Bonsoir à tous et à toutes x3 je me lance dans la publication de ma fiction ! Je voudrais bien présenter mon personnage (Mahora), mais ce serait du spoil... Pour ceux qui s'ennuient :3 ENJOY ~
CHAPITRE 1
Sur l'archipel de Tenshi, une petite île, dissimulée par les autres qui la surplombaient de toute leur hauteur, vivait une ethnique particulière. Le nom de cette terre immergée n'était pas du au hasard : Tenshi signifiait, dans leur langue ancienne, « Ange ». Bien qu'à la base, ce fut Datenshi, littéralement « Ange Déchu ». Ce peuple, selon la légende, aurait vécu dans les mondes célestes, avant de s'en faire chasser définitivement. Bien entendu, des traces physiques étaient restées malgré les siècles écoulés, dont particulièrement de longues ailes puissantes de plumes immaculées.
Du fait que ce petit écosystème était isolé du reste du monde, personne ne s'en était approché jusqu'à maintenant. Mais un drame se déroula par une nuit de décembre, où tout semblait calme en apparence. La troupe d'un célèbre pirate, Donquixote Doflamingo, été tombée dessus par hasard, forcée de faire une halte dans les alentours pour trouver des vivres. Sachant parfaitement que leur dirigeant s'enrichissait sur le trafique d'esclave, l'idée de soumettre ces habitants aux physiques inhabituels leur paraissait la bienvenue.
Les habitants, très ouverts et à l'esprit tranquil, les accueillirent avec une joie qui ne fut pas feinte, à leur grande surprise. Cependant, le plaisir de leur Maître passait d'abord, et ils portèrent tous leurs mains ensanglantées sur les armes blanches qui pendaient à leurs ceintures. Avec un horrible rictus sadique déformant leurs visages, certains léchèrent leur lame ébréchée, avant de se jeter violemment sur une femme pour l'écorcher. L'exécution publique déclencha un cri d'effroi général. Les assassins poursuivirent sans relâche ni pitié leurs proies qui tentaient de fuir, déchiquetant la chair des pauvres créatures, tuant les enfants et les femmes.
Assistant à cet horrible bain de sang, une jeune fille, en larme et terrifiée, appuyait fortement sur son ventre pour arrêter une hémorragie. Un sabre l'avait écorchée tandis qu'elle tentait d'échapper à la mort. Elle venait de se réfugier dans une cave humide, seule issue qu'elle avait remarquée dans la panique qui régnait. Sa mère ne l'avait pas encore rejoint, la peur commença à l'envahir : pétrifiée par ce génocide, elle eut le courage de coller son œil dans la fissure de la vitre qui offrait une vision sur l'extérieur. Son souffle se coupa.
-OKA-SAAAAAAAAAAAAAAAAAN !
Son cri strident venait de révéler sa position. Ses yeux s'écarquillèrent quand elle aperçu le tueur qui venait de mettre fin à la vie de sa mère se diriger vers elle. Elle n'avait jamais appris à voler, la contraignant à courir de toutes ses forces, à en perdre haleine. Ses poumons lui brûlaient la poitrine, ses yeux pleuraient et se plissaient sous l'effet de la peur, la douleur de son ventre s'amplifiait à chaque pas. Elle rouvrit les paupières à contrecœur : tous ceux qui refusaient de se rendre autour d'elle pour mener une vie d'esclave se faisaient lamentablement tuer. Quelque chose lui saisit le bras.
-LIEEEEEEEE !
Elle tenta de se débattre violemment, griffant, mordant et frappant le type qui essayer de l'enlever pour la condamner.
-Arrête de gigoter !
Il agrippa ses cheveux d'une main pour l'immobiliser, et de l'autre, porta son jite en hauteur pour l'abattre sur sa nuque et l'assommer. La puissance du coup l'étendit par terre, avant que du sang ne s'écoule de son crâne endolori…
A son réveil, ses poignets la faisaient souffrir. Elle entrouvrit lentement les yeux, l'esprit flou et les sens faussés. De ses pupilles bien trop dilatées, elle ne voyait pas claire dans cette lumière aveuglante. Ses mains ne semblaient plus répondre à ses ordres, ses doigts restaient figés. Les menottes qui entouraient ses articulations la serraient tellement fort que du sang apparaissait à cause du frottement.
-Elle se réveille, Vergo. C'est la seule qu'on ait réussi à ramener de là-bas.
Cette langue pourtant si mélodieuse sonnait faux à son oreille. Elle n'en comprenait rien, mais quand elle reconnut son kidnappeur, un hurlement s'éleva. L'homme en question prépara son arme, mais avant que le coup ne parte, son supérieur le stoppa.
-Il nous la faut en bonne santé pour subir les expériences.
Sur ces quelques mots lourds de sens, il s'éclipsa, un léger sourire aux lèvres. Pour lui, c'était la fin d'un petit travail de vérification des bases. Ainsi, Doflamingo n'aurait pas à se déplacer, il serait de bonne humeur, et Vergo pourrait profiter encore de lui. Non pas qu'il n'aimait pas son jeune Maître, mais c'était un avantage d'être si proche de lui pour en tirer des bénéfices.
Plusieurs semaines s'écoulèrent. Pour cette pauvre enfant arraché de sa contrée natale, le traitement, autant physique que mental, était insupportable. Elle ne voyait quasiment personne, excepté quelques hommes : des scientifiques qu'elle craignait plus que la mort elle-même. Ils se servaient d'elle comme sujet d'expérimentation pour leurs « recherches ». Ce n'était pas les piqûres qu'elle redoutait, mais le produit à l'intérieur qui provoquait des effets secondaires excessivement douloureux. Elle en venait même à cracher du sang lorsque les doses étaient mal gérer, et que les répercussions se révélaient trop violentes. Ce serait donc ça, la vie qui lui était destinée ?... Un enfer interminable ?...
-Doflamingo-sama, je ne sais pas si c'est une bonne idée de se rendre dans cette base en ce moment…
Le serviteur qui accompagnait le roi de Dressrosa se tordait les doigts d'anxiété. S'il voulait se rendre là-bas, c'est que ses propres subordonnés étaient suspectés de trahison : et si ce fut réellement le cas, les conséquences seraient catastrophiques à voir. Il valait mieux ne pas le mettre en colère.
C'est seul que Sa Majesté arriva sur les lieux par la voie des airs. L'endroit semblait effectivement suspect, on aurait jugé qu'il était à l'abandon. Alors qu'il s'apprêtait à pousser la vieille porte en bois massif pour entrer, à peine l'eut-il touché qu'elle se décrocha du mur pour tomber à ses pieds. Il s'engagea dans le sombre couloir, mettant réellement en doute la loyauté de ses sous-fifres, qui n'avaient même pas daigné se déplacer pour l'accueillir. Un cri retentissant de souffrance parvint à lui. Quelqu'un oserait-il s'en prendre à ses hommes ? Il accéléra le pas.
-YAMEYOU !
Une jeune enfant en pleurs, enfermée dans une cellule de prisonnier, subissait un mauvais traitement. En s'apercevant que le boss les épiait, ils firent volte-face pour s'excuser platement.
-J-Joker ! Nous-
-Que se passe-t-il ici ? Depuis quand gardons-nous des prisonniers en vie ?
-O-On va vous expliquer ! C'est le cobaye de nos recherches, avec ça, on va pouvoir s'enrichir. Regardez, notre produit est quasiment au point !
L'un des deux scientifiques dirigea ses pas vers une table, celle où reposait tout son matériel de dissection, ainsi que cette horrible seringue. Doflamingo regardait la scène sans vraiment comprendre. Si c'était un progrès pour la médecine, comment se faisait-il que la gamine était en si mauvais état ? Quand celle-ci, à moitié inconsciente, distingua difficilement l'aiguille qui allait la torturer de nouveau, les cris reprirent de plus bel.
-Tiens-toi tranquille, sale gosse !
Il allait lui planter de force dans le cou, mais un geste du supérieur l'arrêta.
-Mais… Joker…
Sa Majesté eut un sourire sadique à en effrayer les prétendus médecins.
-Crevez, ordures…
Son ordre fini de les terrifier. Ils tentèrent de fuir, mais le chasseur fut plus rapide. Il avait tissé ses fils dans toute la base, si bien que le premier eut le cœur arraché, et le second fut décapité. Sa tête roula jusque devant l'ange déchue, pétrifiée de ce regard morne qui la scruter sans aucune vie. Elle tourna le sien vers le type qui venait de la libérer, toute en craignant de subir le même sort.
-… Tu vas venir vivre avec moi.
Ce revirement de situation, personne n'aurait pu le prévoir. Pourquoi, d'un seul coup, s'était-il pris de pitié pour un petit être faible qui allait probablement mourir jeune ? La réalité, la voici en voyant cette petite fille en bas âge être victime lui avait rappelé son propre passé. Son choix été fait, il allait s'occuper d'elle pour lui offrir ce que lui n'avait pas eut la chance d'avoir au même âge : une famille.
~ The End ~ (Première partie)
Soyez indulgent(e)s n s'il vosu plait ! le texte est vieux, et j'ai la flemme de le relire pour corriger ! J'aurais besoin d'avis pour m'améliorer ou juste pour m'encourager !
