Titre : Jalousie et Qui pro quo

Auteur : Ayasheri

Pairing : vous verrez ^^

Raiting : aucun en particulier

Disclaimer : c'est toujours pas mes miens !!!!!!!!!!!! sniffffff !!!

Note de l'auteur : c'est la deuxième fic que j'ai écris ^^ c'est toujours pas génial mais bon... j'espère juste que ça vous plaira ^^ !

POV Ruki :

Je ne sais pas ce que j'avais ce soir mais je n'arrivais pas à m'amuser. J'avais l'impression qu'il me manquait quelque chose… mais quoi ? Peut-être que je n'étais que jaloux d'Aoi et Kai, ils avaient l'air tellement heureux ensemble, et puis il y avait Uruha et Reita, si proches. Malgré ce qu'ils disaient je ne pouvais m'empêcher de penser qu'l y avait quelque chose entre eux.

Jaloux ? J'étais jaloux de leur bonheur. Pourquoi n'avais-je pas le droit d'être heureux moi aussi ? J'avais envie d'aimer et d'être aimé… Je les regardais tour à tour, croisant le regard de Reita. Bizarrement je sentis le rouge me monter aux joues. Je me levais et aller aux toilettes pour me passer un peu d'eau sur le visage. Il fallait que je me calme. Ils n'y étaient pour rien eux… et jamais ils n'auraient l'intention de me blesser. Je me regardais, le miroir me renvoyant une image où la lassitude se lisait sur mon visage. Il fallait que j'arrive à me calmer, cette soirée n'était pas que la mienne, elle était à nous, au groupe. Je ne voulais pas jouer l'ombre sur le tableau parfait de ces couples… Me voilà cynique maintenant. Je fermais les yeux et soufflais un bon coup. En sortant je tombais sur Reita, adossé au mur, bras croisés, sourcils froncés. Il me regardait.

Ruki (sur la défensive) : -Quoi ?

Reita (écarquillant les yeux) : -Mais qu'est-ce que tu as ce soir ?

Je le fixais puis commençais à partir.

Ruki : -Rien…

Il m'attrapa le bras, l'obligeant à le regarder.

Reita (inquiet) : -Te fous pas de moi Ruki. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Je commençais à m'énerver et dégager brutalement mon bras.

Ruki : -Rien ok ! Me fais pas chier…

Je le plantais là, encore figé sous le choc de mon attitude mais je m'en fichais totalement. Je retournais à la table, vidais mon verre d'une traite, récupéra mes affaires et quitta le bar sans un mot. Du coin de l'œil je vis Reita revenir à la table, l'air peiné et soucieux. Mon cœur se serra. Mais qu'est-ce qu'il m'arrivait ?

Je ne prenais pas de taxi pour rentrer. J'avais besoin de me calmer et marcher me ferait du bien. Des images de la soirée tourbillonnaient dans ma tête et je finissais avec un mal de crâne effrayant. Arrivé chez moi, je pris une bonne douche, une aspirine et me couchais. J'eu du mal à trouver le sommeil et quand enfin je sombrais, ce fut dans un repos troublé.

POV Reita :

Aoi : -Mais qu'est-ce que tu lui a fais ?

Reita (étonné) : -Mais rien ! Je lui ai juste demandé ce qu'il avait !

Uruha : -Et c'est ça qui l'a mis dans cet état ? Rei, t'es sur que tu nous as tout dit ?

Reita (commençant à s'énerver) : -Mais oui bon sang ! Je vous jure j'ai rien fait ! J'étais inquiet pour lui alors je lui ai demandé ce qu'il se passait et il m'a envoyé chier !

Kai : -Bon écoutez… On verra ça demain. De toute façon on ne pourra rien y faire ce soir. C'est bon Rei, t'inquiètes pas, je suis sur que tu n'y es pour rien.

Je ne répondais même pas. Trop occupé à repasser la scène dans ma tête, cherchant ce que j'avais pu dire ou faire de mal. Son visage… son regard plutôt, me hantait. Pourquoi avait-il ce regard ? Ses yeux étaient empreints de lassitude et de tristesse, comme vides de tout éclat de joie. Je n'étais pas psychologue comme Kai mais je devinais aisément qu'il nous cachait quelque chose. Ruki… Qu'est-ce que tu as ? Je sentis la main d'Uruha sur la mienne. Je relevais la tête.

Uruha : -T'inquiètes pas comme ça ! Je suis sur que demain il se sera calmé. Peut-être qu'il était juste fatigué… Tu connais Ruki.

J'acquiesçais. Je ne lui parlais pas de son regard. Il ne comprendrait pas. Le reste de la soirée fut moins joyeux qu'au début. Ruki planait sur ma conscience. Je ne comprenais pas son attitude. D'habitude quand il avait un problème, il m'en parlait. Sa réaction si brutale me laissait penser que je devais en faire partie cette fois-ci et ce serait pour cette raison qu'il n'avait pas voulu m'en parler. Mes craintes, mes doutes me pesaient et je ne tarder pas à rentrer moi aussi, laissant Uruha seul pour tenir la chandelle. Je rentrais à pied, j'avais besoin de me vider l'esprit. Arrivé à mon appart, je partais directement me coucher. J'avais mal. Mal au cœur. L'attitude de Ruki m'avait fait l'effet d'un poignard en pleine poitrine. Je tenais vraiment à lui, à son amitié. J'avais Uruha, c'est vrai, mais ce n'était pas pareil. Avec Ruki, c'était différent. Ce n'était pas la même amitié, pas la même relation… Mon cœur se serra. Je basculais sur le ventre et enfonçais ma tête dans l'oreiller, tentant de ravaler mes larmes. Je donnais un coup de poing rageur dans l'oreiller. N'arrivant pas à dormir, je me relevais, pris ma basse et commençais à jouer. Au bout d'une heure, je m'endormis enfin, les yeux rougis par les larmes versées…