Salut !
Alors voici le premier thème de mon carton du bingo. Sur chaque carton, il y a 25 thèmes à remplir en faisant des lignes, etc… qui rapportent des points. Il faut faire un minimum de 500 mots par texte (on peut aussi faire des dessins, des icônes, des recommandations, etc…) sur plusieurs fandoms. On peut demander un carton jusqu'en décembre si ça vous tente. Donc, fini la pub, place aux textes.
Thème : Ailes
Personnages principaux : Angleterre et Norvège
Rating : K+
Disclaimer : Hétalia appartient à Hidekaz Himaruya
Nombre de mots : 764 mots.
Au début de la pause, Arthur et Lukas s'étaient penchés au-dessus d'une tâche de coca sur la table circulaire des négociations avec des mines inquiètes ce qui intriguait pas mal de monde dans l'assemblée. Les deux pays étaient connus pour leurs capacités fictives ou réelles à voir des êtres surnaturels et à communiquer avec ceux-ci. Les autres se doutaient d'une mise en scène à ce sujet pour leur faire gober leur existence. Ils n'avaient pas pour habitude de se comporter de la même manière vis-à-vis du petit peuple ce qui avait conduit les autres à ne pas les prendre au sérieux.
« Il faut faire quelque chose, murmura Norvège en agitant ses mains au-dessus de la table.
- Doucement…J'ai peur de lui faire plus de mal que de bien, répliqua Arthur.
- Comment a-t-elle bien pu se faire cela ?
- Je pense que c'est quand Russie a poussé America, son soda a volé dans les airs et a éclaboussé certaines personnes.
- Du coca sur les ailes, pauvre créature. »
Les autres nations tendaient l'oreille en se faisant plus de soucis qu'il ne le devrait pour une fée imaginaire.
« Le sucre va les lui coller, et elle ne pourra plus jamais voler… »
Alfred se fit tout petit sur son siège en se recroquevillant sur lui-même. Ivan semblait n'avoir rien à faire d'avoir condamné une fée à la marche à pied. Il se pourrait même que le Russe prenne un certain plaisir devant la culpabilité de l'Américain.
Tandis que la plupart des nations se taisaient intrigués par l'évènement, les deux pays voyants se concertèrent de longues minutes pour se décider à faire quelque chose pour aider leur amie ailée.
A la grande surprise de tous, ils sortirent vieux parchemins et gri-gri immondes de toutes sortes de leurs cartables pour les étaler sur la table. Ils choisirent ensemble un pentacle pour le tracer sur une feuille de papier et ils l'étalèrent près de la créature blessée.
« Pas de magie noire dans la salle de réunion, protesta immédiatement Ludwig, cela ne saurait être toléré dans l'enceinte de ce bâtiment...
- Voyons, Ludy chéri, tu n'aurais pas le cœur d'abandonner ce pauvre petit être à son triste sort, contra Francis qui cherchait plus le divertissement d'une manœuvre magique ratée qu'autre chose.
- Mais…Je…Enfin…, balbutia Ludwig.
- Ce serait horrible de ne pas lui venir en aide », rajouta Feliciano ce qui termina de convaincre Ludwig de laisser faire les deux mages.
Les deux nations secouristes de fée chantonnèrent dans leurs langues respectives tout un tas d'incantations en remuant des objets hétéroclites. Arthur secouait une sorte de bâton avec des lacets décorés de perle alors que Lukas agitait une clochette. C'était très folklorique. Ils n'étaient pas du tout synchronisés, ils se rattrapaient l'un l'autre comme il pouvait, ils faisaient avec les moyens du bord selon l'avis d'un bon nombre. Et, pour la majorité des nations, la vie de la fée hypothétique ou réelle était en véritable danger. Les plus cyniques prenaient même des paris sur l'issue de leur manège étrange. Les nations firent moins les malines quand de la lumière vaporeuse et verte s'échappa de leur pentacle tracé sur du papier.
Arthur et Lukas étaient tellement concentrés que la tension dans la salle était à son comble. Tout le monde attendait le dénouement de tout ce rituel pour le moins étrange.
Les cris d'Arthur et de Lukas surprirent les nations présentes qui se mirent à rire quand ils donnèrent l'impression d'être attaqués par tout un tas de petites créatures. Ils faisaient de grands gestes avec les bras pour éloigner les fées, et ils manquaient de tomber en arrière. Pour les autres qui ne voyaient pas les créatures ailées, c'était bien comique de les voir se démener contre un ennemi imaginaire.
« Ah, mais pas mes sourcils, s'exclama Arthur en se protégeant le visage.
- Lâchez mes cheveux. Aïe, s'écria Lukas en se tenant les fesses.
- Non, non, non, cria Arthur en se réfugiant sous la table.
- On voulait juste la sauver ! »
Le petit peuple laissa tranquille les deux secouristes de fée en détresse qui soupirèrent de soulagement.
« Au moins, elle est pris en charge… Et arrêtez de rire, ce n'est pas drôle !
- Oh, elle vole, ça y est, Angleterre !
- Wah ! »
Leurs mines extasiées firent redoubler les rires d'intensité jusqu'à ce que l'Allemand reprenne tout le monde à l'ordre pour se remettre en réunion. Le spectacle des deux magiciens était terminé, maintenant, il fallait reprendre pied avec des réalités pratiques. Et tout de suite !
