Bien le bonjour potentiel Lecteur! Je te souhaite un bon moment de détente parmi nous .!
Je te conseille « J'étais là » de Zazie pour ce petit prologue pour l'ambiance, les paroles, le fond sonore... bref elle met bien en condition :) Mais après tout ce n'est qu'un avis hein...
Bonne lecture!
OUR LIVES ARE SINS NOT TRAGEDIES
Prologue: Fall for our freedom, for our dreams. Fall for you.
Le soleil déclinait à l'horizon laissant ses derniers rayons déposer quelques éclats dorés sur ce qui restait du village de Konoha. Une fois de plus la guerre avait frappé et bien sûr, elle l'avait fait de manière fort brutale et sans le moindre signe annonciateur. Non c'était faux. La sonnette d'alarme avait bien retenti plusieurs fois mais jamais personne n'aurait pensé que tout se passerait aussi vite et surtout de cette manière. Passer à l'action aussi rapidement et de façon aussi organisée personne n'aurait pu le faire... Personne sauf l'Akatsuki bien sûr. Une association de criminels qui avait pour ambition de renverser l'ordre mondial et de prendre le contrôle de celui-ci pouvait bien se permettre de bafouer les normalités après tout. Ce n'était pas comme si ils étaient des ninjas de basse gamme que n'importe quel Jounin ou même Chunin aurait pu remettre à sa place. Non... Eux ils étaient l'élite... Mais pas forcement celle qu'on voudrait avoir à la tête de son pays ou de son gouvernement. Plutôt celle que l'on évite, que l'on craint, que l'on fuit même... Ou que l'on combat. Et lui, cela avait été son cas. Oh bien sûr ils avaient gagné... Mais à quel prix?
Combien de ses compagnons, de ses frères et sœurs d'armes étaient tombés sur le champs de bataille? Combien de civils avaient trouvé la mort juste parce qu'ils se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment? Combien de vies s'étaient retrouvées brisées du jour au lendemain au nom de la haine et de toutes les barbaries que celle-ci entraine?
Pensez à tout cela lui donnait mal au cœur et il eut soudainement envie de vomir. Pourtant il n'en fit rien, conservant son masque d'impassibilité, son visage juste un peu plus blanc qu'à l'ordinaire. Non, lui il n'avait pas à se montrer faible. Il n'en avait pas le droit. Pas maintenant. Plus jamais.
Il se haïssait. Vraiment. A un point tel qu'il en brulait de l'intérieur et que son âme hurlait en silence face au spectacle des blessés déposés sur des brancards précaires devant ses yeux et des corps allongés les uns à coté des autres un peu plus loin. Lui il n'avait rien. Absolument rien. Il avait eu certes auparavant quelques blessures plus ou moins importantes mais elles s'étaient toutes résorbées et il était à présent sans la moindre égratignure, comme si toute marque de ces derniers jours n'avait aucune emprise sur lui. Comme si rien ne s'était jamais passé. Comment pouvait-il supporter de continuer à rester ici, sans bouger , à regarder sans vraiment les voir ces visages qu'il avait connu riants, moqueurs ou même souriants? Qu'il avait connu depuis si longtemps? Qu'il avait connu en vie. Il sentit une main se poser sur son épaule et pourtant il n'esquissa pas le moindre geste vers la personne qui venait d'arriver et de le sortir de ses sombres pensées. Il ne pouvait pas le faire. Il avait l'impression que si il se détournait maintenant de ceux qu'il n'avait pas pu protéger, ils disparaitraient sans laisser de trace, comme des feuilles tombées de l'arbre en plein mois d'octobre et que le vent emporte au loin sans même laisser à l'enfant le temps de les saisir. L'autre sembla comprendre car bientôt la pression sur sa veste – ou du moins ce qu'il en restait – disparue et il se retrouva de nouveau seul. Combien de temps resta-t-il ici sans bouger? Il ne saurait le dire. Peut-être une heure ou deux... Ou plutôt un jour... Des décennies... Des siècles... La notion de temps n'avait plus de sens pour lui. Tout comme eux d'ailleurs. Il était mort en même temps qu'eux... A chaque nouveau corps tombant sans vie, c'était une partie de lui qui avait pour toujours quitté son âme.
Non... Il était égoïste de penser cela. Avaient-ils véritablement sacrifiés leurs vies pour qu'il se lamente à ce point sur son sort? N'était-il pas capable de se relever et de continuer à mener le combat comme il l'avait toujours fait auparavant, comme ils souhaiteraient surement qu'il le fasse? Il ne savait pas... Il ne savait plus...
Pourquoi?... Pourquoi je n'ai pas pu vous sauver?! Pourquoi je n'ai rien pu faire, hein?POURQUOI?!
Un choc brutal et soudain lui fit comprendre qu'il venait de se jeter à genoux sur le sol. Une douleur lancinante commença à remonter le long de ses genoux puis de ses jambes mais il s'en contrefichait. Ce n'était pas comparable à celle qu'éprouvait son cœur. Les affres de la culpabilité. Non seulement parce qu'il n'avait pas pu les aider mais aussi parce qu'il avait été heureux. Profondément. Son être s'était réjoui au delà de tout ce que l'on pouvait imaginer lorsqu'il l'avait vu en vie. L'espace d'un instant, il avait oublié tout le reste, cette odeur pestilentielle de sang qui lui remplissait les narines, la fatigue des combats menés, le dégout de donner de manières si « généreuse » la mort à tout ceux qu'il avait rencontré... Tout avait disparu lorsqu'il avait croisé son regard. Plus rien d'autre n'avait compté alors. Et cela il ne pouvait se le pardonner. Il était un monstre. Non... Il était même pire que cela. Une telle créature s'en prenait certes sans distinction à quiconque elle croisait mais au moins elle ne faisait pas de mal aux gens qu'elle aimait. Certes, elle ignorait peut-être même le sens du mot « affection » mais cela n'était pas le propos. Personne ne s'était jamais blessé au contact d'un démon autant qu'au sien. Il était un danger. Et qu'importe ce qu'il ferait, qu'importe le fait que l'Akatsuki n'existe plus, cette vérité demeurerait pour toujours exacte et elle ne pourrait admettre objection.
Était-ce cette dernière révélation ou le fait qu'il venait soudainement de se mettre à pleuvoir qui le réveilla de sa léthargie? Peut-importe. Les faits étaient là et il se releva péniblement, ses yeux se posant un court instant sur le ciel chargé de nuages au dessus de lui. Peut-être que la tristesse le rongeait également et que la pluie était tout simplement sa manière à lui de pleurer tout ces disparus?Il avait toujours pensé que son village n'était pas comme tout les autres, qu'il possédait une âme. Et peut-être qu'aujourd'hui celle-ci était profondément meurtrie d'avoir perdue autant de ses enfants et qu'elle souhaitait partagée avec lui sa peine? Si c'était le cas, il le ferait docilement, lui l'homme a qui la faute d'un tel carnage imputait.
Il savait qu'il ne lui restait qu'une seule chose à faire et pourtant il ne pouvait totalement si résoudre. Où étaient passés tout ses rêves de jeunesse? Envolés surement avec les jours de plénitude qu'il avait connu jusqu'à aujourd'hui. Plus rien ne serait comme avant. Il pourrait continuer à sourire comme il le faisait autrefois, scander des slogans encourageants aux autres survivants... Mais à quoi bon si lui-même n'y croyait pas? Il est bien dur de remonter le moral d'une personne quand soit-même on est dans l'incapacité de sourire convenablement.
Il ne s'était pas rendu compte de cela mais ses pieds s'étaient mis en mouvement et ils l'entrainaient sans but réel dans les rues dévastées du village de la feuille. Tant de souvenirs l'assaillaient à ce moment précis qu'il en avait mal à la tête. Dans un autre temps, à une autre époque, que serait-il entrain de faire à ce moment précis... Huit heure et quarante neuf minutes... Il dormirait surement... Plongé bien naïvement dans des rêves où il se verrait Hokage, où il se verrait respecté de tous, où il se verrait aimé de tous... De lui.
Les sentiments humains sont complexes, insaisissables et bien souvent cruels. Ils vous poussent vers l'inaccessible, vers ce qui vous fait indéniablement souffrir et le pire de cela c'est que vous en redemandez. Vous ne pouvez pas vous en passez. Comme un toxicomane a besoin de sa drogue, vous vous avez besoin de l'autre. Mais lui n'a pas besoin de vous. Alors il vous ignore tout au mieux vous supporte, vous ignore ou tout bonnement vous rejette. Il ne pourrait dire laquelle de ces situations lui il vivait. Peut-être toutes... Peut-être aucune.
Il venait de s'arrêter devant le bâtiment détruit de son ancien restaurant préféré et pendant un instant il se vit assis au comptoir hurlant à tort et à travers qu'il leur prouverait à tous de quoi i il était capable... Il n'avait alors que douze mais aujourd'hui avec le recul des années, qu'avait-il réussi à prouver?... Rien... Absolument rien. A part le fait qu'il n'était pas fréquentable pour qui que ce soit et que finalement ça aurait du être sa carcasse à lui qui devrait reposer sous les arbres un peu plus loin.
Partir, partir au loin sans plus jamais regarder en arrière, sans ne plus jamais revenir, il y avait sérieusement songé depuis la dernière bataille. Fuir, fuir non pas pour se protéger mais pour protéger les autres car tant qu'il vivrait prés d'eux, il n'y aurait jamais de paix totale pour les survivants. Pas seulement des combats , non, mais aussi le spectre du passé qu'il reverrait en lui à chaque fois qu'ils se croiseraient, lui qui avait été la seule « chose » qui avait poussé l'Akatsuki a venir à Konoha pour le chercher. Il aurait du se livrer. Il aurait du y aller seul et mettre un terme à cela. Il aurait peut-être pu éviter un tel carnage alors... Pourquoi avait-il sagement obéi? Pourquoi avait-il fallu qu'il reste sur le coté? A quoi lui avait servi toutes ces années d'entrainements si on lui demandait d'attendre bien calmement dans un coin que les siens se fassent massacrer au nom d'idéaux auxquels lui même adhérer? Il n'y avait jamais rien compris et il ne voulait plus le comprendre. A quoi bon maintenant? Est-ce que cela lui permettrait de remonter le temps ou de ramener ceux qui étaient déjà partis? Non. Alors à quoi bon y penser?
Devant lui les portes du village. Des portes abandonnés, presque entièrement réduites en morceaux. Des portes venant vers un autre monde, vers une nouvelle vie où l'oublie serait peut-être possible?
Mais que cherchait-il réellement à fuir? Ses propres responsabilités, sa honte, ou bien « ça »? Depuis quand était-il devenu aussi lâche? Depuis quand...
Assez de questions. Il ne pouvait plus faire marche arrière à présent. Une voix toute au fond de lui lui incita de suivre cette allée boueuse sans s'arrêter et peut-être que pour la première fois de sa vie, il décida de faire ce que celle-ci lui conseilla. Se laisser aller à la facilité, quelle preuve de faiblesse. Il était pathétique et le pire c'est qu'il le savait bien. Pourtant son corps s'était déjà mis en route et il courrait comme il ne l'avait fait, sans un regard sur les bâtiments qu'il dépassait, sur les gens qui lui demandaient où il allait, sur ses mains qui se tendaient sur son passage. L'avait-on appeler? Avait-on essayé de le retenir? Il l'ignorait. Un trou noir semblait avoir pris position de son esprit et il semblait détruire petit à petit sa capacité à reflechir, à penser...Penser...Ne pas y penser... Ne plus y penser.
Rien. Plus rien.
Juste le vide. Juste l'errance.
Juste l'oubli.
KUNAILLERIES #1
Bonsoir w! Je vous présente le prologue de ma fanfiction sur Naruto intitulée « Our lives are sins not tragedies ». Je pense qu'il est bien plus court qu'un chapitre traditionnel mais j'avoue l'ignorer vue que j'en ai jamais véritablement écrite sauf une ou deux pour rire et sans sérieux avec une amie il y a fort fort longtemps. Si elle paraît triste je vous promet qu'elle essayera d'être plus drôle dans les autres chapitres tout en conservant un coté dramatique... En gros ça va être un gros fourre-tout XD
Tout les avis sont les bien venus et sur tout : le style d'écriture, les personnages ( quand il y en aura plus peut-être XD), l'histoire... J'suis ouverte à tout!
Je m'excuse par l'avance des fautes d'orthographe ne possédant pas de personnes pour m'aider à les corriger (o.o)
A bientôt!
Nemesis.
