Titre : Beauté Destructrice

Auteur : Moïra-Chan

Genre : Romance / Humour /Temps des maraudeurs (fin de 5ème année/6ème année)

Rating : M

Pairing : Lucius/Severus

Résumé complet : Severus vient de se faire humilier et en ras-le-bol. C'est décidé cet été tout va changer. Avec l'aide de Lucius, il se relooke totalement pendant l'été. A la rentrée, c'est le choc. Tout les mecs sont à ses pieds pour son plus grand plaisir. Il est l'objet de toute les convoitises (celle des maraudeurs aussi) et de toutes les jalousie. Bien sur, il ne s'était pas douté que tout partirait en sucette.

Cette fic est une réponse au défi lancé par Psykedelikworld dont j'espère qu'elle lui plaira ainsi que vous lecteur. Bonne Lecture !


Chapitre 1 : Le sauveur

J'aurais voulu disparaître, j'aurais voulu mourir ou tout simplement ne plus entendre les ricanements qui en plus de percer mes tympans fragile, blessaient mon cœur de façon inimaginable.

Depuis mon entrée à Poudlard le harcèlement de cette bande de crétins ne cessaient de s'exercer. Je voyais Poudlard comme une chance pour moi, une opportunité de me prouver à moi-même que je n'étais pas un vaux rien.

Et les maraudeurs –Oui ils veulent qu'on les appelle par ce surnom ridicule- m'en ont fait baver comme jamais, histoire de bien me prouver que je suis et resterais un vaux rien.

Je n'aimerais pas mourir tout compte fait, je veux juste être quelqu'un d'autre, mon corps m'encombre comme un cadavre encombrerais un tueur.

Je me traine tous les matins, pour subir, encore et encore. J'en ai assez d'être aussi laid, que mes cheveux soient aussi gras et mon nez aussi laid.

Je serre les dents pour ne pas pleurer, mais un sort vient maintenant s'abattre sur mon sale visage et je me sens projeté loin, j'aimerais que ce soit assez loin pour que personne ne puissent plus me retrouvé, jamais.

Mais trop tard, je m'écrase douloureusement contre un mur de pierre, au loin j'entends la voix de James, ce petit crétin arrogant et hypocrite.

« Voyons Servilus, on ne veut plus s'amuser, nous si ! »

Ses crétins d'amis rigolèrent pendant qu'un deuxième sort vint s'abattre sur moi, un Endoloris bien douloureux, cette fois je ne peux m'empêcher de pleurer, je ne veux pas, mais mon corps ne m'obéis jamais, quand je vous dis qu'il me déteste !

Mes larmes les font rires, je n'entends plus leurs plus leurs commentaires, ma vue est floutée par les larmes, je me sens comme une proie traqué par des prédateurs, je me sens humilié.

« Supplie-moi de te laisser tranquille » ordonna James du haut de son mètre quatre-vingt.

Comme si ce n'était pas suffisant de se faire humilié par un pauvre con, il fallait en plus que je m'humilie moi-même, que faire ??

Je ne pouvais pas tomber plus bas.

Me laisseront-ils tranquilles une fois pour toute si je suppliais, après tout ma dignité est déjà en miettes, miettes que je n'ai pas envie de jeter aux oiseaux, je ne supplie pas.

Quelques élèves s'approchèrent, je m'imaginais qu'il viendrait me sauver mais il préfère encourager James.

C'est vrai que James a tout, les amis, la force, la popularité, la beauté.

Qui pourrait bien prendre la défense d'un souillon comme moi. Un énorme coup m'atterri dans les cotes, je me tors de douleur, je suis faible, je faiblis, je lève les yeux vers le sourire de James. C'est Black qui m'a envoyé le coup de pied, je gémis.

Ma baguette est dans les mains de Lupin qui me nargue. Je rêve que quelqu'un vienne me sauver, si possible un beau garçon, grand, protecteur, gentil et amoureux…de moi bien sur.

Mais il ne faut pas trop rêver.

« Potter écartez-vous, tout de suite » fit une voix sifflante et ferme.

Potter ricana d'un air goguenard mais ne se dégagea pas, je vis à travers mes larmes une masse verte qui éjecta en un tour de ses puissants bras les maraudeurs.

Il me tendit la main, pour que je puisse me relever je l'ai saisi, tremblant de douleur.

« Un Serpentard, salopards de Griffons va, et après on dira que les élèves de ma maison sont des charognes. » pesta le grand entre ses dents

« Venez, les gars, ça sent le mage noir par ici » annonça Sirius avant de se retirer

Tout les élèves les suivirent sans même se préoccupé de mon sort, après tout je ne suis que Servilus, tant que je ne suis pas mort, rien n'est grave.

Et encore je me demande si ma mort peinera quelqu'un.

« Tu peux te lever ?? »

« Oui »

Le grand sentait bon, il sentait un peu la cannelle avec un très léger parfum masculin, une marque probablement, je me tenais à lui comme à une béquille et lui me demandait sans arrêt si ça allait en marmonnant des obscénités contre les Griffons.

Et puis il m'emmena à l'infirmerie, ma vue s'était peu à peu rétablis, un grand garçon, au traits fin et aux cheveux platine, épais, magnifiques.

Il parlait d'une voix aristocratique, distingué, je le reconnaissais à présent, c'était lui le préfet de Serpentard.

J'étais un peu dans le Colmar, je ne comprenais rien de ce que se disaient Pomfresh et le préfet blond, je crois qu'il s'appelle Malfoy mais je ne connais pas son prénom.

Le ton de sa voix monta, légèrement, mais Pomfresh s'égosillait, elle quitta la pièce en claquant la porte, pour se diriger vers la réserve aux médicaments

« Que vous êtes vous dit pour qu'elle s'énerve ainsi ?? » ai-je questionné

« J'ai proposé de faire renvoyé à jamais cette bande de crétins, mais bien sur elle à refuser, les Griffons sont toujours les chouchous, les plus gentils » tiqua le blond

« M. le préfet, merci infiniment »

Le blond ricana, ses dents blanches, et légèrement pointues au niveau des canines me faisaient penser à un vampire.

« Tu veux bien m'appeler Lucius ?? Et me tutoyer. »

« Bien sur, moi je m'appelle Severus Rogue »

« Enchanté jeune homme »

Ses yeux bleus étaient fixés sur moi, je le regardais. J'ai poussé un long soupir

« Ça ne va pas Severus ?? »

« Je dois être sincère. »

« Oui, même si tu pense que la vie est un ramassis de souffrances, dis le moi, je ne suis pas là pour écouter des mensonges. »

« D'accord, la vie est un ramassis de souffrances. »

« A cause de Potter et sa clique ?? »

« Pas uniquement »

« De quoi d'autre alors ?? »

« Excuse moi mais on se connaît trop peu. »

« Pardonne mon intrusion, je ne voulais pas être indiscret » annonça Lucius d'une voix polie avant de se retirer en me faisant un léger signe.

Je me suis rendormi aussitôt, le lendemain j'étais sur pied.

Je me suis donc levée, vers six heures, les cours commençant à huit heures, j'ai laissé un mot indiquant que je me sentais mieux sur mon lit pour ne pas inquiété Pomfresh, même si au fond de moi, je le savais, elle s'en fou, comme tout le monde.

Je me suis dirigée vers mon dortoir que je partageais avec deux de mes camarades, ils dormaient.

J'ai donc utilisé un lumos très léger pour prendre mes affaires et je suis sorti, assis sur un banc de pierres, je réfléchissais, j'avais peur que les maraudeurs m'attaquent, j'étais trop affaibli psychologiquement pour le supporter à nouveau.

Et puis mes pensées s'orientèrent vers Lucius, m'en voulais il a cause d'hier ?? Je m'étais refusé à lui dire ce qui n'allait pas alors que je mourrais d'envie de me confier, de vider mon cœur. Je suis juste méfiant, j'ai peur qu'il répète tout ça, il faut que j'arrive à le cerner, je lui dirais quand je lui ferais suffisamment confiance: là je le connais à peine.

Huit heures arriva et la journée défila, mon dernier cour était un cour de potions, en compagnie des Griffons, mon cœur se serra, j'avais une boule dans le ventre et aucun son ne pouvait plus sortir de ma bouche.

Finalement la petite bande était arrivée en retard, ils n'avaient donc pas eu l'occasion de me bousculer violement dans les couloirs comme ils en avaient l'habitude.

Des regards noirs et très intimidants étaient tournés en ma direction et personne ne semblait remarqué à quel point j'étais guetté comme un bout de viande offert aux lions.

Le pire c'était d'être constamment observés, mes moindres faits et gestes étaient sujet aux moqueries qui tournaient à la persécution, si bien que je ne savais plus quoi faire, mes gestes étaient hésitants, je n'osais plus rien dire et chaque action anodine était murement réfléchis pour ne pas subir à nouveau.

Mais ils trouvaient tout et n'importe quoi pour me faire souffrir. Heureusement qu'ils ne savent pas que j'aime les hommes sinon ce sera dix fois pire.

A la fin du cours, j'hésitais entre m'enfouir en courant très vite de sorte à ce qu'ils ne me rattrapent pas ou trainer dans la salle jusqu'à ce qu'ils prennent congé. J'optai pour m'enfouir le plus vite possible.

Si je trainais le professeur me giclera et vous savez qui m'attendra à la sortie, les maraudeurs.

« Hé Servilus ou tu vas comme ça, attends nous, on va t'accompagner ! » Ricana Sirius

Cette voix me fit frémir, je couru encore plus vite et je heurtai quelqu'un… Lucius...

« P…Pardon » ai-je bafouillé

« Bonjour Severus, je t'attendais. » annonça t'il, sourire aux lèvres

Mais c'est quoi ce délire, il m'a dit, je t'attendais de façon tout à fait naturelle, comme si on disait souvent je t'attendais à quelqu'un.

Personne ne m'avais jamais dit qu'il m'attendait ou alors si, les maraudeurs mais ils ne m'attendaient pas pour la même chose…

« Tu les fuyaient ? »

« Ils vaut mieux. »

« Je me demandais si tu ne voulais pas me suivre .»

« Pour aller où ? » ai-je demandé au blond.

« Ah, Ah... » a-t-il répondu, malicieusement.

Je l'ai suivis et c'est comme ça que je me suis retrouvé dans le dortoir du préfet, un grand lit aux couleurs de Serpentard, lui n'avait pas de colocataire, mais une bibliothèque bien rempli qui attira de suite mon attention.

« Toi aussi tu aime lire, Severus. »

« J'adore ! »

« C'est fascinant n'est ce pas comme les livres ont la capacité de nous faire entrer dans un autre monde en l'espace d'une heure. »

« Exactement comme ils peuvent renforcer nos connaissances et nos aptitudes. »

Il hocha la tête d'un air paisible.

Je lui ai demandé la permission de fouiner un peu il m'a répondu comme dans un murmure.

« Va-y Severus, je te fais entièrement confiance. »

Ainsi quelqu'un me faisait confiance, que faut-il répondre à quelque chose d'aussi beau ?

Je ne sais pas, je ne pensais pas l'entendre un jour, je ne m'étais pas préparé. Alors j'ai juste parcouru la bibliothèque.

A Suivre !