Titre : Le Cinéphile (Ou « Mon Cinéphile » selon la continuité de la fanfiction )
Raiting : K ( pour le moment )
Univers: Unknown Movies.
Pairing : Personne pour l'instant.
Résumé :
Je crois qu'il est grand temps de vous raconter une histoire, l'histoire de ma rencontre avec cet homme, celle qui a tout changé, et celle qui a sauvée ma vie. Fanfiction basée sur l'univers de la web-série Unknown Movies crée par Inthepanda, présence d'un personnage OOC et du tueur, bonne lecture ! -Chiyuki-Chan.
Attention :
Si cette fanfiction dérange Inthepanda, je suis prête à la retirer de suite.
Je tiens à préciser que tout ce qui est écrit ici m'appartient et que si quelqu'un désire l'utiliser, merci de venir me le demander en privé, je ne mord pas, promis ! -Chiyuki-Chan.
Le cinéphile.
« Salut »
Un homme venait de prendre place à mes côtés dans ce cinéma vide, tellement vide que cet abrutis venait de s'asseoir à côté alors que la seule place occupée était la mienne.
Je ne répondrais pas, je ne suis pas là pour faire la cossette mais pour voir un film.
Je le voyais très bien, il était à ma droite.
Enfin, pas si bien que ça, il faut croire, parce que je me suis tourné vers lui pour l'observer.
Il regardait les annonces publicitaires que diffusait le grand écran miteux qui nous faisait face.
Je ne voyais plus grand chose de son visage, la salle étant plongée dans l'obscurité.
Tout ce que j'avais pu discerner de ce nouvel arrivant avant que la salle ne s'assombrisse, c'était ses cheveux, ses cheveux, et ses habits.
De ce que j'avais vu, ses cheveux étaient bruns, et plutôt hirsutes, comme quémandant une faveur aux cieux.
Quand à ses habits, il portait une vieille veste de costard marron, j'en avais jamais vue de pareilles tient.
Avec cela, il portait une chemise blanche froissé, et un jean gris/noir basique, bon, au moins, c'est pas un bourgeois qui se donnait genre.
En apparence en tout cas.
Une image éclaira la salle plus qu'auparavant, il avait tourné la tête, et je venais de croiser son regard.
Je me suis reculé avec brusquerie, cachant inutilement mes joues rougissantes.
Bon sang, ces yeux...
Ils étaient jaunes/ orangés, un peu noir, parsemés de gris, perçant mais amusés.
Attend, « Amusés » ?
Ouai, cet enfoiré souriait, putain.
Un sourire amusé, comme l'air dans ses yeux, il se foutait de moi ou quoi ?!
« Qu'est-ce qu'il y a, j'ai une patate sur la joue ? »*
Ouai, il se foutait de moi, me lancer une phrase culte de la cité de la peur, comme ça, c'était ridicule.
Tellement ridicule que j'ai rétorqué comme un con :
« On peut se tutoyer ? Hein, c'est plus sympa »
Je sentais son regard pointé vers moi, il me regardais.
« Ouai » répondit-il, un sourire dans la voix, je le savais, qu'il souriait, il savait à quoi s'attendre je pense, mais heureux que j'ai pris la mouche.
« t'es lourd *», ai-je répondu du tac au tac, clôturant une discussion originale mais qui aurait pu devenir lourd si elle continuait.
Les portes se refermèrent, nous laissant bels et bien seuls pendant cette séance de cinéma.
C'est drôle, mais pendant un instant j'hésitais à quitter la salle,
non pas du fait que sa présence soit exécrable,
non,
je n'aimais juste pas que quelqu'un s'assoie à côté de moi lorsque j'étais au cinéma,
c'était comme ça, au cinéma,
je voulais être seul,
ressentir le film et les émotions qu'il voulait me transmettre,
comprendre le film, capter tout ses messages,
repérer tout ses infimes détails disséminés aux quatre coins de l'œuvre.
J'aimais pouvoir réagir face au film sans entendre des ricanements à l'autre bout de la salle,
et en l'occurrence les rires ne seraient pas venus de l'autre bout de la salle mais juste au creux de mon oreille droite.
Et finalement, je me suis laissé allé et je suis resté.
Et ho combien j'ai eu raison, et tord, tout est tellement divisé depuis ce jour là.
J'avoue que l'action me surpris,
et je n'eus pas réellement le temps de comprendre ce qu'y étais arrivé au personnage,
mais les cris de douleurs,
de tristesse et de trop pleins des autres protagoniste me fit alors réaliser la scène qui venait de se dérouler sous mes yeux,
et les larmes montaient, lentement,
mais consciencieusement,
et sûrement,
rampant lentement vers l'air frais si attirant.
Je doutais soudainement de mon envie de montrer mes émotions à l'étrange personnages à mes côtés.
Mais mon ridicule raisonnement s'arrêta brusquement lorsque je remarquais de léger soubresauts du côté de mon « acolyte » d'un soir.
Il pleurait,
vraiment,
et sans honte aucune.
Reportant mon attention sur le film que j'avais quitté quelques secondes à peines,
une gifle de sensations d'émotions et d'envies m'envahit au plan suivant,
alors je ne pu retenir mes larmes qui s'écrasèrent lamentablement sur mes genoux tremblotants.
Après d'autres nombreux tremblements,
la faible lumière réapparu progressivement devant mes yeux éblouis.
Ce film avait été une des plus belles expériences cinématographique auquel j'avais pu assister.
Visiblement mon voisin avait été aussi secoué que moi.
La lumière totalement revenue,
je tournais irrésistiblement mon visage à ma droite,
et je me perdit dans les iris jaunâtres qui me fixaient,
des fines gouttes salées stagnaient encore sur les cils fin,
et leur éclat brillait d'une lueur qui m'était inconnue.
Après avoir adressé un signe de main au projectionniste qui faisait également office de caissier, j'ouvrais la petite porte sombre donnant sur la rue déserte.
La séance ayant commencée en début de soirée, il faisait nuit noire dehors.
Je levais la tête, observant silencieusement les nombreuses étoiles disséminées à travers le ciel.
Seules les faibles néon du cinéma derrière moi venait troubler cette vue.
Je n'avais pas envie de rentrer.
Pas pour l'instant.
Alors que je m'apprêtais à partir, une voix m'interrompit.
« T'a quelque chose de prévu demain, gamin ? »
Bon sang encore lui, je l'avais oublié, décidément.
Et sans savoir pourquoi, souriant légèrement, je m'étais tourné vers lui, lui lançant calmement un « Nan » à travers les quelques bruits de circulation.
« Ça tombe bien, moi non plus, ça te dirait de faire un bout de chemin ensemble ? »
Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais j'en avait envie, pas seulement pour passer le temps, mais cet homme m'intriguait, vraiment.
« Pourquoi pas, ce sera toujours mieux que de rentrer seul » ma réponse était claire, j'étais seul, j'avais du temps à perdre, beaucoup.
Il plongea la main dans sa poche de pantalon et en sortit un paquet de lucky strike, il se saisit du briquet reposant dans la poche au niveau de son cœur sur sa veste et mis sa main autour de sa cigarette, formant un auvent en protection de la faible brise qui soufflait.
Une lame lécha le bout de sa cigarette qui s'alluma, formant une faible fumée grise qui s'éleva vers le ciel.
Je relevais la tête pour suivre le chemin parcouru par la nuée grise.
Des nuages de vapeur se formaient à chacune de mes expiration, rejoignant sa fumée.
Je baisais la tête, le surprenant entrain de m'observer du coin de l'œil.
Il me fit un léger signe de tête, m'indiquant notre départ.
D'ailleurs, on allait où ?
« On va où ? »
Je me regardais, surpris d'avoir formulé ma question à voix haute.
« J'ai un petit coin sympa à ce poser, et puis ça nous fera passer par des chemins plutôt sympa, à moins que tu ai envie d'aller autre part...? »
« Pas vraiment non, j'ai pas de recoins à moi ou je peux me poser, ça pourra m'en faire un »
« Pour ça gamin, faudrait me passer sur le corps, c'est à moi, cet endroit »
« Au moins je sais quoi faire si je venais à le vouloir »
Il sourit, encore.
Bon sang, il souriait tout le temps ou quoi ?
Il partit vers la gauche, aux feux.
J'lui lançais :« Tu prend pas ta caisse ? »
«Pourquoi faire, je reviens demain de toute façon »
Demain, demain, y avait quoi le lendemain déjà ? Ah, ouai, c'est vrai, c'était un vieux film, sortit dans les années 90 je crois, je m'en rappelle plus trop.
« Petite correction, nous revenons demain. »
Il m'observait, surpris, bah quoi, il croyait vraiment que j'allais le laisser tranquille, il avait pas l'air trop dérangé par le temps après tout.
Arrivé à un passage piéton, il s'arrêta observant une voiture filer juste devant nous, plaçant son bras droit devant moi, me signifiant de ne pas m'approcher plus.
Non mais, j'étais pas un gamin non plus, fallait pas déconner non plus.
Je me suis penché en avant, regardant la route, mais un fard m'éblouis, et je fût perturbé, vacillant dangereusement en avant.
Je fermais les yeux, attendant le choc.
Je heurtais douloureusement le sol, et ce fût allongé sur le dos, les pavés froid contre moi que j'ouvrais les yeux.
« Mais t'es con ou quoi ?! T'a failli te faire renverser, si je mets mon bras devant moi c'est pour pas que t'approche plus, abrutis. »
Il avait l'air réellement contrarié, je devait avouer que j'avais été bête sur ce coup là.
Je me grattais l'arrière du crâne, gêné, tandis que mon compagnon d'un soir se calmait.
« ...Dé...Désolé mec, j'ai pas fait gaffe, je/ »
« Nan, c'est moi, t'es pas un enfant, et j'aurais pas du m'énerver comme ça, mais tu m'a fait flipper quoi, j'ai bien cru que tu allais te la prendre, cette foutue bagnole »
Sans vraiment savoir pourquoi, la seule chose qui me sortit de la bouche fût un rire débile, qui bientôt fut rejoins par mon sauveur présumé.
Il me tendit la main pour m'aider à me relever, c'était décidé, maintenant j'écouterais ce qu'il me dirait et obéirais à ses mises en gardes.
«Allez, on y va, bouffon. »
« j'suis pas un bouffon. »
«Je demande à voir ça, moucheron. »
Nan mais il m'énervait vraiment lui, c'est pas parce qu'il m'avait un peu aidé qu'il pouvait se foutre de moi comme ça, enfin techniquement si vu que je lui devais beaucoup plus m'enfin fallait pas abuser non plus. »
Pourquoi est-ce qu'il me regardait comme ça, avec toujours ce même sourire idiot visé sur les lèvres bon sang ?
« Bon, on va pas rester plantés là 350 ans »
« Ouai, t'a pas tort »
J'avais attrapé sa main, elle était froide, gelée, mais au bout d'un moment, j'y décelais une certaine chaleur, sûrement était-ce la mienne.
Je crois que nous n'avons pas pensé à nous détacher l'un de l'autre, parce que nous avons continué notre escapade pas mal de temps main dans la main.
Je n'étais aucunement gêné par ce contact, et lui non plus d'ailleurs, enfin, après tout, c'était lui l'instigateur de tout cela.
Je crois que c'était tout naturel pour lui.
En passant par certains quartiers, les gens nous lançaient des regards différents de ceux que j'affrontais quotidiennement.
Soit leur regard malsains nous toisaient, sois ils étaient dégoûtés, ou alors, dans le dernier cas, une étrange lueur malsaine brillait dans leurs pupilles déjà bien dilatées par l'alcool qu'ils venaient d'ingurgiter.
Je dois avouer que je n'avais pas vraiment l'habitude de passer par ces coins, il était sans dire qu'il ne valait mieux ne pas traîner ici de nuit.
C'était le repère des alcooliques, des toxico, des prostituées, et de tout un tas d'autres gens peu fréquentables.
Et mon acolyte - l'homme qui actuellement tenait fermement ma main dans la sienne, et qui me rapprochait toujours un peu plus de lui – avait l'air de plutôt bien connaître cet endroit, il me semblait même que certaines personnes le reconnaissaient, et avaient, d'une certaine manière, peur de lui.
Ouai, c'était ça, ils étaient là, tout fier au milieu du trottoir ou de la chaussée, ils interpellaient certains passant, s'approchaient de nous, allez pour nous parler, et puis ils regardaient son visage, je pensais même qu'il les regardais également, je l'imaginais bien avec un sourire et un regard remplis de défis, à qui oserait lui chercher des noises, mais personnes ne le faisaient, nan, ils nous laissaient passer, tout penaud, la tête basse, attendant même une certaine distance de sécurité avant de recommencer à beugler leurs idioties.
Beaucoup m'observaient, avec une certaine forme de pitié envers moi, ou d'étonnement, et je dois avouer que cela me troublait un peu, et ne me rassurait pas vraiment, après tout, cet inconnu à qui je tenais la main, je venais seulement de le rencontrer une ou deux heures auparavant, et même si aux premiers abords il avait l'air sympathique, je ne savais rien de lui.
Et pourtant, je l'avais suivi, sans songer une seconde aux répercutions que cela pourrait avoir, et en même temps je m'en fichait royalement, après tout je n'avais rien à perdre, personne ne me pleurerait si je venais à disparaître, peut-être mon père, enfin, faut-il déjà qu'il se rappelle de moi.
Tandis que j'étais plongé dans mes pensées, la main que je tenais secouait vivement la mienne, le sons me revint peu à peu, comme si – l'instant d'avant- j'avais été déconnecté.
Je relevais la tête envers le possesseurs de cette main fort agaçante, le questionnant du regard.
« Et bah c'est pas trop tôt, t'était où là ? Ça fait deux minutes que j'essaye de te réveiller»
«Ah, ho, j-j-je suis désolé, j'avais la tête ailleurs »
« Merci j'avais remarqué, crétin, bon, il me fallait ton attention, pour que tu puisse appréhender totalement la vue devant toi, après tout, on n'a pas l'habitude d'en voir des comme ça tout les jours...»
Il avait encore son petit sourire narquois, il me cachait quelque chose, j'en avais l'étrange impression.
« Allez, on y va...? »
Il avait toujours ce putain de sourire, et putain je pense que j'aurais pu le suivre n'importe où juste pour qu'il l'ait toujours.
J'amorçais un pas vers l'avant, terminant de reprendre mon souffle après la petite colline que nous venions de franchir, j'inspirais et m'élançait.
Je savais que ce moment définirait quelque chose en moi,
Ouai, quelque chose de fort, de fort, et de déterminant.
… … …
FIN DU CHAPITRE 1 !
Voilà, c'est ma première fanfic composée de chapitres, je ne voulais pas la poster sans l'avoir achevée mais j'aimerais vos avis et impressions, j'ai pas mal bossé dessus ! (En vrai pas du tout mais faut pas l'dire )
J'espère qu'elle vous aura plu, en tout cas si vous lissez déjà cela c'est qu'elle n'était pas si désagréable que ça :3
Alors au chapitre suivant, j'y cours de suite !
Bisous à vous,
sur la tempe gauche,
courage si certains sont de Paris, on pense à vous,
à bientôt,
Chiyaki-Chan.
