Voilà, voilà, je crois qu'après trois tentatives, j'ai fini par poster une version à peu près correcte de ce chapitre. Je n'ai pas vraiment regardé la première série, donc si il y a des incohérences, faites semblant de ne pas les voir.

Première fic, soyez indulgents !

La Guerre du Temps. Un endroit dont le Maître s'était toujours tenu aussi éloigné que possible. Il y avait échappée de justesse, une fois, et ça avait été la chose la plus censée qu'il ait jamais faite.

Malheureusement, la fuite effrénée jusqu'à la fin de l'univers n'était plus une option, étant donné que quelqu'un avait verouillé toute la période.

Merci, Docteur, vraiment.

Mais il était de retour, à présent. Il se souvenait à quel point il avait été ... irrité d'apprendre que Gallifrey et tous les Seigneurs du Temps avaient disparus. Il avait tenté de les ramener plusieurs fois, et il était plutôt fier de sa dernière tentative, qui avait pratiquement marché.

Dans un sens, elle avait même été un succès complet: il était à nouveau entouré de Seigneurs du Temps.

Cerné par des Seigneurs du Temps, plus exactement.

Par tous les Dieux, qu'est-ce qu'il leur trouvait, déjà?

Le Maître balaya du regard la salle du conseil. Un bon millier de Seigneurs du Temps le fixaient d'un air surpris et outré. A quelques mètres de lui, Rassilon se tordait de douleur sur le sol.

Rassilon.

Une vague de fureur familière envahit le Maître. Profitant de l'instant de stupéfaction qui saisit invariablement une espèce lorsqu'elle voit sa dernière porte de sortie se refermer, le Seigneur de Temps rénégat se jeta sur le Président, pris sa tête entre ses mains et tourna d'un coup sec.

Pas de régénération pour toi, espèce d'enfoiré, songea joyeusement le Maître en entendant les vertèbres se briser.

Peu de choses peuvent ternir le bonheur d'avoir éliminé l'être qui a fait de votre vie un enfer. La perspective d'être exécuté avant d'avoir pu savourer sa victoire est l'une d'entre elles. Pour autant qu'il s'en souvenait, son peuple n'avait jamais été en faveur du meurtre.

Ceci dit, son peuple n'avait jamais été en faveur de la fin du temps lui-même, et apparament, la Guerre du Temps les avait fait changer d'avis sur la question.

Peut-être qu'un enfant de Gallifrey tout juste revenu d'entre les morts pouvait, s'il avait de l'éloquence à revendre, les convaincre que la mort de Rassilon était la meilleure chose qui leur soit jamais arrivés.

Un enfant de Gallifrey extrêmement persuasif.

La Maître offrit à l'assemblée son sourire le plus éclatant