Note de l'auteur :

Bonjour, je poste enfin ma première fic sur d'abord je tiens à préciser que ce n'est pas une fic où l'héroïne tombe follement amoureuse de chacun des maraudeurs. Non, en fait c'est un peu la vie des maraudeurs mais vu par les yeux de Ruby, ou plutôt en fond d'histoire. J'espère qu'elle vous plaira !!!

Chapitre 1 : Rebecca Connors

- Ruby ! Attends-moi ! Me héla une voix qui ne m'était pas inconnue, je tournai rapidement la tête, traînant toujours mon énorme valise derrière moi,cette dernière raclant bruyamment le sol du quai, la cage de mon hibou dans l'autre main. Je ne pus réprimer un sourire lorsque je vis mon meilleur ami Sirius Adrian Black venir à ma rencontre, l'air pressé mais aussi calme et voir presque désabusé. Cet air si caractéristique peint sur le visage qui en avait déjà fait craquer plus d'une. D'ailleurs, certaines jeunes filles et mères présentes sur le quai se retournèrent à son passage, le jaugeant d'un œil peu critique.

Je l'attendis patiemment en tapant du pied, contrairement à lui je n'étais guère enthousiasmée à l'idée de rater cette rentrée du 1er Septembre à l'école de sorcellerie de Poudlard. Enfin arrivé à ma hauteur il lâcha sa valise et me serra contre lui, me donnant au passage un baiser sonore sur la joue. Je grimaçai sous son baiser, en effet une barbe naissante m'avait irritée affreusement la peau.
-Depuis quand ne t'ai tu pas raser Sirius ? Lui demandais-je surprise en massant ma joue, le repoussant par la suite.

Comme à son habitude il me lança son sourire de prédateur qui faisait généralement fondre la plus part de mes camardes féminines, qui m'enviaient d'être amie avec lui.
-C'est ma nouvelle technique d'approche destinée à séduire tes congénères en jupes ! Le style aventurier ça les fait fondre ! M'apprit-il fièrement, ponctuant sa phrase d'un clin d'œil à une petite fille d'environ treize, qui rougit instantanément et tentant un léger sourie timide, avant de retourner à sa discussion avec sa famille.

Agacée, je lui administrai un coup dans l'estomac.

-Elle doit au moins être en deuxième année, tu devrais avoir honte ! M'indignais-je en reprenant ma valise et ma cage à hibou.

-Bah, dans deux ans qui sait, si elle reste toujours aussi mignonne ! Répondit-il avant de reprendre ses affaires et de m'emboîter le pas. Et toi, tes vacances sans moi, ça c'est bien passé ?

-Ah merveille, répondis-je ironiquement, entre apprendre à faire du vélo à mon frère et les gardes de nuit de ma mère, ça a été super ! Et toi ?

-Eh bien moi, me dit-il sans cesser d'envoyer des sourire charmeurs aux alentours, j'ai pris mes cliques et mes claques, j'ai dit adieu à la bande de tarée qui me sert de famille, j'ai pris toute ma petite fortune, je me suis acheté un appartement et je me suis offert une magnifique moto volante ! Enuméra t-il avec insouciance.

Je stoppai net mes pas.

-Tu quoi ? Tu es parti de chez toi ?! M'exclamais-je surprise.

Il s'arrêta à son tour et hocha la tête affirmativement, avant de me conseiller de baisser le ton.

-C'est la vie, tu sais comme moi que je n'étais pas fait pour rester chez ces fous avec les idées stupides et dégoûtantes ! Ragea t-il à l'évocation du souvenir de sa famille.

Je baissai la tête, attristée par cette nouvelle qui pourtant aurait du me réjouir. Les relations entre Sirius et sa famille étaient très tendues, voire désastreuses. S'il était parti c'est que la situation avait dût encore empirée.

-Mais alors tu n'as pas passé les vacances chez James ? Hasardais-je surprise des nombreux changements que les vacances avaient provoquées.

-Si ! On a campé dans le jardin, c'était génial, James avait invité sa cousine Jessica, un joli brin fille, argumenta t-il nostalgique avec un sourire flottant insidieusement sur ses lèvres. Sauf qu'elle a héritée de la même coiffure en pétard de ce bon vieux Jamesie, alors évidemment. Reprit-il en grimaçant cette fois, reprenant sa marche vers le train qui nous mènerait à Poudlard.

Quant à moi, je restai encore immobile, passablement déboussolée et triste.

-Si tu as déménagé, cela veut dire que…que tu ne viendras plus me voir aussi souvent ou passer les prochaines vacances chez moi ?! Murmurais-je perdue.

Il se stoppa une fois encore, et me regard avec plus d'attention, ses yeux gris d'habitude malicieux devenus sérieux.

-Mais bien sur que je viendrai Ruby ! S'exclama t-il en me relevant doucement la tête. Il m'attira docilement contre lui et me serra avec force en me caressant les cheveux.

« Ruby ». Encore un détail étrange de ma petite personne. Mon vrai prénom étant Rebecca Amandine Connors. Mais dès le début de mon amitié avec Sirius, ce denier avait jugé plus utile et marrant de me rebaptiser « Ruby ». Indiquant que ce surnom irait beaucoup mieux avec mon physique. Je possédais en effet de longs cheveux noirs bouclés avec des reflets cuivrés qui me tombaient joliment sur les hanches. Cela je le devais à la drôle combinaison entre mon père d'origine Irlandaise et de ma mère, d'origine indienne. De ma mère j'avais encore héritée sa peau mat et de ses yeux marrons rougeâtres. De mon père, je n'avais hérité que cette petite lueur rousse qui teintait agréablement mes cheveux et son sourire.

Le rouge semblant être ma couleur de prédilection, je me surnommerait désormais Ruby, aussi jolie et scintillante que la pierre précieuse, selon les dires de Sirius, évidement.

J'avais rencontré Sirius l'année précédente, durant les grandes vacances.

Après l'assassinat de mon père, quatre mois plutôt. Ma mère avait jugé bon de déménager pour tout recommencer, ailleurs. Mon père lui avait laissé les clefs d'une résidence aux alentours de Londres, au numéro treize du square Grimmaud.

Pour ma part, l'Angleterre me déplu de suite.

Tout d'abord je détestai les villes en général, il y avait trop de bruits et de tristesse. Et Londres n'échappait pas à cette règle. De plus il y pleuvait tout le temps même en été, les gens y paraissaient toujours pressés et malheureux.

Quitter l'Irlande et notre maison dans le Londonderry sur la côte m'avait brisé le cœur. J'y abandonnais beaucoup trop de souvenirs heureux, mais surtout des souvenirs de mon père.

Le trajet m'avait aussi parut extrêmement long et fatiguant. Ma mère étant moldue, nous n'avions pus avoir recourt à des procédés magiques pour voyager, et avions donc dus prendre successivement la voie des airs, puis la voiture.

Mon père était sorcier, médicomage à domicile plus précisément. Lui et moi étions donc les seuls sorciers de la famille. Ma mère comme mon père avait vouée sa vie à soigner les autres, cette vocation se traduisant donc par une carrière d'infirmière.

Durant tout le trajet, ma mère avait bien essayer de nous dérider mon petit frère Jonathan dit Johnny âgé de tout juste six ans et moi, chantant, blaguant, nous assurant que tout se passerait bien, car avec ce que mon père nous avait laissé et ses nouveaux horaires à l'hôpital que lui conférait son nouveau poste à l'hôpital, tout irait bien.

Mais lorsque arrivée devant notre nouvelle maison, j'observai la façade de bien piètre allure et la peinture défraîchie, je retins mes larmes.

Et lorsque enfin nos meubles avaient été installés par les déménageurs, et que je commençai à ranger mes effets personnels, je m'aperçus avec horreur que mon carton de photographies avait disparu.

La photographie était ma grande passion, la boîte que je venais d'égarer regroupait mes deux appareils photos, dont un magique et l'autre non, ainsi que mes albums de photos classées et ordonnées.

Je ne tardai pas à le voir, renversé dans la rue, le vent menaçant de les emporter à son gré.

Pestant contre la grossièreté des gestes de ces satanés déménageurs, j'allai me plaindre à ma mère. Celle-ci toute confuse, s'excusa de leur maladresse et me pressa d'aller récupérer mes affaires au plus vite. Bougonnant encore je lui expliquait clairement que tout ceci était de sa faute.

-Quelle idée aussi d'aller s'exiler chez ces sauvages !

Posant rageusement la main sur la poignée de la porte de sortie, j'entendis ma mère me dire avec infini douceur :

-Je sais bien que ce n'est pas évident avec le décès de ton père et que tout ceci est nouveau, mais je veux que tu sache Rebecca, je…

-Moi aussi je t'aime maman. La coupais-je en ravalant mes larmes, Avant de claquer la porte. Pour me retrouver su le porche en osier de cette vielle maison. Je m'appuyai quelques minutes contre la porte et déglutis péniblement.

Depuis l'assassinat de mon père, je n'avais jamais vu ma mère pleurer ou baisser les bras. Elle était toujours restée forte et courageuse, travaillant encore plus afin de nous garantir à mon frère et à moi un bon niveau de vie, nous répétant inlassablement à quel point elle nous aimait et était fière de nous.

Le soir de l'assassinat de mon père, nous nous étions disputés lui et moi. Pour une raison si futile qu'elle me déchirait le coeur à chaque fois. Je lui avais fait part de mon envie sérieuse de devenir photographe. Il s'était moqué, traitant mon rêve de lubie et non de métier convenable. Le ton avait monté, nous avions échangés des paroles vives et cruelles. J'avais terminé cette conversation en lui criant d'aller mourir car je le détestais, puis j'avais claquer la porte était aller me réfugier chez une amie.
Une fois calmée, j'étais rentrée chez moi, assez honteuse de mes paroles. Et ce fut ce soir là que tout bascula, que ma vie s'écroula pour ensuite s'embraser telle un château de cartes explosives.
Arrivée devant chez moi ce soir là, j'avais eut la surprise de découvrir la brigade des Aurors sur les lieux. Ma mère tenant mon frère contre elle, le regard vide.

Après ma dispute avec mon père, ma mère avait préféré le laisser seul et partir se promener avec mon petit frère (« Ca vous a sauvé la vie à vous et vot' gamin ma ptite dame ! » S'était exclamé un vieux capitaine des Auror présent).

On avait retrouvé mon père mort, les bras en croix , la marque des mangemorts, ce groupe qui semait si bien la terreur depuis environ une vingtaine d'années dans toute l'Angleterre, flottant au dessus de notre demeure.

Les Aurors avaient effectué une enquête de routine pour savoir si mon père pouvait avoir des liens ou être l'ennemi des partisans de celui-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom, mais les résultats de ces recherches n'avaient réussi qu'à prouver que mon père était un simple médicomage respectable et apprécié.

Je chassai vivement les images de cette soirée de mon esprit. Je n'avais rien à me reprocher. Si ce n'était mes dernières paroles : « Va mourir, je te déteste ! »

Je me mordis furieusement la lèvre inférieure afin de retenir mes larmes, rongée par les remords et la tristesse.
-Ce n'est pas ma faute il serait sans doute mort même si j'avais été là ! Me murmurais-je plus pour me convaincre qu'autre chose.

-Premier signe de la folie : parler seul ! Dit une voix derrière moi, je m'étais retournée, affolée et avait découvert un jeune garçon de mon âge, seize ans tout au plus. Il avait de longs cheveux noirs tombant négligemment sur ses épaules, des yeux gris acier pétillant de malice. Et de plus, il était très séduisant. Il avait cette sorte de beauté désinvolte et irréelle qui me fascina de suite.

Le seul détail qui m'empêcha de lui sauter dessus fut son regard de prédateur qu'il posa sur moi ponctué d'un sourire en coin.

-De quoi je me mêle ! Avais-je hurlé avec fougue, les poings sur les hanches. Il avait alors enjambé la balustrade du perron m'observant, de plus près.
-Oh ! S'était-il exclamé, elle est belle et c'est une vraie tigresse ! J'adore ça ! Avait-il ajouté en s'humidifiant les lèvres. Je rougis, jamais on ne m'avait déshabiller du regard de cette manière .Puis consciente de son audace j'haussai négligemment les épaules, et descendis les marches du perron pour aller chercher mon carton.

Je me baissai et commençai à ranger, pestant contre la négligence des déménageurs, quelques unes de me photos étant froissées. J'allais ramasser mon dernier album qui s'était aventuré plus loin, lorsque je sentis le contact d'une main sur la mienne, je relevais la tête et m'aperçus que cette main était celle du jeune garçon aux yeux gris, il me tendit le dernier album en souriant.
-Merci ! Murmurais-je confuse et gênée en me relevant mon carton sous mes bras.
-De rien ! Me dit-il sans cesser de dévoiler ses belles dents blanches et droites. Tu es bien la petite Rebecca Connors ? Me questionna-t-il.
-Oui, c'est moi pourquoi ? Demandais-je surprise sans pour le moins me laisser démonter. Et comment le sais-tu ?
-Parce que ma mère m'a envoyé en éclaireur pour savoir si c'était bien toi la fille du type assassiné en Ecosse il y a environ trois mois et si tu étais bien une sorcière ! C'est rare qu'il y en ait ici, c'est un quartier moldu. Me répondit-il sans gène apparent, reprenant son air ennuyé.
Comment osait-il me parler de mon père, comment pouvait-il m'en parler de cette façon ? Je ressentis une immense douleur au cœur, raviver soi-même les souvenirs était une chose, mais savoir qu'on vous considérait comme "la fille de type assassiné" était quelque chose de monstrueux. Remarquant mon mutisme, le jeune homme rajouta :
-Nous sommes vos voisins, j'habite au 12 ! Me dit-il en montrant une maison derrière lui. Je ne répondis toujours pas, ne lui faisant pas remarquer qu'il n'existait pas de n°12. Jugeant qu'il ne devait pas avoir toute sa tête.

-Entre nous, reprit-il, j'étais contre l'idée de vous espionner, mais quand j'ai vu que tu étais si jolie...Sourit-il en ponctuant sa phrase d'un sourire charmeur.
Je sortis brusquement de ma torpeur.
-Je dois y aller ! Dis-je de ma voix la plus froide. Je tournais rapidement les talons, mon carton sous les bras, sans lui jeter un regard, et commençai mon ascension des marches vers mon nouveau chez moi.
-Attends ! Me dit-il, je m'appelle, Sirius, Sirius Black !
Étant passionnée d'astronomie (qui avec la botanique ainsi que la métamorphose était ma matière préféré), je le toisai un bon moment avant de dire d'un ton cinglant:
-Alors fais moi plaisir Sirius, fiche moi à moi et à ma famille la paix et va rejoindre ta meute de chiens ! Sur ce j'entrai dans la maison, claquant la porte avec rage, m'appuyant sur cette dernière, lui donnant mon dos, assez énervée. Je n'eus pas le temps de voir pour la première fois de sa vie Sirius Black déconfit, n'ayant plus sa superbe de toujours.

Repensant à cet épisode plutôt cocasse, je fus secoué d'un fou rire incontrôlable. Si incontrôlable que Sirius relâcha son étreinte et me regarda, intrigué.
-Quoi ? Qu'est-ce tu as ? Depuis quand ris-tu lorsque l'homme que je suis a l'honneur de te faire un câlin ? Je le regardais toujours en souriant, d'un œil sceptique.
-Je repensais simplement au jour où nous nous sommes rencontrés ! Tu t'en rappelles ? Il fit une mine renfrognée et se contenta de tapoter doucement ma tête, comme il le faisait à chaque fois lorsqu'il se plaisait à jouer les grands frères.
-Oui, bon tu me feras le plaisir de ne pas en parler aux autres ! Dit-il sur le ton de la confidence.
-Pourquoi ? Tu as peur que ta réputation d' « homme » en prenne un coup ! Lui demandais-je en continuant de traîner ma valise derrière moi, me dirigeant vers le Poudlard-Express, toujours présent à l'accueil, rutilant et flamboyant.
-Exactement ! Me répondit-il en souriant, sa valise roulant derrière lui.
-Tiens, puisque nous discutons de tes hormones en pleine ébullition et de ton taux de testostérone superbement virile…Porte-moi ma valise ! Lui dis-je en faisant mon sourire le plis innocent qui généralement le faisait toujours craquer.
-Byby! Ne me fais pas ce sourire tu sais que je craque tout le temps, ça me rend fou ! Me dit-il en riant, empoignant l'anse de ma valise, il la souleva d'un geste simple plein d'aisance et grimpa dans le train avant de se retourner et de me dire :
-Tu sais que ça va te coûter cher ça, tu vas devoir me payer….Et en nature, ajouta t-il en fixant un point situer entre ma gorge et mon nombril. Je me mis à rougir, malgré moi lorsque je saisis l'importance de ces sous-entendus. Il était insupportable. Je lui assénai un un bon coup derrière la tête afin de lui remettre les idées en place et lui dis :
-Ca suffit les bêtises, dépêche-toi de rentrer ma valise ou alors je ne réponds plus de rien !

Voilà, qu'en pensez vous ??? J'attends vos reviews, et j'espère que ça vous a plus !!