Bonjour à toutes et à tous,
alors voilà, il y a un petit bout de temps que je suis tomber sur cette fanfic, c'était l'une des première que j'ai lue et je suis vraiment tomber fan de l'histoire qui est incroyablement bien faite.
comme je sais que beaucoup de personne ne sont pas bilingues et du coup ne lisent pas les fanfic en Anglais (ou autre langue) je me suis dit que je pouvait peut être donner un petit coup de pouce pour vous faire découvrir cette superbe histoire.
j'ai longtemps hésité mais aujourd'hui je me lance. j'ai déjà traduit les quatres premiers chapitres je ne sais pas trop à quelle fréquence je publierais mais je ferrais de mon mieux pour ne pas faire trop attendre ceux qui liront cette traduction
Disclaimer: rien n'est à moi ^^" c'est une traduction et l'auteur de l'histoire originale est Countess of Abe. Quand aux personnages et à l'univers ils appartiennent à la merveilleuse J.K Rowling.
je vous met ici le lien pour l'histoire originale (en Anglais) pour les petits curieux. s/3878384/1/A-Wonderful-Caricature-of-Intimacy
je n'ai pas de beta alors je vous prie de me pardonner d'avance pour les fautes qui ont pu échapper à ma vigilance. De plus je serais ravie d'avoir opinions et critique tant que cela reste constructif et respectueux. ça me permettra de m'améliorer dans ma traduction. je tiens simplement à rappeler que c'est une traduction et que par conséquent il est parfois difficile de traduire littéralement (ça n'a parfois aucun sens ou bien n'est pas très joli en français).
et sur ce bonne lecture :)
Lisa.
A wonderful caricature of intimacy
Chapitre 1 : coucher avec les cafards.
Besançon, France.
- Je me fais trop vieux pour ça, murmura Draco dans sa barbe, tandis que la voix de Pansy lui vrillait le crâne jusqu'à la migraine.
- Pardon ? qu'est ce que tu dis ? hurla Pansy. Parles plus fort, Draco.
- Tu as finis tes commérages, Pansy ? J'ais pas mal de choses à faire, donc j'apprécierais qu'on en finisse au plus vite, répondit Draco, assit sur le canapé dans l'immense salon de leur château que sa femme – correction : ex-femme – arpentait devant lui.
- Tu ne m'écoutais pas ? cria-t-elle. Je t'ai dit que je partais ce soir.
- Si, j'ai entendu ça, comme la moitié de l'hémisphère nord. Si tu pouvais baisser d'un ton, peut être qu'on pourrait discuter comme des adultes. Je sais que c'est quelque chose qui t'es étranger mais j'ai mal au crâne et il faut que j'aille m'occuper de Zane.
- Zane, Zane, Zane… c'est tout ce à quoi tu pense, dit Pansy, acide.
- Eh bien, je veux ! Surtout si on considère que c'est notre fils. Et puisque visiblement, toi, tu n'y pense jamais, moi je le fais, rétorqua Draco, sa colère grossissant peu à peu.
- J'ai beaucoup plus intéressant à faire que de courir après un enfant de quatre ans, réplica-t-elle.
- Oui, comme coucher avec ton amant, murmura Draco.
Pansy fit comme si elle ne l'avait pas entendu.
- Mes cartons sont faits et déjà en route pour Rouen. Angelo m'attend là bas.
Draco roula des yeux.
- Tu savais que ça arriverait, Draco, dit Pansy. Je t'ai donné plusieurs chances de faire marcher notre mariage et pourtant tu n'as pas eu l'air plus intéressé que ça de me garder.
- Tu penseras que peut être ton fils est une bonne raison pour toi de rester, réplica Draco. Honnêtement je suis soulagé que tu sache enfin où sont tes priorités. Nous serons beaucoup mieux sans toi.
Pansy soupira, ennuyé et posa ses poings sur ses hanches.
- N'en as-tu rien à faire que je m'en aille ?
- Pourquoi, je devrais ? demanda Draco. Tu sais que ce mariage n'est basé sur aucune sorte d'émotion. Est-ce que je dois te rappeler que la seule raison pour laquelle j'ai passé cette bague à ton doigt était pour que Zane soit un enfant légitime ?
- Zane, Zane, Zane… cet enfant était une erreur et m'a volé quatre bonnes années de ma vie, s'exclama Pansy. Sais-tu combien j'ai dû dépenser pour retrouver le corps que j'avais avant qu'il ne me tombe dessus ?
Draco serra les poings pour éviter de la frapper. Il ne ferrait jamais de mal à une femme, mais parfois Pansy aimait tester son self-control.
- Quel genre de personne peut appeler son enfant « une erreur » ?
- Moi, je peux ! Il était une erreur ! l'erreur d'un soir, expliqua-t-elle.
- L'unique nuit qu'on à passer ensemble, oui, ça c'était une erreur, lui dit Draco. Zane, lui, ne l'était pas. Tout ce qu'il a jamais attendu de toi, Pansy, c'était un tout petit peu d'attention maternelle et pourtant, pas une seule fois tu n'as fait cet effort. Tu ne l'as pas allaité et ce n'est pas comme si tu le nourrissais en général, tu n'as jamais changé une seule de ses couches, tu n'as jamais joué avec lui. Bon dieu, Pansy ! Il ne t'appelle même pas « maman », il t'appelle « Pansy » ! A à peine quatre ans il sait déjà quelle mère merdique tu es, gronda Draco.
- Je n'ai jamais été faite pour être mère à dix-neuf ans, Draco, dit-elle. J'avais des endroits où aller et des gens à voir.
- Draco massa ses tempes qui commençaient à pulser doucement.
- Ok, d'accord, peut importe. Le divorce à été prononcé, tu obtiens dix pour cent de tout ce que je possède et tu peux garder le château. Mais Zane reste avec moi.
- Tu peux le garder, renifla Pansy. Je ne vois pas quel bien il pourrait m'apporter.
- Papa ?
La petite voix du fils de Draco se fit entendre de l'embrasure. Draco se leva immédiatement du canapé et marcha jusqu'à son fils. Il lança un regard dégouté à Pansy et pris son fils dans ses bras avant de quitter la pièce et se diriger vers sa chambre.
- Tu te disputais encore avec Pansy ? demanda Zane doucement en posant sa tête sur l'épaule de son père.
- Je suis désolé, Z, je ne voulais pas que tu aies à entendre ça, lui dit Draco.
- Pourquoi Pansy ne m'aime pas ? demanda Zane. Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ?
Draco lutta pour garder contenance et ne pas se retourner pour jeter un Impardonnable à son ex-femme.
- Pansy n'aime personne d'autre qu'elle-même, camarade. Tu n'as jamais fait une seule mauvaise chose de ta vie.
Zane acquiesça et enroula ses bras autour du cou de Draco.
- On peut aller au parc demain ?
Ils avaient atteint la chambre de Zane, Draco secoua la tête.
- Tu te rappelle ? Je t'ai dit qu'on allait voir tes grands parents demain.
- Ganma et Ganpa ? dit Zane excité. Est-ce qu'on va les voir longtemps ?
Draco sourit à l'entente des noms que Zane avait attribué à Narcissa et Lucius à l'époque où il n'était encore qu'un bébé et avait quelques difficultés à prononcer certaines lettre, y compris la lettre « r ».
- On va rester avec eux le temps que je nous achète une nouvelle maison où vivre. Une qui soit près de chez eux pour qu'on puisse les voir plus souvent.
Les longs sourcils blond foncés de Zane se froncèrent.
- Pansy vient avec nous ?
- Non, assura Draco en installant Zane dans on lit. Pansy va rester vivre ici en France. Elle n'habitera plus avec nous.
- Oh, fit Zane. Es-tu heureux papa ?
- Tant que tu es heureux, je suis heureux, lui dit Draco.
- Ok, j'ai sommeil. Est-ce que ça veut dire que toi aussi tu as sommeil ? demanda-t-il avec son habituelle détermination et curiosité.
Draco rit doucement et secoua la tête.
- Veux-tu une histoire ce soir ?
Zane réfléchit un moment, ses lèvres pressées par l'intense réflexion. Et tandis que Zane faisait patienter son père pour sa réponse, Draco étudia son fils, comme il le faisait souvent.
Une touffe emmêlée de mèches blond sale ornait le haut de sa tête, quelques brins lui tombaient dans ses yeux gris. Un nombre infini de gens avait dit à Draco que Zane était son portrait craché. Narcissa insistait sur le fait que Zane était l'exacte copie de lui enfant excepté pour la nuance de blond plus foncée.
Zane avait le visage innocent d'un chérubin, interrogatif et confiant. Il différait de son père par les traits de son visage qui étaient plus doux et pas encore sculptés par les angles et les plats de l'âge adulte que présentait Draco.
- J'ai trop sommeil pour une histoire, papa, baillât Zane. Demain on va voir Ganma et Ganpa, ils pourront me lire une histoire ?
- Ils vont être tellement heureux de te voir, Z. ils ne t'ont pas vu depuis des mois, ils feront presque tout ce que tu leur demanderas, donc je suis positivement sur qu'ils voudront te lire une histoire.
Zane sourit et se tourna sur le coté, les paupières tombantes.
- Bonne nuit, papa, murmura-t-il.
Draco embrassa son front et replaça les couvertures autour de lui.
- 'nuit, Z.
En fermant doucement la porte derrière lui, Draco lâcha un long soupir qu'il ne se serait pas cru capable de retenir. Il passa devant le salon d'où Pansy avait apparemment disparu, dieu merci. Les couloirs du château étaient vides avec toutes leurs affaires déjà emballées et prête à être expédiées soit à Rouen avec Pansy soit de retour en Angleterre avec Draco et Zane.
Quand il eut atteint sa propre chambre, celle qu'il avait rarement partagé avec Pansy durant leur mariage, ses pensées dérivèrent vers le souvenir de comment il était devenu le père célibataire du plus merveilleux enfant qu'un homme pouvait souhaiter.
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- Tu es enceinte !? s'étrangla Draco.
Pansy roula des yeux d'irritation.
- Bien sur que je suis enceinte. Je n'ai pas eu mes règles depuis presque trois mois.
- Waouh, trop d'informations, Pansy grimaça Draco. As-tu vu un médicomage ?
- J'y suis allée ce matin et ils l'ont confirmé. Seigneur, je n'arrive pas à croire que tu aies oublié la protection. C'est juste un simple sort, cria-t-elle.
- Tu me blâme moi ? demanda Draco incrédule. C'est toi qui m'as dit que tu prenais la potion et que je n'avais rien à craindre.
- Je prenais la potion. Mais ça n'est sur qu'a quatre-vingt-dix-neuf pour cent. C'était à toi d'assurer le pour cent restant.
Draco grogna intérieurement. Le suicide semblait tentant. Tout comme l'homicide. Il n'était pas très pointilleux.
- Eh bien tu sais ce que ça implique, pas vrai ? demanda Pansy.
Draco grogna extérieurement.
- Nous devons nous marier.
- Bon sang, oui, on doit se marier. Peux-tu juste imaginer l'opprobre d'être une mère célibataire ? je serais évincé de tout les cercles sociaux, se plaignit Pansy.
Un autre grognement ?
- L'as-tu déjà dit à quelqu'un pour le moment ?
- Non ! tu me prends pour qui ? une idiote ?
Draco se demanda si c'était une question piège. La réponse correcte était sur le bout de sa langue, mais il pensa que si il allait épouser l'idiote il pouvait tout aussi bien s'habituer à ne pas l'insulter.
L'histoire d'un soir avec Pansy s'était transformer en premier jour du reste de sa vie.
La fête d'anniversaire de Blaise avait induit une quantité massive d'alcool et de jeux de boisson. Cette nuit là avait aussi induit une quantité massive de mauvaises décisions.
Mauvaise décision numéro un : aller à la fête de Blaise.
Mauvaise décision numéro deux : être complètement déchirer et le faire avec Pansy dans le placard.
Mauvaise décision numéro trois : laisser sa putain de bite penser à sa place alors qu'il était ivre.
Mauvaise décision numéro quatre : baiser Pansy dans ce même placard pendant que la fête se jouait en arrière-plan.
Mauvaise décision numéro cinq : (baiser les règles de Pansy).
Mauvaise décision numéro six : voir mauvaises décisions numéro quatre et cinq.
Il ne serait plus jamais ivre. Plus. Jamais.
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- Etre enceinte me rend malade, gémit Pansy. Je ne comprends pas comment les gens font pour avoir plus d'un enfant. Je me sens comme une merde, ressemble à une merde et probablement sens comme une merde aussi.
Une fois encore Draco se demanda si Pansy voulait une réponse. Après six mois de relation avec elle, il connaissait les bons moments pour donner son opinion et les bons moments pour disparaitre du château que ses parents leur avaient acheté comme cadeau de mariage.
En pensant à l'emplacement du château en France, Draco savait que ses parents prenaient leurs distances de l'ouragan Pansy. En effet, Narcissa n'avait aucune tolérance pour sa belle-fille, le rappelant constamment à tous ceux qui l'écouterait.
- Quand est-ce que ton stupide bébé va sortir ? demanda Pansy avec un soupir de colère. Mes pieds me font mal et mon dos me fait mal et tout me fait mal.
- Tais-toi, Pansy ! Sérieusement, tais-toi. Ma tête me fait mal à cause de tes pleurnicheries et de tes gémissements, dit enfin Draco.
Avec une claque sur son bras et une bordée de jurons qui auraient fait rougir un marin, Pansy quitta la pièce et s'enferma dans leur chambre.
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- OOWWWW ! la voix de Pansy réveilla Draco cette nuit-là. Fils de… OW !
Draco soupira et sorti du lit, se dirigeant vers l'autre lit de la chambre de maitre. Oui, vous avez bien lu. Aucun homme sain d'esprit ne dormirait dans le même lit qu'une monstrueuse garce enceinte. Du début à la fin, Draco et Pansy n'ont jamais partagé de lit.
Draco avait apprit sa leçon des mauvaises décisions 4, 5 et 6.
- Qu'est ce qui ne va pas, Pansy ? demanda Draco somnolent, trébuchant, cherchant la lampe.
- Qu'est ce qui ne va pas ? je vais te dire ce qui ne va pas, ton stupide gosse est prêt à sortir alors que j'essaie d'obtenir mon sommeil beauté réparateur. Si je n'ai pas les huit heures de sommeil recommandées je pourrais développer des rides dès l'âge de vingt ans ! voilà ce qui ne va pas !
Draco soupira en aidant Pansy à sortir du lit et à traverser le flot de cheminette directement vers l'hôpital de Mysticisme dans la ville voisine de Dijon. C'était le seul hôpital magique de France et il était commodément situé à proximité.
Arriver à l'hôpital, se faire crier dessus par Pansy et essayer de calmer ses nerfs pour finalement rencontrer son enfant avait laissé Draco physiquement et émotionnellement vidé. Il était resté assit dans la salle d'attente pendant cinq heures parce que Pansy refusait de le laisser entrer dans la salle d'accouchement. Elle avait accepté avec peine le médicomage et les sages-femmes dans la pièce. Que le ciel interdisse quiconque de la voir dans un état pas « à la mode » !
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- Monsieur Malfoy ? Voulez vous voir votre fils ? la douce voix de la vieille sorcière-sage-femme réveilla Draco de son demi-sommeil.
Il se frotta le visage, se leva et vint vers elle et le paquet de couverture dans ses bras.
Si quelqu'un lui avait dit plus tôt qu'il tomberait instantanément amoureux de l'enfant qu'il avait fait avec Pansy Parkinson au premier regard, il aurait recommandé une bonne institution de santé mentale à cette personne. Rien n'aurait pu le préparer à l'assaut d'émotions en voyant son bébé faire la moue dans ses bras. Sa gorge s'était obstruée d'un sentiment inexprimable alors qu'il regardait le visage rond du nourrisson aux cheveux lisses. Des mèches de cheveux blonds couronnaient sa tête et des yeux de mercure fondu refusaient de s'ouvrir derrière les cils sombres.
Draco su à partir de ce moment, tandis qu'il tenait son fils pour la première fois, que jamais rien dans le monde ne viendrait se mettre entre eux. Il ferait de son devoir de s'assurer que jamais rien ne nuirait à l'enfant qu'il avait créé. Draco n'avait jamais autant aimé quelqu'un.
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- Voulez-vous tenir votre bébé, madame ? demanda la sorcière-matrone à Pansy qui semblait avoir le visage figé dans une grimace permanente.
- Il m'a causé assez de douleur comme ça. Je suis fatiguée, alors laissez-moi dormir, se renfrogna Pansy.
Draco s'assit dans le rocking-chair près de la fenêtre dans la chambre d'hôpital de Pansy, tenant son fils nouveau né, Zane Draco Malfoy.
La sorcière-matrone réprima un regard surpris et jeta un coup d'œil à Draco. Il savait reconnaitre un regard de pitié quand il en voyait un.
- Très bien, madame. Je vous réveillerais dans une heure pour que vous puissiez le nourrir.
- Je vous ai déjà dit que je n'enverrais pas mes seins au diable juste pour que le gosse puisse manger… j'ai vu ce que l'allaitement fait aux femmes … je n'aurais pas les nichons pendants avant d'avoir atteint la mi-vingtaine. Donnez-lui la formule comme la dernière fois, dit Pansy d'un ton agacé.
La sorcière regardait Pansy comme si elle considérait s'il fallait rire ou l'étouffer avec l'oreillait qu'elle faisait bouffer. Draco espérait qu'elle se décide pour la dernière option.
Une heure après que Pansy se soit endormie - une chose pour laquelle l'hôpital et Draco étaient reconnaissant - Draco tenait simplement son fils et le regardait. Comme gêné de l'observation, Zane ouvrit précautionneusement les yeux et cligna lentement vers son père, d'un air déconcerté. Des yeux gris identiques aux siens fixèrent Draco reconnaissant sa présence et son statut de père. Cela avait été l'un des plus merveilleux moments dont Draco se souvenait depuis sa revendication de neutralité durant la Seconde Grande Guerre.
Après avoir été blanchi des accusations d'actes de conspiration pour le meurtre d'Albus Dumbledore, Draco et ses parents abandonnèrent leur loyauté pour Lord Voldemort en restant hors des combats. En n'ayant pas aidé le coté de la lumière, ils avaient conservé leur réputation de « chacun pour soi ».
Tenant son fils, Draco su qu'il avait fait le bon choix de convaincre ses parents (surtout son père) de laisser tomber la dévotion aux forces occultes et à leur groupie : Voldemort.
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- Oh, bébé Zane ! Narcissa salua son petit-fils, la larme à l'œil. Regarde à quel point tu as grandis.
Zane leva vers elle des yeux écarquillés et un sourire aux dents proéminentes.
- A-t-il déjà prononcé son premier mot ? demanda Lucius, regardant Narcissa roucoulé avec l'enfant d'un an sur ses genoux.
Draco secoua la tête.
- Il babille juste. Ça rend folle Pansy, ajouta-t-il en souriant.
- Merci de ne pas l'avoir emmené, Draco, dit soudain Narcissa. Les vacances auraient été complètement ruinées par sa présence.
- Ma vie est complètement ruinée par sa présence, murmura Draco. Elle rend visite à des amis à Florence.
- As-tu songé à ce dont nous t'avons parlé ? demanda Narcissa. De possiblement divorcer ?
Draco soupira et passa une main dans ses cheveux.
- Je ne veux pas que Zane grandisse sans sa mère. Je lui dois au moins ça.
- Il est beaucoup mieux sans elle, dit Lucius silencieusement. Je n'ai jamais rencontré de femme plus désintéressée de son propre enfant. Est-ce qu'elle passe ne serais-ce qu'un moment avec lui ?
Draco haussa les épaules.
- Je l'emmène au travaille avec moi, je le baigne, je le nourris, je le change, je joue avec lui. Elle a mentionné qu'elle préférait ne pas entendre ses cris car ils lui donnent la migraine.
- Et tu te tortures à rester marié à elle ? pourquoi, Draco ? demanda Narcissa, caressant les cheveux de Zane.
- Il est bon pour lui de connaitre sa mère, même si s'en est une horrible. Je ne veux pas le priver de quoi que ce soit et si cela signifie que je dois rester avec elle pour un temps, eh bien, alors je peux faire quelques sacrifices pour lui.
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- J'ai rencontré quelqu'un, dit Pansy froidement tandis que Draco habillait Zane d'une salopette en jean. C'était la veille du troisième anniversaire de Zane.
- Vraiment ? demanda Draco, faisant une grimace à Zane pour le faire rire.
- Oui, son nom est Angelo, répondit-elle. Nous sommes amoureux.
- Bien, c'est bien… l'amour c'est important, n'est ce pas, Zane ? demanda Draco, cachant un sourire narquois.
Zane poussa un petit rire et se mit debout sur la table à langer pour s'accrocher à son père.
- Papa ! cria-t-il. Hop, hop danse, hop !
- Je peux avoir ton attention une seconde, demanda Pansy, irritée. J'ai juste pensé que tu aimerais savoir que je veux une séparation.
- Pas un divorce ? Demanda simplement Draco en attrapant Zane et en sortant de la pièce, ne laissant à Pansy d'autre choix que de le suivre.
- Je pensais que tu voulais que je sois là pour le gamin ? demanda Pansy de façon acerbe. Je pourrais aussi bien rester et m'amuser sur le côté. Puisque tu ne couche pas avec moi, autant trouver quelqu'un qui le fera.
- J'enverrais mes condoléances à Angelo, lui dit Draco.
- Argh ! hurla Pansy de frustration. Tu ne prends rien au sérieux. Tout ce à quoi tu t'intéresse c'est Zane et ce que Zane veut et ce dont Zane à besoin. Et à propos de ce que moi je veux ? de ce dont moi j'ai besoin !?
Draco l'ignora et sorti dans la grande cour de leur château où se trouvait le parcours de gym de Zane. Il posa le garçon par terre et l'observa s'éloigner pour grimper et explorer.
- J'ai besoin de me sentir femme, Draco et c'est évident que tu ne me traite pas comme ça. Angelo est un homme bon qui m'aime !
- Sait-il que tu es mariée ?demanda Draco apathiquement. Il n'était pas vraiment intéressé par ce qu'elle avait à dire mais il s'ennuyait et irriter Pansy était l'un de ses passe-temps favoris.
- Oui, il sait. Il sait quel horrible simulacre de mariage c'est. Il sait que ce n'est pas basé sur l'amour mais sur le fait que nous étions des idiots incapables de pratiquer du sexe sûr, répondit-elle.
- Pratiquer ? je suis sûr que nous ne l'avons fait qu'une fois. Ne fait pas comme s'il y avait eu plus. j'ai assez de pensées troublantes sans avoir à rajouter celle de toi et moi baisant plus d'une fois, déclara Draco.
Avec un autre cri d'exaspération, Pansy tourna sur ses talons aiguilles et quitta la cour.
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Draco se mit au lit et éteint les lumières, sa tête douloureuse des souvenirs juxtaposés et de la fatigue de cette journée à finaliser son divorce.
Après les insistantes persuasions de ses parents que Zane ne serais pas affecté par l'absence d'une mère et le fait que Pansy veuille épouser son amant, Angelo, Draco avait signé les papiers du divorce facilement. Le seul regret qu'il avait était de ne pas avoirs signé ces maudits papiers plus tôt. Un idiot borné, voilà ce qu'il était.
Il ferma les yeux et vida sa tête de toute pensée. Demain serait le début de sa vie avec Zane en Angleterre. Il avait été un père célibataire pratiquement depuis sa venue au monde en raison de la nature négligente de Pansy. Il n'était pas très inquiet de ses compétences de père.
Il s'inquiétait de la façon dont Zane s'adapterait à la vie en Angleterre et s'il aimerait être placé dans un centre d'éducation préscolaire au lieu d'aller au travail avec son père tous les jours. Le Centre d'Education Préscolaire des Sorcières et des Sorciers avait récemment ouvert et Draco était sûr que c'était un endroit idéal pour Zane. Il avait besoin d'être entouré d'enfants de son âge et de commencer à apprendre les bases de l'enseignement primaire.
La plupart des familles magiques enseignaient elles-mêmes à leurs enfants les bases avant qu'il ne soit temps de les envoyer à Poudlard, mais avec le planning chargé d'un propriétaire de compagnie et d'un père célibataire, Draco trouvait un peu difficile d'essayer d'enseigner à Zane tout ce qu'il aurait besoin de savoir pour être un adolescent intellectuellement capable.
Il laisserait cela aux professionnels.
Et avec cette pensée à l'esprit, Drago s'assoupi, glissant dans un monde où les problèmes disparaissent, les solutions se trouvent, et les fantasmes émergent au centre de la scène.
