Le chat et la souris

Disclaimer: Les personnages de Primeval ne m'appartiennent pas et c'est bien dommage ! Par contre, Sarah Blackwell et Rafaela Reyes sont à moi, c'est toujours un début ^^

Classement : Alternate univers, aventure, romance, NC17

Résumé : Et si le passé n'avait pas été changé à la fin de la saison 1 et qu'une réalité parallèle s'était développée…

Note de l'auteur :Je suis fan de cette série depuis ses débuts et je trouve vraiment dommage que les scénaristes s'ingénient à tuer les personnages principaux. La fin de la saison 2 m'avait déjà laissé un goût amer (rendez-moi Stephen ! snifff) mais le début de la saison 3 avec la mort de Nick m'a paru totalement absurde. Je reconnais que la série a réussi à s'orienter vers quelque chose d'assez intéressant mais j'ai toujours voulu profiter de ma plume virtuelle pourque cette scène finisse différemment. Voici donc un alternate univers où le futur n'a pas été changé a la fin de la saison 1. Comme il y avait des idées intéressantes dans les saisons suivantes, je les ai intégrées à mon histoire au fur et à mesure qui j'espère vous plaira ^^


ARC (Anomaly Research Center) – De nos jours

Tous les regards se posèrent sur Connor lorsqu'il sortit du bâtiment en flamme de l'ARC portant Nick Cutter dans ses bras. Il le posa délicatement sur le sol. Aussitôt Jenny s'approcha de lui. Abby fit passer son regard de son mentor au jeune homme dont le visage était couvert de suie entremêlée de larmes. Plusieurs militaires discutaient entre eux tandis que Lester faisait les cent pas.

- Appelez une ambulance, ordonna-t-il sèchement en se demandant comment ils avaient pu en arriver là.

- C'est trop tard, annonça Connor d'une voix blanche.

Abby, Jenny et Sarah Blackwell, qui avait intégré l'équipe quelques mois plus tôt, n'en croyaient pas leurs oreilles. Cutter ne pouvait pas… c'était impossible. Connor devait se tromper. Jenny caressa doucement son visage. Elle avait essayé de lui parler cet après-midi, ignorant qu'il s'agissait de son clone. Il y avait tellement de choses qu'elle aurait voulu lui dire et maintenant… Abby était complètement perdue, elle ne s'était même pas aperçue qu'elle s'était mise à pleurer. Elle regarda longuement Nick avant de se lever pour trouver du réconfort dans les bras de Connor. Ils venaient tout juste de perdre Stephen, il ne pouvait pas perdre leur chef. Sarah se sentait dépassée par les évènements. Elle se rendait compte de la lourde perte qu'ils venaient de subir. Nick serait irremplaçable et le travail qu'ils avaient effectué ces dernières semaines… tout était perdu. Lester ordonna à nouveau d'appeler une ambulance, Connor l'observa. Il s'essuyait nerveusement avec un mouchoir, ne semblant pas croire non plus à la mort de Cutter qu'il avait viré quelques heures plus tôt, ignorant qu'il s'agissait d'un clone de l'homme qui lui rendait la vie impossible depuis qu'il était aux commandes du groupe gérant les anomalies.

- Nick, tu ne peux pas…, murmura Jenny en pleurant. Nick…

Les pleurs d'Abby et de Connor se mêlaient. Ils étaient toujours enlacés, incapables de la moindre réaction. Le jeune homme se souvenait encore des dernières paroles de son mentor.

- Nick, je t'en prie… Nick… Nick…

Il se redressa brusquement pour constater qu'il était dans son lit. Son cœur battait la chamade et il était en sueur. Il se sentait mal, son rêve lui avait semblé beaucoup trop réel à son goût.

- Nick, tu vas bien ? Répéta la voix féminine qui l'appelait depuis plusieurs minutes.

- Oui… je crois, répondit-il en portant son regard sur sa compagne.

- Tu ne semblais pas m'entendre, fit Claudia ennuyée de n'avoir pu l'aider.

- Désolé, j'ai fait un cauchemar… troublant.

- Troublant ? Répéta-t-elle en se demandant ce qu'il pouvait y avoir de plus troublant que les dinosaures qui surgissaient d'anomalies depuis plusieurs mois au milieu de Londres.

- Tu t'appelais Jenny… nous n'étions pas ensemble… Sarah et Abby étaient là aussi, expliqua Nick en se levant pour gagner la salle de bain jouxtant leur chambre, et je… je suis mort.

- Mort ? S'étonna Claudia.

- Tu comptes répéter chaque fin de mes phrases ? Demanda-t-il gentiment après s'être rafraichi et bu un verre d'eau.

- Non, je suis juste surprise que… comment ?

- Comment… ?

- Que disais-tu il y a une minute ? Le taquina Claudia avec un large sourire.

- Tu as marqué un point, consentit Cutter en venant s'asseoir du coté du lit de la jeune femme.

- Comment es-tu mort ?

- Par balle, répondit simplement Nick qui connaissait pourtant la nature curieuse de sa compagne.

- Et qui… Laisse-moi deviner, Helen.

- Elle prétendait que j'allais mener le monde à son extinction, qu'elle voulait m'en empêcher.

- Et tout le monde sait à quel point Helen est saine d'esprit, railla Claudia en soupirant.

- Je sais… ce n'était qu'un rêve, nous avons des choses bien plus importantes à penser en ce moment, déclara Nick avec un sourire en posant sa main sur le ventre de la jeune femme.

- Elle a bougé, déclara cette dernière en lui rendant son sourire.

- Qu'est-ce qui te fait dire que c'est une fille ? S'amusa Cutter car ils avaient décidé d'attendre la naissance pour connaitre le sexe du bébé.

- Mon intuition.

- Il ne reste que quelques semaines avant de savoir si tu as raison, ma chérie.

- Si seulement les anomalies pouvaient faire une pause le temps de l'accouchement, soupira-t-elle en baissant la tête.

- Tout va bien se passer, assura Nick en la lui relevant doucement de la main.

- J'aimerais en être aussi sûre que toi, répondit Claudia qui était pourtant de nature positive.

- Je te le promets, murmura Cutter avant de l'embrasser tendrement.


British Library - Six mois plus tôt…

Lorsque le docteur Sarah Blackwell était venue à la British Library pour ses recherches, elle s'était attendue à des réticences de la part de la bibliothécaire en chef pour accéder à certains volumes précieux, à des étudiants studieux évoluant dans le bâtiment, à des amoureux s'embrassant entre deux rayons, à un calme et silence revigorant mais pas à se retrouver nez à nez avec un gigantesque dinosaure sorti d'elle ne savait où. La plupart des visiteurs avaient fui en voyant la bête mais Sarah était si plongée dans les documents qu'elle lisait qu'elle avait mis quelques minutes avant de réaliser que quelque chose clochait. Rechignant à abandonner les ouvrages qu'elle avait eus du mal à être autorisée à lire, elle avait pris la pile de livres avec elle et s'était dirigée vers la sortie la plus proche. Elle était arrivée dans le hall, et s'apprêtait à se passer vers les portes de verre menant à l'extérieur, lorsqu'un rugissement sur sa droite s'était fait entendre.

- Dieu du ciel, souffla la jeune femme en découvrant la bête qui l'avait poussé.

Le dinosaure qu'elle regardait avançait d'un pas lourd dû à son énorme masse et faisait un peu plus de 7m de long. Son corps était trapu, il disposait d'une queue qui renversa plusieurs présentoirs lorsqu'il bougea et surtout d'un long cou au bout de laquelle sa tête, plus haute que la normale, était pourvue de dents effrayantes. Sarah retint son souffle, incapable de faire le moindre geste sous le choc de l'apparition.

- Ne bougez pas, ordonna une voix masculine derrière elle.

- Je… je ne risque pas, souffla-t-elle morte de peur tandis que la créature s'amusait à mordre les squelettes accrochés au plafond du hall à coups de dents.

- Tant que vous ne bougez pas, vous ne risquez rien, assura l'homme qui pourtant s'approchait d'elle doucement.

- Alors pourquoi vous le faites ?

- C'est différent pour moi, répondit Stephen Hart avec un sourire qu'elle ne pouvait pas voir.

- Ah vraiment ? Vous êtes peut-être ami avec notre copain le camarasaurus ?

- Vous savez ce que c'est ? S'étonna-t-il.

- Je viens de vous le dire, grommela Sarah agacée de ne pas pouvoir le voir pour lui parler, ce que je ne comprends pas, c'est ce qu'il fait ici.

- Je suis là pour m'en occuper.

- Je vois, vous êtes une sorte de Superman qui vient sauver les demoiselles en détresse.

- Non, plutôt un genre d'Indiana Jones, répondit-il amusé.

- Vous n'avez pas de fouet, constata-t-elle en tournant doucement la tête vers lui.

- Je préfère les pistolets à tranquillisants.

- Vous n'avez pas non plus le chapeau.

- J'y songerai pour la prochaine fois.

- Très drôle. Vous pouvez me dire ce qu'on attend ?

- Que notre ami se décide à retourner d'où il vient.

- Cela veut dire que vous savez qu'il est totalement absurde de rencontrer un sauropode à notre époque ?

- Oui, confirma Stephen qui appréciait la conversation avec cette jolie rousse aux yeux verts.

- Cela veut aussi dire que vous savez que votre tranquillisant sera probablement inutile contre un tel mastodonte ?

- J'ai de quoi endormir dix éléphants là-dedans, indiqua-t-il en montrant son arme.

- Ce truc est plus gros que dix éléphants !

- Je ne suis pas seul.

- Vous avez réponse à tout on dirait ? Qui diable êtes-vous ?

- Appelez-moi Indy, fit Stephen avant de rajouter après avoir vu Abby Maitland et Connor Temple se diriger de chaque coté du hall, ne bougez pas.

- Vous l'avez déjà dit et je parie que vous allez encore le faire.

Elle soupira tout en observant les deux nouveaux arrivants. Le look du jeune homme lui paraissait étrange avec son vieux chapeau, sa chemise verte sapin, son gilet de costume noir tout comme son pantalon. Il portait un fusil contrairement à la jeune femme qui avait la même arme que l'homme qu'elle venait de rencontrer. Ses cheveux blonds clairs étaient coupés courts, elle portait une mini jupe écossaise rose et noir, un legging, un tee-shirt rose et un perfecto.

- Ne tirez pas, intervint soudain un homme blond qui venait d'apparaitre derrière Abby. Il est juste perdu.

- Il y a de quoi, répondit Maitland, cette bibliothèque est immense.

- Et vous voulez faire quoi, lui mettre des panneaux lumineux pour lui indiquer son chemin ? Demanda Connor.

- Laissez-lui un peu de temps, il va retrouver sa route.

- Si l'anomalie se referme, on va l'avoir sur les bras, fit remarquer Stephen, je doute que Lester apprécie.

- Tu préfères le transporter sur tes épaules ? Demanda Nick en observant l'imposant dinosaure.

- Pas vraiment, non, consentit-il.

- Les plantes, intervint Sarah qui avait suivi le dialogue en silence.

- Pardon ? Demanda Hart en se retournant.

- Le camarasaurus est herbivore, il faut lui trouver une carotte qu'il accepte de suivre, expliqua-t-elle en posant ses précieux livres à l'abri. Où doit-il aller ?

Cutter s'aperçut enfin de la présence de la jeune femme qu'il n'avait pas remarquée, trop occupé à observer ce magnifique spécimen. Il fronça les sourcils en se demandant où il l'avait déjà vue. Elle lui sourit et leva doucement la main pour le saluer.

- Sarah ? Fit-il surpris en la reconnaissant soudain.

- Bonjour, Nick. Alors, on doit l'emmener où ce joli dinosaure ?

- Eh bien… il vient du couloir de droite. Il y a un passage au bout qui devrait le ramener chez lui.

- Devrait ? Répéta-t-elle en s'approchant d'un immense ficus.

- Besoin d'aide ? Proposa Stephen.

- Avec plaisir, Indy. Si vous preniez l'autre, ça lui semblera peut-être un diner potable.

Hart hocha la tête et rangea son arme dans sa ceinture. Il débloqua les pieds du pot du ficus à l'instar de la jeune femme et se rapprocha de Nick et Connor en même temps qu'elle.

- Et maintenant ? Demanda Stephen.

- Euh… petit, petit ! Cria Sarah ce qui fit sourire Cutter.

Stephen joignit ses cris à ceux de la jeune femme et de Temple pour attirer l'attention du camarasaurus. Lorsqu'il prêta enfin attention à eux, ils reculèrent de plusieurs pas en agitant les ficus pour l'inciter à les suivre.

- Oups, lança Connor lorsque le dinosaure eut attrapé un ficus dans un claquement de dents.

- Aller en chercher un autre, ordonna Sarah en se disant qu'elle avait eu chaud car la bête était passée à moins de vingt centimètre d'elle.

Une dizaine de ficus avait rendu l'âme lorsqu'ils arrivèrent enfin au bout du couloir. Connor et Stephen lancèrent les deux plantes qu'ils trainaient dans l'anomalie. Sarah la contempla avec émerveillement mais aurait eu beaucoup de mal à décrire cette lumière orangée qui semblait danser dans l'espace sans mouvement défini. Le camarasaurus s'engouffra dans la lumière et disparu en même temps que l'anomalie.

- Il n'y a plus rien, murmura Sarah surprise.

- C'est normal, expliqua Nick avec douceur en s'approchant.

- Tu dis cela comme si tu voyais ce genre de chose tous les jours, lança-t-elle avant de rajouter, oh… tu vois ce genre de chose tous les jours, c'est cela ?

- En quelque sorte. Je suis content de te voir, déclara-t-il avec un large sourire.

- Moi aussi, répondit Sarah en le serrant contre elle. Je ne m'attendais pas à te voir dans ce genre de circonstances.

- Depuis quand es-tu rentrée à Londres ?

- Quelques semaines…

- Sarah, la reprit Nick du ton d'un maitre à son élève qui a fait une bêtise.

- Quelques mois mais j'ai été très occupée.

- Je n'en doute pas un seul instant, fit le professeur en lui proposant son bras tandis qu'ils se dirigeaient vers la sortie.

- Euh… et nous alors ? Se lamenta Connor.

- Qui est-ce ? Demanda Abby qui les avait rejoints.

- Aucune idée, répondit Stephen en leur emboîtant le pas.

- Au fait, Indy, vous pouvez récupérer mes livres ? S'enquit Sarah en se retournant avant de reprendre sa conversation avec Nick.

- Indy ? Répéta Abby surprise.

- C'est une longue histoire, éluda Stephen en se dirigeant vers l'endroit où l'inconnue avait posé ses précieux documents.


ARC - De nos jours

- Je ne comprends pas pourquoi ce n'est jamais moi qui conduit, bougonna Connor tandis qu'Abby garait la jeep dans le parking de l'ARC.

- La prochaine fois, promit la jeune femme en sortant.

- Nan mais c'est vrai, il n'y a que Cutter, Stephen, Sarah ou toi qui…

- Tu comptes pleurer sur ton sort toute la journée ou descendre de voiture ?

- Pfff… pourquoi faut-il que Sarah soit en congé aujourd'hui, elle, au moins, elle est gentille avec moi ! Se plaignit-il en obtempérant.

Ils pénétrèrent dans un immense immeuble gris, de forme ronde, à l'écart du centre ville. L'ARC hébergeait plusieurs animaux préhistoriques disparus depuis plusieurs millions d'années. Ce n'était pas leur première fonction mais il fallait bien fournir un abri aux créatures qui n'avaient pas pu repasser les anomalies. Abby rejoignit l'animalerie laissant Connor à sa mauvaise humeur. Elle l'aimait pourtant assez pour l'avoir laisser s'installer chez elle quand il avait eu besoin d'un logement, mais le bazar qu'il laissait un peu partout commençait à lui taper sur les nerfs.

- Bonjour monsieur Temple, lança Lester en croisant le chemin du jeune homme qui l'ignora superbement tout à ses pensées.

Le britannique soupira. Son équipe était peut-être efficace mais il n'arriverait jamais à en comprendre ses membres. Entre Abby et ses vêtements plus que colorés, Connor qui ressemblait plus à un SDF qu'à un brillant informaticien... Lester interrompit le cours de ses pensées en voyant Nick dans son laboratoire. Il était sûrement le pire de tous pourtant, sans lui, de nombreux sujets de la couronne auraient été tués.

- Cutter, il faut que je vous parle, déclara-t-il sans détour en faisant signe au professeur de le suivre jusqu'à son bureau.

Nick s'installa sans se faire inviter sur la chaise postée face au responsable de l'ARC et attendit les reproches qu'il n'allait pas manquer de lui faire. C'était devenu un rituel quotidien ou presque.

- J'ai réfléchi à la remarque de mademoiselle Blackwell, commença Lester en se carrant dans son fauteuil.

- Vous devez admettre qu'elle avait raison, répondit Nick qui se rappelait plus d'un violent aparté qu'une simple remarque anodine.

Suite à une alerte quelques jours plus tôt, l'équipe s'était rendue sur les lieux pour découvrir un nid d'araignées préhistoriques. Une autre anomalie était apparue à quelques kilomètres et ils avaient été obligés de se séparer. Nick, Abby et Connor étaient restés tandis que Stephen, Sarah et deux soldats étaient partis. Sur place, ils avaient été contraints d'emprunter des tunnels d'égouts différents et au bout du compte, le lieutenant Smith avait trouvé la mort. A leur retour à l'ARC, Sarah s'en était pris violemment à Lester et à son manque flagrant d'organisation et de communication au sein de l'équipe. Il était rare qu'ils aient à faire face à deux anomalies en même temps mais cet évènement leur avait prouvé à tous que l'ARC n'était pas au niveau.

- Peut-être, fit le britannique qui ne voulait pas le reconnaitre. Quoiqu'il en soit, j'ai parlé de ce problème en haut lieu et j'ai eu l'autorisation d'embaucher un coordinateur qui travaillera du centre pour vous guider.

- C'est une excellente nouvelle, se ravit Nick.

- Je me suis renseignée sur la jeune femme qui a travaillé avec miss Blackwell et j'aimerai qu'elle la contacte afin de lui proposer le poste.

- Elle est en congé aujourd'hui mais je vais lui en parler.

- Cette française a une bonne réputation en tant qu'archéologue, même s'il semble qu'elle travaille, de temps en temps, en marge de la légalité afin de restituer des œuvres volées par des collectionneurs privés.

- Je ne peux pas l'en blâmer lorsque l'on voit le nombre de pyramides pillées pour leur butin.

- Peut-être mais la mort du lieutenant Smith a fait aussi apparaitre un autre problème : la sécurité de votre équipe.

- Où voulez-vous en venir ?

- J'ai aussi obtenu les crédits afin d'intégrer un militaire chevronné à votre équipe.

- Je vois.., marmonna Cutter réticent à cette idée.

- Je sais ce que vous allez me dire. Vous ne voulez pas d'un soldat aboyant ses ordres à tout va et vous empêchant de faire votre travail, enchaina Lester. Cependant, vous ne pouvez pas nier que la plupart des créatures qui surgissent des anomalies sont un danger mortel pour chacun d'entre vous.

- C'est vrai, concéda le professeur.

- Le capitaine Becker vient des opérations spéciales. Il a l'habitude des situations à hauts risques.

- Je doute qu'il se soit déjà retrouvé face à une créature préhistorique.

- Il apprendra vite et sa mission est de vous protéger malgré vos frasques habituelles. Je vous le présenterais demain, expliqua Lester avant d'être interrompu par la sonnerie de son téléphone.

Le responsable de l'ARC congédia Cutter de la main, l'appel était important. Nick retourna à son laboratoire en songeant que ce militaire n'augurait rien de bon. Cela dit, il était d'accord avec Sarah. Ils devaient pouvoir être en contact permanent et avoir quelqu'un pour coordonner leurs actions sur le terrain allait sûrement les aider dans leur travail.

A suivre…