Préface du Livre d'un Mort

La lecture de ce petit texte n'est pas indispensable. Vous pouvez d'hors et déjà vous rendre à l'Ante-Scriptum.

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Si un auteur pouvait avoir quelques droit d'influer sur la disposition d'ésprit du lecteur qui ouvre son livre, je me bornerais à dire ceci : "Cette fiction doit être lue comme le livre d'un mort"

Je suis persuadé que chacun de nous change et évolue sans cesse et que, par conséquent, selon les situation, les facettes de son âme savent se remplacer mutuellement, s'entraider, se suplanter,... sans que l'ésprit ne soit alerté.

J'éstime comme acquis le fait que l'Homme possède une âme à plusieurs facettes. Si vous n'y croyez pas, regardez comme, autour de vous, des personnes calmes et stoïques peuvent s'énèrver, ou fondre en larmes selon les situation (je me répète)...

Ça veut dire que l'auteur d'un livre lorsqu'il se trouve devant sa page blanche, est dans une situation bien particulière. Lorsqu'il pose sa plume il redevient celui ou celle qu'il est habituellement. Ensuite, lorsqu'il veut se remettre à l'écriture, il passe dans un nouvel état d'ésprit, différent de celui qu'il adopte devant la feuille vierge, premièrement parce qu'il n'as plus en face de lui une page totalement vierge est ensuite parse que se n'est pas son âme qui le fait écrire mais son ésprit, influencé par l'état de son âme, différent à chaque instant.

Ainsi, celui qui commence le texte, n'est plus, à son achévement. De plus, l'auteur, c'est moi... Si j'étais vraiment mort je serais célèbre (voyez dans ces mots le plaisir que vous m'offririez si vous me lisiez comme un mort).

Si la préface d'une fiction ne se contentait que de cela, il paraît claire que le lecteur prendrait le texte trop au sérieux (ce que je prendrais comme une profonde insulte). Il faut aussi lire ces textes comme la traduction d'une oeuvre venue du pays dont elle parle. Cela, je le pense, serat plus intérrésant; il me semble essentiel le fait de laisser à cet univers qui n'est pas le mien, un coté exotique.