses lèvres se décollent, laissant échapper un souffle tiède qui pénètre, une sensation agréable qui me réchauffe. Après plusieurs secondes écoulées, mes bras commencent à présent à fatiguer, les muscles de mes épaules tirent, l'alarme de la limite sonne mais ma volonté me transmet le courage nécessaire pour ne pas les baisser. La main gauche de Patrick attrape le bout de mes cheveux qu'elle ramène vers le côté droit, frayant ainsi un passage à sa bouche qui baise la ligne directrice de la nuque par petites touches avant que le bout de ses doigts ne pianote, l'effleurant de caresses. Il murmure à nouveau.
-A quel degré situes-tu la douleur musculaire de tes bras ?
Celui-ci a ce don merveilleux de deviner, détecter le problème ciblé. Je réponds en serrant les dents.
-Six et demi.
-Résiste encore un peu, veux-tu. s'exprimant avec une douceur déconcertante.
Je ne peux lui en vouloir de m'infliger cette broutille tant il est indétestable. Ses doigts s'octroient alors le droit de fouiller ma chevelure épaisse, l'ébouriffant avec mesure afin d'éviter que le bandeau ne dégage malencontreusement ma vue. Ils se cramponnent ensuite à quelques mèches, les tirent sans brutalité ce qui néanmoins fait pencher ma tête en arrière, ayant l'impression de prier vu mes bras levés au ciel. Les cuisses serrées, Patrick les divise à l'aide de sa main droite, afin de les écarter, se place entre, s'appuie dessus avec ses deux paumes, molestant avec une force maîtrisée. Grâce au tissu du pantalon, je sens juste une petite pression. Mes muscles brachiaux s'engourdissent, je le préviens que la résistance arrive à son terme.
-Huit ! Bientôt neuf ! Laisse-moi les faire retomber ! le supplie-t-il.
Sans me répondre, ses mains volent à mon secours en les parcourant tout le long comme une caresse, arrive à l'extrémité, les baisses lentement et se reposent sur le jeté. Des fourmillements tourbillonnent à l'intérieur, je ne peux cependant pas les secouer car Jane les immobilise. Je tente une tentative pour lui demander l'autorisation.
-Est-ce que je pour...
Son index se pose entre mes lèvres pour me faire taire gentiment.
« -Il lit en moi. »
-Chuuut ! Ça va passer. Visualise une rivière qui s'écoule à fréquence normale, te transportant loin de ta douleur ! Évade ton esprit sur cette eau limpide, fraîche qui te berce. Chaque fois que tu éprouveras ce genre d'inconfort ou que tu auras mal, repense-y. me le conseillant sur un ton calme afin que le son de sa voix me relaxe, manœuvre hypnotique qui n'est plus à prouver vu l'efficacité spectaculaire.
« -Ça marche ! »
Sa lèvre inférieure vient effleurer ma lèvre supérieure due à l'espace même minime que j'ai laissé, maintenant mes mains posées sur le lit. Il souffle ensuite une brise tiède sur celle-ci ainsi que sur mon visage puis caresse ma bouche à l'aide de son pouce, chuchotant à nouveau d'une manière envoûtante.
-Je dois admettre que ta docilité n'est pas pour me déplaire. Qu'en penses-tu ?
Ma gorge s'assèche à cette seconde, étant dans l'incapacité de ravaler ma salive, mon cœur s'emballe, mon pouls pulse dans mes veines, m'avouant, lui avouant cette naissante faiblesse qui vient de se présenter comme une évidence honteuse.
-Ce n'est pas pour me déplaire non plus. le confessant d'une voix troublée, devinant qu'il étire un sourire espiègle rien qu'en me répondant par un murmure.
-Aaah ! Un fantasme inavoué ! Mmm !
Ses lèvres se dirigent immédiatement vers les miennes, un furtif contact a lieu avant de rajouter suavement en exerçant un effleurement avec le bout de ses doigts sur ma partie faciale gauche.
-Oh ! Teresa. Je ne te connaissais pas comme ça.
Un sourire fugace se dessine sur ma bouche, étant dans l'impossibilité de définir si c'est pour sauver les apparences afin de masquer ma nervosité ou bien par gêne de ressentir cette sensation émoustillante due à sa façon de s'y prendre, de s'adresser à moi, encore. Mon identité n'est plus celle d'agent mais d'une Teresa Lisbon faite femme plus que jamais ce soir. Patrick m'embrasse, prolonge le baiser comparé au précédent, quitte mes lèvres et libère en même temps mes mains ce qui me permet de remuer les doigts. Il s'enlève d'entre mes cuisses, les resserre, ayant l'intuition que son corps va se relever pour se mettre debout. Je sens juste le tissu de son pantalon au niveau de ses jambes qui se colle au mien tandis que sa voix s'élève, modifiant sa tonalité qui est devenue légèrement ferme soudainement.
-Allonges-toi!
J'apprécie modérément le ton employé, faisant toutefois acte d'obéissance. Un second ordre est proféré.
-Lève tes bras au-dessus de la tête !
Je m'exécute.
« -Monsieur Jane simule bien ! »
-Ai-je été convaincant comme chef ? le disant sur un timbre nettement plus détendu, mélangé à un rire furtif.
Je respire, le traitant d'idiot sans houspiller.
-Ah ! Non ! On ne doit pas insulter son supérieur ! s'exprimant sur un ton plaisantin.
-Tu n'es pas mon supérieur. esquissant un sourire amusé de l'imaginer dans ce rôle.
-Oh ! Je le sais ! C'est toi qui n'est plus ma supérieure dans cette chambre.
J'acquiesce.
-Non. C'est certain.
-Dois-je te rappeler que tu me dois le respect ? le disant avec espièglerie.
-Tu as correctement retenu la leçon. souriant à cela.
Patrick reste silencieux, me demandant ce qui se passe puis son pouce, index débraguettent mon pantalon, caressent brièvement le bas ventre et dextrement, le retire d'un coup sec en tirant à l'extrémité. Pendant quelques secondes, il se tient à l'écart, optant pour le silence à nouveau ce qui me rend nerveuse. Un geste inattendu fait irruption, me surprenant, celle de sa main qui desserre mes cuisses avec douceur, remontant vers le slip d'une manière appliquée. Le bout de son pouce, index localise, pince à l'endroit du pubis superficiellement, provoquant un léger frisson sur ma cuisse gauche qui laisse apparaître une légère chair de poule. Je resserre involontairement les cuisses, emprisonnant sa main avec force.
« -Vengeance inconsciente de soumise ? »
Patrick ne râle pas, ne me le reprochant, réaction pour le moins suspecte, sournoise. Malgré sa main coincée, celui-ci penche son visage au-dessus du mien, sa bouche touche alors la mienne partiellement cependant, le sentant tout de même articuler contre, sa voix qui murmure chaque fois chaleureusement.
-Desserre-les pour que je puisse libérer ma main, ma gentille Teresa.
Je la désemprisonne dans la seconde, docilement, charmée par son timbre vocal.
-Merci. pose ensuite un doux baiser sur mes lèvres, étirant les siennes par un sourire que je devine malicieux.
Je suis alors les conséquences de mon acte. Sa main toujours placée sur l'entre de ma cuisse gauche, me fait m'interroger par rapport à son inactivité quand soudainement ses doigts se réveillent, roulent la peau avec tonicité du bout, délicatement puis plus dynamiquement, terminant par un pincement à nouveau.
-Aïe !
Je sens encore sa bouche proche de la mienne, celui-ci qui répond en chuchotant.
-Petite nature. me disant dans ma tête, non rancunière.
« -Vous répétez ce que je vous ai déjà fait comme remarque, monsieur Jane. » et à intelligible voix.
-Petit malin !
Il ne tient pas rigueur de mon répondant et entend comme seule réponse de sa part, un rire taquin. Ne quittant la proximité de mes lèvres, Patrick murmure d'une voix de velours.
-Et tu n'y résiste pas, n'est-ce pas ?
-Puis-je répondre ? le demandant légèrement insolente. Intuitivement, je sais qu'il sourit.
-Faites, ma chère Lisbon !
-Oh ! Très formel !
-J'attends ta réponse.
-C'est irrésistible en effet. soupirant
-Je vais alors m'efforcer de me rendre auprès de toi le plus irrésistiblement possible. l'exprimant comme une promesse, chaudement puis effleure ma bouche tandis que le bout de ses doigts, lui, frôle ma fine taille ainsi que les flancs.
Il souffle une seconde fois sur ma figure, m'évertuant de ne pas laisser transparaître une légère excitation, délicieusement ressentie qui se prolonge jusque dans mes entrailles, papillonnant. Cette soumission commence à faire naître en moi des désirs que je ne soupçonnais pas.
« -Intéressant ! Approuverais-je cette initiation ? »
Patrick se retire, je perçois son absence encore, ne l'appelant pas comme précédemment, étant moins anxieuse. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de m'interroger.
« -Que prépare-t-il ? »
Dans la salle de bain carrelée de blanc, face à la grande glace, celui-ci s'inspecte. Il ôte ensuite sa veste qui tombe sur le carrelage, déboutonne son petit gilet, l'enlève, tombe à terre également ainsi que sa chemise bleu ciel qui atterrit sur le tas. Jane s'observe, touchant son torse musclé, imberbe, son visage qu'il asperge d'eau froide, passe ses mains dans ses cheveux afin de les humidifier, ébouriffant les boucles au passage qui les rend un peu rebelles. Ses mains sont essuyées, prend ses vêtements pour les suspendre derrière la porte, se redirige vers le vaste lavabo, ouvre le robinet d'eau froide à nouveau pour remouiller ses cheveux. Quand il ressort une minute plus tard, son envie de domination s'est décuplée, s'étonnant de cette facette cachée. Patrick s'avance alors en direction de Teresa, toujours allongée, dans l'attente de son retour, la trouvant si désirable de cette façon.
J'entends ses pas malgré leur discrétion, se rapprocher au pied du lit, sentant que mon amoureux de dominateur se baisse. Je suis alors saisie par la fraîcheur humide de ses paumes qui se posent sur mes cuisses, n'en réclamant la raison car je m'en fiche et en tant que soumise, je n'en n'ai pas le droit. Celles-ci glissent sur la surface, mouillent, reviennent à l'intérieur puis sursaute lorsqu'une goutte d'eau chute près de mon nombril, s'écrasant.
« -Je ne vois qu'une explication à cela. »
Je transgresse la règle qui est de me taire.
-T'es-tu mouillé les cheveux ?
-Oui. sans rien ajouter.
Je ne m'étends pas. Les paumes progressent vers mes hanches, retournent entre mes cuisses tiédies tandis qu'une seconde goutte retombe cette fois-ci dans mon nombril, sursautant encore, bêtement. Son torse se repose ensuite sur ma poitrine couverte par mon soutien-gorge noir en tulle, appuie ses paumes sur les miennes, maintenant ainsi mes mains de peur certainement que je ne les baisse. Je sens ses lèvres à peu de distance de ma bouche qui s'entrouvre avec mesure, murmurant, habitude adoptée.
-J'aimerais que tu m'appelles patron désormais. l'ordonnant sur un ton dont la chaleur s'est intensifiée, m'émoustillant.
Je réponds uniquement.
-Oui, patron.
-Encore.
-Oui, patron. le murmurant faiblement.
-La dernière.
-Oui, patron !
J'expire un soupir, l'excitation m'est palpable. Que c'est appréciable venant de toi !
Sa lèvre inférieure se frotte sur ma lèvre supérieure, je l'entrouvre davantage, se frottant de nouveau à quatre reprises. Ma bouche se referme sur sa lèvre inférieure et tire sans agressivité dessus.
-Coquine ! ajoutant à mon oreille. Mais c'est moi qui prends les directives. N'oublie pas.
Son timbre de voix m'ensorcelle, provoquant une ronde de papillons qui danse au creux de mon ventre dû à l'excitation qui s'accroisse. Je joue le jeu, me surprenant.
-Oui, patron.
-Oh ! Teresa ! puis sa bouche happe mon lobe, le relâchant vite.
« -Vilain manipulateur si doué ! »
Les mains libèrent les miennes, ne m'autorisant toutefois pas à baisser les bras qui restent étendus au-dessus de ma tête, position supportable pour l'instant.
-Joins tes doigts et laisse-les souder en serrant fort.
J'applique ce que Patrick m'exige en obéissant comme un malléable petit soldat exemplaire, espérant qu'il soit fier de sa nouvelle recrue. Sa main droite soulève petitement mon port de tête afin de retirer le bandeau qui me privait jusque-là de voir. Je cligne des yeux, contente d'en être débarrassée même temporairement, me méfiant, tant le tissu me démangeait, à la limite de contracter mes muscles. Je me réjouis de regarder son visage qui me fait face horizontalement, me souriant comme un enfant espiègle qui est sur le point d'user de sa facétie. Le bout de ses doigts caresse mes paupières, ce qui me détend magiquement.
-Vous disposez de plusieurs cordes à votre arc, patron.
Patrick souffle sur ma bouche, l'articulant à même. Mes sens sont stimulés.
-Que tu joues bien le jeu, ma tendre ! Quelle aisance ! employant ce ton similaire qu'auparavant.
Il souffle ensuite sur les paupières puis ayant une courte permission de garder les yeux ouverts, m'ordonne de les fermer.
« -Fait ! » et me prévient.
-Surtout, combat la tentation de ne pas les rouvrir. Ça me décevrait.
Sa voix est si chaude, pénétrante qu'elle pourrait me brûler la peau, rougissant presque par ailleurs à la manière dont je réagis dans mon esprit.
«-Oh ! Que j'aime ça ! Soumets-moi plus durement à tes ordres ! Comment puis-je obtenir une telle pensée ? »
Son corps se détache du mien, s'absentant une troisième fois durant une brève seconde. Je sens alors, par la suite, sur mes cuisses, une texture douce, aérienne qui les frôle, remonte jusqu'à l'aine avant de redescendre. Je voudrais voir l'accessoire dont il se sert mais je ne le peux, comprenant que si Patrick m'a ôté le bandeau, c'est dans l'intention précise de me tester. Réfutant l'idée d'un possible don médiumnique, je me dis, à ce moment, que c'est du gâchis, réalisant que son radar est bien réglé.
-N'essaye pas d'ouvrir tes ravissants yeux, Teresa.
Je ne souhaite pas le décevoir ainsi que de me décevoir.
-Sers-les fort encore et étire tes bras. le disant sans modifier son ton.
J'obtempère. Le tissu se balance sur chacune de mes cuisses, parvenant à deviner que ce doit sûrement être un foulard.
« -Où se l'est-il procuré ? Acheté spécialement pour cette occasion ? Patrick Jane en est capable ! Quelle séduisante audace, monsieur ! »
Le bout du tissu effleure ma peau à répétition, me procurant un léger frisson puis le passe entièrement sur les cuisses tendues, serrées. Ses paumes se posent sur mes genoux, déduisant qu'il s'est encore agenouillé et écarte afin que l'ouverture forme un angle à 37°c. Quelques minuscules gouttes d'eau pleuvent, dégoulinent entre mes cuisses, s'étalant grâce à la traînée du foulard en viscose. Celui-ci a certainement humidifié ses cheveux à nouveau, un peu plus abondamment, s'amusant, je suis sûre, à secouer ses boucles d'ange. Il recommence en se positionnant au-dessus de mon nombril, l'arrose, dont une goutte s'écoule en direction de la bordure de mon slip noir en tulle uni, qui s'échoue à l'intérieur. La sensation est plus troublante, très fraîche, me faisant frissonner, sourire nerveusement, prise par surprise. J'ose avouer que cela titille mon excitation, maîtrisant cependant mon émotion liée au plaisir éprouvé qui me trahit inéluctablement quand je resserre les cuisses, les contractants ce qui coince le foulard. Lorsque des premiers mots sont composés, sortant de sa bouche, je sais qu'il a deviné la raison de ce resserrement.
-Miss Teresa Lisbon est excitée. sentant que ma réaction le fait sourire d'une façon satisfaisante.
-« Agaçant diablotin que tu es ! » le pensant secrètement.
Son corps se couche furtivement, manœuvre avec similitude, ses lèvres dangereusement proches des miennes que j'aimerais mordre à cet instant juste pour me venger puis s'exprime par un chuchotement.
-Desserre-les afin que je puisse accomplir ce que j'ai planifié.
Sans aucune difficulté, je m'exécute.
-Aaaah ! Mmmm ! qui vibre contre ma bouche avant de happer cette fois la lèvre inférieure.
Les papillons logés au creux de mon estomac s'affolent, ma soumission me torture à cet instant tant je voudrais déclarer l'ardeur que je suis contrainte de contenir.
« -Dieu que j'ai envie de cet homme qui m'inflige son autorité souveraine ! Vais-je résister longtemps à ce supplice sans que ceci ne devienne intenable ? »
Il répond alors à cette pensée. Était-il véritablement faux médium ?
-Je te promets que ton corps exultera bientôt. le promettant sur un timbre de voix suavement exagéré, sombre également.
« -Oooh ! Dois-je craindre sa promesse ? »
Le foulard est libéré, caressant plus haut au niveau de l'abdomen, descend vers le bas ventre, prolonge sur le slip et fait pendre l'extrémité entre mes cuisses ouvertes.
-Resserre-les fermement puis maintient la contracture musculaire jusqu'à ce que je te permette de relâcher.
-Oui, patron.
Patrick jubile.
-Oh ! Que j'aime te l'entendre dire !
Le bout de ses doigts frôle subtilement mon bas ventre, ajoutant d'une manière ardente. Ma douce, irrésistible, soumise !
A la bordure du slip, ses doigts délicats s'immiscent sagement sous, effectuant une furtive mais émoustillante caresse tout le long. La ronde des papillons accélère la cadence au creux du ventre. Je sais que mon excitation va me torturer durant cette maudite initiation avant que je ne puisse obtenir la permission d'y participer même si ce n'est pas activement. Je contracte mes adducteurs péniblement, serrant avec force le foulard retenu prisonnier par mes cuisses, ayant l'impression que l'on m'enseigne des exercices de remise en forme. C'est assez identique en y songeant à une exception, la gym classique n'est pas aussi stimulante. Je serre, je serre, la contraction devient douloureuse, me plaignant intérieurement, crispe mes muscles faciaux qui sont visibles. Patrick arrive à ma rescousse, m'autorisant à les décontracter et relâche le foulard.
« -Sadique ! » me faisant resurgir mon aversion pour le sport malgré que je m'entretienne physiquement dû principalement à mon métier d'agent.
Il aurait pu commander une armée, qui sait ? Les yeux clos depuis plusieurs longues minutes déjà, la notion d'heure m'est de plus en plus abstraite.
« -Combien de temps encore vais-je devoir les garder fermé et pouvoir faire longer mes bras le long du corps ? »
Cette position est cependant surmontable. Patrick prononce mon prénom en chantonnant mélodieusement.
-Teresa, Teresa ! Ma jolie Teresa ! ramenant son corps sur le mien qu'il surélève.
Sa main droite évince le bas de mon chemisier qui couvrait à peine mon ventre puis fait courir le bout de ses doigts sur cet emplacement, valse ensuite vers la taille, revient à nouveau où ils ont démarré et souffle dessus, rapprochant sa bouche qui se vautre, descendant plus bas. Les doigts tirent sur la bordure élastiquée de mon slip, dépose un pudique baiser, souffle une deuxième fois à l'intérieur, laisse claquer l'élastique sur cette zone fragile qui me fouette. J'émets un insignifiant, aïe, étant plus excitée qu'énervée.
«- Sadique ! » se manifeste ma conscience, timidement.
Son corps se détache, le foulard glisse ensuite entre mes cuisses, l'écoutant s'éloigner.
«-Que mijote-t-il encore ? »
Dans la salle de bain, celui-ci mouille sous un filet d'eau très chaude, l'accessoire légèrement épais, l'essor, l'humidifie à nouveau, l'égoutte, ferme le robinet puis s'arme de ce foulard en revenant vers moi. Je sens un contact chaud se déposer sur mes genoux avant de parcourir les cuisses que j'ai resserrées mais partiellement. Toutefois, l'espace est restreint.
-Écarte-les ! employant un ton plus autoritaire.
L'eau qui a pénétré le tissu, l'a alourdi, constatant la différence. Le foulard explore l'entre des cuisses peu farouche, balance le bout en direction du slip, qui frappe contre. Elle se repositionne.
-Resserre maintenant !
Je presse le peu d'eau qui est restée imbibée, coulant lentement à l'arrière de mes cuisses.
-« Bizarre ! » ne pouvant définir si cela m'est désagréable.
-Desserre-les !
Je libère le bout. Ses paumes étalent alors ce qui est humide sur cette partie du corps, pratiquant comme un massage puis rapproche l'une de ses mains près de l'adducteur situé proche de l'aine.
-Serre à nouveau !
La main est emprisonnée mais son index pousse contre le tissu de mon slip, appuyant dessus. Je contracte involontairement les muscles des cuisses une deuxième fois, qui doit comprimer sa pauvre main, ne m'en préoccupant guère tant je sens une sage érectilité du clitoris. Son index arrive quand même à appuyer de nouveau, exerçant une pression forte dessus qui fait basculer mon esprit dans le vide. Je serre, je serre, je serre, le pauvre me suppliant à cet instant, à son tour, de la dégager. Ma fameuse présence d'esprit revient à la raison, avortant avec frustration le plaisir orgastique qui grandissait et me dicte la marche à suivre sensée, m'excusant, la voix chancelante.
-Je suis désolée. As-tu mal ?
Vu son ton, pas tellement, me répondant, sans rancune avec humour.
-Moyenne mais costaude !
Je souris, exprime mon soulagement, expulsant ce qui me reste comme excitation non évacuée. Cinq secondes plus tard, il essor le peu d'eau en réserve au-dessus du soutien-gorge, sentant deux gouttes qui roulent vers le nombril où celles-ci terminent leur route.
« -Se venge-t-il suite à mon resserrement ? »
Le bout du foulard baptise ce périmètre, caresse, tape raisonnablement sur le tulle, plus fort une nouvelle fois et vise les tétons qui deviennent perceptibles à cause de ce geste.
-Que ressens-tu, Teresa ? le demandant sur son ton original qui me réchauffe.
Je m'exprime honnêtement, surprise décidément par ce que je déclare, ma voix réduite au murmure due à ce que j'éprouve.
-De l'excitation ! me rappelant de compléter par patron.
-Répète- le moi !
-De l'excitation, patron ! toujours sur un timbre similaire.
« -Si tu savais ! »
Il étrangle à mon avis le foulard afin d'en faire ressortir ce qui reste d'eau puis cible les deux bonnets, qui mouille convenablement le tulle. Je sens ma poitrine humide ainsi que mes tétons qui s'épanouissent.
-Et là ?
J'esquisse un petit sourire significatif de mon état inchangé.
-Excitée, patron.
-Mmm ! le prononçant malicieusement. Si tu savais à quel point ce spectacle me comble, te voyant couchée ainsi ! Je t'accorde le droit de te redresser pour que tu me fasses face. conservant le même ton malgré que ce soit un ordre.
Je me relève doucement, m'avance en traînant le postérieur près de lui.
« -Ça y est ! »
-Tu pourras dans peu de seconde ouvrir les yeux.
Je me tiens droite, cambre le dos, appui mes paumes sur le jeté du lit, montrant ma conduite modèle, ravie que le jeu se modifie.
-Ne bouge pas. murmurant contre mes lèvres.
-Oui, patron.
-Répète. baissant le son de sa voix rempli d'une telle suavité et referme les siennes sur les miennes avant de les libérer.
-Oui, patron.
Mon chuchotement ressemble à un miaulement de chaton.
-Bien !
Patrick dépose un baiser rapide puis prend de la distance.
-Soulève ta belle chevelure.
Mes mains obéissent, ma nuque est dégagée, sentant alors le foulard qui a été entortillé solidement, s'enrouler autour de mon cou comme un serpent.
« - Il n'est pas devenu fou au point d'essayer ce jeu de strangulation dont nous avons été confrontés lors d'une enquête précédemment qui consiste à resserrer le foulard autour de la gorge afin de procurer au partenaire de la jouissance, souvent mortelle due à l'étranglement ? La victime en avait fait les frais malheureusement, acte volontaire de celui qui la dominait. »
Le mien, tient l'extrémité, le fait glisser avec lenteur entre les bonnets du soutien-gorge encore humide, jusqu'au ventre et le laisse pendre au-dessus des cuisses, le bout les effleurant. Il a senti ma panique, me réconforte. Son timbre décèle alors de l'effroi, blessé également.
-Es-tu folle d'avoir pensé cela, voyons !
En effet !
-Comment peux-tu envisager que je pratique ce jeu cruel ?
-J'ai eu peur, je l'avoue. Je suis...
Son index se pose sur ma bouche, murmurant avec chaleur, amour.
-Je sais. Je l'aurais été sûrement. puis m'embrasse furtivement cependant. Veux-tu que l'on arrête ?
Je réponds non, le désir étant plus fort.
Il ajoute alors.
-Desserre.
Je les ouvre pour former le même angle. Le foulard s'infiltre.
-Resserre-les.
« -Ordre exécuté ! »
Celui-ci tire avec force, je coince similairement, pensant que Patrick souhaite le raidir. Quelques secondes plus tard.
-Relâche.
«- J'espère que la tiédeur de mes cuisses ne l'a pas ramolli ? »
