5 sens

Titre: Odorat

Auteur: Fuminori

Rating: k pour celui si, à moins que les sous entendue shonen-aï vous irise...

Disclamer: Pas à moi, mais j'économise pour racheter Hisoka

Dédi: À ma bêta, niemand-ist-da, une vraie sainte pour accepter de me corriger!

NDA: Originellement, je voulais participer à la communauté cinq sens, mais bon... Ça a l'air un peu mort chez eux. Donc, je le fais pour moi. Chaque chapitre est centré sur un personnage et sur un sens. Si jamais la communauté cinq sens veut ma peau pour plagia, vous pouvez me le dire et on tentera d'arriver à un accord.


Premier sens: Odorat

Depuis son enfance, l'odorat avait eu une importance capitale, voire vitale pour Gon. Il avait toujours eu un bon et même un excellent, nez, mais avant d'avoir huit ans, il ne comprenait pas l'importance de ce sens. À huit ans, il rencontra Kaito et comprit qu'il ignorait une quantité impressionnante de choses au monde... Une foule de dangers surtout. Pour éviter de faire d'autres mauvaises rencontres comme celle de l'ours renard, il devait vite trouver un moyen de se fier à quelque chose qui serait toujours là et qu'il n'aurait pas besoin de demander... Ce fut à cette époque qu'il comprit l'avantage d'avoir un odorat surdéveloppé.

Pouvoir sentir un prédateur à des kilomètres, trouver des braconnier, sentir des objets perdus... Sur l'île de la baleine, l'odorat de Gon devint légendaire. D'aucun disait que même les Hunters professionnels ne pouvaient rivaliser avec son don. Il y avait de quoi flatté l'ego et, pourtant, Gon s'en fichait. De son avis, il n'était pas encore assez bon : il n'arrivait pas encore à sentir les poison sous l'eau, à percevoir les effluves des différentes sortes d'arbres, à reconnaître certains parfums précis... Mais ce qu'il préférait le plus, c'était pouvoir trouver de quoi était composée l'odeur des gens. Celle de Mito par exemple, était faite d'odeurs de cuisine, de thé, de lessive et de soleil. Ainsi que d'autres odeurs, moins définissables, mais qui lui évoquaient la détermination, la douceur et l'amour. Malgré tout, ce qui l'intriguait le plus, c'était sa propre odeur : un mélange complexe, qu'il n'arrivait pas à définir clairement, mais qu'il n'appréciait pas non plus. Elle lui semblait... Incomplète. Comme celle de beaucoup d'autres personnes à vrai dire.

Ce fut quand il rencontra pour la première fois ceux qui allais devenir ses futur compagnons qu'il comprit l'utilité d'un tel dons. Sur le bateau, il sentit tout de suite Léorio. Et pas seulement à cause de son eau de Cologne dont il empestait, mais aussi grâce à des odeurs plus subtiles... et beaucoup plus révélatrices. Comme cette odeur de médicaments, qui n'émanait pas de son propre corps mais qui était déposé dessus, prouvant qu'il les utilisait pour soigner les autres et qu'il n'en prenait pas lui même. Ainsi que cette effluve qu'il associait à la détermination, la même que Mito, qui se dégageait de lui. En plus de l'odeur caractéristique de la force physique. C'était l'odeur de Léorio.
Puis quand ils ne furent plus que trois sur le bateau, il remarqua Kurapika, et ce fut face à lui qu'il comprit qu'il avait encore du chemin à faire dans le monde des odeurs. Car, bien que masquée par des odeurs de force physique, d'intelligence, de livres et de féminité, d'ailleurs il se demanderait beaucoup plus tard pourquoi il semblait être le seul à avoir remarquer que Kurapika était une fille, elle dégageait de terribles relents. Un mélange de douleur extrêmement violente et de rage profonde. Mais, malgré la puissance de ses odeurs, la jeune femme arrivait à les masquer, au point que seul un examen attentif de la part de Gon lui permit de les sentir. Ce fut la première fois que Gon sentit une odeur corporelle aussi complexe.

La seconde ne se fit pas attendre d'ailleurs. À peine quelques jours plus tard, il la rencontra.

Ils venaient d'arriver sur le lieu de l'examen des hunters, et devant la foule qui s'ouvrait devant eux, Gon fut assaillit par de nouvelles odeurs corporelles : majoritairement celles de muscles, de l'alcools, de mauvais sentiments

et...

De sang.

Il crut s'étouffer quand il sentit la violence de l'effluve. Beaucoup d'hommes présents la dégageaient, mais sa principal source provenait de deux personnes qui, eux, au lieu d'avoir un vague relent poisseux sur eux comme les autres, en étaient intimement imbibés. Leurs vêtements auraient été recouverte de la substance visqueuse qu'ils n'auraient pas plus pué. Le regard vif, Gon capta rapidement la première source de cette puanteur : un homme, ressemblant à un clown qui se tenait en souriant au milieu de la salle. Un homme au sourire un peu trop fou et qui puait le sang à des kilomètres. Mais pas seulement le sang, il y vais aussi la violence, la perversion, le plaisir sadique et une foule d'autres choses plus horribles et écœurantes les unes que les autres qui se dégageaient de lui, de sa personne. En bref, Gon rangea tout de suite le clown dans la catégorie des « êtres très dangereux et potentiellement mortels si ils vous remarquent ». Ce fut son premier contact avec Hisoka.

Puis il tourna son regard vers la deuxième source de cette répugnante odeur et l'aperçut.

En même temps que ses yeux recevaient une multitude d'informations sur l'être qui se tenait devant lui, un jeune garçon fin d'environ son âge aux cheveux blancs, ses narines captèrent l'odeur la plus incroyable qu'il eut jamais sentie : une prédominance de sang et de... Sucre? Il y avait de quoi être étonné par un mélange aussi insolite. Et encore, ce n'était que la première impression, la surface... Un mélange captivant de sentiments tristes et noirs, ainsi que de joie, de nature et d'une foule d'odeurs sucrées dont il ignorait même pour certaines l'existence. Ainsi que, comme pour beaucoup d'autres personnes parmi lesquels lui même se trouvait, cet étrange sentiment qu'il était incomplet.

Gon ne put jamais savoir si l'autre avait remarqué son examen attentif, ni non plus si c'était ce qui l'avait poussé à venir lui parler. Mais le fait fut que Kirua, car c'était son nom, devint son ami. Et c'est ainsi qu'avec le temps, il apprit à mieux le connaître, à comprendre l'origine de ses odeurs, à l'apprécier au point ou il se retrouva à occuper la place la plus importante de sa vie. Même si il ne comprenait toujours pas d'où venait cette étrange odeur de manque. Étonnamment, ce fut le savon, pourtant destructeur d'odeur, qui lui apporta la réponse.

Il venait de passer sa première nuit à la Célestian Tower. Pour fêter dignement cet évènement, lui et Kirua avait passé la nuit dans le même lit à manger des sucreries et à se raconter des histoires censées faire peur, mais qui avaient plutôt tendance à les faire éclater de rire. Tant et si bien qu'il s'endormirent tous deux vers trois heures cette nuit-là, épuisés et les côtes douloureuse. Gon s'était réveillé à peine quatre heures plus tard, habitué au réveil matinal du soleil sur l'île de la baleine, et avait constaté avec amusement que Kirua était lové contre lui comme un chaton. Ce dégageant doucement, il réussit l'exploit de se rendre à la salle de bain sans réveiller son ami à l'ouïe hyper sensible. Une fois sous la douche, il put commencer un de ses rituels favoris : la chasse au odeurs.

La douche, ainsi que le savon, lui permettait de se débarrasser des odeurs qu'il considérait comme parasites et de la plus agréable des manières. Les odeurs se collaient au savon, avant de glisser sur son corps avec l'eau et de disparaître par le drain. Une simple douche pour la majorité des gens, une manière de rendre les odeurs solides pour Gon. De prouver que son super sens existait bel et bien, qu'il n'était pas un produit de son imagination. Mais ce matin était différent des autres. Une odeur étrange, collante et tenace résistait à ses multiples savonnages. Plus collante que du sucre. Énervé, il mit son nez sur son bras, tentant de déterminer l'origine de cette odeur.

Et il fut frappé par deux choses.

La première fut que pour la première fois de sa vie, il trouva son odeur... complète. Plus trace de cette étrange sensation de manque, exit l'impression d'avoir une mauvaise odeur corporelle. Il sentait carrément bon, de son avis, avec cette nouvelle odeur sur lui. Nouvelle odeur pourtant étrangement familière... Ce fut à cet instant qu'il eu la deuxième révélation : cette odeur qui le complétait si bien, c'était celle de Kirua ! Il ne put s'empêcher de rire à cette constatation. Il n'y avait que l'odeur de son ami pour être si collante, comme le sucre qu'il adorait. Euphorique, il finit rapidement sa douche et retourna se blottir auprès de son ami qui le complétait à la perfection. Ami qui s'était vaguement réveillé en ne sentant plus sa source de chaleur. Dans un grognement il accueillit son ami dans ses bras et se laissa retomber sur le lit ou il ne put s'empêcher de dire:

« Tu sens le savon. »

Et Gon éclata de rire, se retenant de dire à Kirua qu'il portait lui aussi son odeur.

Fin


Alors, tomates, menace de mort, bouquet de fleur, demande en mariage?
Pour tout ça, c'est par Review!

Prochain chapitre: Le toucher. Deviner quel Hunter le représente! (pas facile
du tout!)