Ma toute première fic sur ce site.
Disclamer: Rien ne m'appartient, vous connaissez la chanson x)
DEADLY HOLIDAYS
Chapitre 1
Vacances
Enfin en vacances. Ça fait longtemps qu'on les attendait. Depuis trois mois qu'on travaille comme des forcenés jusqu'à pas d'heure, et sans un jour de congé. C'est le généralissime en personne qui était venu nous donner nos deux semaines de permissions. Il pouvait bien se le permettre remarque, vu les missions non-stop dans lesquelles il nous avait envoyé avant. Je n'avais même plus le temps de me consacrer à ma vie sentimentale. Je peux vous dire que ça m'a manqué. Mais passons, mon équipe et moi étions près à partir sur l'île d'Akueki, petit bout de terre exotique où je comptais bien reprendre goût aux joies de la vie.
J'oubliais, je suis Roy Mustang, 28 ans mais j'en parais moins. Alchimiste d'état appartenant à l'armée d'Amestris, gradé au titre de Colonel. Personnellement, je voudrais atteindre le plus haut sommet afin de tenir une promesse. Une promesse que j'ai faite à mon meilleur ami assassiné parce qu'il défendait son pays. Ironique pour un bon et fidèle soldat vous ne trouvez pas? Mais je n'ai pas envie de parler de ça, c'est assez douloureux de devoir supporter sa mort tous les jours.
J'aime les femmes et je ne le cache pas. En même temps, c'est pas de ma faute si elles me tombent toutes dans les bras. C'est que je ne dois pas être trop moche pour leur plaire. Je suis plutôt sportif, ça se voit à ma carrure, je suis dans la pleine force de l'âge. Elles me disent aussi que c'est à cause de ces mèches de cheveux noir qui me recouvre le frond, ça me donne un air juvénile. Et mes yeux. J'en ai eu des compliments la dessus. D'un noir profond, ils me donnent un regard arrogant et déterminé d'après elles. La détermination, ça oui j'en ai. Enfin, temps que je plais...
Je suis allongé sur mon lit, feuilletant les posters d'un magasine de pin-up. Ma valise est faite. J'attends avec impatience l'heure du départ.
Quinze heures tapantes. Le pendule de la grosse horloge du couloir résonne lourdement et me réveil en sursaut. Je me suis assoupit. Je me redresse et me passe une main sur la figure. Il est l'heure d'y aller. Je me lève, le temps de prendre ma valise, de tourner la clé dans la serrure de cet appartement que je n'ouvrirai plus avant un petit moment et je file .
Le point de rendez-vous était fixé devant la gare de Central City. Arrivé la-bas, j'aperçois Havoc, mon second lieutenant. Le grand sportif et fumeur de l'équipe, vêtu d'un short blanc et d'une chemise hawaïenne. J'ai l'air de partir en montagne avec mon baggy et mon long T-shirt rouge, moi. Je vais à sa rencontre.
-Salut Havoc, dis je.
-Ah, bonjour colonel, répond il avec un léger sourire.
-Les autres ne sont pas encore arrivés?
-Non, il n'y a que le lieutenant Hawkeye mais elle est parti chercher un café.
-Et je paris qu'elle était là un quart d'heure en avance, Riza n'est jamais en retard, affirmais je amusé.
-Vous avez raison. Au fait je ne vous ai pas dit mais il y a de mauvaises nouvelles.
-Ah bon, lesquelles? je demande.
Ça ne va pas commencer, on est même pas encore parti. Je veux mes vacances moi, et qu'elles se déroule bien.
-Pour commencer, Breda, Fuery et Falman ne pourrons pas venir, leurs vacances sont décalées d'une semaine car ils ont un stage de formation dans l'est.
-Oh non, pour une fois on devait passer nos vacances tous ensemble. Franchement l'armée et ses stages! Et c'est quoi l'autre mauvaise nouvelle? On ne part pas?
-Si, si, justement on a des remplaçants. Mais vous connaissant, il marque un temps d'arrêt, C'est le Fullmetal et sa bande, reprit-il, me regardant droit dans les yeux, soucieux de ma réaction.
-Super! dis je ironiquement, On va bien s'amuser avec le p'tit nabot.
A peine ai-je prononcé ces mots, que je sens quelque chose de dur venir violemment me frapper le dos du crâne. Je bascule en avant, mais me rattrape de justesse, maquant de m'étaler sur le sol pavé.
-Nan mais c'est qui le le mini nabot pas plus grand qu'un haricot! Cria une voix derrière moi.
Je me retourne. Edward Elric, le Fullmetal Alchemist, rouge de colère, les yeux exorbités, brandissant son poing en ma direction.
-Toujours aussi susceptible à ce que je vois, lui lançais je accompagné d'un sourire narquois.
-Vous allez voir! beugla-t-il.
-Recommence à me frapper et je te colle un procès pour offense à son supérieur, répliquais je sèchement.
Ce gamin de 16 ans déteste qu'on parle de sa taille. Vraiment susceptible et j'aime bien l'embêter. Il à un sacré caractère, toujours à râler. Juste un petit alchimiste à ma botte quoi. Enfin qui a assez de génie pour être entré dans l'armée à 12 ans. Je dis ça mais dans le fond je l'aime bien, c'est quelqu'un de persévérant avec son frangin, et tous les deux ne baissent jamais les bras. Question courage et détermination on pourrait prendre exemple sur eux. Je suis sûr qu'ils attendrons le but qu'ils se sont fixé.
-Alors c'est vrai, tu pars avec nous, dis je, Au fait bonjour Alphonse et Mlle Winry.
Ce sont les deux gamins qui accompagnaient le brailleur, son frère cadet et son amie d'enfance qui n'est autre que sa mécanicienne. Oui pour les automails qu'il porte. Ces gamins n'ont que bien trop souffert pour leur âge. Une légère amertume persiste au fond de ma gorge en y repensant. Je souhaite que la vie leur réserve sa part de bonheur après tant d'épreuves.
On passe une dizaine de minutes à discuter après s'être rendu sur le quai. Notre train part dans peu de temps. Je vois enfin revenir notre premier lieutenant. Un gobelet de café dans une main, une valise dans l'autre.
-Bonjour colonel, me salut elle.
Je la salut. Elle est jolie aujourd'hui. Elle porte un petit chemisier blanc sans manche, un pantacourt bleu clair et de fine sandales. Elle a même détaché ses long cheveux blonds. L'uniforme militaire ne la met vraiment pas en valeur. Je pourrais la regarder des heures durant. Quand elle passe devant moi j'hume son parfum, miel. Au boulot, elle est toujours froide et très sérieuse, mais là elle sourit. J'adore cette fille. Elle s'en va voir Winry, sa meilleure amie je crois. Je n'ai vraiment pas l'habitude de la voir comme ça, je suis content de passer mes vacances avec elle.
Un appel aux passagers de la gare retentit «Les voyageurs du train n°15 en direction du port de Palmacosta sont priés de rejoindre leur wagon, le train va partir».
-Faut qu'on y aille, je dis aux autres avec empressement.
Nous pénétrons dans le train. C'est le bazar. Les foules de derrière qui poussent celles de devant. Les contrôles militaires qui bloquent le passage. On réussit quand même à trouver deux tables pour quatre personnes chacune. Havoc s'assoit en face de moi, Riza à mes côtés et Winry devant elle. Quant aux frangins ils s'assoient à l'autre table dans mon dos.
Je les entends qui jouent au poker pendant le voyage. L'ainé semble tricher d'après les grognements de son cadet. De notre côté nous on rigole bien, mais à la fin le trajet se fait long. On a huit heures de transport jusqu'au port de Palmacosta ou l'on prendra le bateau pendant une bonne heure et demie avant d'arriver à destination.
Il fait presque nuit maintenant. Je regarde le paysage défiler à ma fenêtre. Des champs à perte de vue. Je somnole. Je sens quelque chose de chaud venir se poser contre mon épaule. Riza s'est endormie et sa tête a glissée sous les fébriles secousses continuent du train. Je souris et lui dégage une mèche de ses cheveux qui lui tombait dans les yeux. Tous mes compagnons ont rejoint les bras de Morphée. Havoc ronfle comme un ours, les pieds sur la table.
Un peu plus tard on freine brusquement. Nous sommes arrivés. C'est pas trop tôt, j'ai les jambes tellement engourdies que je ne les sens quasiment plus. Je réveil tout le monde et nous sortons prendre notre deuxième moyen de locomotion.
-Ça fait du bien de prendre l'air, déclarais je en m'étirant.
Havoc allume une clope.
-Bon on va le prendre notre bateau, bailla-t-il, je commence à être naze moi, on bon dodo me fera le plus grand bien.
-Ouais, et j'ai la dalle moi, ajouta Edward appuyé par les cris de son estomac.
Nous commençons donc à se diriger vers le bateau. Un petit yoat très luxueux réservé juste pour nous. Tout ça grâce au généralissime. Ça sert parfois d'être dans l'armée. On arrive près de l'embarcation quand un vieil homme surgit soudainement devant moi pour me barrer la route. Complètement fou, il agite les bras dans tous les sens en criant je ne sais trop quoi. Il finit par poser ses deux mains sur mes épaules en me fixant droit dans les yeux.
-N'allez pas sur cette île! Vous n'en reviendrez pas vivant! Elle est maudite! me braille-t-il dans les oreilles.
Non mais qu'est ce qu'il raconte ce vieux gâteux. Je ne vais pas laisser quelque chose de plus entraver mes vacances.
-Ne dites pas n'importe quoi, c'est une simple petit île de vacances.
-Ce sont des monstres! Les cavaliers de l'apocalypse! Hurla-t-il en m'agrippant les épaules un peu plus fortement.
-Bon ça suffit grand-père! Fichez nous la paix! Répliquais je en le repoussant violemment.
Mes camarades derrière moi font une drôle de tête, mais ils ne disent rien. Nous embarquons et partons pour l'île.
Première fic que je poste sur le site. Elle a été écrite il y a bien un peu plus d'un an je crois, un peu vieille mais j'ai pas envie de revenir dessus.
J'espère qu'elle vous intéresse et que ce 1er chapitre vous a plu?
Dites moi si je poste la suite ou non :)
(elle n'est pas encore fini, il y a seulement 7 chapitres et certains sont en réécriture, mais elle ne dépassera surement pas les 10 chapitres. J'écris quand j'ai le temps et l'envie et poste aléatoirement, désolée pour ceux qui aime les update ponctuels^^')
