It's Alive ! Alive
Auteur: Trekkie
Genre: Crack Fic !
Spoilers: A priori pas de trop gros spoilers à craindre et aucun ange à l'horizon (Clemy tu peux lire ;D )
Disclaimer: Les perso ne sont pas à moi et je n'ai rien touché … patin couffin etc.
Note de l'auteur: Il n'y a jamais eu qu'une seule femme dans la vie de Dean … et elle vient de prendre vie ! Je sais que ça a été fait des dizaines de fois, et des dizaines de fois de manière probablement identique (il y a pas trente six mille façons de commencer cette histoire !), mais un auteur célèbre a dit un jour que toutes les histoires avaient déjà été écrites et que seule changeait la manière de les raconter. Donc voici ma version de l'histoire ! Attention rating élevé pour cause de langage…parce qu'après tout la mécanique reste la mécanique !
Merci à mes deux béta-reader, Lydean et Glammazone pour leur aide!
Chambre numéro 24, c'est là ! constata Sam en vérifiant le numéro inscrit sur le porte clé, avant d'attraper son sac et d'entrer.
Bobby leur avait trouvé une nouvelle chasse, des cas inhabituels d'amnésies et de disparitions en série. Apparemment, dans la ville de Colombus Ohio, des gens apparaissaient mystérieusement, incapables de se souvenir de qui ils étaient ou de comment ils étaient arrivés là. La police n'avait même pas le temps d'enquêter que ces personnes disparaissaient aussi mystérieusement qu'elles étaient apparues. Le manège durait depuis plusieurs mois quand Bobby les avait contactés.
Son frère s'était enthousiasmé pour cette affaire…bien qu'il n'ait pas compris pourquoi. Enfin, peut-être était-ce un bon moyen pour lui de d'échapper aux soucis de leur vie actuelle, et dieu sait s'ils en avaient ! songea Sam, en commençant à vider son sac.
Merde ! Le sac de Dean, il l'avait laissé dans la voiture ! Il aurait bien laissé Dean s'en charger lui-même, mais quelque chose lui disait que son grand frère serait d'une humeur massacrante en revenant de la réception. Quelque chose qui avait définitivement à voir avec la neige qui tombait sans discontinuer depuis qu'ils étaient entrés dans l'état de l'Ohio. Dean détestait le froid ! Et d'avoir dû laisser son petit frère s'occuper de la voiture pour négocier avec un concierge acerbe n'avait pas dû arranger son humeur, pensa-t-il en souriant, la main sur la poignée de la porte.
Quand elle s'effondra entre ses bras, il mit quelques secondes à identifier le poids qui venait de lui échoir. Après tout ce n'était pas tout les jours qu'une femme complètement nue vous tombait littéralement dans les bras quand vous ouvrez la porte !
Instinctivement, il recula, rentrant dans la pièce en la maintenant contre lui, avant de refermer la porte. Entre ses bras la jeune femme était glacée, comme si elle avait passé plusieurs heures à l'extérieur sous la neige. Elle est en pleine hypothermie, songea-t-il en la transportant jusqu'à la salle de bain de la chambre. Il devait impérativement la réchauffer.
-« Mademoiselle ? » l'appela-t-il doucement, en la déposant sur le sol de la salle d'eau, avec l'intention de lui faire couler un bain chaud et en lui tapotant doucement la joue. « Mademoiselle ? » essaya-t-il encore, sans recevoir plus de réponse.
Une vraie Blanche neige, en un peu plus déshabillée… pensa-t-il en la regardant, alors qu'il drapait une serviette autour d'elle pour la réchauffer en attendant que la baignoire se remplisse. Sa peau extrêmement pâle faisait ressortir les longs cheveux qui lui descendaient pratiquement jusqu'à la taille, tellement noirs qu'ils semblaient briller sous la lumière jaunâtre de la salle de bain. Une vraie Blanche neige… qui risquait bien de ne jamais se réveiller, s'il ne la réchauffait pas rapidement ! songea-t-il alors que la baignoire finissait de se remplir.
Le gémissement qui s'échappa des lèvres de la jeune femme au moment où il se penchait pour la soulever le fit reculer précipitamment.
Finalement, Blanche neige allait se réveiller.
-« Mademoiselle ? » répéta-t-il avec espoir, posant ses mains sur son bras.
Confus … froid ….trouver…
Difficile…les pensées s'entrechoquent… pas normal… rien ne réponds … pourquoi ? …Lui saura …
Toujours en face …toujours…
Bizarre … pas d'équilibre… besoin réparer…Lui saura…
Là… odeur semblable … pas le bon… Lui saura…
Gémissement… Une femme… Elle ne se rappelait pas d'une femme avec eux …
-« Mademoiselle ? »
Sam…Pourquoi ?... la sensation…des mains … pas la bonne … pourquoi ?...Lui saura…
Difficile de voir, bizarre…pièce petite…Sam ?... Il était grand…très grand …
Elle savait qu'il était grand, elle l'avait toujours su, mais penché ainsi, il avait l'air d'un … Lui saura… Putain de géant ! L'angle aussi était mauvais, Sam ne pouvait pas la regarder comme ça … Elle ne pouvait pas le regarder comme ça … elle devait lever…lever quoi ?
Peut-être un accident…elle devait peut-être essayer de se redresser… Essayant de bouger, elle perçut les changements de son corps, plus léger, moins massif, une mèche de cheveux lui tomba brutalement devant les yeux, ramenant brutalement à sa conscience ce qui s'était passé !
-« Mademoiselle ? Ca va ? » insista Sam en la voyant ouvrir les yeux avant d'essayer de bouger. « Vous ne devriez pas … »commença-t-il avant de voir les yeux de la jeune femme s'agrandir d'horreur.
Elle a peur, songea-t-il, forcément ! Qui sait quel traumatisme elle avait pu avoir pour se retrouver nue en plein milieu d'une tempête de neige, à frapper à la porte d'un inconnu dans un motel avant de perdre connaissance dans les bras du dit inconnu.
-« Vous ne risquez plus rien … » murmura-t-il en s'éloignant un peu, essayant de la rassurer.
Elle ouvrit la bouche essayant de parler comme il le faisait… mais impossible de sortir un son… comment fonctionne… Lui saura… Elle devait leur faire comprendre, elle devait…Qu'est-ce qu'il est en train de faire ? se demanda-t-elle, l'esprit toujours confus en voyant Sam s'éloigner. C'est comme ça qu'ils faisaient… s'interrogea-t-elle, fascinée par le mouvement des pieds de Sam, avant de tendre une main vers lui comme pour le retenir.
Bon Dieu ! Il détestait ces conneries ! A cause de ce crétin de réceptionniste, ils étaient plus léger de près de deux cents dollars ! Cet imbécile avait refusé de croire qu'ils n'étaient que deux VRP. Pour lui, ils étaient au mieux un couple illégitime, au pire des bandits en cavale ! Non mais on croit rêver ! songea Dean levant les yeux au ciel.
Bon Okay… Lui et Sam n'avaient pas exactement le look fatigué des VRP qui arpentaient les routes des Etats-Unis, mais de là à les soupçonner d'être des truands… n'accordant même pas une pensée au regard lubrique du réceptionniste quand il les avait vus arriver, trop habitué à ce genre de réaction pour encore les relever. Franchement ! Est-ce que des truands en cavale voyageraient dans une voiture comme la leur… soupira-t-il en arrivant devant la porte de leur chambre. Son bébé était beaucoup trop remarquable pour une cavale… D'ailleurs… Où diable Sam avait-il garé la voiture ? se demanda-t-il remarquant l'emplacement de parking vide en face de leur chambre. Vu la neige qui tombait, il espérait que c'était dans un endroit chaud et sec.
-« Sam ! » commença-t-il en ouvrant la porte. « …Où as-tu garé … la voiture… » finit-il dans un souffle, sa voix s'éteignant devant le spectacle qui s'offrait à ses yeux.
Sam était au trois quarts couché par terre dans l'encadrement de la porte de la salle de bain. Une jeune femme visiblement nue sous la serviette qui la recouvrait lui tenait une jambe en hauteur, examinant son pied déchaussé.
-« Dean ! » glapit le jeune homme, essayant de se dégager une énième fois de l'emprise de la jeune femme. Elle lui avait semblé toute frêle quand il l'avait porté jusque-là. Mais quand elle s'était saisie de son pied, elle l'avait carrément envoyé par terre, lui tenant le pied dans une étreinte de fer dont il n'arrivait pas à se défaire depuis. « C'est pas ce que tu crois ! » ajouta-t-il en lisant dans le regard de son frère les pensées qui étaient en train de se former dans son esprit.
-« J'pense rien du tout, Sammy ! » mentit Dean, il n'aurait jamais cru que son petit frère soit un fétichiste du pied… enfin chacun avait ses petits plaisirs personnels ! « Vous auriez peut-être pu faire ça chez elle, non ? » ajouta-t-il sans paraître réellement ému par la détresse manifeste de son petit frère. « Dis-moi juste où t'as garé la voiture et j'file », ajouta-t-il gentiment.
-« Dean, je t'assure … » commença Sam, essayant toujours de se libérer de la jeune femme, avant d'étouffer un cri de douleur, quand son pied enfin libéré de son emprise heurta violemment le sol.
Lui… il était là…Lui sait…
Elle avait besoin de comprendre comment ça fonctionnait, c'est pour ça qu'elle lui avait pris la jambe, enlevant l'étrange capot en cuir qui en recouvrait l'extrémité pour en voir le mécanisme. Plié… déplié… une sorte de pivot articulait le tout… bizarre l'axe lui semblait si mince, si fragile… comment pouvait-il soutenir une telle masse ?
Sam n'arrêtait pas de s'agiter. Elle lui aurait bien dit de se tenir tranquille mais si sa tête arrivait à former les mots, sa gorge s'y refusait encore. Alors, elle avait essayé de lui faire comprendre en maintenant sa jambe plus fermement. Apparemment son message n'avait pas été compris. Sam avait commencé à ramper pour lui échapper. Il n'avait jamais été très accommodant… elle était même sûre qu'il envisageait de la frapper quand la porte s'était ouverte.
Au début, elle n'avait pas reconnu sa voix - tellement différente de celle à laquelle elle était habitué - avant de comprendre que sa voix était la même mais qu'elle l'entendait différemment… tellement différemment…
-« Dean ! » La voix de Sam résonnait aussi différemment. « C'est pas ce que tu crois ! »
-« J'pense rien du tout, Sammy ! » Elle sentit les muscles de sa bouche se contracter relevant les coins des lèvres… ils appelaient ça, sourire… Dean n'avait jamais vraiment su cacher ses sarcasmes…« Vous auriez peut être pu faire ça chez elle, non ? » Chez qui, s'interrogea-t-elle, ne comprenant pas de qui il était en train de parler « Dis-moi juste où t'as garé la voiture et j'file. »
Non ! Pas partir… Il ne devait pas ! songea-t-elle lâchant précipitamment le pied qu'elle tenait, libérant brutalement Sammy, sans entendre ce que celui-ci essayait de dire.
Difficilement, elle essaya de se mettre debout, chancelant plusieurs fois, se retrouvant même à quatre pattes, faisant glisser la serviette qui la recouvrait. Il fallait qu'elle l'empêche de partir… il fallait qu'il reste... Elle avait besoin de lui … elle avança vers lui à pas incertains, les mains tendues.
-« Dean… », murmura-t-elle d'une voix enrouée, forçant sa gorge à prononcer un son si différent de ceux auxquels elle était habituée.