C'est toujours de cette manière là que les bons polars commencent. Par une nuit claire et froide. Un gardien effectue sa ronde quotidienne. Surveillant émérite, il parcours tout les recoins de ce lieu sombre et sans vie. Ne craignant ni le noir, ni la solitude, il traverse les bureaux, les laboratoires de recherche, les salles de conférences … Rien. Personne. Jusqu'au moment ou, dans un recoin obscur, éclairé par la seule pulsation régulière d'une lumière vacillante, un corps sans vie apparaisse.
Oui, c'est bien comme ça que commencent les bons polars ce dit le gardien de nuit en effectuant sa ronde. Souriant à ses propres pensées vagabondes il se dit que ce n'était surement pas une bonne idée pour un veilleur de nuit d'avoir ce genre de lecture. Règle numéro 1 : c'est toujours le gardien qui trouve le mort. Comme c'est toujours le majordome qui est l'assassin de la vielle milliardaire. C'est un classique !
C'est en se promettant que le lendemain il irai investir dans des livres des livres d'histoire drôle.
C'est plongé dans ses réflexions qu'il prit conscience de la lumière qui perçait sous la porte d'un des laboratoires. Il n'était pas étonnant de trouver des gens qui travaillaient tard dans leur bureau. Mais le fait que ce soit un labo rendit notre gardien soupçonneux. Sur le qui vive, il poussa alors la porte et entra dans un sas vitré qui donnait accès, par une porte haute sécurité, a une immense salle contenant divers appareils de mesure chimique, fioles, container en inox... A la fois surpris et soulagé de constaté que personne n'était présent le gardien pu enfin reprendre une respiration normal. Mais un bruit ce fit entendre dans la pièce adjacente au sas, consacré aux cobayes. Concentré a s'en donné mal a la tête, le gardien ouvrit violemment la porte afin de surprendre l'individu responsable de cette histoire.
« Je sais que t'es là espèce de ... » Mais le gardien ne put finir sa phrase.
Devant lui ce trouvait inerte sur le sol, le corps d'un des épidémiologiste les plus respecté de sa profession, le docteur Stephen Connor. La pièce avait été saccagé et des récipient qui contenaient des animaux étaient tombés sur le sol,, libérant leur marchandise. Face contre terre, les yeux exorbité, l'ancien docteur n'était reconnaissable que par sa blouse anciennement blanche. Sont visage et ses mains ayant été violemment attaqué par des rats de laboratoires qui semblaient devenus fous.
