« Aragorn ? »
« Oui ? »
« Tu penses que nous serons inclus dans les livres et les récits ? »
« Bien sur ! Il y aura des milliers d'ouvrages sur notre histoire, cela ne peut pas en être autrement.»
« ... Cela devrait être à moi de les écrire. »
« Pourquoi cela ? »
« Sans doute parce que, tout ce qui est arrivé est de ma faute. Chaque instant que j'ai vécu depuis que je vous ai rencontré me rappelle avec force culpabilité, mais aussi joie. Alors, si c'était à quelqu'un de raconter tout cela, ce serait bien moi ! »
« Je suppose que tu as raison. Fait en sorte que ces récits retranscrivent bien ta bravoure, ne te dévalorise pas comme tu as l'habitude de le faire.»
« Je ne suis pas aussi courageuse que tu aime le prétendre. »
« Si, tu l'es. Tu finiras par t'en rendre compteun jour, l'écriture de ce récit pourra s'en doute t'y aider. Tu vas rentrer dans la légende, comme personne ne l'a jamais fait. Et alors, tout le monde se souviendra de toi, Athelleen, la grande sauveuse des trois mondes, l'héritière du Gondor. »
Ce livre rassemble ici des éléments de ma mémoire, notez donc que j'en serais la narratrice principale. J'aborderai parfois le point de vue des autres personnages, pour compléter les différents événements qui formeront ce conte. Malgré notre travail pour reconstruire correctement nos souvenirs afin de les adapter sous forme de roman, je tiens à préciser que certains passages risquent d'être modifiés, dramatiser, pour rendre le tout plus passionnant.
L'univers dans lequel vous allez pénétrer est très vaste et complexe, soyez donc très attentifs aux détails.
Le début de cette histoire peut paraitre tout à fait banal. La suite de l'aventure, vous le verrez, n'en est que plus tragique et mouvementé. Bien entendu, avant de sombrer dans la terreur, nous avions eu la chance de vivre des moments mémorables et pour le moins extraordinaire. J'en ferais la plus grande éloge dans ce récit, en espérant vous faire partager la joie que j'avais ressenti lorsque les ténèbres ne s'était pas encore emparé de l'univers.
La logique des choses m'amènerait à vous raconter le commencement du monde tel qu'on le connaît aujourd'hui, divisé en trois parties, mais sachez que peu de personne savent quand les événements de ce récit on exactement débuté. Je vais donc retranscrire l'histoire telle que l'on m'a compté pour la première fois. Toutefois, si des éléments restent encore vagues dans mon esprit pour le moment, j'essayerai de les clarifier plus tard au cours du récit.
Il y a très longtemps de cela, il est impossible de définir une quelconque date, le monde était bien plus vaste et mystérieux qu'aujourd'hui. Toutes sortes de créatures magiques y vivait ; des elfes, les êtres les plus purs qui puisse exister, les fées (ou appelé nymphes, ou mage) maitresses de la nature dotés de pouvoirs extraordinaires, ou encore les sirènes reines des océans et des mers... Il y avait également les humains appelé « mortels ». Leur don était de toujours être en quête des limites du monde, sans y trouver de repos, destinés à exploiter les grandeurs du monde tel qu'il était, en toute harmonie. Mais, il était prévisible que certains Hommes s'égarent, pour sombrer dans les ténèbres en utilisant la motivation qui leur avait été donné d'une manière égoïste et dévastatrice.
L'égarement des hommes déclencha le début d'évènements terribles, qui provoquèrent la fin de cet ancien monde. Les Fées et les elfes s'opposèrent à eux. Les idées des hommes contribuaient à endommagé ou détruire la nature dans le seul but d'agrandir leurs territoires et leurs richesses éternellement insatisfaite.
Car chaque splendeur du monde, végétal ou animal, était protégé et chéri par les elfes, considérant chaque partie de la nature comme vitale au monde. Et c'était les fées qui préservaient l'environnement et le rendait si précieux et admirable. Elles parlaient aux arbres, faisaient pousser la terre et les fleurs, comprenait la faune, apportait la pluie et la douce brise du vent... Les maisons et leurs villes que leur peuple construisait à travers le monde étaient en harmonie avec la nature, jamais les fées ne permettaient de sacrifier une partie de la planète pour agrandir leur royaume.
A cette époque, le monde était dirigé par six grands seigneurs qui gouvernait chacun leur propre royaume ;
Il y avait, Nesseldë la maitresse de toutes les fées, doté du pouvoir des flammes. Son peuple habitait des grandes pleines orientales et désertique, d'où la chaleur ne s'estompai jamais. Elle était très puissante et autoritaire, et seule la sécurité des siens et de son royaume l'importait. Elle ne prêtait que peu attention aux humains, et elle était indifférentes au sort des elfes. Son regard était terrifiant, et personne ne pouvait reculer devant son pouvoir, même le plus puissant des mages ou des elfes. Car le feu était une puissance incontrôlable et dangereuse qu'aucun ne pouvait défier.
Tirithiel était la deuxième reine de cet ancien monde, venue du peuple des elfes. Sa beauté surpassait tout ce que vous pouvez imaginer, et on dit que tout ceux qui croisait son chemin restait à jamais ensorcelé par la splendeur de son visage. Mais comme si sa magnificence ne suffisait pas, Tirithiel dirigeait son peuple et son royaume avec une justesse et une bonté incroyable. Elle chérissait le monde dans lequel elle vivait et tous ceux qui y habitait, sans aucune exception. Elle aimait chanter et danser avec les siens, dans de grandes pleines vertes et somptueuses près des arbres et des fleurs.
Le second elfe qui dirigeait le monde s'appelait Lòmelindi, et à l'inverse de sa sœur Tirithiel, il haïssait les humains plus que tout, dès la seconde ou il avait appris leur existence. Il était sage et beau, mais son aversion contre les hommes le rendait malfaisant et terrible envers tous ceux qui osaient mettre son peuple en péril. Il habitait des territoires froids et enneigés, là ou les humains ne pouvaient le trouver, lui et son royaume.
Il y avait également deux hommes, Aindreas et Celthar, tous deux cousins, qui gouvernaient de faibles parties du monde, accompagné de leur peuple que les autres races considéraient de simples mortels.
Celthar était de loin le plus sage des deux, d'une grande noblesse et bonté. Il chérissait la nature et les animaux, et passait son temps dans les forêts au coté des elfes. Son peuple était installé près du royaume de Tirithiel, car il s'était épris de la belle elfe, et désirait plus que tout l'admirer chanter et danser dans les bois.
Aindreas était lui aussi un noble, mais on ne pouvait pas en dire autant sur sa sagesse. Il se laissait souvent envahir par ses émotions, il ne contrôlait pas sa colère et laissait place à la violence. Il préférait enrichir son royaume et ses puissances, en construisant des châteaux et de forteresse dans les forêts, plutôt que de contempler indéfiniment la nature comme son cousin. Car Il détestait Celthar et la gentillesse qu'il éprouvait pour les elfes et les fées.
Aindreas avait transmis cette haine pour les autres races à son peuple, et ce fut le principal déclencheur du grand conflit qui provoqua la fin du monde.
Sa soif de pouvoir était telle qu'il finit par pénétrer dans les contrés de Tirithiel pour couper et abattre les arbres afin d'agrandir son royaume et gagner du territoire. Les elfes ne restèrent pas indifférent et envoyèrent des troupes pour les arrêter de manière pacifiste... mais à cette époque ils n'imaginaient pas et n'envisageait aucune forme de violence. Ils furent massacrés par les humains, alors qu'ils étaient tous sans défenses. Au contraire des elfes, les hommes avaient construits énormément d'armes ; des arcs, haches ou boucliers...
Beaucoup d'elfes prirent peur et commencèrent à s'enfuir du royaume de Tirithiel, bien trop proche des hommes, pour trouver refuge chez son frère Lòmelindi, là ou le danger ne pouvait les trouver.
Mais si tous ces seigneurs étaient puissants, et si les hommes effrayaient les elfes, il y en avait un autre qui le surpassait tous. Et c'est vers lui que Tirithiel s'était tourné en cette heure décisive, comme le reste des habitants du monde.
Son véritable nom était Culurien, bien qu'il fût renommé de maintes fois par la suite. C'était un dieu, un des seuls qui existait. Il était bon et juste, et amenait la paix partout ou il allait. Il habitait le centre du monde, dans un énorme palace, d'où il pouvait sagement veiller sur le reste de la planète. Malheureusement tous les temples et les monuments construits en son honneur furent détruits et disparu à jamais, et de nos temps, il n'y a plus personne qui se souvienne de son visage, ou de ses paroles, car tous ses adorateurs sont morts depuis des siècles. Mais notre civilisation continue à le vénérer, persuadé qu'il reste encore quelques bribes de son esprit quelque part dans l'univers
Presque tout le monde l'honorait et s'inclinait devant lui, à l'exception du peuple d'Aindreas qui enviait terriblement son pouvoir.
A l'époque de ce terrible conflit, Culurien organisa un conseil, le plus grand qu'il n'y est jamais eu. Les seigneurs les plus puissants s'y rendirent, et on dit que l'assemblée qu'ils formèrent dura de longues heures. Chaque minutes ne faisaient qu'empirer et agrandir la colère des rois obstinés à défendre leurs causes quel que soit les arguments de leurs adversaires. Puis l'impatience des hommes se fit trop grandes, et après avoir défendu pendant de longs moments sa race, le roi Aindreas partit avec ses sujets, en menaçant tous ceux qui voudraient se dresser au travers de son chemin. Lomelindi se retira dans les montagnes avec tous les elfes qui désirait vire à ses côtés, loin des hommes, et personne ne sut ce qu'il advint d'eux.
Au grand désarroi de Culurien, de nouvelles règles avaient été instauré dans les royaumes. Désormais le métissage entre les elfes et les hommes était interdit, sous peine de mort. Plus tard ce fut de même pour les fées et mage, qui avait été interdit de fréquenter intimement la race humaine. Et, on dit qu'aujourd'hui, dans certaine partie de mon royaume, ces règles sont toujours soutenues et appliquées.
Petit à petit, le monde devint sombre et dangereux pour tous ceux qui y vivaient. Les hommes s'attaquaient aux elfes sans raisons, et les mages dirigés par la grande Nesseldë massacraient chaque humain qui croisait leur route. Elle n'avait aucune pitié pour les autres races, et ce fut elle qui empêcha Aindreas de mener son peuple à la victoire. A chaque embuscade qu'il menait, Nesseldë brulait chacun de ses hommes, et cela se répétait jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une douzaine d'entre eux. Aindreas finit par arrêter de se battre, et se retira temporairement de cette guerre. Elle ne se termina pas pour autant car Nesseldë était déterminée à tuer chaque humain qui vivait sur cette planète. Elle finit par assassiner Celthar, le cousin d'Aindreas, même si il était noble et bon pour le reste du monde. Tirithiel, la belle elfe, pleura longuement sa mort, car elle avait toujours admiré la bonté et la noblesse de cet homme.
Mais le plus dur restait encore à venir, car Aindreas était toujours vivant et après de longues années passées à étudier le monde et ses pouvoirs, il réussit à trouver une solution pour défier Nesseldë. Il commit alors la plus grosse atrocité que le monde n'ait jamais connue. Il s'empara des pouvoirs et des essences magiques que les fées portaient en elle, leur arracha leur puissance, leurs magies, leurs ailes, et après avoir rassemblé assez d'énergie, les pouvoirs qu'il avait récolté lui permis de devenir aussi puissant que Nesseldë. Quand il se tenu enfin devant elle, il lui extirpa la flamme qu'elle portait en son corps, flamme qui lui permettait d'avoir tant de puissance, la laissa gisant sur le sol. Par sa faiblesse elle savait que désormais son peuple était réduit à l'esclavage.
Les pouvoirs qui brulaient maintenant dans le cœur d'Aindreas devenait incontrôlable et le poussait à commettre des crimes encore plus horrible chaque jours, porter par la volonté de venger son peuple.
Culurien, qui avait essayé par de nombreux moyens d'éviter que ses atrocités arrivent, finit par prendre une décision fatale. Il devait détruire ce monde et séparer les races qui y vivaient, pour créer trois autres univers, ou chacune d'entre elle pourrait vivre en paix.
Il créa d'abord la Terre, votre planète, le monde des humains ; puis il créa mon monde, là où les fées règneraient, et pour finir, la terre du milieu, où les elfes pourraient vivre en toute liberté.
Tirithiel vint devant son trône et pleura longuement, le suppliant de laisser une dernière chance aux hommes pour rester aller dans la terre du Milieu.
Elle lui expliqua qu'il restait encore des humains au bon cœur, qu'elle chérissait comme Celthar, et qu'ils méritaient d'avoir une seconde chance auprès des elfes.
Ses paroles larmoyantes finirent par convaincre Culurien de donner une dernière chance aux humains, et il décida de laisser certains hommes vivre sur la terre du milieu, les plus bons d'entre eux.
Alors l'univers qu'ils connaissaient disparu à tout jamais, comme les habitants qui le peuplaient. Leurs âmes se réincarnèrent dans d'autre corps, et les trois mondes empruntèrent des chemins différents.
Ainsi commença notre ère.
Il est inutile de vous rappeler comment votre monde, la Terre s'est développé. Tout comme pour la terre du milieu, et si toutefois vous ignorez son histoire, je vous conseille vivement d'aller lire le Silmarilion. Quand à mon univers, je ne m'attarderais pas longtemps dessus, car j'ai prévu de créer un ouvrage qui retracera plus précisément son histoire.
Mon monde oublia peu à peu la Terre du milieu, les récits qui parlait de cet univers elfique furent perdus, et seulement certaines fées gardèrent en souvenir l'existence de cet autre monde. Quand à la planète Terre et aux humains, ils restèrent dans les mémoires. Les mages les observaient, eux et leur belle planète. Certains créèrent mêmes des portails inter-dimensionnel permettant de relier les deux univers. Ils partirent explorer la Terre et ses secrets, et essayèrent d'aider et d'éduquer les hommes à leur manière. Certain mages restèrent sur Terre et vécurent là bas de génération en génération, de l'époque antique jusqu'a notre siècle. Mais malheureusement, les fées ne purent pas empêcher les humains de détruire ce qu'ils avaient de plus précieux, leur planète. Alors notre civilisation se désintéressa d'eux, mais gardèrent tout de même contact avec la Terre.
Ce qu'il faut savoir sur nous les mages ou les fées c'est que nous sommes physiquement identiques aux hommes, a quelques détails près. Oui, comme la plupart des contes le raconte, nous avons des ailes. Mais nous ne pouvons les obtenir qu'uniquement après avoir atteint l'âge mature, et il n'est toutes fois pas obligatoire de les montrer, surtout si nous voulons les dissimuler aux yeux des humains. Chacun d'entre nous nait avec des pouvoirs, des capacités époustouflantes, qui nous permette de diriger un ou deux éléments naturel spécifique.
Contrôler la nature est un don qu'aucun humain ne pourra jamais imaginer.
Pour ma part, j'ai hérité des deux éléments contraires, l'eau et le feu. Ce don est tellement rare et exceptionnel, que certains mages ont décrétés que j'étais dangereuse et trop puissante pour la civilisation. Ils ont essayé de me tuer quand je n'étais qu'un nourrisson, mais le destin a voulu que je vive et je fus sauvé. J'ai été recueilli par ma tante et mon oncle, et ils me protégèrent pendant des années. Je n 'ai jamais connu mes parents, et j'ai toujours vécu avec mon grand « frère » et ma petite sœur Miel. J'ai vite appris à grandir et à devenir forte, pour pouvoir la protéger. Manier mes pouvoirs était une partie de plaisir, je pouvais sentir les flammes et les vagues qui parcouraient mon corps, l'océan qui s'ouvrait à moi, le feu entre mes mains que je libérais selon mes envies...
Bien sûr, ces capacités si spéciales demandent beaucoup de temps et de travail avant d'être manier à la perfection.
Comme vous, vous apprenez les maths, moi j'étudiai l'alchimie, la lévitation ou encore la métamorphose... ; mais uniquement dans le but de défendre notre civilisation et notre monde.
Seulement cette règle ne fut pas appliquée pour tout le monde et certains mages se croyant supérieur aux autres transgressèrent cette loi si importante.
C'est mon histoire.
On dit qu'il y a très longtemps, un mage extrêmement puissant, Darkar, avait réussi à rassembler une armée noire, qui contrôlait les ténèbres. Il haïssait le fonctionnement de notre univers et souhaitait abolir les règles qui l'empêchaient de régner à sa guise.
Mais il fut arrêté à temps, avant que la guerre ne prenne de proportions trop importantes. Pendant deux cent ans il vécu, lui et ses complices, dans des cachots perdus, sur une ile abandonnée.
C'est le jour de mes 13 ans, que ce monstre refit surface, lui, et son armée qui était devenue gigantesque. Ma ville natale fut détruite par leurs colères, mes amis moururent dans mes bras, mon propre frère m'abandonna, et la guerre fut perdue.
Je m'étais réfugiée, moi et ma petite sœur, dans un groupe de survivant dont faisait parti la plupart de mes amis. Nous avions pour but de rejoindre une cité qui avait tenu face à la guerre, et qui pouvait nous protéger de Darkar. C'est ce qui nous sauva de l'atrocité qui se rependait partout autour de nous, celle qui avait tué mes amis, ma ville, et mon frère.
Arrivé la bas, nous avions découvert avec horreur que la ville n'avait pas résistée et que tout avait été ravagé par les mages noirs.
Alors que nous avions perdu toute volonté de survivre, Daenera Tails, une des plus fée les plus puissante au monde, réussi à nous trouver, et nous envoya vers un nouvel espoir : La planète Terre . Elle nous fit la promesse que nous y serions en sécurité, et que là bas un nouveau départ pourrait s'ouvrir à nous. Mais cela signifiait qu'il fallait abandonner notre monde, et nos familles. Malheureusement peu de choix s'ouvrait à nous, et la moitié du groupe rejoignit la Terre. J'en fis parti, car plus rien ne me retenait dans mon monde, si ce n'était la haine et le désir de vengeance que j'éprouvais envers Darkar. Le portail qui menait à la planète Terre était très vieux, et après ma traversée il se détruisit, laissant la plupart des enfants dans la ville, et le chaos. Ma meilleure amie devait passer juste après moi. Elle ne le pu jamais.
De plus, la traversée nous couta la perte de nos pouvoirs, et arrivé sur Terre, il ne nous resta que très peu d'énergie. Madame Tails nous rassura en nous rappelant que sur cette planète, la magie n'existait pas, et qu'à présent nous devions vivre comme de simples humains. Je n'acceptai jamais cette décision. Rester ici, comme des lâche alors que d'autre se battait pour notre peuple notre monde ! Je me mis à regretter mon monde, et la décision que j'avais prise.
Pour rendre les choses plus facile Madame Tails nous priva de quelques souvenirs, et nous donna à chacun une nouvelle identité. J'ai donc hérité du nom de Sidney, oubliant à tout jamais ma vraie personne. Je vis maintenant dans une banlieue parisienne, une ville pollué et affreuse, dépourvu de nature. Je suis réfugiée dans un manoir, comme le reste des survivants, où nous sommes tous répartis dans des petits appartements. Je vis avec ma petite sœur, Miel, et deux de mes amies, Cassidy et Amanita.
Voilà qui j'étais, Sidney Shimmer, une adolescente banale, une humaine sans intérêt, qui vivait avec des personnes identiques à elle. Je mis plus d'un mois avant d'accepter cette nouvelle vie, ce nouveau monde, ces nouvelles personnes, et toute cette nouvelle civilisation qui ne me correspondait pas du tout.
Arrivée au collège, je fus désespérée de voir à quel point les humains étaient horribles, egocentrique et méchants. On me rejeta très rapidement, et je finis seule pendant de longs mois à pleurer sur mon sort.
Je me renfermai alors sur moi-même, pour révéler mes pires démons, et laisser échapper mon brulant désir de vengeance.
Ce que je fis pendant ces sombres années, je continue à le cacher profondément au fond de moi, en espérant un jour pouvoir surpasser mes erreurs et mon passé.
C'est il y a un an, quand j'avais alors 14 ans que Madame Tails me révéla l'existence de la Terre du milieu. Un étrange portail inter dimensionnel, caché près de Paris avait la possibilité de m'emporter dans l'univers elfique que j'adorais tant. Arrivé là bas, je rencontrai le seigneur Elrond, sa fille Arwen Undomiel, et le roi Aragorn du Gondor. Trois ans s'était écoulés depuis la grande bataille de l'anneau, et je fis surprise de voir à quel point je m'identifiais à cet univers et aux personnes qui y habitait. Aragorn me pris sous son aile, et je devins très proche de lui.
Il me rappelait mon grand frère disparu, et me redonna ce que j'avais perdu il y a des années : de l'espoir.
A présent je voyage entre les deux mondes, et je me bats contre les forces du mal, aux cotés des personnages les plus improbables. Tous les matins je fais le serment de ne pas pleurer et de rester forte, espérant un jour retrouver le sourire.
