Auteur : Choupette

Titre : Pour toujours

Disclaimer : G-Boys pas à moi. Tous les mioches sont à moi.

Couples : Alors là ça va être le gros bordel, risque d'y avoir des réclamations… Heero x personne (pour le moment ou pour le reste de sa vie, je vais voir), Trowa x personne, Quatre x Hilde (désolée Angie), Wufeï x Sally et le couple mystère Claire x Thomas. Quant à Duo… ben vous allez voir.

Avertissements : Rien de spécial, comme d'habitude je vais être sadique alors je préviens. Je fais d'avance mes excuses à la ligue pro Duo qui risque de m'en vouloir au prochain chapitre.

Coucou me revoilà !

Encore plus sadique, encore plus méchante avec mes lecteurs comme avec les G-Boys, encore plus… encore plus… Encore plus moi. Hihihi. Préparez-vous à 9 chapitres, un prologue et un épilogue pleins de suspens, d'action, d'amour et… de bêtises de l'auteur (humour pourri compris).

Un gros bisou à ma petite Naïa pour avoir corrigé ce tissu de fautes en tout genre. Et plein de bisous à mes petites et fidèles revieweuses (je penses qu'elles se reconnaîtrons), que j'aime et que j'adore. Qu'est-ce que ça fait du bien un peu de soutien. J'espère que vous aimerez cette fic.

Reviews s'il vous plaît, même si c'est pour dire que vous n'aimez pas (dite pourquoi ça peut m'aider), pour critiquer ou pour pousser un coup de gueule…

Bonne lecture à tous.


Prologue.

Malgré une nuit sans lune, la propriété était éclairée, aussi belle et éclatante qu'à la lumière du jour. Les murs aussi blancs que la neige reflétaient cette luminosité électrique provenant des projecteurs. Une brise légère soufflait sur le parc, emportant avec elle une odeur d'herbe fraîchement coupée. Les nuages menaçaient de déverser une eau providentielle sur cet été aride et accablant. On était aux derniers jours de juin et la chaleur atteignait déjà des sommets échauffant les esprits, alourdissant l'atmosphère.

Une silhouette se découpa sur la lumière, contrastant avec force tant elle était sombre. L'homme se glissa parmi les gardes et entra dans la demeure. Connaissant parfaitement les lieux, il ne mettrait que quelques minutes à atteindre la chambre. Ce soir, il allait enfin la revoir, profiter de ces quelques heures qui leur étaient offertes. Dans peu de temps, ils n'auraient plus à se cacher, lorsqu'il aurait disparu, lorsqu'ils auraient tous disparus, plus rien ne les arrêteraient et ils pourraient vivre leur amour au grand jour, rester l'un près de l'autre.

Son cœur s'emballait, ses battements marquaient l'intensité de son désir, celui de la voir, de la toucher. Il ne pensait à rien d'autre qu'à ses cheveux soyeux, sa peau si douce, plus rien ne comptait. Son sang courait dans ses veines, son souffle s'accéléra, il avait chaud. Il courait dans les immenses couloirs, éclairés par les chandeliers, il se dissimulait derrière une statue, un rideau, dès qu'un serviteur approchait, dès qu'un garde arpentait les couloirs.

Lorsqu'il fut devant la porte, il déglutit péniblement si heureux, si impatient de passer enfin les portes de bois sculptées pour apercevoir la silhouette élancée de son amour. Les mois qui les avaient séparé n'existaient plus. Il ne restait que quelques secondes, une fine barrière avant qu'ils ne se retrouvent. Il n'osait entrer, sachant qu'il n'avait que cette nuit. Il ne voulait pas que cette nuit unique se finisse, il voulait qu'elle commence et qu'elle devienne infinie. À ce moment-là, il ne désirait que finir ses jours dans cette chambre, entre ses bras. Il finit par entrer, mu par la passion qui le consumait.

La lumière était tamisée par les chandelles qui brûlaient dans la pièce, rendant l'atmosphère oppressante. Elle était debout, près du lit, faisant les cent pas, anxieuse de le savoir encore loin d'elle. Un sourire éclaira son visage lorsqu'elle le vit. Un sourire éphémère. Aujourd'hui, pour eux, il avait du tuer. Elle avait craint qu'il ne lui arrive quoique ce soit, qu'il ne puisse aller jusqu'au bout, mais maintenant il était là, les flammes se reflétant dans son regard. Elle posa ses yeux sur lui, osant enfin lui demander.

« Alors ? Tu… C'est fini ? Tu t'en es débarrassé ?

- Oui, il ne sera plus un problème.

- Ça n'a pas été… trop dur ? »

Comment pouvait-elle lui demander ça ? Bien sur que cela avait été dur ! On ne tue pas un homme sans éprouver du remord, sans se dire qu'il y avait une autre solution, un autre choix. Il n'était plus qu'un assassin, il y avait longtemps qu'il avait choisi cette voie. La question était : pourrait-il le rester après ce qui s'était passé ? Il n'était pas encore trop tard. Il pouvait changer. Il n'avait pas encore fait ce choix et puis tout était fini pour sa dernière victime. Il avait trahi tout ce qui faisait sa vie.

Il la regarda et tous ces remords s'envolèrent, il l'avait fait parce qu'elle le lui avait demandé, il n'avait rien à regretter. Après tout naître dans une famille d'assassins ne pouvait faire de vous qu'un tueur.

« Thomas ?

- Tout va bien. Claire… Je t'aime.

- Mon amour, je t'aime aussi. »

Elle se dirigea vers le lit et s'y assit langoureusement. Les jambes croisées, elle attendait, les yeux flamboyant de désir, qu'il s'approche enfin. Elle ne voulait plus penser à ce qui c'était passé, ni à ce qui allait se passer. Il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu, qu'elle n'avait pas senti ses mains parcourir son corps, cette douceur voluptueuse lui caressant les reins. Il était sur le pas de la porte et elle anticipait déjà le plaisir qu'il allait lui donner, elle savait que d'ici quelques minutes elle sentirait le tissu de sa robe glisser le long de ses hanches, le long de ses jambes. Elle se mordit la lèvre.

Il s'approcha et se mit à genoux devant elle. Attrapant sa cheville, il la porta à ses lèvres et déposa un baiser. Les lèvres remontèrent le long de sa jambe, le souffle de Claire s'accéléra. Elle sentit sa langue, si chaude effleurer la peau fine de sa cuisse, espérant qu'il ne s'arrêterait pas là, que la barrière de tissu allait bientôt s'effacer sous ses mains puissantes. Il se releva et l'allongea sur le lit, avant de l'embrasser avec passion, mais sans aucune violence. Ils avaient le temps, il voulait être doux, lui faire sentir combien il l'aimait. Ses mains glissèrent dans les cheveux soyeux, la peau sur sa nuque restait rouge après le passage de ses baisers. Les lèvres entrouvertes, elle gémissait presque alors qu'elle arrachait les boutons dorés de sa veste, qu'il faisait glisser sa robe de soirée.

Ils se retrouvèrent à moitié nus, enlacés tendrement sur les draps de satin. De ses doigts, il parcourait la poitrine de son amante, effleurant juste. Il n'osait la toucher réellement de peur que le charme s'estompe. Il aimait tant, la voir désirante, dans l'attente de cette extase qu'il n'avait connu qu'avec elle. La rougeur sur ses joues, ses yeux brillants, perdus dans un monde de plaisir. Il sourit quand il sentit les doigts experts de sa compagne déboutonner son pantalon. Elle ne voulait plus attendre, lui non plus. Ils désiraient ne faire plus qu'un, ne ressentant aucune honte vis-à-vis de leur acte, de leurs sentiments. Personne ne le saurait jamais, personne n'avait à les juger, ils s'aimaient malgré ce qu'ils étaient et pour rien au monde ils ne voulaient que cela change. Ils étaient tellement heureux l'un auprès de l'autre. Pour une nuit, quelques instants de bonheur, ils étaient juste Claire et Thomas. Ils n'avaient alors que faire des conflits qui régnaient au dehors, des guerres civiles entre les colonies, du pouvoir.

Les caresses se firent plus pressentes, des perles de sueur glissait sur la nuque du jeune homme, autour du nombril de sa compagne. Leurs corps s'épousaient parfaitement, leurs cœurs battaient au même rythme. La lumière tamisée des bougies rendait l'air presque irrespirable. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il lui donne enfin ce qu'elle désirait, ce qu'ils désiraient tous les deux. Elle cria son nom, lorsque enfin il concrétisa ce dont elle rêvait chaque nuit. Elle cria ce nom qui représentait tant à ses yeux.

Il ramena la couverture de satin, gisant au pied du lit, sur eux et la prit dans ses bras. Alors qu'elle caressait doucement sa peau, il soupira. D'ici quelques heures, il devrait repartir, aussi discrètement qu'il était venu. Il devrait l'abandonner encore, mais ce serait la dernière fois. Bientôt, il pourrait entrer dans cette demeure comme s'il entrait chez lui. Ils n'auraient plus à se cacher, à guetter une occasion de se voir. Bientôt, plus rien ne se dresserait entre eux et il lui offrirait… le Royaume de Sank.


Euh... Ben voilà. Je sais pas trop ce que vous en pensez, c'est peut-être un peu différent par rapport à ce que je fais d'habitude. N'hésitez pas à envoyer vos réclamations.

Bisous.