Disclaimer : Ya rien que l'histoire qui est à moi… enfin presque
Attention : Spoiler des 5 premiers tomes!
Bonjour à vous tous qui allez lire cette première fic que je mets en œuvre. Je serai bien heureux de savoir ce que vous en pensez.
Petits messages:
Toute les conversations entre sont un dialogue fourchelangue.
Cette fic, Harry Potter et l'éveil du Malin, comptera trois volets, le premier sera ShadowDancer et Nécroman, le deuxième (si je décide de pas changer) L'éveil des Damnés et la dernière (encore une fois rien n'est coulé dans le béton pour les titres) La communauté secret
(V)(V)(V)(V)(V)
Chapitre 1: Lueur d'espoir
Le désespoir, Harry en était submergé. Le désespoir de la perte, celui qui vient s'attaquer à l'âme même, la cruelle torture de l'esprit. Harry n'arrêtait pas de se tourner et se retourner encore et encore dans son lit. « Ça fait à peine une semaine que se suis revenu et il me semble que des siècles ont passés, pensa-t-il, et j'ai la nette impression que ce calvaire ne fait que commencer. Je suis prisonnier de cette maison et les Dursley sont mes bourreaux. »
Harry se leva et s'assit sur son lit. Il regarda par la fenêtre, il contempla le ciel étoilé.
« Bon dieu, de merde, il n'est que trois heures du matin, dit-il tout bas, je ne pourrai jamais donc dormir plus de quatre heures pas nuit. »
Il regarda le ciel et fixa l'étoile la plus brillante.
« Pourquoi… pourquoi je t'ai perdu… Sirius… »
Le jeune homme se recoucha pour faire une autre tentative de sombrer dans les doux bras de Morphée qui lui sont refusés depuis la mort de son parrain.
« DEBOUT, paresseux ! » entendit-il en se réveillant en sursaut, pendant que la personne martelait sans ménage la porte de chambre de Harry.
Dudley était, comme à son habitude, depuis que Harry était revenu, de plus en plus détestable. Il était sur que ce qui lui était arrivé l'an passé, avec les Détraqueurs, était à cause de Harry. Une fois que Harry entendit son très cher cousin s'éloigner, il se leva et alla prendre une bonne douche pour lui débarrasser de ses rêves qu'il faisait chaque soir et il faisait toujours la même réflexion à chaque fois : « Une bonne douche froide, rien de mieux pour faire rentrer un peu d'ordre dans ma tête, on dirait qu'elle va exploser, pensa-t-il, il faut que je fasse quelque chose, je vais envoyer une lettre à Hermione, elle trouva une solution. » Et à chaque fois qu'il sort de la douche, il se résigne, parce qu'elle lui dira sûrement d'en faire par à Dumbledore et il lui en voulait plus que tout.
Harry se rendit dans la cuisine et prit place sous le regard menaçant de son oncle, qui enfournait une quantité monstre d'œuf et de bacon dans se bouche. Harry tourna son regard vers son cousin qui était une réplique parfaite de Vernon. Harry grignota une toast avant de se retirer de table. En quittant, son oncle prit la parole et lui dit :
« Je t'ai trouvé un travail, dit-il sur un ton de dégoût. »
« Un…un travail… Harry était perplexe. »
« Oui, un travail, comme ça tu ne passeras pas ton temps dans le maison et je n'aurai pas à te voir pendant le jour, rajouta-t-il, tu travailleras dans à l'entrepôt McKenzie. Demain tu te rendras là-bas. »
Harry les quitta sous le choc, sans le savoir son oncle lui donna une échappatoire à toutes ses sombres pensées à ses trop nombreuses heures perdues. En retournant à sa chambre, il se dit aussi que s'il se donnait dans ce travail, il rentrerait le soir assez rongé par la fatigue qu'il arriverait peut-être, enfin à avoir une bonne nuit. Dans son élan de bonheur, il s'attaqua à son devoir de potion.
« La fin du monde doit être proche, dit Harry tout bas en mettant ses mains derrières sa tête. Je n'aurais jamais imaginer, même dans mes rêves les plus fous, que l'oncle Vernon me donne quelque chose qu'un devoir de potion de Rogue ne puisse pas entacher le sentiment de libération que va m'apporter ce petit travail. »
Il prit un parchemin et décida de donner cette bonne nouvelle à ses amis. Il commença par écrire une lettre à Hermione.
Chère Hermione,
J'ai reçu, de la part des Dursley, à leur insu, le plus beau de cadeau qu'ils pouvaient me faire en ce moment. C'est bien que ça tombe à ce moment, car c'est comme un cadeau de fête que je considère le fait que mon oncle Vernon m'ait trouvé un travail, pour se débarrasser de moi. Mais ce travail, m'empêchera de penser à Sirius qui me manque cruellement et à mes maux de tête trop fréquents. Pour bien te montrer à quel point je suis heureux, j'ai fait le devoir de Rogue et je l'ai fini ! J'espère que tu passes de belle vacance. La présence de mes meilleurs amis me manque tellement, en ce moment. Je souhaite que l'on puisse se voir pendant l'été.
Harry
Il fut satisfait de sa lettre à près l'avoir relu et il prit Hedwige l'envoya porter la lettre à son amie. Il constata qu'il était plus de 18 heures. Il avait donc travaillé plus longtemps qu'il ne le pensait sur le devoir de potion. Il décida d'aller signaler à sa famille d'accueil qu'il était encore et toujours là, en se pointant au repas. Il se dit qu'il écrirait à Ron plus tard, lorsque sa chouette serait revenue.
Il arriva juste à temps. Sa tante Pétunia commençait à servir le repas. Contrairement à son habitude des derniers temps, il mangea de bon cœur sous l'œil attentif de son oncle qui le trouvait un peu trop joyeux à son goût. Il sentait que le jeune homme avait, ou allait faire un mauvais coup, avec sa magie.
« Qu'est-ce qui te rend si heureux ? » demanda sèchement Vernon à Harry.
« Rien » répondit le jeune homme de façon désinvolte.
« Rien ! On n'est pas joyeux pour Rien ! Tu as fait un mauvais coup, c'est ça… t'as… tu as… fait de… de… »
« Non, je n'ai rien fait, le coupa Harry, c'est juste que je repensais à mon anniversaire. »
« Ton anniversaire ? C'est dans trois semaines… »
« Et puis… répondit-il à sa tante, ce n'est pas un crime d'être heureux. J'ai besoin de changer d'air, je vais faire un tour dehors. »
Il avala une dernière bouchée et il sortit. Il inspira profondément. L'air était chargé d'humidité, il faisait assez chaud, mais une légère brise vint lui caresser le visage. Il s'assit sur le parterre et profita de ce temps de rêve. Il laissa vagabonder son esprit sur le moment les plus joyeux qu'il eut jusqu'à présent et il sombra dans un paisible sommeil. Il fut réveillé par quelque chose qui lui jouait après l'oreille. Il ouvrit les yeux et vit que sa chouette était revenue, avec une réponse. Il regarda le ciel, il était noir ponctué de points lumineux, la nuit était tomber, il constata, alors qu'il était plus de 22 heures. Il se leva prit la direction de sa chambre. Il se déshabilla, se coucha sur son lit et prit la lettre pour voir qu'elles étaient les nouvelles.
Salut Harry,
Je suis vraiment heureuse pour ce qui t'arrive, mais tu n'as pas été prudent en envoyant cette lettre. Le professeur Dumbledore te l'a dit. Mais tu devrais tout de même lui faire par de tes maux de tête. Je vais faire parvenir moi-même la nouvelle à Ron, alors pas la peine de le faire et de désobéir encore une fois. Je peux constater que mon dure labeur à porter fruit, tu te soucis un peu plus de tes études, j'en suis ravie. J'espère que toi aussi tu passeras un très bon été et que cet emploi soit profitable.
Hermione
Harry grogna à l'idée d'écrire à Dumbledore, mais il se dit que peut être il le fera le lendemain, après le travail. Cette idée lui fit une drôle de sensation. Il déposa la lettre et ses lunettes sur la table de chevet, ferma la lumière et s'endormit profondément.
Harry se réveilla et regarda son cadrant, 6h30. Le moment était venu. Sa tête ne lui faisait pas mal ce matin là, mais la douche froide fut la bienvenue, pour le sortir complètement de son sommeil. Lorsqu'il sortit de la salle de bain, il tomba nez à nez avec sa tante.
« Je voulais être sur que tu te lèves pour ne pas passer tout droit, répondit-elle au regard interrogateur de Harry, et il y a un lunch pour toi sur la table. »
« Merci… »
Sa tante alla dans la salle de bain à son tour. Harry retourna dans sa chambre pour s'habiller et ensuite, il descendit prendre son repas et il partit sans même avoir manger quoique ce soit. L'entrepôt McKenzie était le seul endroit de la région où les constructeurs immobiliers pouvaient se fournir. Il arriva à l'entrepôt à 8 heures. Un homme qui attendait près de la porte l'interpella lorsque Harry fut assez près.
« Hey ! Toi, dit l'homme, oui… toi, viens ici. Serais-tu Harry Potter ? »
« Oui, monsieur. »
« Bonjour, je m'appelle Philippe Donaldson et je suis le contremaître responsable du terrain. Aujourd'hui je vais te montrer comment tout fonctionne. »
« Bien, monsieur Donaldson » répondit poliment Harry.
« S'il te plaie, fait comme tout le monde et appel moi Fido » (NdA : Pour ceux qui l'avait pas remarqué, son surnom n'est pas du au hasard regarder comme il le faut…)
Fido commença par monter où il devait déposer son repas. Ensuite, il lui fit faire le tour complet du terrain en lui présentant tous les hommes qu'ils croisaient, ainsi, à la fin de la journée, il connaissait une bonne partie de ses collègues. Son contremaître lui montra alors la tâche qu'il devra accomplir. Il devait principalement aider à charger et décharger diverses marchandises. Après avoir prit le repas du midi avec ses nouveaux collègues, Harry commença réellement sa journée, sous l'œil attentif du contremaître, car les Dursley avaient dit que Harry était un délinquant chronique. Mais au premier contact que Philippe a eut avec le jeune Potter, il ne savait pas pourquoi il était un voyou comme le disait son oncle, il semble être si poli.
Fido se dit qu'il devrait attendre avant de ce faire une idée sur le jeune homme. Il le regarda travailler. Bien qu'il soit plutôt chétif, il trimait dure et faisait ce qu'on lui disait de faire. Il était plutôt sociable avec les autres et il donnait un coup de main dès qu'il pouvait. « Visiblement, je ne comprendrai jamais vraiment pourquoi les gens porte des jugements si rapide, pensa-t-il »
Après cette dure journée, Harry rentra au 4 Privet Drive. Il s'était épuisé rapidement en faisant cette lourde tâche. Ce n'est pas peu dire, il devait déplacer de lourdes charges, mais il décida de se donner à fond pour faire une bonne impression et pour l'aider à oublier, à oublier le passé et le futur qui s'annonce écarlate. La chose qui lui fallait, c'était une bonne douche et du repos. Il commença par prendre une douche bien chaude, pour l'aider à détendre tous ces muscles contractés. Il se sentit glisser doucement vers le sommeil, mais il mit l'eau très froide à cet instant pour se réveiller. Une fois qu'il eut pris sa douche et qu'il se soit habillé, il descendit et alla 'casser la croûte' avec la petite famille Dursley qui était indifférent. « Au moins, il me laisse tranquille, pensa-t-il »
L'oncle Vernon, lui posa des questions sur son emploi que lorsque Harry se leva pour aller se coucher.
« Alors, tu ne t'es pas fait renvoyé j'espère ? » dit l'oncle Vernon sur un ton colérique.
« Non, monsieur Donaldson est très bien et m'a dit que je travaillais bien, répondit Harry en se souvenant ce que Fido lui avait dit : ''Je suis très content que tu travails avec nous. Tu es plutôt discipliné et tu mets du cœur à l'ouvrage. J'aime ça ! Alors on se revoit demain ? Même heure…'' Si ça ne vous dérange pas, je vais aller me coucher » continua Harry en quittant la cuisine.
Il se coucha, plutôt il tomba sur son lit et s'endormit. Comme il l'avait tant voulu, la fatigue du à son dure labeur lui apporta un sommeil paisible, mais aussi un bon lot de courbatures. Il allait avoir de la difficulté à continuer à ce rythme. Il se leva, alla prendre une douche, comme la journée d'avant et il trouva sur la table de la cuisine un repas pour le midi. Il se rendit donc au travail. Il salua Fido qui l'attendait. Ce dernier se demanda alors comment était le garçon ce matin, s'il était courbaturé, comme une grande majorité des débutants. Harry travailla avec acharnement malgré ses courbatures. L'heure du repas arriva et Harry se laissa tomber sur sa chaise sous l'œil amusé des plus vieux. Fido vint s'asseoir à côté de Harry.
« Aller, Harry, pas trop fatigué ce matin ? » demanda-t-il.
« Tu sais Fido, je…je… pensais pas pouvoir me… lever » dit-il et tous les personne autour éclatèrent de rire.
« C'est normal, tu as travaillé beaucoup et tu as pas mal forcé. Mais je suis bien heureux que tu ais pus te lever. »
Fido, ainsi que deux autres personnes avec qui allait beaucoup travailler, Sam et Dave, lui donnèrent des conseils pour qu'il puisse avoir moins de courbatures, ou pour les rendrent plus tolérable. Les conseils variaient du l'entraînement jusqu'aux recettes de grand-mère. Cette fois-ci, Fido le libéra deux heures plutôt et Harry en fut très heureux.
Mais la surprise des Dursley lorsqu'il arriva à 15h au lieu de 17h le laissa sans voix. En le voyant arriver son oncle se mit à l'engueuler qu'il n'était qu'un bon à rien et qu'il ne méritait pas qu'il se soit forcé pour lui trouver un emploi duquel, il pensait que Harry s'était fait viré. Harry ne pu réprimer son fou rire qu'au prix d'un grand effort. Ensuite, il tenta temps bien que mal d'expliquer sa raison de son retour avant la fin de sa journée. Il ne pouvait pas placer un mot dans la conversation… non dans la tirade que lui donnait son oncle, puis une fois qu'il en eu assez, Harry cria :
« JE N'AI PAS ÉTÉ RENVOYÉ ! »
« Mais…mais… pourquoi… tu l'as pas dit plutôt. »
« J'ai bien essayé, mais je pouvais pas placer un mot et le pourquoi du fait que je sois en avance, c'est que monsieur Donaldson m'a dit de rentrer et de me reposer un peu, alors… »
Harry planta son oncle et sa tante dans le salon et il monta prendre sa douche se coucha, il se leva pour le repas trois heures après et ensuite il faisait un peu de devoirs.
C'était ainsi jusqu'à son anniversaire. Il se levait, prenait sa douche et ramassa son déjeuner. Il se rendait à son travail et il revenait à 17h mangeait, faisait un peu de devoirs, se mis à faire des exercices d'endurances et alla se coucher et dormait d'un sommeil paisible.
Pendant cette période de temps, il ne voyait que rarement les Dursley, ce qui rendit tout le monde heureux et donna une atmosphère plus détendue dans la maison. Pour sa fête Fido, lui donna sa journée. Bien que Harry ait insisté pour venir quand même ce jour là. Le matin du 31 juillet, deux hiboux l'avaient réveillé. Le premier venait de Poudlard, les résultats de ses BUSEs. Il la déposa sur son bureau et pris la seconde lettre. Elle venait du Dumbledore. Il s'assit sur son lit et l'ouvra.
Harry,
Tu pourras aller dans la maison des Black, qui est maintenant tienne, dès la dernière semaine de vacance. Nous irons te chercher le moment venu. D'ici à ce moment là, tu ne dois pas communiquer avec personne Bonne Fête et passe une bonne journée.
Albus Dumbledore
« 'Passe une bonne journée' dit Harry sarcastiquement, comment je fais ça moi ? Au moins, je vais pouvoir partir dans trois semaines… mais je vais laisser mon emploi… je sais pas si c'est ce qui va me réjouir de retourner dans le monde des sorciers. Mais je vais retrouver tous mes amis. »
Il déposa la lettre du directeur et pris celle de ses résultats.
Monsieur Harry Potter
Vous avez obtenu 13 BUSEs dont voici la réparation :
Défense contre les forces du mal : 2 buses, Optimal
Métamorphose : 2 buses, Optimal
Soins des créatures magiques : 2 buses, Optimal
Potions : 2 buses, Effort Exceptionnel
Histoire de la magie : 0 buse, Piètre
Divination : 0 buse, Piètre
Enchantements : 2 buses, Effort Exceptionnel
Sortilèges : 2 buses, Effort Exceptionnel
Botanique : 1 buse, Acceptable
Avec vos résultats, vous avez tous les préalables pour pouvoir continuer pour vous diriger vers la profession d'Aurore. Vous trouverez ci-joint votre liste de matériel à vous procurez.
Minerva McGonagall
Directrice adjointe
Directrice de Griffondore
Harry était heureux d'avoir une chance de pouvoir devenir Aurore, il ne sait pas pourquoi, mais il pourra continuer le cours de potions, cours élémentaire pour les Aurores. Peut-être que le professeur McGonagall a fait quelques pressions. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Harry à cette idée.
Il laissa les lettres sur son bureau et il entreprit de faire un peu de ménage dans sa chambre qu'il avait laissée au dépourvu pendant les dernières semaines. Avec son travail, il n'avait même pas rangé ses valises qui étaient encore dans un coin depuis son retour. Il commença à ramasser la petite pièce, puis au bout de deux bonnes heures, il fut satisfait du résultat. Tous les livres étaient alignés dans la minuscule bibliothèque. Il dû entasser plusieurs livres sur le coin de son bureau. Il regard l'heure, il était 11h. Il sortit de sa chambre et descendit et alla dans la cour arrière. Tante Pétunia lui avait demandé d'enlever toutes les mauvaises herbes dans le jardin. Il y alla en pensant qu'il pourrait occuper son esprit sur tout sauf sur le monde des sorciers qu'il tente d'éloigner, pour rendre ses vacances d'été plus supportables.
Il s'attaqua donc à sa tâche. Il débarrassa d'une bonne partie le jardin avant qu'il ne soit l'heure du dîner. (NdA : je suis québécois, alors le matin on déjeune, le midi on dîne et le soir on soupe !) L'oncle Vernon avait amené Dudley et Pétunia au restaurant, laissant Harry seul, pour le dîner et pour une bonne partie de l'après-midi. Harry se fit un repas assez rapidement et alla dans la cour arrière pour manger. La température montait de plus en plus durant son repas. Le soleil rayonnait dans le ciel bleu et sans nuage. La plus belle journée depuis plusieurs jours de pluie. Il enleva son gilet et s'étendit sur son T-shirt. La chaleur du soleil sur son torse et le souffle du vent le berça et le porta aux portes du monde du sommeil et il y pénétra. Il flottait dans le monde des rêves, il était véritablement bien depuis la mort de son parrain. Mais il fut troublé dans sa sieste par quelque chose de froid qui s'enroulait autour de lui. Il ouvrit les yeux et vit qu'un python était entrains de s'enrouler autour de lui.
Hey ! Qu'est-ce que tu fais là ! hurla Harry.
Tu peux me parler ? répondit le serpent.
Oui, je suis fourchelangue. Maintenant peux-tu me relacher ?
Tu me rappels une personne que j'ai connu, il y a près de six ans. Lui aussi pouvait me parler. Il m'a libéré du zoo dans lequel j'étais.
Tu…tu es le python que j'ai relâché. Comment t'as fait pour survire depuis le temps ?
C'est donc toi qui m'as donné ma liberté. J'ai été capturé par un humain qui m'a gardé et puis quand il fut lassé de moi, il m'a jeté dans les égouts. J'y vis depuis quelques semaines, mais je crains ne pas survivre plus longtemps. J'ai besoin de chaleur.
Alors profite bien de cette journée, j'aimerai bien t'aider, mais je ne sais pas quoi faire. Je ne peux te garder, si tu ne veux pas, et je ne saurais même pas où te mettre ici sans que les Dursley ne te voient pas.
C'est dommage, nous nous serions probablement bien entendu.
Ha ! Tant pis ! Je tente le coup. Veux-tu ?
Oui, je veux bien prendre une chance…
La seule chose qui m'embête, vraiment le plus, c'est que vas-tu manger ?
Je me nourrissais de rats dans les égouts.
Harry trouva la solution, avec l'argent qu'il avait gagné avec son travail, il irait acheter des souris pour le python.
Bon, tu restes dans la chambre et n'en ressort jamais. Je suis partie tous les matins de 8h à 17h. Je vais aller t'acheter des souris pour tes repas. Bon tout est réglé. As-tu un nom ?
Un nom ? Non, je n'en ai pas. »
Alors comment veux-tu t'appeler ? »
Snicks
Bien, alors Snicks on va y aller maintenant dans ma chambre avant que mon oncle et le reste de la famille arrive.
Snicks mesurait seulement deux mètres et demi de long ce qui est petit pour un être de son espèce. Harry demanda à Snicks de bouger le moins possible du lit sur lequel il serait cacher le jour. Au moment, où Harry redescendait pour aller finir de nettoyer le jardin les Dursley entraient dans la maison. Harry passa devant eux et se rendit dans le jardin, toujours sans son T-shirt, pour finir son travail. Les Dursley ne firent aucun commentaire sur Harry du reste de la journée. Il était resté dans la cour pour se reposer au soleil et par le fait même prendre un peu de couleur. Pour changer du teint pâle qu'il a habituellement. Il somnola pendant plus de deux heures avant d'entendre la tante lui crier que le souper est prêt. Il se rendit à la salle de bain avant d'aller à table. Il avait un besoin urgent de prendre une douche. Il s'en rendit compte alors qu'il remettait son gilet. Il dit à sa tante qu'il devait prendre une douche avant. Elle affirma que c'était mieux pour qu'il ne puisse pas importuner la famille à table. Après sa douche, il fit un saut dans sa chambre pour aller dire au serpent qu'il allait essayer d'aller lui chercher de la nourriture après le souper.
Et Snicks, n'oublie pas, tu ne touches pas à la chouette ! dit Harry juste avant de sortir.
Le souper se passa relativement bien pour Harry. Dudley parla de sa journée tout le long du repas et Harry ne l'écouta pas le moins du monde. Il se leva très tôt de table comme à son habitude et il dit à son oncle et sa tante qu'il allait se promener un peu à l'extérieur. Il monta dans sa chambre, pris de l'argent et sa baguette. Il ne voulait pas être au dépourvu ses temps-ci.
Il se promena en flânant dans les rues avant de se rendre à l'animalerie.
« Bonjour, j'aimerais savoir si vous aviez des souris, parce que j'ai un serpent que je voudrais nourrir. »
« Hum… quel type de serpent » demanda le jeune vendeur.
« Un… python. »
« Ha ! des souris ne seront pas assez grosses pour ce serpent. Viens, j'ai ce qu'il te faut. »
Le vendeur lui dit que des lapins seraient probablement plus appropriés que les souris.
« Tu vois, deux lapins par semaines seront suffisants. Tu dois les garder congelés si tu ne veux pas les garder vivant jusqu'à l'heure du repas. »
« Je vais venir chercher un lapin deux fois par semaine. Je passe près d'ici quand je rentre les soirs. Je doute que chez moi, il apprécie avoir des lapins, qu'ils soient vivant ou mort dans le congélateur. »
« Je te comprends, c'était la même chose pour moi. Je vais faire en sorte pour que tu puisses avoir tes lapins toutes les semaines. »
Le vendeur, Billy était aussi le propriétaire du pet shop. Donc, Harry repartit avec un lapin et quelques souris, pour sa chouette, congelées que Billy gardait pour ses propres serpents. Il était heureux d'avoir trouvé la solution au problème de Snicks.
Son cousin Dudley l'avait suivit, pour savoir ce qu'allait réellement faire Harry. Il le vit se promener sans vraiment savoir où il allait. Mais, au moment où il allait laisser tomber sa poursuite, il vit Harry entrer dans un pet shop. Intrigué, il se rapprocha. Il le vit discuter avec le vendeur. Aller à l'arrière et revenir payer son achat et sortir. Harry prit le chemin de la maison. Il était à un coin de rue quand Dudley vint lui arracher le sac qui contenait la nourriture pour ses animaux.
« Regardons ce que nous avons là. Qu'est-ce que l'anomalie a achet »
Quand Dudley ouvrit une des deux boîtes du sac, il fit le saut, laissa tomber la boîte et le sac qu'il tenait à la main et s'enfuit à la maison en criant. Nul doute qu'il allait se faire réprimander pour avoir effrayé le petit Dudlinichout à sa maman. Harry arriva peu de temps après son cousin. Son oncle l'attendait déjà d'un pied ferme.
« Qu'est-ce que tu manigances encore toi ? » cracha-t-il
« Je suis passé l'animalerie pour prendre quelque chose pour Hedwige. Il faut bien la nourrir. »
« Je ne veux pas de souris dans ma maison » d'égosilla tante Pétunia.
« Elles sont mort et gelées, prêtent à la consommation pour ma chouette. »
« Je ne veux pas de ses saletés dans la maison tout de même ! » hurla l'oncle Vernon.
« Elle les aura mangé d'ici quelques minutes, alors il n'y en aura plus aucune. »
Harry laissa les Dursley au bas de l'escalier et monta à sa chambre. Il ferma la porte et assura que les Dursley ne viendraient pas le déranger pour l'instant.
Snicks, viens ici. J'ai un petit cadeau pour toi.
C'est quoi ?
Un petit lapin, dit Harry en sortant le lapin de sa boîte, je t'en ramènerai deux par semaines. Est-ce que tu en auras assez ?
Oui, ça suffira. Merci.
Hedwige émit un petit son dans sa cage. Harry se tourna vers elle et dit :
« Je ne t'ai pas oublié, il tira deux souris de la boîte, tient je t'ai rapporté deux souris ».
La chouette les mangea en très peu de temps. Tout comme Snicks, d'ailleurs. Harry décida qu'il était temps de prendre un peu de repos. Demain la routine recommencerait. Snicks alla se coucher dans un coin de la pièce pour laisser à Harry son lit. En fin de cette belle journée de fête, Harry se dit qu'il allait passer une très bonne nuit. Mais ses cauchemars refirent surface...
(V)(V)(V)(V)(V)
Petits Messages :
C'est encore moi avec, comme je l'ai écrit deux lignes plus haut, des petits messages.
Le premier est que je suis vraiment ouvert à tout commentaire et suggestions. Si vous avez une idée qui pourrait bien s'ajouter sans problème faite moi part de ça par e-mail. (plus les suggestions)
Le dernier point, (je le jure… enfin pour ce chapitre…), j'espère que vous aimerez ma fic…
Valérius…
