voici ma toute nouvelle fic star trek j'espère qu'elle vous plaira


Stardates : 8229.2 Quadrant Gamma

Inquiet le Capitaine de l'Enterprise parcourait les couloirs du vaisseau aussi vite que possible, il prit l'ascenseur et ordonna sèchement :

« Passerelle. »

Quand enfin il entra dans la pièce tous les visages se tournèrent vers lui :

« Est-ce que vous avez prévenu Monsieur Spock ? »

C'est la voix d'Uhrura qui lui répondit :

« Oui Capitaine, il arrive. »

Jim ne pouvait quitter l'écran de contrôle des yeux. Il se reprit, s'installa sur son fauteuil et ordonna :

« Lancez la communication. »

La jeune femme s'exécuta et Sarek put enfin le voir :

« Capitaine Kirk… »

Ce n'était pas bon signe que le père de Spock les appelle alors qu'il se trouvait à des années-lumière de Vulcain :

« Bonjour Monsieur l'Ambassadeur, votre fils ne va pas tarder. »

« C'est à vous que je voulais parler Capitaine. »

Soulagé, Jim se détendit. S'il s'était agit de la santé d'Amanda ou toute autre mauvaise nouvelle ce n'est pas à lui que le vulcain aurait voulu s'adresser.

Il tourna un instant la tête quand son second sortit de l'ascenseur, les deux hommes se saluèrent d'un simple hochement de tête. Sarek le fixa de nouveau, quelle que soit la situation elle paraissait grave, pas que d'habitude l'homme soit très expressif mais son visage était grave et sa voix trop profonde :

« La Fédération m'a informé que vous exploriez actuellement le Quadrant Gamma. »

« Oui c'est exact. »

« Il y a 28 heures et 45 minutes un vaisseau a quitté notre planète avec à son bord Silak, sa femme T'A'na et leur enfant. Leur comportement irrationnel est inquiétant. »

Le regard de Jim croisa celui de Spock, être irrationnel pour un vulcain était forcément inquiétant. Sarek continua :

« Ils sont partis en pleine nuit, neutralisant deux gardes et ont volé un vaisseau. Ils ne répondent pas à nos appels et se dirigent vers le Quadrant Gamma. »

« Nous allons partir à leur rencontre. »

« Je vous transmets mes calculs. L'Apérions n'est pas prévu pour de si longs voyages, ils ne pourront pas dépasser le point 0. 2. 05 »

Jim se tourna vers son second :

« Monsieur Spock ? »

Il n'eut pas besoin d'en demander plus :

« Nous y serons dans approximativement trois jours 6 heures et douze minutes. »

« Bien. Monsieur Sulu cap sur ces coordonnées. Nous vous contacterons une fois que nous en saurons plus Monsieur l'Ambassadeur. »

Sarek hocha la tête et coupa la communication :

« Peut-on repérer le vaisseau d'ici ? »

« Non Capitaine. »

Jim soupira :

« Bien faisons au plus vite alors. »

Spock se dirigea vers sa console et Jim le suivit :

« Qu'est-ce qui aurait pu pousser des gens aussi logiques que des vulcains à s'enfuir en pleine nuit ? »

« Leur comportement est illogique Capitaine, je ne peux l'expliquer. »

« Uhrura essayez de les contacter toutes les heures. »

« Bien Capitaine. »

Allongé sur son lit, Jim tentait vainement de s'endormir. Trois mois, ça faisais juste trois mois qu'il entretenait avec son second une relation… plus intense ? plus intime ?

Plus compliquée surtout.

Si leurs moments de plaisir étaient toujours un vrai bonheur, le reste laissait à désirer.

Peu à peu, Jim commençait à se rendre compte que l'absence de sentiment de son amant n'était pas facile à vivre. Alors que ses émotions à lui prenaient de plus en plus de place, celles de Spock lui restaient fermées.

Comme à chaque fois que ses pensées commençaient à dériver, il se maudit. Il savait que le vulcain ne ressentirait jamais rien pour lui, pour personne d'ailleurs…

La porte s'ouvrit et Jim sut que c'était Spock. Il avait fallu une très longue discution pour que son second accepte enfin d'entrer sans sonner :

« Jim pardonne-moi de troubler ton repos. »

Enfin elle ne fut pas plus longue que celle où il dut ordonner à son amant de le tutoyer :

« Je n'arrivais pas à dormir de toutes façons. Que se passe-t-il ? »

Le Capitaine se leva et s'installa à la table :

« Je me suis renseigné sur la famille. »

Il attendit pour voir si Spock prendrait place à ses côtés sans qu'il ne lui demande. Ce que bien sûr le vulcain ne fit pas :

« Assieds-toi. »

Son aîné s'exécuta et droit comme un I, les mains croisées sur la table, commença son rapport :

« Je n'ai rien trouvé d'inhabituel dans le parcours de Silak… »

« Mais ? »

Son amant le regardait l'air de dire ''comment sais-tu qu'il y a un mais'' :

« Tu ne serais pas venu me déranger si tu n'avais pas quelque chose d'important. »

Spock approuva d'un signe de tête :

« Il est chercheur à l'unité de médecine de l'Académie, il a fait de grandes découvertes et son travail était très apprécié. Il semblerait que depuis quelque mois ce ne soit plus le cas. »

« Pourquoi ? »

« Ses travaux sont classés top secret mais il se murmure que… »

« Les vulcains ont des bruits de couloir ? Sérieusement ? »

Spock analysa cette phrase avant de répondre :

« Je n'ai pas entendu cette information dans un couloir. L'assistant de Silak m'a communiqué que l'un des membres du Haut Conseil faisait barrage aux recherches que son groupe mène. »

« Recherche dont on ne sait rien. »

« Non. »

« Et ce membre du Haut Conseil ? »

« Je n'ai pu obtenir aucun nom. »

Jim hocha la tête :

« Toujours pas de réponse à nos appels ? »

« Non. »

« Est ce que Sarek ne pourrait pas se renseigner un peu plus sur cette histoire de recherches ? »

« Je pourrais en effet le lui demander. »

« Bien. »

Spock se leva, inclina légèrement la tête et s'avança vers la sortie :

« Spock ? »

« Oui ? »

Devant le regard interrogateur de son amant, Jim abandonna :

« Rien… »

Son second fronça les sourcils mais sortit quand même.

En trois mois, ils s'étaient souvent laissés aller à faire l'amour ici même dans cette pièce, pourtant son amant n'y était toujours pas à l'aise.

Et c'était une vrai douleur pour lui, il aurait voulu que Spock soit plus confiant moins rigide…

Mais alors ça n'aurait plus été Spock… grave dilemme.

Ce qui était sûr, c'est qu'il ne pourrait pas fermer l'œil maintenant.

Journal du Capitaine, date stellaire 8231.2. L'ambassadeur Sarek le vulcain nous a fait part d'évènements inquiétants impliquant un membre respecté de la société vulcaine et sa famille. Nous nous dirigeons actuellement vers les coordonnées où devrait se trouver leur vaisseau…

« L'Apérions est en vue Capitaine. »

Jim arrêta l'enregistrement et se tourna vers Urhura :

« Ils ne répondent toujours pas à nos appels ? »

« Non Capitaine. »

« Ouvrez les fréquences : Apérions, ici le Capitaine Kirk de l'Enterprise répondez. »

Aucune réponse :

« Monsieur Spock ? »

« Le vaisseau n'est pas piloté, il est à la dérive et je ne repère qu'une seule forme de vie à bord Capitaine. »

« Une seule forme de vie ? »

Le vulcain hocha la tête :

« Apérions nous allons nous téléporter. »

Il se leva et ordonna :

« Monsieur Sulu prenez le commandement, Monsieur Spock avec moi. Urhura demandez au Docteur McCoy de nous rejoindre. »

Une seule forme de vie à l'intérieur, ce n'était vraiment pas bon signe.

Le vaisseau était plongé dans le noir et une odeur de brûlé leur prit la gorge. Jim s'avança, Spock à sa droite et McCoy à sa gauche. Le circuit électrique était clairement touché. Des étincelles sortaient des murs par moments. Plus ils avançaient, plus l'odeur devenait insoutenable. Ils arrivèrent sur la passerelle. Il fallut quelques secondes au Capitaine pour comprendre ce qui s'était passé.

L'odeur provenait de là, des deux vulcains sans vie…

Bones se précipita sur les corps. Jim serra les dents, l'homme était affalé sur les commandes. Son visage était noirci, brûlé par le feu qui avait visiblement jailli de la console. La femme quant à elle, était étendue par-terre, sur le dos. Bien qu'elle n'aie aucune trace de brûlure, son regard était vide, figé…

Jim observa son amant un instant, aucune émotion ne se reflétait sur son visage, mais tout son corps était crispé.

Bones se releva la mine grave :

« Ils sont morts électrocutés depuis au moins deux jours. Le feu a pris après, et… »

Jim avala difficilement sa salive :

« Et ? »

« On dirait que quelqu'un a éteint le feu. Il y a des restes de neige carbonique sur les corps. »

« Quoi ? »

La voix de Spock ou plutôt les mots qu'il prononça le glacèrent :

« Sarek a affirmé qu'ils sont partis avec leur enfant. »

« Non… »

D'un même mouvement, ils se mirent à la recherche de la seule personne vivante du vaisseau.

Jim ne voulait pas pensé à l'horreur que le gosse avait dû vivre, cette vision, cette odeur…

Ils se séparèrent.

D'instinct le Capitaine se dirigea vers les cales, l'endroit le plus loin et le plus frais du vaisseau.

Il entra doucement la pièce était plongée dans le noir, mais l'odeur était moins présente. Les caisses s'empilaient ici et là. Il s'avança, murmura :

« Je suis venu t'aider. »

Il attendit. Le petit était-il là ? Dans quel état allait-il trouver cet enfant ?

Il fit quelque pas de plus. Il allait renoncer quand il vit quelque chose bouger au coin de son œil. Il inspira :

« N'aies pas peur, viens. »

Il crut s'être trompé, aucun son ne se faisait entendre, et puis une toute petite voix fluette sortit de derrière une caisse :

« Vous ne vous êtes pas présenté. »

Clairement une phrase de petit vulcain :

« Je m'appelle James T. Kirk, je suis le Capitaine de l'Enterprise. »

Il attendit patiemment de longues minutes, et le gamin finit par apparaître.

Bizarrement il n'était pas du tout ce que Jim avait imaginé, il était bien plus petit, à vue de nez il devait avoir 6 ans.

Son crâne totalement rasé faisait ressortir ses oreilles pointues.

Son vêtement vulcain bleu était noirci ici et là et il serrait dans ses bras un petit extincteur, preuve s'il en fallait qu'il avait bien éteint le feu.

Jim déglutit difficilement. Il aurait voulu prendre cet enfant dans ses bras. C'est ce qu'il aurait fait pour un petit humain mais un vulcain…

L'enfant l'observait gravement. Pendant un quart de seconde, le Capitaine put voir dans ses yeux de la peur. Mais quand il s'exprima sa voix ne trembla pas :

« Je m'appelle Sary. »

« Bonjour Sary. »

Jim prit son communicateur :

« Je l'ai trouvé dans la soute. »

Ses deux amis se présentèrent, l'enfant jeta un regard intéressé à Spock mais quand McCoy s'approcha, il recula instinctivement. Jim se pencha et murmura :

« N'aies pas peur Sary, c'est mon ami Bones. Il n'est pas très beau mais il veux juste savoir si tu vas bien. »

Le gamin pencha la tête sur le côté :

« Vous êtes humain. Est-ce que c'est ça l'humour ou trouvez-vous vraiment ce monsieur laid ? »

Jim en aurait ri :

« Oui c'était de l'humour. »

Bones lui jeta un regard noir et passa le tricordeur médical sur l'enfant :

« Il va bien un peu déshydraté mais… »

« Ce que vous dites n'est pas exact. »

McCoy fit une moue étrange :

« Tu es déshydraté tu… »

« J'ai rationné mon eau et ma nourriture, je ne savais pas que vous viendriez. En me rationnant, j'avais de la nourriture pour tenir un mois et douze jours.»

« Donc tu… »

Têtu, l'enfant ne le laissa pas continuer :

« Vous avez dit ''Il''. « Il » est un pronom utilisé pour les garçons or je suis une fille. Le bon pronom pour parler de moi serait « elle » bien que je n'aime pas que l'on parle de moi comme si je n'étais pas là. »

Spock haussa un sourcil et Jim souffla :

« Une fille… »

La petite hocha la tête. Doucement, Spock se mit à sa hauteur :

« Nous allons te ramener sur l'Enterprise. »

Elle murmura :

« Logique… Mes parents ? »

Les trois adultes se regardèrent. Seul Spock osa répondre

« Nous allons les transporter à bord. Il seront enterrés sur leur terre natale. Tu dois commencer ton travail de deuil. »

D'une voix sourde, McCoy grogna :

« Spock vous allez la traumatiser encore plus, laissez-la… »

L'enfant jeta un regard étrange à l'humain :

« Mes parents sont morts, Monsieur Bones. Une cérémonie pour leur mise en terre est primordiale, tout comme le fait de faire mon deuil. »

Elle se tourna vers le seul vulcain de la pièce :

« Les humains ne font-il pas comme ça ? »

« Le Docteur McCoy pense que nous devrions te ménager. »

Sary observa le médecin comme s'il s'agissait de la personne la plus bizarre qu'elle ait jamais rencontrée. Spock s'approcha un peu plus de l'enfant :

« Puis-je te prendre dans mes bras pour le transfert Sary ? »

Un tout petit hochement de tête lui répondit.

L'officier scientifique tenta de lui enlever l'extincteur mais l'enfant eut un mouvement de recul. Elle serrait à présent l'objet fortement contre elle comme une petite fille humaine aurait serré la plus précieuse de ses poupées.

Doucement, presque tendrement, Spock la prit dans ses bras :

« Scotty ! »

« Capitaine ? »

« Téléportation. »

Il vit la petite se crisper, elle retint son souffle et ne le relâcha que de longues secondes après leur apparition dans la salle. Il se dirigea aussitôt vers l'ingénieur et murmura :

« Demandez à l'équipe médicale de se préparer à ramener deux corps à bord. Allez avec voir ce qui a pu causer le court-circuit. »

« Deux… »

Devant le regard que le lui lança son supérieur, l'écossais ne finit pas sa phrase :

« Oui Capitaine. »

La voix de Sary retentit derrière lui :

« Est-ce que je peux rester ? »

Apparemment les oreilles des vulcains étaient tout aussi efficaces quelque soit leur âge :

« Ce n'est pas une bonne idée. »

Juste quelque secondes, Jim crut qu'elle allait pleurer, mais elle se reprit et afficha un masque d'impassibilité totalement vulcain. McCoy s'approcha :

« Viens Sary je vais te montrer l'infirmerie et… »

Il voulut la prendre dans ses bras mais l'enfant se pressa un peu plus contre Spock. Celui-ci jeta à peine un regard à Bones :

« Docteur McCoy essayez en lui demandant la permission. »

Le médecin se recula, gêné, et de mauvaise grâce demanda :

« Puis-je te prendre dans mes bras Sary. »

« Je vous remercie mais non je peux marcher, je ne suis pas blessée. »

Jim aurait juré que Spock avait retenu un sourire. Il déposa l'enfant et elle le remercia d'un signe de tête :

« Bien suivez-moi alors mademoiselle. »

Les sourcils froncés, la petite vulcaine suivit le docteur en leur jetant un dernier regard.

Jim fit signe à son amant de le suivre. Il entra dans ses appartements. A peine la porte refermée, il posa la question qui lui brûlait les lèvres :

« Est-ce qu'elle va s'en sortir ? Je veux dire elle va pouvoir supporter tout ça ? »

Les mains croisées dans le dos, Spock sembla réfléchir quelques instants :

« Elle est très jeune mais déjà parfaitement maîtresse d'elle-même. »

Un sourire effleura les lèvres du capitaine :

« Et elle a un sacré caractère. A part toi, je n'ai jamais vu quelqu'un rembarrer Bones aussi facilement. »

Fatigué, Jim passa sa main sur son visage en murmurant :

« Deux jours, elle est restée deux jours dans ce vaisseau avec… »

« Nous allons la ramener sur vulcain. Elle apprendra à gérer ce qu'elle a vécu. »

« Tu veux dire à purger les quelques sentiments qu'il lui reste. »

« Tu sembles réfractaire à cette idée, pourtant… »

Il l'interrompit, incapable d'en entendre plus :

« Vous naissez avec des sentiments ? Je l'ai vu se retenir de pleurer, j'ai vu la peur dans ses yeux. »

« Dans de telles circonstances et à son âge, il est logique qu'elle ait encore du mal à tout occulter. »

Jim secoua la tête :

« Je ne comprends pas ton peuple. »

« Et j'ai du mal à comprendre le tien. »

Un silence gêné s'installa dans la pièce. Même en faisant des efforts, Jim ne pouvait pas comprendre qu'on puisse renoncer à l'amour, à la passion ou à la peine…

Jusque là, cette absence d'émotion chez Spock était un sujet d'amusement. Il ne comptait plus le nombre de fois où lui et Bones avaient ri de cet état de fait.

Mais à présent, ça n'avait plus rien de drôle. Ça créait chez lui un sentiment d'angoisse tout à fait désagréable :

« Pourquoi… »

Il plongea son regard dans celui de son amant :

« Pourquoi est-ce que tu es avec moi ? »

Spock leva un sourcil :

« Tu m'a clairement invité à te suivre même si aucun mot n'a franchi tes lèvres . »

« Non… pourquoi est-ce que tu t'es engagé dans cette relation avec moi ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? Tu… »

Il n'eut pas le temps de finir, l'intercom siffla. Il inspira profondément et appuya sur le bouton :

« Kirk. »

« Jim j'ai examiné Sary. »

« On arrive. »

Jim se dirigea rapidement vers l'infirmerie. Il tentait de chasser les pensées qui polluaient son esprit mais n'y parvint pas. Avait-il imposé leur relation à Spock ?

Il ne voulait pas répondre à cette question.

Il entra d'un pas décidé dans l'antre de McCoy :

« Ah Jim ! »

Le capitaine jeta un regard à la petite fille assise sur son lit. Elle n'avait toujours pas lâché l'extincteur, elle regardait l'infirmière Chapel s'activer :

« Elle ne veut pas lâcher cette chose. »

« L'examen n'a rien révélé ? »

« Non comme je le pensais, elle est en bonne santé. »

Spock s'approcha et le regard de la fillette quitta l'humaine pour se fixer à celui du vulcain :

« Sary dis-nous ce qui s'est passé la nuit où vous avez quitté Vulcain. »

L'enfant ne tiqua même pas :

« Ma mère est venue me réveiller. Il était très tard, elle m'a demandé de me dépêcher. Nous avons pris l'Apérions et nous sommes partis. »

« Sais-tu pourquoi ? »

« Non. Père m'a demandé de ne pas poser de question. »

Jim tenta :

« Est-ce que tu sais sur quoi ton père travaillait ? »

Elle sembla réfléchir :

« Non je ne sais pas. Je vais devoir rester ici ? »

Son second se tourna vers lui et Jim répondit :

« Euh non, puisque tu vas bien, nous allons t'installer dans un endroit plus confortable. »

Bones croisa les bras sur sa poitrine visiblement vexé :

« Et où ? »

« Hé bien les appartements de monsieur Spock me semblent le meilleur choix, elle s'y sentira à l'aise. »

Un sourire quasiment sadique apparut sur les lèvres du médecin :

« Et monsieur Spock va s'installer où ? »

McCoy savait pour avoir recueilli les confidence de son capitaine que le vulcain ''dormait'' dans ses appartement depuis quelques temps. Alors que Jim cherchait une réponse convenable, la petite se leva du lit :

« Nous pouvons partager, ce n'est pas un problème. »

Spock regardait la petite fille les sourcils froncés :

« Ce ne sera pas utile Sary. Le docteur McCoy n'a posé la question que pour gêner le Capitaine Kirk. »

« Leur comportement est très étrange. »

« C'est souvent le cas avec les humains, ça finira par ne plus t'étonner. »

Jim ne releva pas et ordonna :

« Infirmière Chapel ! »

« Oui Capitaine ? »

« Conduisez Sary dans les appartements de Monsieur Spock. Elle a besoin de calme pour méditer. »

« Oui Capitaine. »

La jeune femme tendit la main à la fillette mais celle-ci continuait de la fixer. Christine jeta un coup d'œil à Spock :

« Allez-y, elle va vous suivre. »

Elles sortirent toute les deux. Incapable de se retrouver de nouveau sans rien pour lui occuper l'esprit, Jim trouva la première excuse venue :

« Je vais aller voir où en est l'équipe médicale. »

Il prit la porte à son tour sans un mot de plus. Il entendit simplement McCoy demander au vulcain :

« Que lui avez-vous encore fait ? »

« Je ne sais pas Docteur, nous n'avons pas eu le temps de finir cette conversation. »

Aussi vite que possible, Jim rejoignit la salle de téléportation. A part l'enseigne chargé de ramener l'équipe, la salle était vide mais une arrivée était en cours.

Scotty se rematérialisa et se dirigea aussitôt vers son capitaine :

« Vous aviez raison Monsieur, c'était bien un court-circuit. Leur vaisseau subissait trop de pression, c'est l'alimentation qui a craqué en premier. »

« Sarek nous a dit que l'Apérions n'était pas fait pour les longs voyages. »

L'ingénieur hocha tristement la tête :

« L'équipe attend pour remonter. »

« Allez-y et faites venir McCoy. »

« Oui Capitaine. »

Jim ressortit et ce dirigea cette fois vers la passerelle :

« Urhura joignez l'Ambassadeur Sarek je vous prie. »

« Oui Capitaine. »

Il s'installa dans son fauteuil et comme à chaque fois, il se sentit mieux :

« L'ambassadeur Sarek est en ligne. »

« Sur l'écran. »

Le visage du vulcain apparut à la place du visuel de l'Apérions :

« Capitaine Kirk. »

« Monsieur, nous avons retrouvé le vaisseau. »

« Ses occupants ? »

« Silak et sa femme sont malheureusement décédés. Nous avons récupéré l'enfant à notre bord. »

« Avez-vous appris pourquoi ils avaient quitté Vulcain ? »

« Non. Sary ne sait rien. Nous nous mettons en route le plus tôt possible. Je pense qu'il serait sage de trouver un parent pour la prendre en charge à notre arrivée. »

Sarek hocha la tête :

« Je le ferai. »

L'ambassadeur éteignit le communicateur, Jim appuya sur l'intercom :

« Scotty. »

« Capitaine ? »

« Nous avons tout le monde à bord ? »

« Oui Capitaine. »

« Bien ! Monsieur Chekov cap sur Vulcain distortion 5. Ramenons cet enfant chez elle. »
« Cap sur Vulcain distortion 5, à vos ordres. »

a suivre...


voilà c'est finie pour le premier chapitre j'espère que ce premier chapitre vous plaie cette fic est finie d'écrire et je posterais un chapitre par semaine voilà

aller faire un petit tour sur le forum : http :/ kirkspock .activebb. net/ forum. htm