Cette fic me tenait vraiment à cœur. Je sais que j'y ai fait de nombreuses fautes, la présentation était horrible, et certains passages l'étaient encore plus … Je pense avoir, pendant un an, fait quelques progrès. Voici donc la nouvelle version de Murs de silence. Certaines choses et détails vont changer, sans aucun doute. J'espère que tout ça vous plaira, et que ça m'aidera à enfin commencer la suite.

Murs de silence devrait être édité au rythme d'un chapitre par semaine.

Titre : Murs de Silence

Auteur : Ayashini

Source : Gundam Wing

Genre : Yaoi, POV3, UA, sérieux.

Disclaimer : Les personnages de Gundam Wing ne m'appartiennent pas. Enguerrand Barton, par contre, est totalement à moi, de même que quelques personnages très secondaires.

Musique : BO Le cinquième élément.

Murs de Silence

Introduction : Sauvez moi

Un jeune garçon brun à l'allure fière mais distante suivait silencieusement un homme d'une trentaine d'années le long des couloirs du lycée d'Hilton Valley. Si son visage n'exprimait rien, il n'en pensait pas moins.

Des " Assez ! ", " Ras le bol " et autres " Marre ! ! " raisonnait dans son esprit, qui ressemblait à cet instant autant à un labyrinthe que le bâtiment qu'il était en train de traverser. La raison ? Elle était très simple. Il ne supportait plus ces déménagements intempestifs que son père leur faisait subir, à son frère et à lui. C'était tout simplement inhumain.

Je vais devenir dingue… c'est sûr ! ! Etait une phrase qui lui venait souvent à l'esprit, et cela depuis quelques années. C'est sûr qu'être forcé de changer de lycée presque trois fois par an n'aidait pas à sa santé mentale. Etre obligé de changer de professeurs, de programmes, de salles, de pays, de langue, pouvait paraître presque amusant pour son frère, mais pour lui, c'était insupportable.

Il était donc encore une fois nouveau, et cerise sur le gâteau, seul. Ce n'était pas que la solitude le dérangeait, mais réussir à se faire un ami une fois de temps en temps, cela pouvait se révéler très utile, dans certains cas …

Heureusement, il y avait Heero…

Heero … frère de souffrance et de sang …

C'est dans ce genre de cas que l'amitié d'un être humain pouvait être intéressante. Elle éviterait par exemple de laisser Trowa faire de phrases, belles, certes, mais dénuées de sens, dans sa tête.

C'était vrai que le mode de vie du jeune homme était loin d'être enviable et joyeux, mais il avait tout de même auprès de lui quelqu'un qui l'accompagnait, dans son désagréable quotidien, à travers le monde. Heero et lui était tellement semblables. Evident, puisqu'ils avaient le même père …Ce père, si riche, et puissant, qui leur avaient inconsciemment éduqué l'art d'être distants, absents, mais tellement observateurs.

L'homme ouvrit une porte, que Trowa n'aurait pu reconnaître, tant elle était identique aux autres, et le garçon entra dans la classe. Il savait d'avance ce que le professeur lui dirait.

Comme il le disait souvent à Heero, lors des rares moments où il ouvrait la bouche pour faire autre chose que se nourrir, les professeurs étaient une espèce dont tous les membres de ressemblaient étrangement. Tant dans leur comportements physique que oral, et dans leur incapacité à se souvenir de leur jeunesse, s'ils en avaient eu une. Mais comme le rappelait sagement Heero, il y avait toujours et aurait toujours, fort heureusement, des exceptions.

" Voulez vous vous présenter s'il vous plait ? "

Gagné …

Celui là, visiblement, ne faisait pas abstraction à la règle de vie de son troupeau.Trowa aimerait plus que tout pouvoir dire non, s'asseoir au fond de fond de la classe, confier qu'il ne resterait pas longtemps, que son nom n'avait que peu d'importance, et que sa présence passerait inaperçue.

Mais pourtant il répondit.

" Je m'appelle Trowa Barton. J'ai 16 ans. Je viens d'arriver ici, à Hilton Valley. "

Que pourrait-il ajouter d'autre ? Que pourrait-il dire à cette trentaine de paires d'yeux qui le fixaient avec curiosité. Trowa se rappela avec sarcasme que ce n'étaient que des fils à papa. Alors il ajouta avec calme, sachant d'avance l'effet de ses paroles :

" Je viens de France. "

Des murmures vinrent de tous les coins, et on le regarda avec des yeux chaleureux, bovins, ou simplement en souriant. Trowa faillit faire la grimace lorsqu'il entendit un cri hystérique venant du coin droit de la classe.

Le professeur Raven désigna une place vide du fond, à côté d'une jeune fille blonde.

Ce ne fut pas sa couleur de cheveux qui fit penser au jeune homme qu'elle était idiote. Ce fut surtout son sourire niais qui lui dicta cette pensée.

" Salut ! je suis Relena Darlian ! Bienvenue dans notre école ! "

Trowa la fixa, sans expression…

Mon Dieu, sauvez moi.

Ayashini Le 9/02/03

Modifié le 16/01/04