Bonjour !

Ceci est ma toute première fanfic, et j'espère sincèrement qu'elle vous plaira !

J'ai modifié quelques détails de l'histoire réelle tels que le transplanage dans Poudlard mais dans l'ensemble, je me suis efforcée de respecter la trame du mieux que je pouvais !

J'espère que vous saurez être sympas dans vos reviews et me dire ce qui cloche !

J'ai recorrigé les fautes, et si là, il y en a, alors je ne sais plus quoi faire

Ce chapitre a été recorrigé le 17/07/2012

Bonne lecture !

Bonjour Stockholm !

« - Harry ! Reviens parmi nous ! S'écria Hermione, en claquant des mains.

« - Oui, oui, j'arrive … » murmura ce dernier, un peu ailleurs.

Mais que peux bien mijoter Malfoy ?

Harry s'excusa auprès de ses amis, sorti la cape de son père de sa valise non s'en avoir bousculé Ron qui protesta bruyamment. Puis il s'éloigna dans le couloir du Poudlard Express, bien décidé à éclaircir le mystère Malfoyen.

Arrivé face à la porte du compartiment que le blond avait auto-décrété le sien, il posa la cape sur ses épaules et profita de la lenteur de Goyle pour se faufiler discrètement. Il essaya de se cacher du mieux qu'il pu dans le seul endroit disponible le porte-bagages. Il y grimpa laborieusement, puis se tourna dans tous les sens possibles pour réussir à trouver une position confortable. Pendant les quelques heures qui restaient au voyage, Harry tenta tant bien que mal de ne pas bouger et écouta la conversation du mieux qu'il pu.

Il supporta les jérémiades de Crabbe et Goyle, le snobisme de Malfoy et les gloussements de Parkinson.

Mais le sort s'acharnait contre lui. Malgré quelques informations minuscules et totalement inutiles, Malfoy n'avait rien laissé échapper de compromettant.

Lorsque le train entra en gare, les serpentards se levèrent difficilement, engourdis par la journée de voyage. Goyle commença à descendre les valises une à une. Par malheur, l'une d'elle cogna contre le genou d'Harry qui étouffa un cri de douleur. Malfoy qui surveillait la manœuvre de Goyle, peu confiant, fronça les sourcils. Lorsque tous furent sortis, à l'exception du blond suspicieux, ce dernier baissa tous les stores. Le jeune gryffondor le regarda faire, intrigué. Il vit avec horreur Malfoy brandir sa baguette et lui lancer un petrificus. Harry chuta lourdement au sol, entre les banquettes et le blond se pencha sur lui.

Il lui retira violemment sa cape et leurs regards haineux se croisèrent.

« - Je vais faire de ta vie un enfer sur Terre, Potter », cracha Malfoy en donnant un violent coup de pied dans le nez d'Harry qui se cassa d'un coup.

Lorsque le brun considéra de nouveau Malfoy, ce fut, l'espace d'une seconde, un nouveau regard qu'arborait le serpentard. Presque … attristé. Mais la seconde suivante, Draco le contemplait de nouveau d'un air impassible avant de quitter le wagon.

Harry se mit à paniquer. Le temps qu'on le retrouve, le train serait en route pour Londres et jamais il n'aurait le temps de sortir. D'ailleurs, il lui était impossible de se défaire d'un pétrificus jeté par un sorcier tel que Malfoy.

Mais quelques minutes plus tard, le compartiment s'ouvrit et il tomba nez-à-nez avec Andromeda Tonks.

Cette dernière l'aida à se lever après l'avoir libéré du sort :

« - Que t'es t-il arrivé, Harry ?

« - C'est Malfoy, répondit-il en essuyant le sang qui coulait de son nez.

« - C'est une méchante blessure que tu as là. Fais voir, dit-elle en lui prenant le menton, ne t'inquiète pas, je vais réparer ça. Episkey ! »

Tonks éloigna sa baguette du nez d'Harry et ce dernier s'empressa de le toucher pour s'assurer qu'il n'avait pas disparu.

« - Viens, on y va », murmura la jeune femme en le précédant d'un bon pas.

Harry en descendant les marches à sa suite, constata que Tonks avait l'air fatiguée. Elle avait de courts cheveux gris-châtains et le dos courbé. Harry se demanda quelle était la raison de sa présence ici, à Poudlard. Elle ne prononça plus un mot jusqu'à leur arrivée au portail où Rogue les attendait. Harry la regarda s'éloigner un peu triste, mais la vue du professeur de Potions, son nez plissé et le regard moqueur fit monter en lui des vagues de dégoût. Il en oublia rapidement Tonks mais se promit de se pencher de nouveau sur le sujet lorsqu'il serait au chaud, dans sa salle commune en compagnie de Ron et Hermione.

Durant les semaines qui suivirent, Harry observa Malfoy, essayant de trouver la faille. Il savait que ce dernier cachait quelque chose. Il devait absolument trouver de quoi il retournait. S'entama alors une valse périlleuse, Draco évitait Harry du mieux qu'il pouvait. Ce dernier le poursuivait dans les couloirs, à la fin des cours et avant de se rendre à la Grande Salle. Dès que le brun entrait dans une pièce, le blond en sortait dans les cinq minutes qui suivaient. Harry avait pris l'habitude de garder cape et carte des maraudeurs sans cesse sur lui pour tracer Malfoy pas à pas. Mais pas à un seul instant Harry ne trouva quelque chose de répréhensible à reprocher au serpentard. Rien ne clochait, pas de lettres, pas de messes-basses entre serpentards, pas de coups d'œil intempestifs guettant l'arrivée d'un hibou, pas d'absences inexpliquées.

Lassé, le gryffondor cessa toute investigation sans stopper toute surveillance. Ses notes avaient pâties de cette perte de temps.

Inquiet de sa baisse phénoménale en métamorphose et en sortilèges, il prit ses affaires de cours et se précipita à la bibliothèque dans l'espoir d'y trouver Hermione.

Seule, celle-ci bouquinait tranquillement à une table.

« Ron doit sûrement être au terrain de Quidditch » se dit Harry.

Il s'assit à côté d'Hermione qui ne prit pas la peine de lever la tête et de murmurer un simple bonjour.

« - J'ai arrêté d'espionner Malfoy.

« - C'est bien.

« - Mes notes sont en chute libre et je me disais que peut-être…

« - J'accepterais de t'aider à réviser ? » finit Hermione.

Harry acquiesça un peu gêné mais lorsqu'il croisa le regard amusé de sa meilleure amie, il sourit. Hermione ferma son livre et se leva.

Elle revint quelques instants plus tard, des livres pleins les bras alors qu'Harry sortait d'un air tranquille les parchemins nécessaires.

Quelques heures de travail plus tard, une quinzaine de suppliques et des regards sévères après, ils furent rejoints par un Ron qui visiblement sortait de la douche.

« - Tiens, un revenant ! s'exclama t-il, je suis content de te revoir parmi nous ! J'étais venu proposer à Hermione de venir manger, on y va ?

Les deux étudiants acquiescèrent et rangèrent leurs affaires avant de s'éloigner en direction de la Grande Salle. Ils arrivèrent en riant et s'installèrent à la table des gryffondors. Ils se servirent généreusement de chaque plat, dans la bonne humeur. Surtout Ron.

Quelques semaines de cours chargés et ennuyeux plus tard, les vacances arrivèrent. Pour Ron et Harry, les fées du Quidditch et des grasses matinées semblaient leur tendre les bras. Pour Hermione sonnait déjà le gong des révisions assidues. Ron proposa à ses deux amis de passer quelques jours au Terrier, avec sa famille. Tous deux acceptèrent avec une joie non dissimulée et tous ensemble ils firent leurs bagages.

Le jour du départ, Harry se fit réveiller par un rouquin surexcité. Il lui lança violemment un oreiller à la figure...qui atterrit dans la figure de Dean qui sortait de la salle de bain. Une violente bagarre pré-vacances de coussins s'engagea et les soldats furent sans pitié.

Lorsque Hermione débarqua pour leur signaler que le train allait partir sans eux, ce fut le branle-bas de combat et tous se dépêchèrent de s'habiller. Ce avant de se saisir de leur valise et de se précipiter dans les couloirs.

Alors qu'ils couraient pour ne pas rater le train, ils croisèrent Malfoy, valise à la main, le visage triste et défait. Lorsqu'il vu Lucius Malfoy au fond du couloir, il eut une grimace de désapprobation devant tant de reptiles dans le même lieu. Il se précipita hors du collège, le sourire aux lèvres, précédé de ses amis. Il monta dans le train et s'assit tranquillement en prévision du voyage.

Draco regarda Potter s'éloigner en riant avec ses amis alors que lui allait se retrouver au manoir Malfoy, seul dans cette immense endroit avec son père encore plus glacial que d'habitude et une mère à la mine larmoyante. Sa main se raffermit sur la poignée de sa valise et doucement il rejoignit son père qui lui tendait fermement le coude. Il attrapa ce dernier puis eut cette désagréable sensation d'être aspiré à travers un tube et sa respiration se coupa. Quelques secondes après, il atterrit doucement dans l'allée de marbre du manoir. La tranquillité était terminée.

« - Le Maître est là. Je compte sur toi pour être un hôte agréable au Lord. J'ai entendu dire qu'il voulait te confier une mission, dit Lucius, Surtout, tâche de ne pas me décevoir car tu pourrais amèrement le regretter », poursuivit-il en le foudroyant du regard.

Draco hocha péniblement la tête, un peu nerveux.

Ils gravirent les marches du long escalier et la porte s'ouvrit immédiatement sur un elfe de maison au visage tuméfié, aux mains recouvertes de bandages et aux côtes boursouflées. Probablement cassées.

Ils marchèrent le long d'un couloir jusqu'à une porte en ébène. Lucius et l'elfe de maison y pénétrèrent mais Draco n'y fut pas autorisé. Quelques secondes après, l'elfe ressortit et s'inclina devant Draco.

« - Le Lord ne désire pas vous voir ce soir et maître Malfoy m'a demandé de vous dire que Madame votre mère vous attendait dans votre chambre.

L'elfe s'inclina une dernière fois avant de s'éloigner.

Draco monta les escaliers, longea un autre couloir et arriva devant une seconde porte qu'il franchit rapidement. Il posa sa valise au pied de son lit et l'instant d'après, Narcissa sortit d'une autre porte menant à la salle de bain.

Cette dernière le prit tendrement dans ses bras, et bien qu'ils n'aient jamais été très proches, Draco savait que les temps allaient être durs pour les Malfoy.

Pendant les quelques jours qui suivirent, Draco et sa mère passèrent tout leur temps dans la chambre du jeune homme, à lire, à jouer aux échecs et n'en sortaient jamais. Ils avaient trop peur du Lord. Narcissa avoua à Draco qu'elle avait pris l'habitude de rester dormir dans la chambre de son fils car son odeur la rassurait. Elle était efffrayée par la perspective de croiser le Maître si elle faisait des allers retours entre leurs deux chambres.

Une relation étrange se tissa entre ces deux personnes qui avaient vécu quinze ans dans la même maison, qui s'évitaient toujours mais qui était désormais liés par la même terreur. Ils se rapprochaient, petit à petit et, au fil des discussions, se découvraient.

Mais un jour, Draco fut convoqué au salon et après un regard éploré de sa mère, il s'y dirigea lentement, apeuré.

Le Lord était assis au bout de la table, accompagné de Severus Rogue et de Bellatrix Lestrange. Son père se tenait en retrait, la barbe naissante, et tous les autres mangemorts sortaient un à un de la pièce.

« - Draco, susurra le Lord de sa voix sifflante, je t'attendais… Tu m'excuseras de ne pas t'avoir reçu plus tôt mais j'étais … pris par le temps. »

Le jeune homme se mit à être pris de frissons incontrôlables mais Voldemort continua :

« - Je voulais te demander quelque chose Draco … »

A ces mots, Lucius lança un regard terrible à son fils, lui promettant milles souffrances s'il refusait d'aider le Seigneur des Ténèbres.

Draco ramena douloureusement son regard sur le Maître.

« - Je sais que tu attends impatiemment d'être tatoué, mais à une condition, s'exclama le Lord, un sourire aux lèvres, je veux Potter. »

Bellatrix laissa échapper un rire strident en murmurant des « Potter » d'une voix étranglée.

« - J'ai… j'ai peur de ne pas comprendre … murmura Draco.

« - A la rentrée, tu me le ramènes. Rapidement.

« - Mais… Et Dumbledore ?

« - Ce vieux fou d'Albus … Trop gentil … A lever sans arrêt le sort anti-transplanage, cela devait finir par arriver … Tu n'a qu'a profiter de la levée du sortilège pendant quelques secondes pour transplaner avec Potter et me l'amener ici…Tu vas rentrer demain à Poudlard. Et souvient-toi, je n'aime pas attendre et si tu me déçoit, ta chère… mère, en subira les désastreuses conséquences. Allez, va t'en », dit-il d'un ton dur.

Draco sortit de la pièce un peu tremblant.

Il remonta les marches quatre à quatre, et se coucha directement sous le regard compatissant de sa mère.

Sa couette par dessus la tête, il se mit à pleurer, les larmes dégoulinants le long de son visage et le nez coulant. Elle était partie loin la dignité des Malfoy, et ce depuis longtemps. Sa mère alla le prendre dans ses bras et il s'accrocha rageusement à son chemisier.

« - Je ne pourrait jamais faire de mal à Potter, murmura Draco inconsciemment.

Sa mère se figea.

« Je l'aime trop pour ça. »

Et il resta là, pendant de longues minutes à pleurer comme un enfant, alors que sa mère secouée par la révélation de son fils, lui caressait tendrement les cheveux, prête à tout accepter. Jusqu'à l'amour de son fils pour Potter, juste pour ne pas le perdre.

A suivre