Bonjour, c'est mon premier texte publié ici. JE n'ai pas de béta donc désolée pour les erreurs. ( technique ou de rédaction)

Je ne suis pas propriétaire des droits sur cette série. j'emprunte juste les personnages pour me faire plaisir, sans gain aucun. ETC...

J'espère que vous prendrez plaisir à me lire. Ce premier chapitre a été écrit et publié rapidement , sans beaucoup de temps pour les corrections à cause de soucis techniques. Les prochains seront plus travaillés dans la mise en forme.

SQSQSQSQSQSQSQSQSQSQ

STORYBROOKE, MAINE

3am

Du plus loin qu'elle s'en souvienne , Emma Swan n'avait compté que sur elle même. Les rares personnes auxquelles elle s'était laissée à faire confiance, l'avait trahie, abandonnée ou pire. Comme cette famille qui lui avait fait entrevoir ce qu'était le bonheur d'être ensemble et l'avait finalement totalement exclu de leur vie dès leur premier « vrai » enfant en route.

Emma, depuis, s'était promis de ne compter que sur elle. Elle n'avait besoin de personne, comme personne n'avait besoin d'elle.

Tout cela avait changé depuis Henry.

Tous les sentiments qu'elle croyait totalement étranger à sa vie, l'amour, la tendresse, le besoin de l'autre... Tout cela elle l'avait découvert et plus encore.

Grâce à Henry, elle avait découvert ses parents , son histoire, son rôle de « sauveuse ».

Dans sa nouvelle vie, à Storybrooke, le féerique côtoyait la magie noire, les sorts, les vœux...

Sa vie, la vraie avait commencée en ce soir d'anniversaire, lorsque fermant les yeux elle avait souhaité de ne plus être seule pour les prochaines dates importantes de sa vie.

Pendant l'année passée, elle avait vécu une autre vie encore. Une invention, un mirage, elle avait presue épousé un singe volant, changé de style, construit une vie de mère célibataire , mais avec une stabilité qu'elle n'avait jamais envisagée ni même espérée.

Tout cela était fini, tout cela était faux, tout cela était une leurre, un joli leurre offert par celle qui , au moment où elle avait ouvert les yeux ,occupait ses pensées.

Regina Mills.

Si Emma pensait à Régina et à son ancienne vie de solitaire, c'est qu'elle imaginait à quel point la vie de Regina devait être dure en ce moment. Même si l'année écoulée avait disparue de sa mémoire comme l'en avait informé Charmant, la douleur devait être là.

Elle avait perdu son fils. Elle l'avait sauvé, LEUR fils en sacrifiant leur vie commune et même les souvenirs qu'il pouvait avoir d'elle. Henry ne savait même pas qu'elle existait, alors que pour elle, il était TOUT.

Emma, qui était arrivée depuis quelques heures seulement à Storybrook, avait trouvé refuge chez ses parents.

Henry dormait paisiblement dans l'ancienne chambre d'Emma, pendant qu'elle tentait de trouver une position confortable sur le canapé.

Elle ne savait pas comment aborder cette nouvelle journée. Elle voulait faire les choses dans le bon ordre, ne pas brusquer Henry mais elle doutait que les choses puissent être simples, surtout avec le nouveau sort qui pesait sur les habitant de storybrooke.

Les yeux toujours fermés, elle senti une présence tout près d'elle.

Des bruits de parquets qui grince. Elle s'assit brusquement, et entendit un cri .

- Emma , tu m'as fait peur !

- Snow, Marie M.. excuse moi, je ne voulais pas... Quelle heure est-il .

- Il doit être 3h. J'ai toujours un petit creux à cette heure de la nuit.

- pas de problème, ça doit être le bébé, enfin mon petit frère ou..

- sans doute.. tu sais Emma, je .. enfin,.. je suis si contente que tu sois là... avec Henry

- …

- je ne veux pas que tu penses que cet enfant …

- ...prend ma place...

- oui ..enfin non.. je ..j'espère que..

- Snow , arrête, ne t'inquiète pas.. ..

Les deux femmes, se sourirent en silence.

Chacune sachant que ces moments de silence et de paix n'étaient que provisoire. Le soleil amènerait avec lui son lot de décisions à prendre, de choix à faire.

Snow sortit du frigo du lait et un énorme Cheese Cake entamé. Elle posa deux cuillères et deux verres sur la table. Chacune attaqua une «face» de la montage de crème.

- Man, je peux te poser une question ?

- Bien sur ma chérie, répondit snow, émue par le terme choisit par sa fille.

- Regina ? Comment va t elle ?

- Mmmm... Mal. ...Elle semble perdue. Même si pour nous, vous n'êtes partis que quelques semaines, elle est totalement perdus sans... Henry. Je crois qu'elle se concentre sur la malédiction mais je la connais. Elle est dévastée. Je crois qu'elle ne dort quasiment pas. Elle reste enfermée , seule dans le manoir ou dans son bureau à la mairie.

Emma fut émue plus que de raison . Ses craintes se confirmaient.

Grâce à la potion que Hook lui avait fait boire, elle se rappelait.

Sa relation si tendue avec Madame LE Maire. Mais elle se rappelait aussi qu'ensemble elle avait sauvé la ville, Henry... Elle savait aussi que Regina lui avait offert une vie heureuse avec Henry, une vie entière de souvenir à deux, ses propres souvenirs. Pour elle. Pour Henry.

- Je dois aller la prévenir que nous sommes rentrés . Je dois lui dire qu'Henry va bien. Et je dois aussi la prévenir qu'il ne se souvient pas de vous, d'elle,de storybrooke..

- Je crois qu'elle le sait , tu sais. C'est elle qui à fabriqué la potion. Et c'est elle qui a explicitement demandé à Hook de te la donner à toi, et non à Henry.

- Mais.. pourquoi... ?

- Je crois que les mots : stupide, bornée, mauvais caractère, ont été prononcés à ton encontre … dit snow en souriant... « je crois qu'elle s'est dit que ca prendrait trop de temps pour Hook et Henry de te faire croire en tout ça...Je crois aussi c'est que c'est le seul moment ou je l'ai vu esquisser une semblant de sourire depuis longtemps.

- Toujours à mes dépends je vois... répondit Emma en souriant mais ces yeux etait triste. Elle revoyait le sourire , si désespéré de Regina au moment ou elles s'était séparée à la frontière de la ville . Ce regard si sincère qu'elle lui avait lancé, lui offrant tout l'amour qu'elle avait pour Henry. Regina lui avait offert le trésor de sa vie.C'est la dernière fois qu'on lui a vraiment parlé. Depuis , je crois qu'elle ne fait qu'attendre.

Emma lui devait bien une visite , pour la prévenir, pour lui parler. Au fond d'elle même , elle savait que depuis qu'elle avait retrouvé la mémoire, elle attendait ce moment parmi tous, avec plus de peur, mais aussi plus d'envie que les autres.

Marie-Margaret, qui venait d'engloutir une part de cheese cake monstueuse et un verre de lait montrait des signes de fatigues. Emma lui désigna l'étage et lui dit de retourner se coucher.

- va t'allonger.. je range tout ça. Et ne t 'inquiète pas, je crois que..

- tu vas aller la voir maintenant c'est ça... tu sais que tu risques de te faire «désintégrer» si elle n'apprécie pas

- je prend le risque. Je crois qu'elle meurt d'envie d'avoir des nouvelles d'Henry.

- Essaies d'être rentrée pour le réveil de ton fils..

- oui maman...

Elle sourit de pouvoir prononcer ce mot. Maman.

Quelques minutes après, elle se retrouva dans les rues désertes de Storybrook.

Malgré l'année passée, une belle année malgré le « singe » , elle se sentait à la maison. Et l'idée que quelqu'un , ou quelque chose vienne encore menacer sa maison, sa famille lui donnait une force et une rage incroyable. Elle parcourue le chemin jusqu'au manoir de Regina sans même sans rendre compte,, sans faire attention. Ses pieds la portaient sans qu'elle y pense vers ce lieu qui avait vu tant de tension, tant de rivalité et de joutes verbales. Mais c'est aussi le lieu où son fils avait grandit, et où finalement, chacune à sa manière avait accepté l'autre dans un rôle de mère, de maman, de sauveuse, peu importe. Elles s'étaient acceptées mutuellement dans la vie de leur fils, dans leurs vies.

Emma était devant le manoir. Elle resta là, dans l'ombre des arbres de la rue quelques minutes sans bouger.

Elle sentait son cœur battre un peu plus fort.

Sans doute à cause de la marche rapide qu'elle venait de faire.

Sans doute.

Ses bottes la portèrent finalement jusqu'au porche.

Elle resta la main , dans les airs, attendant que sa volonté de frapper soit plus forte que sa peur de faire une grosse erreur en venant à cette heure de la nuit.

Aucun bruit ne parvenait de la demeure. Aucune lumière non plus.

Elle se dit que , si elle frappait doucement, si Regina dormait, elle n'entendrait pas. Que les choses seraient plus simples. Et que si elle était réveillée alors, cela suffirait pour se faire entendre. Elle se dit beaucoup de choses. Toujours la main en suspension, à quelques centimètres de la porte.

Et dans une fulgurance qu'il l'étonna elle même, elle sentit sa main contre la porte, à trois reprises. Trois petits coups secs mais franc.

Elle n'osa pas respirer. Épiant chaque bruit, chaque murmure pouvant venir de la maison.

Elle fermait même les yeux. Ne laissant son esprit focalisé uniquement sur le bruit qu'elle attendait. Celui de talons sur le carrelage. Celui d'une serrure. Même celui d'une voix maugréant contre une visite inattendue.

Elle attendait.

Rien ne vint. Pas un murmure. Pas un bruit. Elle resta quelques minutes.

Elle renonça à frapper de nouveau. Elle recula sans quitter la porte des yeux. Puis, décida que c'était mieux ainsi. Que de toute façon, elle n'aurait pas su quoi dire. Ni comment être. Elle sourit en pensant aux sarcasmes auxquels elle avait sans doute échappé. Mais son sourire se figea. Elle fut prise d'un moment de panique. Elle espérait que Regina allait bien. Que rien de grave ne c'était passé.

De toutes façons, elle ne pouvait pas entrer par effraction. Elle revendrait demain matin. C'était mieux.

Elle quitta le chemin qui menait au manoir pour retrouver la rue Mifflin et rentrer retrouver le sofa des Charmants, la chaleur de sa famille et surtout le sourire de son fils.

Elle mit plus longtemps qu'à l'aller. Elle prit son temps, profitant de ces moments de calme avant la tempête.

Lorsqu'elle tourna à l'angle de la rue, elle resta figée par ce qu'elle vit.

En face l'appartement des Charmants, sur le trottoir de l'autre côté de la rue, se tenait une silhouette légèrement éclairée par le lampadaire, mais suffisamment dans l'ombre pour que le visage ne soit pas reconnaissable.

Emma su en un instant, au plus profond d'elle même que cette silhouette était celle de Regina.

Elle se tenait debout, les mains dans les poches de son trench coat.

Le visage était levé vers l'étage de l'appartement de Snow.

Regina avait du apprendre qu'Henry était là.

Emma ne savait pas quoi faire.

Devait-elle faire connaître sa présence ?

Devait-elle attendre, cachée, que Regina soit prête ?

Elle ne voulait pas interrompre ce qu'elle voyait.

Mais elle ressentait , elle voyait que Regina souffrait. Elle ressentait un manque , une peine énorme. Alors, doucement elle approcha. Elle changea de trottoir, pour être un peu plus dans la lumière, pour ne pas surprendre ni effrayer cette femme qui lui semblait si fragile en cet instant.

Elle décida de s'arrêter à une vingtaine de mètre d'où se trouvait Regina.

Elle voulait que ce soit Regina qui la voit et qui décide de venir ou non vers elle.

Elle n'attendit que quelques secondes avant de voir le visage qu'elle observait se tourner vers elle.

Emma ne savait pas quoi faire d'elle. Ses bras étaient ballants le long de son corps. Elle se tenait , les pieds légèrement écartés comme si elle attendait une attaque. Mais son regard n'était que tendresse envers Regina.

Deux minutes. 120 secondes. Une éternité avant que Regina, qui pourtant regardait droit vers elle, ne se manifeste. Elle baissa la tête, comme pour prendre une décision et prit une inspiration profonde et lente. Elle releva les eux et fixa Emma, elle ne la quitta pas des yeux pendant toute le temps où elle se dirigea vers elle. Les mains toujours dans les poches.

Emma quand à elle, figée par le regard si dense qui la transperçait, ne respirait plus. Regina avait traversé la rue, comme une reine, le port de tête fière mais plus elle approchait et plus Emma voyait les lèvres rouges trembler et le regard noir s'embuer. Celle ci s'arrêta à quelques mètres. Elle sourit, de ce sourire si doux qu'Emma avait vu un an auparavant, au moment de leurs adieux.

Emma fit de même , toujours aussi mal à l'aise . Elle piétinait , d'un pied sur l'autre.

Aucune n'osait rompre le silence si confortable.

Aucune n'osait parcourir les derniers mètres.