Disclaimer: Personnages à J.K.R. défis de Mohnn perversion de Mouaaa \o/
Pairing: Pas besoin d'un dessin (Merci Mohnn \o/)
Petite note: Mon premier défis qui comportera sûrement deux chapitres. Enjoy :D!!
W.W.W. The Chocolate Factory
Nous avons tous déjà connu des journées où rien ne se passe, des journées que l'on prie de bien vouloir s'écouler rapidement ou simplement des journées particulièrement plates qui semblent chacune sortir d'un même moule façonné par l'ennui et la monotonie. Cependant, il se pourrait bien que nos yeux fatigués ne soient en mesure de voir combien une journée futile regorge d'instants curieux, dérangeant ou même encore inouïs.
Ces mêmes journées se retrouvent en tous lieux, en toutes époques et en toutes histoires. Poudlard n'y faisant pas exception, je m'en vais vous raconter l'une de ces curieuses journées.
C'était un matin de février il me semble, un début d'année très froid ou l'hiver bien installé n'offrait aucun répit à la terre, qui depuis trop longtemps gelée par les vents glacés et mordu par le poids d'épaisses couches de neige, s'endormait peu à peu.
L'heure du déjeuner se faisant sonner, le soleil daignât pointer le bout de son nez baignant les pièces de sa fébrile chaleur et de sa froide luminosité. L'appétit toujours fidèle au rendez vous fut accueillit comme à on habitude par un gargantuesque repas, réchauffant sans conditions les cœurs et les êtres. S'il y'eut quelque choses à noter durant cet hiver se furent bien les repas car, si les cours avaient le pouvoir d'endormir les plus farouches, eux savaient sortir les écoliers de leur léthargie.
Bien sur à cela s'ajoutât ce jour là l'effervescence de mi-mois ainsi que d'autres sombres futilités qui eurent pour effet l'esclandre mémorable mais néanmoins discret de la table Serpentard.
- Blaise tu ne peux pas me faire ça !
- Un pari est un pari Draco.
- Si j'étais à ta place je ne te laisserais jamais faire ça !
- Tu parles tu en rajouterais raclure! Et si tu continues c'est ce que je vais faire.
- Mais faire ça un jour de Saint Valentin ! Je vais passer pour quoi moi ? S'écria le blond, brandissant théâtralement ses mains au dessus de sa tête.
- Le gros gay que tu es mon cher Draco et arrête de te donner en spectacle.
- Connard.
- Oh si peu si peu…maintenant arrête de chialer et bouges toi.
- Salazar tout puissant tu me le payeras Blaise.
De mauvaise grâce le Serpentard enjambât le banc pour quitter sa table en arrachant rageusement la petite boîte rouge que lui tendait son futur ex meilleur ami, continuant ainsi cette froide journée de la pire façon qu'il soit.
En cet instant le jeune homme se jurât que jamais plus il ne parierait sur l'incapacité de Goyle à se déclarer auprès de leur professeur de métamorphose…
S'il en avait été verbalement capable il aurait avoué tout haut se sentir affreusement con, énervé et con. D'un pas crispé il s'aventura dans les rangées exigues d'élèves, pestant contre l'humour merdique de Blaise et l'air débile que prenait Potter à chaque foi qu'il avalait une bouchée pleine de poulet en regardant les boîtes qui s'entassaient près de lui.
Ce cancrelat -trop coté selon lui- était assit en bout de table chose qui lui valût un maigre soupir de soulagement.
« Ca me facilitera la vie » se consola l'adolescent. Arrivant dans le dos du brun échevelé il eut l'aimable intention de le surprendre -autant en profiter un peu- mais c'était là sans compter sur la tête enfariné d'un certain Weasley.
- Harry… grommela le roux dénonçant le Serpentard d'un coup de tête.
- Malfoy ? T'as perdu ton chemin ?
- Commence pas Potter ça me dé…coûte déjà assez. Lâcha ce dernier en tendant la boite maudite.
- Harry, Malfoy a pété un câble je crois.
- Qu'est ce que c'est ?
- T'es aveugle ou stupide Potter ?
- Mais ce sont des chocolats ! S'écrat Hermione sans discrétion, pour le plus grand bonheur du Serpentard.
Draco soupira.
- J'ai vu merci Mione, mais pourquoi tu me donnes ça Malfoy, ils sont empoisonnés ?
- Certainement Potter et je te les donne au beau milieu de la grande salle juste histoire que tout le monde sache que c'est bien moi qui t'ai empoisonné.
Harry parût dubitatif mais prit tout de même la boîte.
- Ca ne m'explique pas pourquoi tu m'offres ça.
- C'est la Saint Valentin non ?
- Harry ! La fouine t'aime ! S'étranglât soudain Ron, verdissant à vue d'oeil alors que le craquement significatif de fesses remuantes sur les bancs se fit entendre dans l'étrange silence qui s'était abattu en l'espace d'une seconde (ou d'un étranglement en l'occurrence).
Ladite fouine ne tint pas compte de l'injure et se mordit l'intérieur des joues n'ayant pas le droit de démentir les sentiments car telle était la teneur du pari. L'adolescent resta donc planté devant sa Némésis, droit comme un I en plein milieu d'une salle qui pour une fois n'avait d'yeux que pour lui.
Au loin il entendit un certain Blaise rire de la situation, il en serra les poings si fort que ses phalanges déjà claires perdirent toute couleur à l'instar de son visage.
Il ferma un instant les yeux, souhaitant mourir rapidement de la main même de Voldemort s'il le fallait pourvu que son trépas soit immédiat. Car si sur ses joues aucune trace de honte ne se faisait, son âme n'en fut que plus durement meurtrie.
Pour une simple boîte de chocolat direz vous ? Non, pour le baiser dont il dût s'acquitter.
Chose qu'il fit, devant l'ensemble des élèves et du corps professoral Draco Malfoy s'affranchit de sa raison et déposa un délicat baiser sur la joue de son pire ennemi Harry Potter, avant de déserter la salle définitivement trop calme en en claquant la lourde porte.
- J'le crois pas il l'a fait. Explosa finalement Blaise.
- Crois moi t'es pas près de lui reparler.
- Rigole un peu Pansy c'est pas tous les jours qu'il tient sa parole !
- T'as fait fort cette fois, t'as vue la tête qu'il tirait ?
- Finis ta bouche avant de parler de sale tête Goyle, reprit le futur sans ami au bord de l'apoplexie.
Etat que l'on pouvait curieusement constater à la table Griffondor à la différence que l'amusement n'y avait pas sa place.
Hermione avait rougit, Harry avait blanchit et Ron semblait arborer toutes les couleurs imaginables.
- M-Mione ce cloporte à embrassé Harry.
- Seulement sa joue rajouta elle lentement, se mettant à fixer cette dernière où elle devinait encore un peu d'humidité.
- H-Harry vieux ça va ?
Pas de réponse.
Le brun regardait fixement la petite boîte qu'il serrait dans sa main tremblante. Ron avait raison, Malfoy avait dut récemment faire le deuil de quelques neurones, ou alors il devait être sous Imperium… Dans tous les cas il ne pouvait s'agir d'une farce, Malfoy si bête soit-il n'était pas du genre à venir vous embrasser surtout si vous vous appeliez Harry Potter et qu'un tel geste signifiait honte et déshonneur absolu.
- Ce connard fera toujours tout pour m'empoisonner la vie chuchota l'échevelé qui constata les nombreuses paires d'yeux braquées sur lui. Gêné il se leva gauchement pour quitter la salle sous les interrogations d'un Ronald écœuré et d'une Hermione décontenancée par la boîte rouge qui venait de disparaître de la table sous ses yeux à l'instant même où la lourde porte c'était discrètement refermée sur son ami.
Jamais, au grand jamais il n'avait subit pareil affront. S'abaisser à lui offrir des chocolats et lui baiser la joue, pourquoi ne pas lui demander sa main ! Fulminant le jeune Serpentard regagna sa chambre de préfet dont il ne ressortit pas de sitôt, l'humiliation cuisante se faisait encore sentir il ne daigna pas répondre à celui qu'il considérait à présent comme la plus ignoble des déjections de Veracrasse, Blaise Zabini.
Un Malfoy n'était techniquement pas « humiliable » mais ce tas d'immondices l'avait fait. Et pourquoi ce crétin de Potter n'était-il pas partit plus tôt au lieu de se goinfrer ? En réalité pourquoi était-il simplement né ? Tout était évidement de sa faute car même si cet imbécile de Blaise était à l'origine de l'extermination éclaire de sa vie sociale il ne pouvait être qu'un dommage collatéral de la guerre que Draco menait contre le bigleux dégénéré.
Et comme toutes les autres batailles celle-ci se solda par cette indécrottable conclusion que tout était de la faute de Potter.
Potter qui en ce même instant était figé devant son lit sur lequel trônait fièrement une boîte rouge qu'il avait laissé quelques minutes auparavant quelques étages plus bas. Il l'observa comme l'on guetterait un animal dangereux prêt à vous sauter à la gorge et s'en approcha, il remarqua alors que sous cette dernière se cachait une missive, il la prit donc et la lut.
« Choco surprise, de la douceur dans un délice je suis à toi et rien qu'à toi alors ne m'oublies plus. »
Sceptique, l'adolescent replia la supplique manuscrite et la glissa dans sa poche pour se concentrer davantage sur la boîte rouge. Il l'étudia un cours instant et décida d'en retirer le nœud afin de voir ce qu'elle cachait.
Un chocolat.
Il n'y avait qu'un unique chocolat, surpris ou déçu il soupira et manqua très certainement la fine inscription sur le coin intérieur de la boite « W.W.W.»
S'il l'avait vu, il aurait bien vite jeté la boîte mais, comme tout Griffondor qui se respecte il ignora sa conscience qui lui ordonna de se méfier s'en remettant à sa gourmandise et mangea le chocolat.
Pris d'un frisson il ferma les yeux et savoura sans retenue ce bien étrange petit présent qui le secoua tant sa saveur fut parfaite.
Ni trop sucré, ni trop dure, la petite bulle marron fondit lentement sous les soubresauts de sa langue libérant ainsi un arôme délicat à la foi tiède et gourmand qui lui arracha un soupir de contentement.
« Hmm… »
Doucement il rouvrit les yeux et réalisa que malgré sa folie passagère il était encore en vie et bien portant, très bien portant même. C'était comme si le chocolat n'était fait de cacao mais plutôt de sensations, des sensations qui bien que fugaces réussirent à le toucher. Un instant il en oublia qui était Malfoy et se promit de le remercier pour son geste si inattendu, nul doute que cette petite merveille gustative valait son tas de galions.
Alors mes petits agneaux :D On se pend ou pas? :D
Servilement Ame \o/
