Salutation à toutes et à tous ! Suite à une fanfiction que j'ai écrit à l'occasion de noël, une jeune lectrice m'à fait part de son acharnement à essayer de trouver ce couple en fanfiction, et m'à demander si j'avais d'autre idée pour le même couple. Je dois bien avouer que non, je n'en avais pas. Mais je voulais tellement lui faire plaisir, parce qu'elle m'as fait plaisir et aussi parce que finalement j'ai bien aimé ce couple là moi aussi, que j'ai décidé de me creuser la Tête et de lui pondre une jolie petite fanfiction rien que pour elle. Alors voila pour toi :Lovely-Chama ! 3 J'espère vraiment que tu lira cette fanfic jusqu'au bout et surtout qu'elle te plaira. En attendant, bonne lecture à tous et à toutes ! BSx !

Dans la résidence de la famille Baskerville, Une chambre avait été installé spécialement pour un jeune prodige en boite à musique, le séduisant Jack Vesalius. Dans ces appartements privés, le faux noble avait jugé bon de recueillir deux jeunes garçons comme domestiques, faute de mieux, et leur avait donc confié la garde de sa chambre, son bureau, son salon privé et sa salle de bain. Gilbert, le frère aîné des deux garçons, était chargé de la chambre et de la salle de bain (car Jack estimait qu'étant le plus vieux, il serait le moins susceptible d'être choqué par la nudité de l'homme si par hasard il devait se faire prendre lors de sa toilette ou pendant son sommeil). Quand à Vincent, le plus jeune, il était chargé de nettoyer le bureau et le salon.

Jack avait pour ces enfants une affection toute particulière. Il les considérait tous les deux comme deux trésors indissociable. Il les choyait comme un grand frère. Il jouait avec eux, les réprimandait lorsque cela était nécessaire, ce qui était rare, et lorsqu'ils avaient peur de l'orage ou des monstres que formaient les ombres des meubles dans le bureau où ils dormaient, il les accueillait tous les deux dans son lit et les prenait dans ses bras pour les réconforter.

Une nuit, Vincent avait passé tout une journée à trier des papiers qui traînaient çà et là dans le bureau de Jack et était donc tombé de fatigue. Mais Gil n'arrivait pas à s'endormir. Il se tournait et se retournait sur lui-même. Et quand le noir se fut totalement installer dans la pièce il crut apercevoir un chat lové dans un coin. Pris d'une crise d'angoisse étouffante, il se leva et courut presque dans la chambre de son maître. Il sauta dans le lit de jack sans prendre la peine de demander l'autorisation au préalable, et se cacha sous la couverture sous les yeux abasourdis de Jack. Le petit brun s'agrippa si fortement au blond qu'il s'aperçu qu'il ne portait pas de vêtement. Contrairement à d'habitude, il n'avait pas laisser le temps à son aîné de revêtir une quelconque chemise avec un caleçon. Il rougit et se décolla un peu avant de reprendre tout tremblant qu'il était désolé.

Jack de son côté, non seulement était surpris par la visite incongrue du seul Gilbert, et non accompagné de son petit frère, mais il était aussi quelque peu paniqué devant l'angoisse du jeune brun. Il crut d'abord que cela avait un rapport avec son Vincent. « Il lui arrivé quelque chose ? » pensa-t-il. Mais très vite il se reprit en voyant Gil s'excuser. « Bah ça doit être l'ombre d'un chat qui lui a fait peur à ce point ». Il enfila un caleçon à la va vite et oublia la chemise. Il prit le jeune garçon dans ses bras et le serra jusqu'à ce que le brun étouffe de chaleur et se recule de lui-même. Jack riait devant tant de maladresse.

Comme ils étaient seuls, ils parlèrent un moment de la peur de Gil, de Vincent, de la peur de Jack et des excuses de Gilbert. Ils rirent un peu, parlèrent beaucoup, et pris d'un instinct de tendresse, Jack baisa le front du plus jeune. Ce dernier eut une réaction que l'on aurait put qualifier de malsaine mais toujours est-il qu'il embrassa le bond en retour, mais sur la bouche.

Jack, surpris mais calme, demanda : « Gil ? Pourquoi sur la bouche ? » Le brun expliqua avec ses mots d'enfant : «… J'ai lut un livre qui parlait des sentiments et qui disait que quand on aimait une personne très fort, on pouvait l'embrassait sur la bouche pour lui montrer ses sentiments… » Le blond fut tout d'abord un peu plus choqué puis complètement attendris. Un aussi petit garçon pouvait donc connaître l'amour. Il s'interrogea un moment sur le point de vue moral de la situation. Un enfant dans un lit avec un homme – cocasse - s'avouant mutuellement leur amour - très cocasse. Mais peu importe. Un jour, lorsqu'il serait plus grand, le petit garçon de cette nuit serait un homme avec qui il partagerait peut-être un amour plus fort que ce qui était écrit dans les livres. Alors il se pencha au dessus du corps frêle de l'enfant et posa délicatement ses lèvres sur celles de son partenaire.

Gilbert ne disait rien. Il avait écarquillé les yeux car dans le noir il n'avait pas vue ce qui s'était préparé, puis il avait fermé les yeux pour savourer le tendre baiser que lui donnait le blond. Il l'aimait et il se sentait aimé en retour. Il n'avait jamais eu la même sensation avec Vincent. Et c'était délicieusement bon. Jack releva la tête puis, prit d'une idée sournoise, la rebaissa. Cette fois le baiser se fit plus intense, plus profond. Jack introduit sa langue dans la bouche du jeune qui surprit, ouvrit la bouche. La langue du blond chercha son acolyte qui était partie se réfugier dans le fond de la bouche du brun. Puis, timidement les deux langues jouèrent ensemble jusqu'à ce que le souffle de Gil se fasse court et qu'il faille mettre fin au baiser.

Le doux rire du maître Vesalius se fit entendre dans la chambre comme un clochette de fée. Le serviteur était rouge de chaleur mais était heureux. Son pauvre petit cœur battait si vite qu'il aurait put battre un record du monde de vitesse. Mais s'en était fini de la mise en épreuve de sa santé physique. Jack avait pour habitude de ne jamais faire de mal, surtout pas aux enfants. Il le laisserait tranquille jusqu'à ses 12 ans au moins. Il ne pouvait décemment pas abuser d'un enfant. Alors il le pris dans ses bras calmement et lui murmura un « bonne nuit » à l'oreille et le brun l'embrassa une fois encore sur la bouche mais cette fois sans mettre son cœur à l'épreuve, puis souhaita aussi une bonne nuit à son premier amour.

C'était le début d'une belle romance, que serait-il devenue tous les deux s'ils n'avaient pas été separés…