Il y a encore quelqu'un ?

Je me fais toute petite, et j'ose à peine imaginer vos réactions.

Je sais que j'abuse, deux ans pour reposter sur cette fic, mais disons que j'avais des circonstances atténuantes (décès, personnes malades autours de moi, manque d'inspiration, études...)

Je reviens, mais cette fois-ci, j'ai décidé de rester. Je me suis organisée maintenant. J'ai décidé de poster un chapitre par semaine, sur une de mes fictions. Je ferai un roulement. Aujourd'hui, je poste sur cette fic, que j'ai ré-écris. J'espère que ça vous plaira.

Bonne lecture :-)


Prologue

Je courais, ne voulant plus de cette vie. Je courais, ne voulant plus de ce cauchemar. Enfin, je courais, pour enlever cette impression de vide, cette impression de saleté, qui régnait au fond de moi. Je me sentais sale, je me sentais mal dans ma peau. J'avais besoin de respirer, d'enlever ce manque d'air qui m'empêchait d'avancer. Je voulais en finir avec tout ça et enfin me sentir libre, soulagée.

J'avais eu une occasion en or, pouvant enfin aspirer à ma liberté, et je l'ai saisie. Jamais plus je n'aurai eu pareille opportunité, c'était bien trop beau. Je galopais, tentant d'éviter les piétons et voitures, même si cela ne me faisait aucun effet : la mort ne me ferait aucun mal désormais. J'avais vécu l'enfer, alors ce ne serait que ma délivrance. Je savais bien que je n'aurais pas dû avoir une telle vie, mais avais-je le choix ? On me l'avait imposé, alors avec le temps, je m'y étais habituée et j'avais fini par l'accepter. J'avais accepté cet enfer.

À force de courir, mes pieds me lançaient. J'avais mal, mais ce n'était rien comparé à ma douleur interne. Non, rien du tout. J'étais morte depuis ce jour et plus rien n'avait d'importance maintenant. Certes, en partant, je laissais ma fille, mais était-elle plus heureuse à mes côtés ? Je doute qu'elle puisse vivre correctement avec moi. Je n'étais pas une bonne mère pour elle. Je n'étais rien ou seulement un déchet.

Je pleurais, j'avais très mal. Il fallait que ça cesse, j'en avais besoin. Je courais, pieds nus sur le sol, mes plaies à vif, mais qu'importe. Je devais m'échapper, m'enfuir de cette foutue vie. Plus que quelques mètres et j'y étais. Ma délivrance allait sonner, quand soudain, je l'entendis. Il avait réussi à me rattraper. Pourtant, il ne fallait pas qu'il me reprenne. Je devais lui échapper. S'il me rattrapait, s'en était fini de moi. Alors, autant en finir avant.

Je fixais droit, devant moi, cherchant un endroit parfait pour l'exécution de mon plan. Ça faisait dix ans que je souffrais, que j'étouffais, mais je n'y pouvais rien, ma vie était faite ainsi. J'avais du mal à respirer, mais qu'importe. Je ressentais le besoin de quitter ce monde, ma vie. Je devais me battre pour survivre, pour nous protéger, ma fille et moi.

Il est très tard, la nuit était déjà tombée, mais je pus regarder, une dernière fois, le brouillard de l'automne. Je me souviens courir, et ne plus jamais revenir. Je ne me souciais guère d'où j'allais, ni combien de temps cela me prendrait, mais une chose était certaine, ce cauchemar allait prendre fin. Tant pis pour tous ceux que je laissais derrière moi, tant pis pour ma vie. J'étais une mère ignoble, je lui laissais ma fille, mais j'étais certaine, qu'à elle, il ne lui ferait rien. Il l'aimait trop pour ça. Seule avec lui, elle ne risquait rien. Alors, comme pour me profiter de ma liberté une dernière fois, je profitais de cette occasion pour m'échapper de cet enfer.

Ma vie s'est arrêtée, le jour où tout à commencé, le jour où je l'ai rencontré. Depuis ce moment-là, je ne vivais plus, je survivais. Je m'appelle Isabella Swan, plus communément appelée sous le nom Volturi, et ma vie s'est achevée à l'aube de mes vingt-six ans.

PDV Edward

Je venais de la déposer. Ma fille me manquait. Cette séparation me déchirait, mais que pouvais-je y faire ? Selon Tanya, cela était bénéfique à notre couple. Si seulement c'était vrai...

Je savais que ce serait dur, mais je ne l'imaginais pas autant. Voir ma fille pleurer sur le pas de la porte, me fit mal, mais je n'y pouvais rien. Elle ne méritait pas ça. Ce n'est pas de sa faute, si sa mère, avait choisi une autre vie, loin de son père... cette vie là.

Alors comme chaque semaine, après un furtif, mais douloureux au revoir, je partais, la laissant là, aux bras de sa mère. Je marchais, comme à chaque fois, pour tenter d'oublier toutes nos disputes, toutes ces choses que nous lui faisons subir. Et malgré ça, je souffrais encore de son absence, de leur absence. Ainsi, je pouvais oublier quelques minutes la séparation, mais en rentrant, je devais comme à chaque fois, ranger ce désordre, fait un peu plus tôt et cela me rappelait ma fille. Tous ces jouets éparpillés sur le sol, tous ces dessins non terminés, ces rires d'enfant, tout cela me rappelait à elle. Je me réconfortais néanmoins, en me disant que je la retrouverais bientôt, ce qui me permettait de vivre ma vie.

Certes, après tout ce temps, je continuais de souffrir encore. En vérité, j'aimais toujours Tanya. Pourtant, au fond de moi, je savais, que plus rien n'était possible avec elle. Une part de moi espérait que tout redevienne comme avant. N'étant plus un enfant, j'ai grandi depuis cet écart de conduite, mais j'ai toujours souhaité avoir la chance de revenir en arrière et d'effacer mes erreurs. Et pourtant, j'étais conscient que plus rien ne serait comme avant. Je m'appelle Edward Cullen, et à seulement vingt-huit ans, ma vie venait de changer à tout jamais.


A très vite (je l'espère)

Prenez soin de vous

Gros bisous, LuneBlanche :-)