Bonjour !

Et oui, me revoilà !

Dans les derniers chapitres de Cela commença avec une colocation, je vous parlais d'un projet qui me tenait à cœur, et j'espérais qu'il aboutirait.

Et le voici. Il s'agit d'une traduction.

J'ai lu cette fanfiction il y a déjà plusieurs mois, voir plusieurs années, et je l'ai adoré. D'ailleurs, je l'adore toujours autant ! Et j'ai eu envie de la traduire, d'abord pour moi, puis pour le public.

Il s'agit d'un crossover entre les univers d'Harry Potter et du Monde de Narnia. L'auteure originale est WickedlyAwesomeMe, et voici un lien vers son profil : u/1387145/WickedlyAwesomeMe

Si vous désirez lire cette fanfiction en anglais, voici le lien : s/7888194/1/When-Two-Worlds-Collide

Résumé : Une année a passé depuis que les Telmarins ont été battus. Tout allait bien dans le monde de Narnia. Mais un jour, une prophétie fut révélée, et une certaine dévoreuse de livres à la chevelure broussailleuse fut retrouvée perdue dans un monde où la magie est … différente. Que peut-il se passer lorsque deux mondes se heurtent ?

Et voici l'équipe !

L'auteure originale : WickedlyAwesomeMe

Traductrice : PetiteSphereAilee

Relectrice : Snow

Tout ce que je peux vous souhaiter à présent est une bonne lecture, en espérant que cette nouvelle histoire vous plaise comme elle m'a plu.


« C'est ridicule, Peter ! » s'exclama le Roi Caspian X en lançant un regard noir au Grand Roi, qui le lui rendit. Obstiné, Peter s'assit sur son trône, posa ses pieds sur un des repose-pieds devant lui. « Pourquoi l'année prochaine alors que nous pourrions nous marier la semaine prochaine ? »

Le Grand Roi Peter le Magnifique lâcha un soupir et se leva encore une fois, commençant à marcher devant le Roi Telmarin. Le Roi Edmund le Juste, son frère de dix-huit ans, roula des yeux devant le ridicule de son frère.

« Bon sang Peter, ce mariage ne concerne que deux d'entre nous. Pas toi. » réprimanda Edmund, imperturbable lorsque son frère lui lança un regard noir. Il était connu à Cair Paravel que leur Grand Roi détestait toujours quand il était réprimandé, surtout par sa fratrie, qui était plus jeune.

« Peter, assieds-toi, » s'exclama la Reine Susan la Douce d'exaspération. « Pourquoi dois-tu toujours interférer dans nos affaires ? »

Peter marcha en direction de son trône et s'assit encore une fois, boudant. La Reine Lucy la Vaillante lui sourit pour le réconforter, et lui saisit sa main droite. L'acte de sa petite sœur n'arriva pas à le calmer. En fait, cela l'irrita encore plus de voir une lueur d'amusement dans les yeux de Lucy lorsqu'elle le fixa du regard.

« Tsss, vous aimez vraiment vous liguer contre moi, n'est-ce pas ? » Demanda Peter dans un soupir exaspéré. Edmund et Caspian sourirent simultanément d'un air suffisant tandis que les demoiselles rigolèrent doucement. « D'accord, très bien. Mariez-vous tous les deux demain, pour ce que ça m'importe. Vous pouvez faire ce que vous voulez parce que ce ne sont pas mes foutus affaires. »

« Langage, Peter, » le réprimanda Susan, tendant les mains vers Caspian pour qu'il les prenne. Son futur mari lui sourit et prit ses petites mains. Elle le regarda et sourit, avant de se retourner vers les autres membres de sa fratrie. « J'ai vingt ans, bon sang ! Bien que, techniquement, j'ai plus de mille trois cents ans, mais ce n'est pas le sujet ! » S'exclama-t-elle, observant la solitude qui naissait sur leurs visages. « Je pense que je suis assez vieille pour me marier. Maman s'est mariée avec Papa lorsqu'elle avait dix-huit ans. Et puis, me marier avec Caspian ne signifie pas forcément que je partirais d'ici. »

Lucy se leva de son trône et marcha vers sa sœur. Elle enveloppa le buste de sa sœur de ses bras et soupira. « Toi qui pensais que l'amour était stupide, » indiqua-t-elle, rigolant lorsque Susan rougit. « Tu te rappelles de ce gars, avant d'être rappelé à Narnia ? »

« Qui ? » Se renseigna Caspian, scandalisé.

« Personne, mon amour, » le rassura Susan, lançant un discret regard noir à Lucy. « Juste quelqu'un que nous avons rencontré quand tout était … normal. »

Caspian restait suspicieux, mais quand Susan se mit sur la pointe des pieds et lui donna un baiser sur ses lèvres, il sourit.

« Ugh, devez-vous vraiment faire ça toutes les deux minutes ? » demanda Edmund, dégouté. Susan lui tira la langue si rapidement qu'il en roula des yeux. « Eh, tous les deux. Je sais que vous vous aimez tellement mais pour l'amour d'Aslan, épargnez nos esprits de cette vision d'horreur. »

« Toujours aussi dramatique, n'est-ce pas ? » Dit Susan qui s'approcha d'Edmund et lui donna un bisou sur sa joue. « Ça c'est mon petit frère. »

« J'ai dix-huit ans, » souligna-t-il. « Enfin, dans notre monde, je les ai. »

Peter frappa dans ses mains pour obtenir l'attention. « Très bien, très bien », dit-il. « Arrêtons ces absurdités pour l'instant et commençons à parler du prochain mariage, celui de Susan et Caspian. »

Edmund et Susan se rassirent sur leurs trônes. Lucy choisit de s'asseoir sur le sol en face du trône de Peter, n'accordant pas d'importance au fait que sa robe se salisse ou non. Caspian, de son côté, préféra rester derrière Susan et mit ses deux mains sur ses épaules.

Comme la royauté Narnienne parlait, le temps passa plus vite.

C'était étrange, surtout pour les membres de la fratrie des Pevensie qui avaient grandi, de s'accoutumer à Narnia encore. Lorsqu'ils étaient revenus à Narnia, après l'incident du métro londonien, ce fut l'un des meilleurs jours de leur vie. Mais une petite voix dans leur tête leur disait que cela ne serait pas éternel.

Beaucoup de choses s'étaient passées. Le Roi Caspian X était arrivé dans leur voyage, et une guerre éclata entre les Telmarins et les Narniens. C'était un combat sanglant, en particulier parce que les années avaient passées depuis la dernière fois que Peter avait combattu dans une bataille. A la fin, ils étaient sortis victorieux, et Caspian fut capable de devenir un Roi respectable les traîtres, à savoir les Telmarins, furent jetés en prison et exécutés.

Quelques jours après la bataille entre Peter et Miraz, la fratrie des Pevensie firent un dernier au revoir à Narnia. Susan était particulièrement bouleversée parmi les quatre enfants, au regard de sa grande affection pour le Prince Caspian. Et c'était d'autant plus triste car les sentiments de Caspian pour elle étaient réciproques.

Aslan apporta des nouvelles aux Pevensie : ils ne pouvaient pas retourner dans leur monde. Il leur dit que le train dans lequel ils étaient pour aller à leur école avait connu une tragique fin, tuant toutes les personnes qui se trouvaient à l'intérieur. S'ils y retournaient, ils mouraient.

Ainsi, les Pevensie s'établirent à Narnia. Avec l'aide des autres Narniens et des Telmarins convertis, Cair Paravel fut reconstruit. Les Rois et les Reines de Narnia, avec le Roi Caspian, dirigèrent Narnia.

Une année avait passée maintenant.

Tout allait bien.

Enfin, c'est ce qu'ils pensaient.


« Hermione, attention ! » Hurla Ginny.

Surprise, Hermione esquiva et évita par chance d'être blessée par un sort de mort jeté sur elle. La brunette regarda aveuglément autour d'elle le champ de bataille ensanglanté, essayant de trouver la sœur Weasley pour la remercier, mais elle était partie.

La Gryffondor paniqua et appela Ginny. Elle courut autour du champ de bataille, esquivant les sorts qui venaient ici et là. Elle trébucha sur un corps au sol, et tomba, son propre corps heurta douloureusement le sol gelé. Un gémissement sortit de sa bouche et elle s'assit lentement pour se soutenir, seulement pour geler son regard sur le corps inanimé à côté d'elle.

« Ginny, » haleta-t-elle, mettant sa main droite sur sa bouche. Un sanglot rauque s'échappa de sa bouche et elle garda ses yeux fermement clos. Ses larmes coulèrent abondamment. « Oh mon dieu, Ginny, » pleura-t-elle, enfouissant sa tête sur le buste de la sorcière décédée.

Elle ne pouvait pas entendre quoique ce soit.

Cela prit exactement une minute à Hermione avant de se séparer du corps inerte de sa meilleure amie, et de se lever. Elle essuya, déterminée, ses larmes et lança avec sa baguette des sorts plus compliqués.

Elle devait survivre à cette guerre. Pour Dumbledore. Pour Rogue. Pour Harry. Pour Ginny.

Et pour elle-même.


Un fort cognement sur la porte réveilla Edmund de son sommeil. Il ouvrit ses yeux encore troubles et libéra un grognement, se tournant dans son confortable lit et cachant sa tête sous son oreiller.

« Edmund ! » Cria une voix étouffée venant de l'extérieur, une voix qu'il reconnut comme celle de Lucy. « Edmund ! Réveille-toi ! C'est une urgence ! »

Ronchonnant, il s'assit sur son lit et frotta ses yeux ensommeillés. « D'accord, d'accord, » dit-il. « Par Aslan, ce n'est pas encore l'aube. »

Edmund enroula sa robe de chambre autour de lui et se leva. Il ouvrit la porte et lança un regard noir à Lucy. Mais l'irritation se dissipa lorsqu'il vit le regard effrayé et paniqué sur le visage de sa sœur. « Que se passe-t-il ? »

« Viens avec moi, » pleurnicha-t-elle en tirant sa main. « Peter a dit que c'était important. »

Confus, Edmund se laissa trainer par sa sœur vers la Salle du Trône. Une fois arrivé, le jeune roi fut surpris du spectacle qui se déroulait en face de lui. Peter faisait encore les cents pas, une habitude nerveuse, tout en ayant un regard extrêmement inquiet. Susan était pâle et était assise sur son trône alors que Caspian essayait de la réconforter en serrant ses mains.

Peter leva ses yeux du sol lorsqu'il entendit leurs pas. Quand ils s'arrêtèrent sur Edmund, ses épaules s'affaissèrent d'épuisement.

Le Grand Roi détacha alors ses yeux de son frère pour les porter sur la porte. Edmund suivit son regard et fut surpris de voir qu'ils n'étaient pas seuls. Une vieille femme, effrayée et tremblante, se tenait à quelques pas de la porte. Elle regarda les membres de la famille royale avec des yeux terrifiés alors qu'elle se rapprochait lentement du groupe.

« Qui est-elle ? » Demanda Edmund, lui-même effrayé. Lucy étreignit sa main pour avoir son attention.

« Elle s'est introduite dans le château, » lui souffla-t-elle, ses yeux ne quittant pas la vieille femme. « Les soldats disent qu'elle est arrivée, hystérique, demandant à nous voir tous. Donc, ils l'ont amenée ici et ils nous ont demandé de nous rassembler. Je … Je ne sais toujours pas ce qu'elle veut. »

Edmund posa de nouveau son regard sur la vieille femme et la dévisagea. Il n'y avait rien de dangereux en elle. Elle était étrange, et cependant il l'estimait. Elle dégageait une étrange aura autour d'elle : pour cela qu'il pensait qu'elle n'était pas normale.

« Mais pourquoi est-elle nerveuse ? » Se demanda-t-il à lui-même, mordant sa lèvre inférieure tout en inspectant la femme. « Quelque chose est … éteint. »

« Parle, » ordonna Peter, et la vieille femme sursauta.

« Je m'excuse, hum, Grand Roi, hum, Peter, » gloussa-t-elle nerveusement, marchant à grands pas vers eux et s'arrêtant à quelques pas de l'endroit où Peter était. « D'une minute à l'autre maintenant … hum, sir. Oh, je ne peux croire que cela arri- »

Ses mots moururent et ses épaules s'effondrèrent. Elle courba sa tête et ses tremblements se stoppèrent. Lucy agrippa, de peur, la main d'Edmund et, par instinct, Peter brandit son épée qu'il pointa vers la femme.

A ce moment-là, la vieille femme leva sa tête et se tint droite vers eux. Ses yeux gris étaient devenus totalement blancs et brillants. Susan lâcha un léger cri de frayeur et Lucy se cacha entièrement derrière son frère. Edmund et Caspian sortirent simultanément leurs épées qu'ils pointèrent vers sa direction.

« Une trahison par le plus improbable, » grinça-t-elle d'une voix différente et étrange. « Causée par un désir égoïste. Qui ramènera la Glace. »

« Qu'est-ce que vous dites ? » Demanda Peter, approchant la pointe de sa lame vers le visage de la femme.

« Silence, Peter ! » S'exclama Susan. Lorsque son frère la regarda, elle s'expliqua : « Je pense que ce qu'elle dit est important. Ecoute. »

« Une grande agitation va régner, » continua la femme. « L'Obscurité cachera la Lumière. Avant qu'une fille d'Eve, Princesse des Lions, apportée par La Grande Destinée, repousse le Grand Ennemi. Assistée par un Bâton Magique, Feu contre Glace. Mais son arme faiblira avant que le Roi des Lions ne la bénisse de ses mains. La Glace reviendra, une Fille d'Eve arrive. Avant cela, prenez garde. »

La vieille femme poussa un énorme halètement et tomba à la renverse. Lucy courut instinctivement vers la femme et l'aida.

« LUCY ! » S'exclama Edmund, effrayé par le fait que la dame puisse blesser sa sœur.

« Est-ce que tout va bien ? » Demanda Lucy, remettant sur ses pieds la femme épuisée.

La femme ouvrit ses yeux, à présent coloré normalement de gris, et regarda Lucy. Ses yeux atterrirent sur Peter et les autres.

« Avant cela, prenez garde, » souffla-t-elle d'une voix froide comme la mort. Cela envoya un frisson le long de la colonne vertébrale des Pevensie et de Caspian.

« Qu'est-ce que c'est que ça ? » Demanda Caspian en s'avançant et en poussant son épée. « La chose que vous avez dites plus tôt ? »

La vieille dame se dégagea de l'étreinte de Lucy, regarda terriblement tout le monde encore une fois. « Prenez garde, » prévint-elle. Pour la plus grande surprise des cinq, la dame s'évapora dans l'air.

Edmund regarda, bouche bée, l'endroit où se tenait il y a encore quelques minutes la dame. Lucy tomba à genoux, choquée au-delà de la compréhension, fixant sa fratrie. « Avez-vous vu ça ? » Demanda-t-elle dans un souffle, désignant l'endroit où la femme se tenait. « Elle a juste … Elle a juste … poof. »

En temps normal, ils auraient ri de la façon imaginative que Lucy utilisait pour exprimer les choses, mais ils étaient beaucoup trop surpris par ce qu'il s'était passé.

Susan se leva de son trône et rejoignit les autres, une grave expression sur son visage.

« Je pense, » commença-t-elle, voyant qu'elle était probablement la seule à avoir compris ce que la dame avait dit. « Je … Je pense que nous venons d'être témoin d'une prophétie. »


La Seconde Guerre arrivait à sa fin et le Bien avait perdu. Hermione pouvait le sentir. Le désespoir de ses amis était si épais qu'elle en suffoquait presque.

Ses yeux étaient presque aveuglés par les larmes, esquivant encore plus de sorts fonçant sur elle. La plupart des membres de l'Ordre avaient été tués par les Mangemorts, apportant le désespoir en elle. L'Ordre était une forte fondation du Bien. Ils étaient, pour faire court, une lueur d'espoir pour eux. Lorsque Dumbledore tomba et mourut, la fondation avait été bouleversée, mais l'Ordre était resté intact et s'était battu plus ardument pour sa liberté.

« Mais ils sont morts, » pleura-t-elle dans sa tête, repérant Lupin et Tonk non loin d'elle, ne bougeant plus et sans vie. « Nous avons perdu. Nous tous ».

Hermione n'avait pas vu Ron et Harry depuis qu'ils avaient été séparés par une bande de Mangemorts. D'après ses estimations, c'était le troisième jour de la guerre, mais encore maintenant, il n'y avait aucun signe de ses meilleurs amis.

Ron. Ils auraient pu être tellement plus. Hermione était sûre qu'elle était tombée amoureuse de lui depuis le début de leur sixième année. Elle ne savait pas s'il ressentait la même chose pour elle. Il y avait des moments où il faisait des choses étranges envers elle, laissant Hermione penser que peut-être … peut-être qu'il y avait quelque chose aussi. Ils n'avaient jamais vraiment eu la chance de pourvoir parler, juste tous les deux, depuis que la guerre avait commencée. Tous avaient un plan pour l'attaque imminente de Voldemort et des Mangemorts. Et donc, priant silencieusement le ciel, Hermione jura que si elle et Ron sortirent de cette guerre en vie, elle se confesserait à lui.

Ensuite, Harry. Oh, Hermione était si fière de lui. Beaucoup de choses, dont certaines épouvantables, étaient arrivées à Harry, mais il était resté fort. Il combattait vaillamment et sans relâche. La mort de Dumbledore le rendit plus fort et chaque jour, il essayait de faire de son mieux pour trouver des stratégies pour vaincre Voldemort. Malgré cela, il y avait des moments où Hermione aurait aimé le surprendre en train de pleurer la nuit, ces moments où Hermione savait qu'Harry avait besoin d'être seul malgré les sanglots qui lui brisaient le cœur.

Un sort siffla près de son oreille droite, la ramenant au présent. Hermione étouffa un cri alors qu'elle produisait un autre bouclier complexe autour d'elle. Elle commença à courir, regardant s'il y avait des visages familiers pour lui assurer qu'elle ne combattait pas seule sur ce champ de bataille.

Encore une fois, les Mangemorts lui lancèrent des sorts. Dolohov avait réussi à créer une large entaille et une blessure sur le bras et la jambe d'Hermione, lui conférant un léger boitement durant sa course sur le champ de bataille. Crabbe Sénior lui envoya un sort inhabituel qui faillit la faire tomber dans l'inconscience. Bien qu'elle se sentît extrêmement épuisée maintenant, Hermione savait qu'elle devait continuer de se battre, ou sinon, elle mourrait.

Le lieu était plus calme alors que les corps continuaient de s'amasser sur le sol. L'odeur du sang qui se mélangeait avec les résidus des Sorts Impardonnables rendit Hermione nauséeuse, et elle dut s'arrêter de courir à cause d'un haut-le-cœur.

Le silence était assourdissant, et il rendit curieuse Hermione qui voulait savoir pourquoi il n'y avait plus de sorts dirigés vers elle. Boitillant rapidement aux alentours, elle découvrit rapidement pourquoi.

Harry et Voldemort se battaient encore une fois, l'étrange phénomène avec leurs baguettes se produisit encore, causé par la confrontation des noyaux de celles-ci. Regardant ce combat, Hermione savait qu'ils allaient perdre … Qu'Harry allait perdre. Les larmes perlèrent de ses yeux, effrayée par le fait qu'elle allait finir seule, sans Harry, Ron et Ginny avec elle.

Seul le Trio d'Or savait que le Bien allait perdre la guerre. Ils ne l'avaient jamais dit aux autres, de peur d'effrayer leurs cœurs forts. Dumbedore avait chargé le trio de trouver les horcruxes et de tous les détruire, pour être ensuite capable de vaincre Voldemort. Ils en avaient sept d'entre eux, mais ils n'avaient pas eu la chance de trouver le dernier, le médaillon de Serpentard. Par conséquent, qu'importait le nombre de fois où ils combattraient Voldemort, il resterait invincible.

Harry s'épuisa lentement et le Sort de Mort atteignit lentement l'improbable héros. Tout le monde retenait son souffle, attendant de voir le résultat de la prophétie.

« Harry, » chuchota Hermione, angoissée au-delà des mots. Le-Garçon-Qui-Avait-Survécu sembla l'avoir entendu malgré le chaos, et ses yeux atterrirent sur elle.

Un sourire résigné, que seule Hermione pouvait voir, apparu sur le visage d'Harry avant que sa baguette ne tombe mollement à terre. Le Sort de Mort l'avait frappé de plein fouet au niveau de la poitrine, et il tomba.

Mort.

Voldemort lâcha un cri de victoire qui fut suivit par ceux des Mangemorts. Certains membres du côté du Bien pleurèrent la mort de leur seul espoir et Hermione, désorientée, tomba sur ses genoux et pleura la mort d'Harry.

L'entier Monde des Sorciers perdit un héros cette nuit.

Hermione perdit un meilleur ami.

Un gloussement envahit sa raison et, brusquement, elle se releva et pointa sa baguette magique vers le corps de Bellatrix Lestrange.

« Ah, la Sang-de-Bourbe, » cracha-t-elle, faisant virevolter sa baguette et s'approchant de la brunette. « Aw, est-ce que la crasseuse pleure ? Est-ce que la crasseuse est triste parce que le petit Potter est mort ? » Elle rigola frénétiquement et pointa sa baguette en direction du cœur d'Hermione. La brunette, qui n'avait pas le cœur à se battre à ce moment, ferma les yeux et attendit son imminente mort.

« Ne t'inquiète pas mon cœur, tu seras bientôt avec lui, » continua Bellatrix. Relevant sa baguette, elle cria : « Avada Kevadra. »

Le sort frappa le buste d'Hermione qui suffoqua. Avant que la Mort ne l'accueille complètement dans ses bras, Hermione vit l'image d'un lion.

Et puis, tout repartit en arrière.