Auteur : Lily.B
Disclamer : Toujours pas à moi… Et heureusement pour eux, je ne les ai pas gâté dans cette fanfiction XD
Genre : Yaoï, Romance, Humour… Léger UA et pitet un chouïa de OOC lol
Pairing : Alors tous les couples possibles et inimaginable Yami Yûgi (aka Atem)/Seto - Jôno-Uchi/Makuba - Yûgi/Rebecca - Honda/Anzu - Valon/Maï - Otogi/Shizuka… Et le couple phare à caser Marik/Bakura… Mais comment je vais m'en sortir oO ?
Avertissement : Cette fic fait allusion à une relation homosexuelle donc homophobes allez voir ailleurs si j'y suis !
Rating : Je vais mettre M pour relations sexuelles sous-entendues ou non…
Résumé : Ils sont douze… Douze à avoir percé le secret de leur cœur et à être prêts à tout pour leur ouvrir les yeux… Tout… Mêmes les coups les plus bas…
Note&Co : Ceci est ma deuxième fanfiction à chapitre dans ce fandom et elle a été écrite pour une occasion très spéciale ! En effet, c'est le cadeau de St. Valentin de ma très chère Yami Aku. Je tiens à préciser que les chapitres sont plus courts que ceux de Souviens-Toi, et ils devraient normalement paraître plus rapidement. Pour les petits curieux s'étant aventurés dans mes Archives, vous avez eu la chance de la découvrir en 'avant-première', pour les autres, c'est maintenant lol !
Pour ceux qui attendent avec impatience la suite de Souviens-Toi, sachez que la première partie du chapitre IV est toujours en cours de bêta-lecture et qu'il est aussi long que les précédents chapitres ! La partie deux est en cours d'écriture… Donc patience !
Mis à part ça, j'ai créé un blog spécial lecteur pour vous tenir au courant des avancés de mes fanfictions ou autres…
Vous trouverez l'adresse dans ma bio pour les plus intéressés d'entre vous XD
Avis aux Lecteurs : Pour ceux qui ne seraient pas au courant, les réponses aux reviews sont désormais interdites dans les chapitres, c'est pourquoi j'insiste encore une fois sur le fait de me laisser votre adresse e-mail ! Cela me fait tellement plaisir de recevoir une review que j'ai à cœur de vous répondre ! Si vous ne voulez pas que tout le monde y est accès, laissez-là moi par mail ! Merci de votre compréhension !
Un grand Merci à : Yami Aku et Dark.setsuna pour leur relecture, ainsi qu'à Ruines… Surtout à Ruines en fait… Vous ne pouvez pas savoir à quel point je l'ai embêté avec cette fic XD
Petit Rappel : Cette fic est un vrai melting-pot ! Les personnages du manga côtoient ceux de l'anime ! Étant plus fidèle au manga qu'à l'anime (pour être honnête je mélange les évènements qui m'arrangent) la plupart des noms seront donc ceux de la version originale à savoir ceux du manga donc petit rappel :
Jôno-Uchi Katsuya aka Joey Wheeler
Anzu Masaki aka Téa Gardner
Honda Hiroto aka Tristan Taylor
Otogi Ryuji aka Duke Devlin
Shizuka Katsuya aka Serenity Wheeler
Magic and Wizards > Duels de Monstres.
Hum… Je ne pense pas qu'il y ait d'autres problèmes de compréhension.
Sur ce, Je vous souhaite une Bonne Lecture !
Vacances sous les tropiques
Prologue :
Que la fête commence
-
-
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Ile Kaiba.
Oui parce que quand on était Président d'une grande compagnie, avec plusieurs parcs d'attraction à son actif, des plateaux de jeux pour Magic and Wizards toujours à la pointe de la technologie en passant par les arènes de combat aux duels disk, on pouvait se permettre de posséder une île, et qui plus est, sous les tropiques. Donc…
Ile Kaiba, 18 h 41, H – 1 ; Min - 20 avant début des opérations.
Après plus de huit heures de vol, le jet privé de la Kaiba Corporation se posait sur la piste d'atterrissage sans anicroche. Aussitôt, Jôno-Uchi et Honda, bagages en mains, se précipitaient vers la sortie, afin d'être les premiers à profiter du soleil. Malheureusement pour eux, ils avaient négligés la température propice à la saison, à savoir 30°C à l'ombre, même si le soleil commençait légèrement à décliner. Ils avaient à peine fait quelques mètres, qu'ils s'écroulaient lamentablement sur leurs valises.
Plus discrètes, les filles sortirent en bande, papotant des premières choses qu'elles feraient une fois arrivées à la villa. Shizuka, profita de poser un pied au dehors du jet pour inaugurer son ombrelle, sous les acclamations de Maï qui trouvait l'idée plus qu'excellente. Anzu approuva également et rajustant son chapeau de paille, rejoignit les garçons qui surchauffaient sous le soleil de plomb pour les ventiler.
Vint ensuite le tour de Valon, qui sortit sous l'œil vigilant d'Otogi, qui ne lui faisait toujours pas confiance. Marik émergea à son tour de l'appareil, respirant une grande bouffée d'air, heureux de retrouver une chaleur à laquelle il était habitué. Il se retourna pour voir sortir timidement, main dans la main, Yûgi et Rebecca, qui comme à leur habitude discutaient de tout et de rien en compagnie de Bakura. Cette timidité le fit sourire tant elle était touchante. Puis il reporta son regard sur l'ensemble de ses compagnons qui attendaient plus ou moins calmement que sorte le maître des lieux.
Makuba se précipita à leur suite, mais stoppa sa course avant de descendre pour se tourner vers l'intérieur. Il croisa ses bras sur sa poitrine et se mit à taper du pied, d'un air impatient et agacé.
- Vous avez pas bientôt finit tous les deux ? s'exclama t-il en direction des retardataires.
Curieuse, l'assemblée se tut et reporta son attention sur le couple manquant. Il faut dire qu'il était extrêmement rare de voir Atem à plus de quelques mètres de Seto Kaiba et c'était justement ce qui c'était passé durant tout le trajet.
Les voyant, enfin arriver, l'adolescent descendit à son tour le peu de marches qui le séparaient de la terre ferme, avant de se retourner de nouveau vers eux. Les deux meilleurs duellistes apparurent au même moment, l'un d'entre eux tenant fermement une étrange mallette argentée. Tous pouvaient remarquer à quel point le président de la Kaiba Corporation la regardait dangereusement. Ses yeux d'un bleu glace s'ancrèrent durement dans un regard violine passablement assombri par l'exacerbation.
- Si tu me l'abimes…
- C'est effectivement ce qui risquerait d'arriver si tu continues à me menacer de la sorte ! claqua l'ancien pharaon, descendant.
Seto retint difficilement la remarque cinglante qu'il avait au bord des lèvres et jura avant de le suivre. Il faut dire que son petit ami s'était mis en tête de le sevrer de son ordinateur durant toute la durée de leur séjour, et qu'il n'en démordait pas. Soupirant de frustration, il rejoignit les autres, presque tous avachis sur leurs bagages.
- Alors ? Qu'est-ce qu'on fait Kaiba ?
Le brun reporta son regard sur Jôno-Uchi qui avait été le premier à rompre le silence.
- On attend.
- Et peut-on savoir ce qu'on doit attendre sous pareille chaleur ? questionna Otogi.
C'est alors que, comme réponse à sa demande, un nuage de poussière s'éleva à l'horizon. Quelques minutes plus tard, cinq jeeps déboulaient dans l'enceinte de l'aéroport et s'arrêtaient devant eux.
- Excusez-nous pour le retard Monsieur Kaiba, déclara l'un des conducteurs.
- Ce n'est rien.
Il s'inclina respectueusement tandis que son patron se tournait vers ses invités.
- La villa n'est qu'à trois quart d'heure de route. Mettez vos bagages dans les coffres et prenez place à bord des véhicules, ordonna t-il.
Ceci dit, il sauta élégamment dans l'une des voitures, prenant par la même occasion la place d'un de ses chauffeurs. La porte côté passager s'ouvrit sur Atem qui prit place à ses côtés, claquant rageusement la portière en la refermant. Instantanément, Seto reporta son regard sur lui, et vint discrètement entrelacer ses doigts à ceux de son amant.
- J'espère pour toi que ton idée était la bonne !
- Ça doit marcher. Quitte à me taper le canapé pendant toute la durée du séjour, répondit sèchement le blond en fixant résolument droit devant lui.
- A chaque fois que tu fais cette tête-là, j'ai une furieuse envie de t'embrasser.
Le maître des jeux tourna, lentement son visage vers celui de son petit ami, se retenant à grand peine de ne pas sourire pour conserver une expression fermée.
- Et moi j'ai une furieuse envie de rire… Mais ce serait mal vu, je crois.
- Je le crois aussi, en effet.
Délaissant le volant, Atem vit Seto esquisser un geste vers lui, avant de reposer sa main sur la commande de bord. Instinctivement, il resserra sa prise sur celle qu'il tenait entre ses doigts.
- Vivement ce soir, soupira le brun.
- Oui…Vivement ce soir.
Les prunelles violines quittèrent le visage de la personne aimée pour aller se poser sur les environs, alors que Seto reportait son attention sur ce qui se passait à ses côtés. Voyant son cadet mettre son sac dans le véhicule où s'était installé Jôno-Uchi, il plissa des yeux.
- Où est-ce que tu crois aller comme ça Makuba ? cria t-il à l'adresse de son petit frère. Il hors de question que tu montes avec cet imbécile !
Il se retint cependant de grimacer de douleur en sentant un petit pincement sur le dos de sa main, et foudroya du regard son petit ami qui continuait d'observer le paysage l'air de rien. Makuba les rejoignit presque immédiatement, et lança rageusement son sac à l'arrière du véhicule, puis prit place à bord, en boudant.
- Heureusement que tu n'as pas décidé de nous faire faire chambre à part.
- Crois-moi que je n'aurais pas hésité à le faire, si cela ne nous arrangeait pas !
L'adolescent se renfrogna.
- C'est pas juste.
- Dans la vie rien n'est juste, petit frère.
Le jeune cadre jeta un œil dans son rétroviseur. Tout le monde était confortablement installé dans les voitures mises à leur disposition et prêt au départ. Ses lèvres s'incurvèrent discrètement alors qu'il remarquait que le jeune Ishtar était accoudé à l'une des portières, semblant s'ennuyer royalement ainsi que Bakura qui paraissait parfaitement à l'aise dans son rôle de chandelier auprès d'Anzu et de Honda.
- Qu'est-ce qui te fait sourire ? demanda Atem.
Seto lui montra subtilement le petit miroir, mais le jeune homme préféra se retourner pour avoir une meilleure vue de se qui se passait derrière eux, vite imiter par Makuba qui en profita pou envoyer un baiser de la main à Jôno-Uchi. Se repositionnant convenablement, ils se sourirent d'un air entendu, puis le duelliste posa de nouveau ses yeux sur son homme et lui lança un regard complice.
- Je crois que tu peux y aller maintenant, déclara t-il malicieusement.
- Et tu crois que je peux t'embrasser, là, maintenant, tout de suite ?
- Plus vite on sera à la maison, plus vite tu auras le droit de le faire, mon cœur.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Seto fit tourner la clé dans le contact, appuya sur l'accélérateur et la jeep partit en trombe vers la sortie, direction la villa des Kaiba.
- Quelle habile façon de lui faire faire tout ce que tu veux ! déclara Makuba, mi-amusé, mi-vexé.
- N'est-ce pas ? répliqua Atem en se tourna vers lui, tout sourire.
Incapable de bouder plus longtemps, l'adolescent se détendit et profita du voyage pour revoir le plan, formaté quelques mois auparavant. Ces vacances promettaient d'être mémorables.
¤
Villa Kaiba, 19 h 26 ; Min - 35 avant début de la mission.
Quarante-cinq minutes plus tard, la caravane de voitures se stoppait en bas d'une colline. Le soleil déclinait, doucement mais surement, derrière celle-ci de telle sorte que toute la joyeuse troupe qui découvrait la Villa Kaiba devait mettre leur main en visière pour pouvoir admirer la somptueuse demeure. Encore assis dans les jeeps ou lever pour certains, tous restèrent muet de stupéfaction devant tant de beauté.
Légèrement en hauteur, la Villa Kaiba était d'un blanc éclatant, alliant un subtil mélange d'architecture grecque et romaine. Une allée de dalles blanches serpentant la montée, indiquait la direction à suivre, ce qu'ils n'hésitèrent pas à faire lorsque le maître des lieux les devança.
Bagages en mains, ils découvrirent lors de leur ascension, une succession de statues de marbres et autres arbustes finement taillés représentant toutes sortes de monstres de Magic and Wizards. Dans un subtil mélange, les principales cartes maîtresses des deux meilleurs duellistes, semblaient s'être alliées et tous reconnaissaient aisément à qui appartenait telles ou telles créatures.
Intrigué, Jôno-Uchi s'éloigna du reste du groupe et s'approcha de l'une des sculptures, représentant le fameux Gardien Celte. Il tendit la main mais fut stoppé par le claquement sec d'une langue contre un palet. Se réfractant craintivement, il risqua un œil vers le propriétaire de cet ordre sous entendus. En tête de queue, Kaiba s'était immobilisé et le regardait faire, un air féroce au visage.
- Je te prierai de bien vouloir ôter tes sales pattes de mes statues, Bonkotsu !
Sur ces mots, il reprit sa marche. Piteux, le châtain rejoignit les autres, la tête basse et suivit le cortège. Une main rassurante se glissant dans la sienne vint cependant le réconforter. Relevant son visage vers son possesseur, une bouffée de chaleur l'envahit en voyant le jeune Kaiba lui offrir un sourire compatissant.
- Ne t'inquiètes pas, il est réfractaire avec tout le monde.
- Mouais, moi plus que les autres.
- T'inquiètes pas, il finira par s'y faire, car il est hors de question que je renonce à toi !
Pour appuyer ses dires, l'adolescent stoppa son aîné et emprisonnant ses joues entre ses doigts, l'embrassa chastement sur les lèvres. Honda qui passait tout prêt avec Anzu poussa un cri entre l'exclamation et le sifflement avant de se faire rapidement rappeler à l'ordre par cette dernière. Jôno-Uchi tira puérilement la langue à son ami alors que Makuba se cachait dans sa veste, rougissant de son audace. Le châtain entendit Maï pester contre le jeune homme, ce qui l'amusa grandement. Il délogea son petit ami de sa cachette et passant un bras autour de ses épaules, le ramena contre lui, lui volant au passage un dernier baiser.
Marik poussa un soupir agacé avant de reprendre sa marche qu'avait suspendue l'exhortation du brun alors que Bakura, qui cheminait à ses côtés jusque là, attendit le jeune couple tout sourire. Jôno-Uchi le gratifia d'un mouvement de tête tandis qu'ils reprenaient leur ascension.
Quelques minutes plus tard, ils atteignaient la Villa et purent l'observer plus en détail. L'entrée du perron était jalousement gardée par un Magicien des Ténèbres ainsi qu'un Dragon Blanc aux Yeux Bleus, tous deux semblants prêts à l'attaque. Honda siffla d'admiration devant tant de détail.
- Et bien Kaiba, on se refuse rien, répliqua Maï, impressionnée elle aussi.
Anzu fit un tour sur elle-même, et fut déçue de remarquer que bien que la Villa soit en hauteur, elle ne l'était pas suffisamment pour avoir une vue sur l'île. Elle poussa un petit soupir de frustration qui attira l'attention de Bakura.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda t-il.
- Et bien je pensais qu'avec tout ce qu'on vient de monter, on verrait au moins la mer.
- Ne t'inquiète pas… Il paraît qu'elle est tout près.
La jeune fille le gratifia d'un sourire, puis reporta son attention sur le reste du groupe qui commentait avec véhémence un énième duel entre Atem et Seto, que ce dernier avait évidemment perdu. Agacé qu'on lui rappelle tant de mauvais souvenir, le maître des lieux tourna prestement la clé dans la serrure et ouvrit la double porte en chêne massif, finement sculpté. Celle-ci se déroba pour dévoiler un séjour, entièrement dallé de marbre blanc. Légèrement en hauteur et soutenue par deux colonne grecques, on pouvait apercevoir le palier du premier étage, entièrement moquetté de rouge, et qui formait une petite arche, séparant le hall du séjour.
Plus loin, l'immense baie vitrée offrait une vue sur une végétation plus que luxuriante ainsi que sur la piscine, conçue elle aussi dans un style antique. Du côté droit de la fenêtre, l'on pouvait apercevoir l'angle d'une table en pin massif, dont le reste était caché par un pan du mur. Les poils d'un tapis carmin, ainsi qu'un bout de celui-ci dépassaient de l'autre côté. Il était surplombé par deux canapés en cuir noir et d'une table en verre, dont dépassait la moitié d'une coupe de fruit.
Des deux côtés de l'entrée se trouvait deux escaliers menant au premier étage que Seto emprunta, rapidement suivit de ses invités. Arrivé au premier palier, il se stabilisa et attendit que tout le monde soit présent pour continuer ses explications. Cependant, il remarqua rapidement l'absence de deux personnes. S'accoudant à la rambarde de protection, il se pencha légèrement pour essayer de les apercevoir. Il finit, néanmoins, par les interpeller, ne les voyant nulle part dans le hall.
- Atem, Makuba, on peut savoir ce que vous foutez ? cria-t-il
Les absents ne répondirent rien et émergèrent tranquillement du salon ayant chacun en main, une biscotte beurrée et tartinée de confiture de fraise pour l'un, et de figue pour l'autre. Ils se séparèrent pour prendre chacun l'un des escaliers le plus proche, menant à leur appartement.
- Ch'était pas la peine de chrier comme cha ! déclara Makuba, la bouche pleine.
- Makuba ! le grondèrent aussitôt ses deux tuteurs plus par réflexes qu'autre chose.
- Chquoi ?
- Je t'ai déjà dit mille fois qu'on ne parlait pas la bouche pleine, le réprimanda son grand frère.
- Et moi, je t'ai déjà dit mille fois, de surveiller ton langage, Seto, répliqua ardemment Atem en arrivant au premier étage.
Le président de la Kaiba Corporation le foudroya du regard, avant de s'approcher de lui pour lui confisquer sa tartine entamée.
- Le dîner sera servi à 20h30, comme à chaque fois. D'ici là, tu attendras comme tout le monde.
Sur ces derniers mots, il termina le petit encas improvisé sous le regard noir de son amant, puis reprit ses fonctions d'hôte.
- Donc comme vous pouvez le constater, à cet étage se trouve deux portes, ou en l'occurrence, trois avec celle qui se trouve derrière vous.
Le groupe se retourna alors vers la porte en question, qui n'était séparée que par quelques marches et que certains avaient déjà remarqué en montant la première salve d'escaliers.
- A droite de cette porte se trouvent mes appartements, donc accessoirement, ceux d'Atem…
Le susnommé, bras croisés contre son torse, fit mine de regarder ailleurs, faisant bien comprendre par ce geste, que cela ne risquait pas de durer longtemps. L'ignorant royalement, Seto continua ses explications.
- Par conséquent, à gauche se trouvent ceux de Makuba, qu'il partagera avec Jôno-Uchi… Il toisa le couple du regard, avant de continuer à leur égard. Que ce soit bien clair, je ne veux entendre aucun bruit suspect provenant de cette chambre !
- T'inquiètes pas pour ça Kaiba, tenta de le rassurer le châtain.
Seto ne lui accorda pas plus d'attention qu'à son amant et gravit les quelques escaliers le séparant du petit palier supérieur, et s'arrêta devant la troisième porte au double montant.
- Derrière cette porte, se trouve le centre de contrôle. Ici sont regroupés tous les appareils de surveillance. Des caméras de sécurité aux micros. Aucun d'entre vous n'est autorisé à pénétrer cette pièce.
- Hey, attends une minute Kaiba, tu veux dire que chacun de nos mouvements sera surveillé ? s'exclama Honda
- Presque… Votre seul lieu d'intimité sera vos chambres… Et maintenant suivez-moi.
Comme pour le rez-de-chaussée, se trouvait sur le petit palier supérieur, deux escaliers qui partaient de chaque côté. La petite troupe l'emprunta à son tour pour atteindre le deuxième étage où le maitre des lieux les attendait.
- Cet étage est réservé aux invités, continua t-il. Cependant, il ne comprend que quatre grandes chambres, toutes avec un lit double.
- Tu plaisantes ? N'est-ce pas ? demanda Valon, contrariée par une telle nouvelle.
Et il n'était pas le seul, aucun des couples restants ne voulaient être séparés de sa moitié, ou presque.
- Il est hors de question que je fasse chambre à part ! s'exclama Maï, outrée.
- Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, écartez-vous ! ordonna Jôno-Uchi. Votre vieux copain Jôno, à la solution à votre problème.
- Ah ouais ? Et bien je suis curieuse de voir laquelle ! déclara la blonde, toujours aussi irritée.
La foule s'écarta, formant un cercle autour du châtain. Reclus en haut des marches, Kaiba regardait le tout d'un œil critique.
- Toi, reprit le soi-disant duelliste de seconde zone en pointant du doigt sa sœur. Dans une chambre. Je refuse que tu passes la nuit dans le même lit que ce pervers !
Shizuka prit un air scandalisé, en voyant à qui son frère faisait allusion.
- Comment peux-tu me faire ça ? Ce n'est pas juste ! De quel droit oses-tu interférer dans ma vie comme ça ! Tu…
Elle fut coupée dans son élan par deux bras puissants se refermant autour de sa taille. Le dit pervers, lui baisa la nuque pour l'apaiser.
- C'est bon Shizuka… Calme-toi, ça ne fait rien. Écoute donc ce que ton grand frère te dit. Ce n'est que pour un temps…
- Mais, Otogi…
- C'est bon je te dis… On pourra toujours s'arranger autrement.
Relevant son visage, le brun, ancra son regard dans ceux noisette de son beau frère et continua :
- Donc je suppose que tu as l'intention de laisser une chambre à Maï et à Valon ?
- C'est vrai ? demanda la jeune fille, pleine d'espoir.
- Effectivement.
- Jôno-Uchi, tu es un amour !
La duelliste se jeta à son cou et l'embrassa vivement sur la joue pour le remercier, s'attirant par la même un grognement de la part de son petit ami. Il était toujours très jaloux de l'attention que Maï accordait à son ami.
- Hey, Hey, je sais, lui répondit le châtain en se grattant distraitement le bas de la joue pour s'empêcher de rougir.
- Et modeste avec ça.
- Et bien moi, je ne suis pas d'accord !
Honda venait d'interférer dans les décisions de son meilleur ami, et Maï profita de ce moment pour traîner Valon dans l'une des chambres avant que Jôno-Uchi ne change d'avis.
- Ah, oui, et en quoi cela te pose un problème Honda ? demanda l'organisateur en croisant les bras sur sa poitrine dans une attitude de défi.
- Il se trouve qu'il ne reste plus qu'une chambre de libre, Otogi en prenant une, lui aussi.
- Faux, mon cher ami !
- Je te demande pardon ?
- La dernière chambre est attribuée à Bakura et Marik ! Étant les deux seuls célibataires, il est hors de question que je leur impose la présence d'un homme casé, si c'est pour l'entendre parler de sa dulcinée à longueur de journée ! Suivez mon regard…
Ses yeux noisette se posèrent sur son beau frère, qui lui sourit avec arrogance.
- Mais enfin ? Pourquoi pas Yûgi !
- Tout cela n'a pas de sens Honda… répondit ce dernier.
- Moi, je suis d'accord avec Jôno, le soutint Rebecca.
Et pour appuyer ses dires, elle alla se poser auprès de Shizuka et lui prit la main pour l'enlever à son petit ami.
- Ce sera marrant entre filles… Hum… Laquelle tu préfères ? demanda-t-elle, en lui faisant visiter les chambres restantes.
- Que pensez-vous de celle-ci ? intervint Anzu en en montrant une du doigt. Il ya une magnifique vue sur la piscine, ça pourrait être sympa…
- Comment, toi aussi Poupoune ?
Honda n'en revenait pas. Sa petite amie avait, elle aussi, décidé de se plier aux ordres de son bon à rien d'ami… Il était fichu… Et il se sentait effroyablement seul.
- Oui je trouve que, pour une fois, Jôno-Uchi a eu une bonne idée, dit-elle les mains sur les hanches.
Le châtain fit un grand sourire qui se tordit bien vite en une grimace.
- Comment ça pour une fois ? Hey ! Anzu !
Marik poussa un petit soupir d'agacement devant le spectacle qui s'offrait à lui. Jôno-Uchi avait entreprit de tambouriner à la porte de la chambre des filles, pendant que Yûgi tapotait maladroitement le dos de Honda, essayant comme il le pouvait de le réconforter. Brusquement, Otogi jaillit d'une pièce en s'exclamant, qu'il fallait prendre cette dernière car elle donnait elle aussi vue sur la piscine et qu'en plus, elle possédait un petit balcon attenant à celui des filles, ce qui était un avantage non négligeable. Cela eut pour effet de rendre le sourire à Honda qui se précipita dans la pièce avant que Jôno-Uchi ne leur empêche.
Il regarda Bakura qui ne pouvait s'empêcher de sourire du malheur de son ami. Mais comment faisait-il pour toujours être aussi souriant ?
- Il ne reste plus que nous, dit-il.
- Oui… Tu viens ?
Le jeune homme aux cheveux blanc venait d'entrer dans la dernière chambre, et l'invitait à le suivre. Soupirant une nouvelle fois, Marik prit son sac et referma la porte derrière lui. Aussitôt que cela fut fait, Atem jeta un regard en coin à son petit ami.
- Voleur de tartine, marmonna t-il à son encontre.
- Moi aussi, je t'aime, lui répondit Seto.
Il lui vola un léger baiser avant de lui attraper le poignet et de l'entrainer à sa suite. Makuba resta un instant à regarder son petit ami s'escrimer contre la porte de la chambre des garçons, amusé.
- C'est bon, tu peux te calmer je crois.
Jôno-Uchi stoppa tout mouvement et se tourna vers l'adolescent, ses yeux pétillant de malice. Il s'approcha doucement de lui et posa ses bras sur chacune de ses épaules, l'emprisonnant.
- Je me suis un petit peu trop emporté, il me semble.
- Il me semble aussi.
Makuba pencha la tête sur le côté et observa son compagnon.
- Tu n'es pas curieux de savoir ce qu'ils font ?
- Oh si ! Terriblement !
Souriant, le petit brun attrapa la main de son aîné et l'entraina à sa suite dans les escaliers. Ils entrèrent rapidement dans la salle de contrôle et s'arrêtèrent net devant la scène qui se jouait devant eux. A moitié alangui sur le tableau de bord, Atem avait croisé ses jambes derrière le dos de Seto qui le surplombait et qui présentement s'évertuait à lui faire le plus gros suçon qu'il n'ait jamais porté avant de ravir une nouvelle fois ses lèvres pour un baiser passionné.
- Tu crois, que si on les arrête pas, ils vont finir par s'envoyer en l'air ? demanda Jôno-Uchi, flegmatique.
Pour toute réponse à sa question, Makuba se racla la gorge, interrompant par la même les deux tourtereaux. L'ancien pharaon renversa la tête en arrière pour voir qui les dérangeait ainsi, tandis que le brun les foudroyait déjà du regard.
- Makuba, ça va faire dix heures, quarante-deux minutes et… Il observa sa montre avant de reprendre… bientôt trente-trois secondes que je n'ai pas embrassé mon petit ami comme il le fallait.
- Hum… Oui, je m'en doute… Mais là je crois qu'il a compris à quel point tu l'aimais !
Seto n'eut pas le temps de répondre que Maï entrait dans la pièce.
- Je vois qu'on s'amuse ici ! déclara t-elle en avisant leur position.
- 'Peut même pas baiser tranquille dans sa propre demeure.
- Désolé mon ange, mais si tu voulais être tranquille fallait aller dans votre chambre…
- Ouais, ouais… bougonna le duelliste pour la forme.
Il embrassa une dernière fois Atem, avant que celui-ci ne le libère et qu'il ne l'aide à se relever. Le gardant quand même dans ses bras, il leva les yeux vers le cadran numérique aux formes rouges qui se trouvait au dessus de la porte et y lut l'heure.
20h01.
… Que la fête commence.
À Suivre…
Vilà vilà pour ce prologue !
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à le lire que moi à l'écrire ! En fait, je tape tout ce qui me passe par la tête, alors ça promet pour la suite XD
N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en avez pensé… Et surtout si ça vaut la peine que je continue sur ce chemin là XD
Review or not review ?
Je vous embrasse tous très fort !
Lily.B
