Hello à tous !

Bon, voilà voilà, je me lance un petit OS du Pacte des Marchombres en guise de première fanfiction (ce n'est d'ailleurs peut être pas des plus judicieux de commencer par une œuvre de Bottero…), j'espère que les personnages ne sont pas OOC, et que ma fanfic' est potable (moi, avoir peur ? Mais pas du tout…).

Bref, bonne lecture !

Disclaimer : Le livre et les personnages ne m'appartiennent pas.


« Pourquoi...? »

La question, sortie dans un cri de détresse étouffé par des sanglots intarissables, s'évanouit dans l'air chaud de la journée. Le soleil, haut dans le ciel, projetait ses doux rayons sur l'herbe, qui ondulait au gré du vent qui s'était levé. Seuls le bruissement des feuilles et les sanglots étranglés d'un homme à genoux brisaient le calme paisible régnant dans le cottage. Il portait dans ses bras une figure livide, pâle comme la mort, la vie l'ayant abandonné.

« Non... »

Du sang poisseux s'échappait d'une plaie béante au niveau de l'abdomen de la mourante ; le liquide vermeil s'écoulait, prenant la vie de son possesseur petit à petit. Au sang se mêlait des larmes, provenant de l'homme penché sur le cadavre, dont les épaules étaient secouées de soubresauts incontrôlables. Il gémissait, impuissant, et ne pouvait que regarder la vie s'enfuir du corps qu'il serrait contre le sien.

« Je t'en supplie... »

Derrière eux, deux silhouettes observaient le spectacle désolant, dans les bras l'un de l'autre. Une jeune fille, le soleil de midi se reflétant sur ses longs cheveux emmêlés par le vent, pleurait à chaudes larmes, tandis que son compagnon, la mâchoire serrée, retenait ses propres larmes de déborder, et regardait la scène, le cœur meurtri. Il trouverait les responsables. Il les trouverait, et il les tuerait. Il n'aurait aucune pitié envers ces assassins.

« Ne meurs pas... »

Les suppliques de l'homme étaient déchirantes aux oreilles des deux individus, presque insupportables tant elles suintaient la tristesse et la désolation. Le compagnon de la jeune fille sentit tous les muscles de son corps se tendre. Un sentiment de haine profonde l'envahit. À cet instant précis, la seule chose qu'il souhaitait faire était de réduire en miettes les meurtriers responsables de cette abomination, de cette plaie béante qu'il ressentait au fond de son cœur. On lui avait arraché une partie de lui-même ; il l'avait senti, littéralement. Il serra les poings.

« Reste avec moi... »

L'homme se sentait vide. Ses mots n'avaient plus aucun sens. Il les répétait encore et encore, l'esprit vide, espérant peut-être qu'ils changeraient la réalité trop cruelle et insupportable à ses yeux. Il avait l'impression qu'à chaque battement de son cœur, ce dernier se déchirait. Il se sentait mourir en même temps que la vie quittait le corps sanguinolent qui reposait dans ses bras. Il le serra plus fort, tentant de lui insuffler toute l'énergie qu'il possédait en ; lui l'énergie du désespoir. Elle était perdue. Ils avaient pris sa vie. La haine, pourtant rugissante en lui, était écrasée par les remords, la culpabilité, et une immense tristesse. Il n'était pas arrivé à temps pour la sauver ; ni pour tuer les coupables. Pourrait-il ne serait-ce que survivre sans elle? Cela en valait-il seulement le coup? Il caressa les cheveux ébène du corps dans ses bras. Il sentait sa force l'abandonner. Cela en valait-il seulement le coup? Il tentait vainement de trouver une raison à son existence, maintenant qu'elle était morte. Son esprit se brouilla ; les battements de son cœur ralentirent. Cela en valait-il seulement le coup...?

« Ellana... »


Alors, vos impressions ? Bon, soyons honnêtes, je ne trouve pas la fin tip-top, je l'ai réécrite un milliard de fois, mais elle ne me convient jamais… Laissez vos avis, positifs ou négatifs (n'hésitez pas à le dire si vous trouvez que c'est un fiasco total) !