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Petit hommage à la merveilleuse série Aventures dont l'univers est magnifique et inspirant. Je n'ai pas pu m'empêcher d'écrire. Là tout de suite, je ne sais pas si je compte faire une histoire complète (ce serait bien trop osé de ma part O.o et on a assez à faire avec l'intrigue actuelle sur la chaîne Bazar du Grenier je pense) mais je voulais juste mettre quelques bases pour l'introduction d'une nouvelle quête ^^
Juste pour déconner quoi :P
Bonne lecture !
Petite Pirate
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Livre 1: Théo de Silverberg
Prologue
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Les bruits de charrettes que l'on pousse, les cris des marchands pour appâter les résidents de ce modeste village, tel était le quotidien de ces habitants. Une routine qui était devenue avec le temps quasi automatique, les mêmes gestes répétés machinalement. Cependant ce jour-là, les gestes étaient plus lents, les esprits plus dissipés.
Il en allait notamment de ceux qui passaient près de la petite chapelle blanche : les roues des brouettes ralentissaient, les pas des passants soulevaient moins la poussière du chemin, car tous ne pouvaient s'empêcher de ralentir pour regarder le spectacle qui s'offrait à eux.
En effet, il n'était pas banal dans ce village sans histoire de voir trois personnages singuliers, postés devant la chapelle.
Le premier, Grunlek, ne remarquant ni le brouhaha environnant, ni les regards à la fois fascinés et horrifiés que les villageois jetaient sur son bras mécanique, occupé qu'il était à compter les pièces d'or qui tombaient une à une dans le creux de sa main.
_ Bon, il en a encore pour longtemps, Théo ?
Que cette voix ennuyée s'élève sans prévenir était surprenant, car Shin n'était pas du genre à parler en premier. Adossé au mur, le demi-élémentaire d'eau jeta un coup d'œil las à l'entrée de l'église, où leur ami, le quatrième membre de leur groupe insolite, était depuis un bon moment.
_ Arrête de râler, fit Bob pour toute réponse.
Pour le demi-diable, ce n'était pas réellement un problème d'attendre le paladin inquisiteur. Surtout lorsqu'il y avait de jolies lavandières qui passaient devant eux. Grunlek, assis sur les marches, se redressa d'un air passablement satisfait :
_ Mille cent cinquante pièces d'or et quinze pièces de cuivre juste pour escorter un prêtre de la Lumière, on devrait le faire plus souvent.
_ Tiens, file-moi ma part, j'ai repéré une taverne pas loin, marmonna Bob d'un air absent.
Mais Grunlek refusa. Pas avant qu'il ait tout partagé le fruit de leurs efforts de manière équitable, du moins.
_ Equitable ? ne put s'empêcher de s'esclaffer Shin. Je te signale que j'ai combattu ce troll jusqu'à frôler le coma pendant que toi tout ce que tu avais à faire c'était monter la garde !
_ Si t'avais pas lamentablement échoué ton tir aussi…
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_ Fils de la lumière, annonça solennellement le prêtre Oren devant le paladin.
Son armure de plate scintillait avec la lumière qui passait à travers les vitraux colorés de l'église. Théo de Silverberg avait par respect mis un genou, la pointe de son épée qu'il tenait raclant le sol de pierre. Le prêtre avait fini de demander la bénédiction des Dieux pour lui, et achevait enfin son monologue:
_ L'Eglise de la Lumière te doit beaucoup. La clémence des Dieux envers ta bienveillance sera éternelle… ainsi que la mienne.
_ J'accomplirai mon devoir selon mon serment, répondit solennellement Théo de Silverberg. Les enseignements de la Lumière se doivent de protéger ce monde des ténèbres.
Oren resta silencieux pendant un long moment. Théo releva la tête vers son supérieur, et discerna un léger rictus sur son visage. Puis, finalement, le prêtre conclut :
_ Va, noble paladin. Que le dieu de la Lumière t'accompagnent.
L'inquisiteur resta agenouillé, tête baissée, jusqu'à ce qu'Oren s'en aille dans ses quartiers. Il resta un moment ainsi, méditant longuement. Le voyage n'avait pas été facile : le groupe avait dû escorter le prêtre à travers une route dangereuse qui serpentait à la lisière de la forêt d'Emeraude, route connue pour être particulièrement escarpée. Une cible facile non seulement pour les voleurs et les truands, mais également les créatures magiques, comme les trolls. Une quête qui avait encore coûté beaucoup à Shin.
Un bruit léger attira l'attention de Théo. Il provenait de l'endroit où Oren avait disparu. Des voix étouffées, impossible à identifier à ce niveau-là. Le ton semblait toutefois être plus inquisiteur, comme une dispute.
Théo fronça les sourcils. Il se demandait bien avec qui le prêtre pouvait bien converser, sachant qu'il n'avait vu personne… Mais ceci dit, ce n'était pas ses affaires. Même si sa curiosité était plus forte ceci dit.
L'inquisiteur se releva lentement, avant de décider de marcher en direction du bruit.
_ Mon Père ? appela-t-il d'une voix hasardeuse.
Hélas, il avait à peine fait deux pas qu'une énorme secousse ébranla l'ensemble du bâtiment. Une secousse sismique qui n'était pas limitée seulement à l'église ceci dit.
Il n'eut pour toute réponse qu'un autre tremblement de terre qui le fit chanceler de plus belle.
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Dehors, le choc n'était pas passé inaperçu. Seul Grunlek, sans doute rendu plus stable par sa petite taille, réussit à rester debout, alors que ses deux amis perdaient l'équilibre. Les cris des villageois couvrit le juron de Bob.
_ Qu'est-ce qui se passe ? demanda Shin en essayant tant bien que mal de se relever, s'accrochant à deux mains au bord de pierre.
Sa question resta sans réponse, alors qu'ils virent les fondations sur le côté gauche de l'église commencer à céder. Il n'y avait qu'une seule pensée qui les traversa tous.
_ Dépêchez-vous d'entrer ! s'écria Shin en réussissant enfin à se mettre sur ses deux pieds.
_ T'es fou ? rétorqua Bob. Si on reste coincé à l'intérieur et que tout s'effondre sur nous, on mourra écrasés !
Mais ils n'avaient pas d'autre choix que d'entrer vérifier si Théo et Oren allaient bien.
Les trois amis se regardèrent et, d'un même mouvement, entrèrent par les doubles portes de l'église.
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Théo avait avancé tant bien que mal, se raccrochant aux poutres tremblantes tandis que les bancs de bois sur lesquels les fidèles s'asseyaient tomber, voire même se briser sous le choc. Un choc qui n'était pas naturel.
Mais il y avait plus urgent que disserter sur cet évènement singulier. Le paladin ouvrit la porte d'un grand coup.
L'intérieur de la pièce avait l'air comme saccagé avec tous les parchemins éparpillés, le bureau renversés, les tentures céder sous la secousse… et Oren, par terre. Ses yeux étaient révulsés, et il avait porté sa main à sa gorge, où une dague avait été férocement plantée. Le prêtre de la lumière crachait du sang, et hoquetait.
Les secousses sismiques perdirent peu à peu de leur force tandis que Théo courait vers le prêtre, sans même se soucier de regarder autour de lui.
_ Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda-t-il aussitôt, attrapant l'épaule de son supérieur.
Ce n'est qu'à travers les hoquets rauques qu'il put entendre les mots du vieillard :
_ Mon fils… fuis… fuis loin...
_ Comment ça ? De quoi vous parlez ?
Un bruit de porte qu'on ouvre brusquement se fit entendre au loin, ainsi que des voix familières.
_ Bon sang !
_ Théo ! Où es-tu ?
Mais le paladin n'eut pas le loisir de les appeler, alors qu'Oren utilisait ses dernières forces pour lui agripper le poignet pour une ultime phrase :
_ Théo de Silverberg… prends garde… ton ami… ton ami… te trahira… fuis…
Cette phrase cloua l'inquisiteur sur place. Grunlek, Bob et Shin firent brutalement interruption dans la pièce et se figèrent devant le spectacle.
Grunlek fut le premier à agir et fonça vers Théo pour vérifier qu'il allait bien alors que Bob s'agenouillait devant Oren pour vérifier son pouls. Préoccupés par le prêtre mourant, Théo et Bob ne s'occupaient que de lui. Shin et Grunlek furent les seuls à remarquer par la fenêtre ouverte tremblante sous la secousse sismique, une silhouette faire volte-face pour courir.
Shin réagit aussitôt : il encocha une flèche qui se cristallisait au fur et à mesure à son arc bandé. Mais alors qu'il allait tirer, une énième secousse le déséquilibra, et une étagère lui tomba dessus, si bien qu'il dut faire un saut de côté et éviter les énormes grimoires rassemblant tous les versets de la Lumière.
Le nain Grunlek eut plus de chance : faisant fi du sol instable, il arma son bras métallique, et décocha un carreau dans la cuisse droite du fuyard, le stoppant net dans sa course.
De son côté, Théo serrait la main d'Oren :
_ Qui a fait ça ?
Le vieil homme secoua la tête, trop faible pour argumenter, alors que sa vie s'écoulait rapidement par cette plaie béante. Il poussa un nouveau râle de douleur.
_ Restez avec moi, éructa Théo en approchant la main.
Oren lui saisit la main avant qu'il ne puisse le soigner, et ferma les yeux, comme pour montrer que c'était inutile.
_ Nous sommes… corrompus. Ils veulent… conquérir le Cratère… ils nous ont trompé… ils sont de plus en … de plus en plus puissants…
_ Qui ça « ils » ? s'enquit Bob. De qui vous parlez ?
Oren puisa dans ses dernières forces pour avancer sa main ensanglantée, et pointer son index vers un parchemin scellé. Théo se saisit du rouleau et l'amena vers le mourant, pour bien confirmer que c'était ce document qu'il désignait.
_ Fuis… paladin…
Le regard d'Oren se voila alors qu'il passait de l'autre côté. C'était trop tard, il n'y avait plus rien à faire.
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Grunlek, de son côté, était passé par la porte, afin de courir en direction du fuyard, qui de son côté, se relevait tant bien que mal.
_ Arrêtez-vous immédiatement ! ordonna le nain, avec cette autorité issue de ses origines royales.
Toutefois, l'homme ne semblait pas vouloir se faire prendre. Il sortit une dague de sous sa cape. Grunlek s'arrêta aussitôt face à lui, et se mit en posture de combat.
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Théo et Bob relevèrent la tête : ils avaient tous les deux entendus la porte de l'Eglise s'ouvrir à la volée, et des voix dire :
_ Fouillez de fond en comble ! Trouvez-les !
Shin, lui, s'était mis sur ses jambes et se dépêchait d'enjamber la fenêtre pour rejoindre Grunlek. Il vit au loin la dague de l'homme en question briller sous les rayons du soleil. Il banda son arc aussitôt.
_ Un mouvement de plus, et je vous plante la flèche dans l'œil, avertit-il.
Le demi-élémentaire continua d'avancer prudemment. Grunlek lui-même se tint prêt à agir. L'homme semblait relativement jeune, quoi que son visage semblait brûlé à plusieurs endroits. Il haletait, et semblait presque aussi mourant qu'Oren. Il lâcha ses mots :
_ Contemplez les derniers instants de votre liberté avant que nous vous asservissions. Vous, pauvres nains et demi-élémentaires, quittez ces terres, et laissez donc un nouveau monde jaillir. C'est votre dernière chance.
Et avant même que Grunlek ne put réagir, il se planta la dague dans le cœur sans aucune hésitation. Le nain courut aussitôt vers lui dans l'espoir de le sauver pour un futur interrogatoire, suivi par Shin. Mais c'était trop tard, et cet homme lâchait ses ultimes hoquets avant de sombrer lui aussi dans le sommeil éternel.
_ Tu penses qu'il avait pour mission de se tuer après ce qu'il a fait ? demanda le demi-élémentaire. C'est manifestement l'assassin.
_ Il y a de fortes chances, répondit Grunlek en fouillant le cadavre dont les vêtements étaient tâchés de sang.
Mais il n'y avait rien dans la poche du meurtrier. Si ce n'est que quelques pièces de cuivre, et un anneau d'argent finement ouvragé, surmonté d'une énorme améthyste. Shin et Grunlek la reconnurent aussitôt : c'était l'anneau d'Oren, symbole de son haut-rang dans l'ordre de l'Eglise de la Lumière.
_ Il faut en avertir les autres, décida Shin en rebroussant chemin.
Toutefois, ses amis restés en arrière avaient bien d'autres ennuis. Il aurait fallu être sourd pour ne pas avoir entendu les bruits de pas précipités des villageois, ainsi que leurs cris alors qu'ils entraient dans l'Eglise en braillant.
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Bob et Théo relevèrent vivement la tête, mais avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, la porte s'ouvrit dans un immense fracas, laissant apparaître une dizaine d'hommes.
_ Ce sont eux ! brailla l'un des villageois – probablement un forgeron, vu le lourd marteau qu'il tenait dans sa main - Ils ont assassiné un prêtre de l'Eglise de la Lumière !
Alors que tous s'avançaient vers eux, Théo intervint :
_ Attendez ! Qu'est-ce que vous racontez ? C'est faux !
_ Arrêtez-les !
_ Je suis inquisiteur ! Au nom de la Lumière, je vous ordonne de vous arrêter ! s'écria le paladin en se redressant de toute sa hauteur.
Mais Bob lui attrapa le bras. Ça sentait clairement le complot. Rien de ce que pourrait dire Théo ne pourrait les arrêter. Il leur fallait fuir pour le moment, et ils aviseraient par la suite. Shin avait aussi compris et s'empressa de fuir par la fenêtre, avisant Grunlek au passage.
Bob ne laissa pas le temps aux villageois d'avancer, et lança une boule de feu à l'entrée, dans l'espoir de les ralentir, le temps qu'ils passent par la fenêtre. Malheureusement, dans le feu de l'action, la concentration du pyromage vacilla, et les flammes explosèrent aux pieds des villageois.
Tous purent entendre des cris de douleur.
_ Génial, lança Grunlek, depuis la fenêtre, en plus d'être accusés d'avoir tué un prêtre de la Lumière…
_ Dépêchez-vous avant qu'ils n'encerclent le bâtiment ! héla Shin.
Bob et Théo ne se firent pas dire deux fois. L'heure n'était pas à la réflexion, il leur fallait se mettre à l'abri en premier lieu. Fort heureusement la fenêtre donnait sur l'arrière de l'église, un petit jardin et des écuries séparés de la forêt par une clôture.
Que devait-il faire ?
_ Théo, va chercher Lumière, décida Bob. Grunlek, tu montes avec moi.
Le paladin inquisiteur courut vers les écuries et siffla son cheval qui rappliqua aussitôt, tandis que Brasier apparaissait dans un halo de flammes.
_ Ils sont là ! cria un boucher qui était passé par la fenêtre, le visage quelque peu noirci.
_ On s'en va, lança l'inquisiteur. Shin, tu montes derrière.
Ils n'étaient pas tous montés que Lumière et Brasier s'élancèrent à vive allure, obligeant Bob à s'agripper à la crinière de son cheval pour éviter de tomber et entraîner Grunlek dans sa chute.
Tel un parfait numéro d'équitation, les chevaux sautèrent la clôture et s'enfoncèrent dans la forêt.
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La nuit était déjà bien avancée quand ils s'arrêtèrent enfin. Brasier s'était évaporé dans un nuage de vapeur, tandis que Lumière n'était plus capable de faire un pas de plus.
Nos quatre aventuriers s'étaient rassemblés dans un coin de la forêt. Ils étaient sûrs de ne plus être suivis après avoir galopé pendant des heures, écartés des sentiers. Cette fuite, et cette halte s'étaient fait dans un silence pesant, dû à la fatigue et au choc.
Grunlek mâchonnait un morceau de viande séchée sans grand entrain. Ce fut finalement Shin qui prit la parole :
_ Bon…, décida-t-il. Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi on t'a retrouvé avec un cadavre sous les bras ?
_ Qu'est-ce que t'as encore fait ?
_ Ce n'est pas moi, se défendit aussitôt Théo. Je l'ai trouvé comme ça, avec sa propre dague plantée dans le cou.
Il jeta l'arme du crime par terre. Bob, quant à lui, méditait depuis un moment sur les dernières paroles d'Oren.
_ Tout ceci est inquiétant… je suppose qu'au vu de ce qu'Oren nous a dit, ceux qui ont ordonné à cet homme de l'assassiner ont pour but de conquérir le Cratère d'une manière ou d'une autre.
Théo ne répondit pas. Il laissait les déductions sur l'état du monde à Bob, mais c'était la pénultième mise en garde du prêtre qui repassait en boucle dans son esprit. Le paladin, malgré lui, regarda ses amis un par un alors que la pauvre voix mourante du défunt résonnait :
« Théo de Silverberg… prends garde… ton ami… ton ami… te trahira… fuis… »
L'inquisiteur avait parfaitement confiance en ses amis, qui l'avaient soutenu toujours d'une manière ou d'une autre à chacune de leurs péripéties. Il valait mieux ne pas insérer un doute qui puisse compromettre leur travail en équipe durant ces temps de crise.
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Quelques jours plus tard.
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_ Monstres !
L'évêque était entré dans la grande Cathédrale déserte en hurlant, troublant la quiétude des lieux. Il s'avança le long de l'allée, aussi vite que sa jambe enflée le lui permettait.
_ Comment avez-vous OSE ? Je n'ai JAMAIS donné mon accord pour cela !
Son interlocuteur ne prit même pas la peine de lever la tête, affalé qu'il était sur le trône où l'évêque s'asseyait lors des prêches hebdomadaires. Il caressait une dague à la lame particulièrement affûtée, éprouvant la pointe de l'arme.
_ Vous êtes un monstre, continua l'évêque. Sachez que lorsque nous propagerons ce message, nous ferons en sorte que vous quitterez ce monde, pour ne jamais y revenir ! Votre immoralité vous conduira à votre perte !
Ce fut si rapide que le vieil homme n'eut même pas le loisir de cligner des yeux. Déjà, la pointe de sa propre dague taquinait sa gorge. Ses yeux gris affolés rencontrèrent les iris flamboyants de son interlocuteur.
_ Ne me parlez pas de morale, infâme vieillard, cracha l'homme. Vous avez perdu votre âme le jour même où vous avez apposé votre sceau sur notre Pacte.
Il tourna les talons, et monta les quelques marches, faisant dos à l'archevêque :
_ Il est temps à présent, annonça-t-il solennellement en écartant les bras. Le temps des héros est révolu. C'est à nous de prendre ce qui nous est dû, et que chacun sache quelle est sa place dans ce monde. Les Nains retourneront à leur esclavage initial, les demi-élémentaires suivront la voie de la dévotion qui leur est destinée, les Dieux et les Diables montreront enfin aux humains les conséquences de leurs profanations.
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To be... Continued ? Maybe ?
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Vous n'êtes pas obligés de poursuivre cette fanfic, qui était à l'origine un One Shot, mais dont j'ai décidé de développer le scénario, et le contexte du Cratère. Et puis, voir les personnages Fail, c'est quelque chose que j'aime bien :3
Merci à Mahyar, Krayn, Fred, Bob et Seb pour faire vivre cette magnifique série, et m'avoir inspiré l'envie de m'initier aux JDR !
Petite Pirate
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