Bonsoir tout le monde ! Alors voici, le tout premier chapitre que j'ai réécrit et que je poste. Vous verrez, une amélioration en soi, largement la différence entre l'ancien et le nouveau (^^) .

Je tiens à dire un grand merci à tous ceux qui m'ont laissé un commentaire, mais pas seulement eux, je remercie toutes les personnes qui m'ont rajouté dans leurs favoris, me suivent où a mis mon histoire en alerte.

bb : Je vais recommencer à écrire celle-ci aussi.

Morane : Es-tu toujours là ? Si oui, sache que ton enthousiaste m'a toujours fait plaisir et je t'en remercie.

Sora93 : Les trois d'un coup 0-0 ! Mon Dieu, est-ce que tu te sens bien ?! Je ne sais pas comment tu as réussi cet exploit, parce que même-moi je n'y suis jamais parvenue (je suis dans l'incapacité de lire, le chapitre 3 de ma deuxième fics, tant c'est nul et mal écrit).

Nan, je suis juste réaliste. Euh...attend je vais trouver...en fait, non, j'en trouve aucun ^-^ .

Je suis contente que toute te plaît et je pense que tu vas être ravi d'apprendre que je vais reprendre celle-ci. Ainsi, Un destin différent et Un camp connu et encore inconnu seront les deux fics que je vais continuer en même temps.

Malheureusement, je suis incapable d'écrire à côté, car j'ai trop d'idées qui m'assaillirent quand je sais que je n'ai pas besoin de me presser et ça me démoralise immédiatement.

En tout cas, merci de ton soutien ^^ .

Allen Gray Walker : Je suis contente de savoir que tu la trouve intéressante ^^ .

Italique : Pensée du Comte Millénaire.

Disclamer pour tous les chapitres à venir : Je ne possède D Gray Man où les personnages, qui appartiennent à Katsura Hoshino.

Sur ce bonne lecture !


Prologue :

Le Comte Millénaire marchait tranquillement à la recherche de sa nouvelle victime. Un peu plus tôt dans la soirée, il avait senti une vague de désespoir et de tristesse, comme il n'en avait jamais ressenti auparavant, l'appeler.

Mais pour une raison dont il ignorait la cause, quelque chose l'empêchait de trouver cette personne, au désespoir si puissant qu'il avait pu le ressentir au bout du monde. Cela faisait donc quelques heures qu'il cherchait dans plusieurs villes d'où pouvait bien provenir cet appel.

Marchant dans les rues enneigées en fredonnant la chanson de son petit rêve, espèrent secrètement trouver au plus vite ce qu'il cherchait afin de pouvoir rentrer chez lui, ou pour le moment seuls deux membres de sa famille y résidaient.

Il se tut quand il ressentit le même chagrin qui l'avait d'abord interpellé, provenir d'un cimetière. Ravi à l'idée de bientôt revenir au manoir, le Comte se dirigea à ce que l'on nommait « la maison des morts » avec empressement.

Remarquant immédiatement, la figure se trouvant en haut d'une petite colline, il se percha en haut d'un arbre mort et détailla sa prochaine victime.

De ce qu'il pouvait voir, c'était un enfant d'environ neuf ans, il possédait de courts cheveux bruns graisseux, ses yeux de couleur gris étaient ternes. Il était si petit, maigre et sale que l'on pouvait aisément le confondre avec un enfant de la rue.

Quittant son perchoir, il se mit derrière la tombe sans que l'enfant ne remarque sa présence. Il profita de cette occasion pour le détailler un peu plus. Ses vêtements étaient déchirés et sales, son teint pâle, bizarrement un gant de cuisson vert couvrait sa main gauche. Son petit corps était secoué de ses sanglots silencieux.

En regardant cet enfant, le Comte sentit son cœur se réchauffer comme s'il faisait partie de la famille. Secouant la tête rapidement, il décida de se mettre au travail :

-Conbawa, mon garçon. Veux-tu que cette personne soit de retour ? Demanda-t-il d'une voix trompeusement douce.

Le garçon leva enfin les yeux sur lui, ses orbes apathiques avaient laissé place à un argent vibrant d'espoir.

Figé, il sentit son cœur rater un battement. Ses yeux étaient exactement de la même nuance que ceux de son quatorzième.

Il se força à oublier ses pensées, quand il se rappela sa raison d'être ici. Il continua donc :

-Veux-tu que je ramène...

Jetant un rapide coup d'oeil sur le nom gravé sur la tombe, il fronça les sourcils.

Pourquoi ce nom me semble-t-il si familier ?

-...Mana Walker à la vie finit-il gentiment.

Quand le garçon ouvrit la bouche pour répondre, une tristesse qu'il ne pourrait expliquer l'accapara.

-Non merci, monsieur dit l'enfant d'une voix douce et mélodieuse.

-Tu n'as qu'à prononcer...

Il s'arrêta, regardant abasourdit l'enfant. Il devait avoir mal entendu, tous les humains étaient égoïstes et ils acceptaient toujours son offre, tentées de revoir leur être cher.

Cette enfant devait être pareil, alors pourquoi espérait-il avoir bien entendu ? Pourquoi son cœur se resserrait-il dans un étau douloureux rien qu'à l'idée de tuer cet enfant si innocent, pur et mignon ?

Un sentiment d'effroi le prit.

Je suis en train de devenir comme Sheryl !

Il sortit une nouvelle fois de ses pensées en entendant la voix mélodieuse de l'enfant.

-Je vous remercie d'avoir proposé de ramener Mana, monsieur, mais je ne veux pas le séparer de son frère dit-il un pauvre sourire triste étirant ses lèvres.

Le Comte resta sans voix, ses yeux mordorés fixant ses yeux hydrargyres si semblables à ceux de son frère perdu.

Une pensée le traversa soudainement, mais cette fois il ne l'écarta pas comme les précédentes. À la place, il demanda d'une voix douce :

-Dis-moi mon garçon, comment t'appelles-tu ?

L'enfant le regarda droit dans les yeux. C'était comme s'il regardait dans son âme, voyant quelque chose que lui seul pouvait voir. Au bout de quelques secondes qui lui avaient paru être des heures, le garçon répondit, les joues rouges de gêne :

-Allen, je m'appelle Allen Walker, et vous, monsieur ?

-Je suis le Comte millénaire, mais tu peux m'appeler Adam ou Millénie. Mais dis-moi Allen, veux-tu rejoindre ma famille proposa le Comte d'une voix chaleureuse, ses yeux jaunes montrant une tendresse réelle.

Allen regarda le Comte avec méfiance. Cela devait être une blague, il ne pouvait pas être sérieux. Pourtant les yeux de l'homme lui disaient qu'il ne plaisantait pas. Choqué, le regard du petit garçon se remplit de tristesse.

-Quand vous verrez mon bras gauche, vous ne voudrez plus de moi dit-il résigner.

Interloquer, Adam s'agenouilla à côté de la forme tremblante de froid ou de peur, il ne savait pas, pour demander d'un ton qu'il se voulait être rassurant :

-Pourquoi penses-tu cela ?

Le jeune garçon enleva lentement son gant de cuisson, permettant au Comte de voir le bras rouge sang et noueux, les ongles teints en noir, mais surtout la croix verte incruster sur le dos de la main.

Innocence ?!

Le regard de surprise et de haine ne passa pas inaperçu au jeune garçon. Les larmes aux yeux, Allen pensa qu'il allait l'insulter, le traiter de démon ou pire, le frapper.

Remontant ses yeux sur le visage larmoyant du petit garçon, Adam sentit son cœur se briser. Il le prit donc dans ses bras pour le bercer et lui murmurer des paroles réconfortantes, lui disant qu'il l'acceptait toujours dans sa famille.

L'enfant finit donc par s'endormir sous son regard plein de tendresse. Il avait dit à l'enfant qu'il le voulait dans sa famille et il ne changerait jamais d'avis, juste parce qu'il possédait une maudite innocence !

En quelques minutes seulement, il avait considéré cette enfant comme n'importe quelle autre membre de sa famille et il n'allait certainement pas l'utiliser comme un vulgaire pion dans cette guerre.

Hochant la tête à lui-même, il se releva avec le petit enfant dans ses bras et s'avança vers une porte en damier en forme de cœur, surmonté d'une couronne qui venait de sortir du sol. Sans plus attendre, il s'y engouffra, la porte se refermant derrière son passage et disparaissant, ne laissant aucune trace dans la nuit froide.


Et voilà, tout le monde ! Alors qu'en avez-vous pensez, mieux ou pareil que l'ancien ?

Pour ceux qui ne savent pas, le mot hydrargyre est un synonyme de mercure.

Conbawa = Bonsoir

Voilà, je posterais le chapitre 1, réécrit, Vendredi prochain ( donc le 4 ) vers 22 h. Vous vous demandez pourquoi aussi tard ? Simple, quand je ne travaille pas (je suis animatrice) je passe ma journée entière à faire la réécriture des chapitres de : Un camps connu et encore inconnu et Un destin différent.

Sur ce ciassu.