Titre de l'Histoire : Une génération sibyline
Auteur : Fosdy (moi même)
Beta Reader : Aucun, si vous trouvez des fautes, vous pouvez en faire part ou vous proposez en MP si vous êtes motivés ! :)
Disclaimer : Comme nous le savons tous ici je pense, rien ne m'appartient, ni à moi, ni à vous. Tout est à J.K Rowling. Il n'y a peut-être que l'idée de l'histoire, l'indrigue et peut-etre un peu le caractère de certains personnages, que j'ai un peu transformé à mon goût.
Résumé : A un moment dans leur vie, Draco et Harry Potter ont été ensemble. Depuis, pas mal de choses se sont passées. Cependant, les naissances de sorciers commencent à manquer. Le ministère prend des mesures radicales : il décide de coupler certaines jeunes personnes au fort potentiel magique au moyen d'un étrange sortilège qui ranime les gènes d'anciennes créatures magiques dans le sang..
Rated :M, pour + tard, je pense. Et pour le vocabulaire qui risque de ne pas être toujours fleuri.
Paring : HPDM et bien d'autres.. Cependant, il y aura bien des relations entre hommes, donc homosexuelles. Homophobes s'abstenir.
Publication : on va dire une fois par mois
Note de l'auteur :J'espère que cette fanfiction vous plaira ! C'est un tout nouveau genre pour moi ! Ce 1er chapitre va être long à démarrer, mais je crois qu'il est nécessaire de planter un peu le décor !
Draco Malefoy avait beaucoup de choses à raconter au fond de lui. Mais il n'avait pas ni la tête, ni le cœur à se confier à qui que ce soit. Si vous l'aviez intérrogé, il vous aurait répondu qu'il n'avait la tête à rien, en réalité, ces derniers temps. Trop de choses, trop d'événements se déroulaient, se succédaient trop vite pour qu'il n'ait le temps de comprendre et d'assimiler. Il tentait de faire le tri dans son esprit en parlant à un espèce de journal imaginaire, avec des murmures à peine soufflés, tout bas, entre deux désastres qui avaient lieu. Personne ne recevait ces longs monologues, ces soliloques, et s'en était bien dommage.
Mais Draco Malfoy resterait lui-même, c'est-à-dire un fabuleux occlumens qui considérerait toujours que c'était là le seul domaine de liberté qui lui était réservé depuis sa plus jeune enfance. Probablement aurait-il préféré se laisser dépérir à petit feu que de livrer ses secrets. Peut-être aurait-on pu ainsi déceler qu'il perdait pied.
Que dis-je ! Il coulait. A pique.
Qu'elle était loin l'époque où tout était simple ! L'époque où il voyait le grand et majestueux Potter en douce dans les classes désafectées de Poudlard ! Le temps où Voldemort inspirait encore la terreur et qu'il n'avait à se soucier de rien ! Quand son père était encore là et puis sa mère ! Lorsqu'on le couvait encore. Bien sûr, il avait râlé et s'était débattu contre ce poulinage forcé, incapable de voir la chance qu'il avait. C'est toujours comme ça que les choses se déroulaient : on se rendait compte des bonnes choses quand elles n'étaient plus.
Draco se souvenait avec perfection les moindres détails de la relation qu'il avait entretenu avec le Survivant pendant leur 5ème puis leur 6ème année, s'abimant dans des mensonges et des entourloupes pour cacher le tout à leurs amis, s'échappant dans des caresses et des baisers, se fusillant dans des combats, des mots durs, des injures et des coups bas. Il avait gardé une tendresse douce et tout de même un peu amer de cette période.
Leur 7ème année avait créé le fossé entre eux qui avait décidé de leur sort. Depuis le début, ils savaient l'uns l'autre que ça allait un jour arrivé. Ils le savaient, et pourtant, pas vraiment. Ca les avait surpris et cassés de l'intérieur. Ils avaient rompus sans un mot, avec le son des cloches de la guerre, la cacophonie des pleurs, des cris et de la mort qui approchait. Draco s'était laissé coulé derrière un masque dont il ne partageait pas les idéaux. Il avait appris un autre monde complètement inversé : où la cruauté, la douleur et la démence les mots d'ordre. Pour la première fois de sa vie, le jeune Malfoy avait vraiment rencontré ses amis : Blaise, Pansy, et Théo. Des êtres manipulateurs, tordus et adorables, qui, dans l'ombre, amenaient avec eux des étincelles d'espoir. Ils l'avaient reconstruit, comme on rénove un vieux château pourris, laissé à l'abandon et que les secondes balayent. Ils ne lui avaient pas demandés qui, comment, pourquoi. Ils étaient partis à la recherche des morceaux de lui qui s'étaient éparpillés dans le fossé et les avait recollés avec des rires jaunes, des sarcasmes et l'arrogance de ceux qui savaient qu'ils leur restaient encore tout à vivre. Avec l'uniforme des mangemorts, ils avaient compris qui ils n'étaient pas.
Potter les avait sauvés, disaient-ils tous. Lorsque Draco en parlait, il disait plutôt que le magnifique Survivant, les avait tué. Le monde magique anglais était tombé dans un chaos politique, économique et social avec des rébellions d'anciennes et puissantes espèces magiques qui étaient tombés dans l'oubli de tous – sauf des sangs purs où l'héritage oral continuait à léguer les mémoires de ces peiples oubliés. Leur système s'était érigé sur des batailles sanglantes, des blessés que Ste Mangouste ne savait pas quoi faire. La magie avait déserté quelques mois. Les maisons sorciers étaient apparus au yeux des moldus et une nouvelle guerre s'était engagée le temps de faire revenir les tours de passe-passe que jouaient les sorciers. De nouveaux morts, de nouvelles vies bafouées et tuées avant l'heure. Il y avait eu une panique générale, une angoisse d'être sorcier comme au temps où les chrétiens leur faisait la chasse. On avait vu des bûchers se reformer et immoler des êtres innocents. Poudlard avait été fermé ; les élèves moldus avaient dû être mis en sécurité par nécessité.. Et puis tout était rentré bien comme il faut, comme si Merlin avait donné un coup de baguette magique sur l'ordre des choses, près d'un an après leur majorité.
Ils s'étaient revus quelques fois Potter et lui lorsqu'on avait fait des réunions d'anciens élèves de Poudlard. Ils s'étaient vus mais n'avaient jamais osé se reparler vraiment. Ils se faisaient un léger signe de tête comme pour se dire « bonjour »avec un léger sentiment de maladresse et de mélancolie. Avec l'élancement, le pincement doux au cœur de savoir qu'on laisse passer la chance de reconstruire ce qui aurait pus.
Malfoy avait rencontré quelqu'un. Une jolie femme qui se nommait Sarah. Ils sortaient ensemble depuis peu. Deux ou trois mois tout au plus.
Et Draco coulait, à pique. A force de naviguer de Harry à Sarah, à force de vivre entre les restes d'une relation qui s'échouait, se brisait et se dispersait en milliards de fragments, et entre une histoire qui se noyait avant d'avoir véritablement commencé. Draco suffoquait. L'air, qui, auparavant rentrait en lui pour lui changer les idées et qui l'animait des milles-et-un-feux de sentiments et de couleurs, s'éteignait. Draco essayait par tous les moyens de s'en sortir. Il se morigénait tant et encore, et, pourtant, il pensait encore à Harry.
Harry quand Sarah le touchait, l'éffleurait, l'embrassait. Harry en cours. Harry à la maison. Harry. Harry. Harry. Encore, toujours. Est-ce que tout ne serait toujours questions que de lui ?
Lorsque Sarah l'attrapait et le calinait devant leur bande d'amis, il se statufiait. Poupée de verre poupée de pierre. Il s'en voulait. Il se punissait. Il pleurait à l'intérieur des larmes d'amertumes en se disant que la situation était comique. Il peinait à assumer qu'il sortait avec une fille lorsqu'il avait toujours trouvé logique d'être avec un garçon et qu'ils étaient restés cachés. Il leur cherchait des excuses,en vainc. Monde inversé. Garçon inverser et fou, voilà qui il était ! Avec sa tante Bella, ça devait être normal. Peut-être un truc des Blacks.
Draco dérapait. S'écorchait. S'effilochait.
C'était là, tout doux, tout chaud, tout triste. Ca s'effaçait, lentement, l'emportant. Pas de nouvelles de lui, probablement était-ce mieux comme ça. Il avait toujours cru que le premier amour restait dans tut un chacun toute la vie, comme pour ses parents, mais il s'était trompé. Les circonstances, le contexte, les épreuves qui se jouaient, tout, menait à effacer cette période de sa vie. Plus rien dans la mémoire, dans le coeur. Tout au Coffre des Interdits.
Soupirant, il prit le torchon et tape, tape, tape le chaudron comme il était nécessaire pour une Potion Sibylline que lui avait commandé le ministère. Ca l'avait un peu étonné, bien sur. Elle datait de plusieurs siècles, peut-être depuis Merlin en personne. Elle n'était connu que des sangs purs, dans une légende étrange qui avait nourrit et bouleversé l'enfance de ceux qui avait été élevé avec. Potioniste de renom après de grandes études à l'Academie royale, major de sa promo, il avait tout de droit nommé à la lourde tâche de constitué celle-ci. Draco s'interrogeait sur l'utilité qu'elle pourrait avoir, elle ne permettrait en aucun cas de régler les soucis des ministères à savoir le défaut grandissant de naissance de sorcier dans le territoire britannique.
En effet, de par son parrain Severus Rogue, Draco avait entendu parler du nombre décroissant d'élèves qui entrait à Poudlard. Depuis le début des grimoires que possédait le collège sur les donnés des nouveaux arrivant, cette année là on n'avait jamais vu aussi peu de nouveaux arrivants. Moins d'une classe entière, quand, auparavant, on avait des classes entières de 1ere année de griffondors, de serpentards, de serdaigle et de poufsouffles. Le bon point était l'entente cordiale des maisons qui avait vu le jour ; Albus Dumbledore dans son tableau en était fort content d'ailleurs. Mais, c'était là, hélas, le seul avantage de la situation. En effet, peu à peu les barrières magiques qui protégeaient le monde magique s'affaiblissaient. Elles finiraient même par disparaître à ce train là. Ils avaient déjà rencontrés tellement de mal à les reconstruire après la disparition momentanée de la magie !
Les journaux s'étaient bien sur emparé de l'affaire, avait fait les choux gras et cherché des explications, en vainc. L'inquiétude était palpable au ministère et chez ses anciens professeurs mais aussi dans la population générale. Le peuple sorcier avait perdu de sa beauté, de son merveilleux. Il n'y avait déjà plus de vieux fous, eux qui avait été emporté par la guerre. Les honnêtes gens comme Olivander avait été torturé par Voldermort. Hagrid, semi géant, avait connu les affres d'un peuple qui l'avait renié et méprisé pour le fait de vivre parmi les humains. Il n'y avait pas eu que lui : la fiancé de Bill, jeune vélane, s'était fait attaquée par ses consœurs. Tout ceux qui avait des gènes d'un autre peuple avait été la proie de leur origine. La déprime et la tristesse avait envahi la vie sorcière. La si jolie, belle, et pleine de vie, rue du chemin de traverse, n'avait plus sa gloire d'autrefois. Le ministère se devait donc de trouver une solution, mais, en quoi une Potion Sibylline allait-elle les aider ? Elle ne redorerait certaines pas l'image de la nation, ne rendrait pas les gens plus heureux. Hors s'ils ne l'étaient pas, s'ils s'inquiétait de l'avenir, ils n'allaient certainement pas concevoir de futurs bébés sorciers. La potion sibylle ne servait qu'à renversé le patrimoine génétique en faveur des gènes les plus anciens et les plus nobles de ceux qui la buvaient. Rien à voir là-dedans, à coup sur.
Haussant les épaules, Draco attrapa sa baguette et transporta le précieux liquide dans une énorme bulle en verre qui volait dans les aires. Il la rétrécit puis transplana jusqu'au département responsables des naissances et régulations magiques. Là, on l'accueillit à bras ouverts - bien mieux que quelques années auparavant, en sortant de la guerre, lorsqu'il était venu cherché la déclaration de mort de Bellatrix Black afin de toucher l'héritage qui lui revenait. On le remercia chaleureusement. Il partit sans demander son reste : il gardait une sensation de panique et d'angoisse quand il entrait dans une architecture du ministère, la peur chaude de se faire de nouveau emprisonné à Azkaban.
Ce soir là était préparé depuis bientôt 2 ans. Severus Rogue avait tout planifié jusqu'à la dernière seconde. D'anciens élèves de Poudlard choisis sur le tas, notamment toute la promotion de Draco, allaient venir et faire partager aux élèves modernes leur expérience dans ce lieu et professionnelle. Il voulait que ce soit parfait. Cependant, il s'était rendu compte, non sans tiquer, que quelque chose clochait, mais il ne savait ce que c'était.
Une cloche retentit. Les anciens élèves étaient massés, en groupe, devant l'entrée principal. Ils chahutaient, se chamaillaient, s'injuriaient comme au bon vieux temps. De sa génération, Severus n'avait pus trouvé que Sirius Black pour accepter de venir l'épauler à supporter ces gamins. C'était mieux que rien, tenta-t-il de se réconforter. Au pire, s'il s'ennuyait - chose dont il doutait beaucoup comme Potter allait être là, et que là où il y avait Potter, il y avait ennuis qui collaient aux basques - il pourrait toujours reprendre ses anciennes querelles avec le dernier Black encore sur pieds.
Grosso modo, tout se passa bien. Au début tout du moins. Tout le monde bavardait dans une bonne ambiance teinté de rire, des sourires sarcastiques et de remarques acerbes de sa part sur ceux qui ne savait pas se tenir. Même si son pouvoir de peur avait réduit chez l'ancienne génération qui avait quitté Poudlard, il parvint à les discipliner à peu près.
Tout commença à tomber dans la catastrophe quand il gouttit le succulent brevage de mure qu'il avait réussi à se dégoter il y a peu pour un presque rien. Ce qui devait être ce qui se rapprochait le plus d'un kir breton, prenait le gout d'une liqueur à la pomme. A coté de lui, Seamus Finnigan s'étonna que le directeur de l'école servit à ses élèves une orangeade citronné et alcoolisé. Là, une alarme retentit dans la tête de Severus. Quelque chose chlochait et ce devait être du à Potter, il en mettrait sa main à couper !
Il trotina donc avec grâce jusqu'au dénommé et, avant de lui arracher yeux et appareil génital compris, il interrogea poliment sur l'intelligence de birgorneau que celui-ci devait avoir pour jouer encore à des jeux de gamins dans l'enceinte d'une école aussi prestigieuse. Lorsque le brun émit une étincelle de surprise et fronça les sourcils, l'ancien professeur des potions su que la situation était encore pire que ce qu'il avait cru. Si ça ne venait pas du rouge et or complètement stupide, c'est que l'heure était grave. Mais que pouvait-il faire ? Autour, tout le monde avait un verre de la liqueur bleutée à la main. Tous en avait déjà bu. Probablement, même, étais-ce grâce à celle-ci que tout n'avait pas encore virée au carnage. Il ne pouvait décemment pas leur crier de jeter leur verre. Non.
Alors, il fit comme rien n'était. Enfin, jusqu'à ce qu'un petit incident se déroule sous ses yeux. Dean Thomas venait dese transformer en un immense Chartier Blanc d'un mètre 50 au garrot, ressemblant à une grosse fouine au pelage doux. Il avait gardé ses jolis yeux noisettes et certaines mimiques ainsi que sa voix Les chartiers étaient connus pour vivre dans les hautes sphères des montagnes et on n'en avait plus vus depuis des siècles. Et Dean continuaient de parler, alors que son grand ami Seamus ouvrait de grand yeux, à deux doigt de l'apoplexie. Peut-être allait-il devoir agir.
Par la suite, Rogue fut dévasté. Bien des personnes commencèrent à prendre des formes diverses et pas très rassurantes. Sa soirée était fichu. Mais le pire advient quand le château se referma sur eux et que les Ordres de Merlin suivi du ministère apparu. Tout ça ne sentait pas très bon, c'était sur. A la première syllabe du sortilège qu'ils énoncèrent, Rogue sut qu'il était fouttu. Le Ministère venait de mettre à exécution la légende de Sybille. Les vieux gènes de créatures légendaires, vieilles comme le monde allaient se réveiller. Ca allait être un carnage. Déjà, un charnier, mais, au vus de ce qu'il voyait, il y avait des succubes, des vélanes, des veela, des vampires et toutes sortes de choses. Certains humains semblaient ne pas se transformer, ne pas changer d'un iota.
Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre : en les enfermant et en les métamorphosant, les appétits sexuels et de reproduction allaient s'accomplir. Surtout avec le sentiment d'insécurité du à la mixité des créatures, celà allait être phénoménal. Mais ils n'avaient pas pris tout en compte : ils n'avaient que de vieux gènes, et même si une nature veela ou vampire pouvait prendre le dessus, le caractère de ceux qui étaient présents n'allait pas se laisser amoindrir. Pire, ici,il y avait ceux qui étaient conscient de ce que celà signifiait et les qui savaient que lutter ne servirait à rien, que Sybile savait et choississait. Mais pourquoi inclure des enfants né moldus ? La légende ne parlait que des sangs purs...Elle était la maîtresse des couples et ne déferait rien. Sybille gagnerait, il le savait. Comment expliquer aux autres, qu'on venait des les piéger, de les vouer à faire des bébés fortement magique ? Que le ministère les obligeait, les enfermait et leur ordonnait ? Que rien ne les sortirait de là ?
Le sortilège prit fin, et lui même se sentit différent. Il présentait des choses nouvelles. Des sons, des odeurs, des sensations.
En sortant d'ici, il y allait avoir une révolution. Enfin, si, d'ici là, ils ne s'étaient pas déjà tous entre-tués...
"Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe ici ? interrogea en haussant un sourcil Harry Potter
- Ah ! Toujours à la traine Potter ! Vois-tu, on est ici pour baiser.
- Qu'est-ce que tu racontes comme conneries ?!", commença le rouge et or
Rogue sentait pointé d'horribles maux de tête. Ils n'étaient pas sorti de la taverne de Merlin..
A SUIVRE...
