Bonjour à tous. J'ai voulu écrire aujourd'hui ma peine, elle se traduit en une nouvelle fiction que j'écrirai le plus régulièrement possible. Je me livre a vous ce soir et même si ce prologue est court j'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture je vous aime 3
Fuir. Fuir, c'était tout ce que je souhaitais. Depuis cinq mois maintenant je ne voulais qu'une chose, quitter Paris, ville lumière. Tout oublier, trouver un échappatoire qui pourrait m'empêcher de penser à lui. Son sourire, son regard, son toucher, tout me ramenait à lui pour la seule et unique raison que je l'aime, d'un amour bien trop déchirant que lui ne partage plus. Un seul petit événement déclencheur à fait que je bouclais en ce moment même mes valises pour l'Alaska. Lui assis à la terrasse d'un café, avec les personnes qui autre fois étaient nos amis, et assise sur ses genoux, une jeune fille ayant un an de moins que moi, rien d'alarmant ne signifiait qu'ils étaient ensemble mais pour autant je me suis effondrée, de telle sorte que j'ai du supplier mes parents de quitter mon lycée parisien et de me laisser tenter mon aventure sur un autre continent. Loin des yeux loin du coeur ? Me dites-vous, je n'ai jamais autant souhaité qu'un dicton soit vrai. J'ai longtemps hésité avant de prendre la décision de partir, ça a longtemps été synonyme pour moi de défaite, je voulais avoir la force de surmonter son regard, sa présence et son bonheur sans faillir, mais j'ai vite déchanté, me rendant compte que je souffrais d'un amour qui dépassait tout entendement. Je n'avais plus aucun espoir de retour en arrière, plus aucune autre issue, je devais partir...
Je devais aussi laisser tout derrière moi, en quelque sorte jeter le livre de mes 16 premières années et en ouvrir un autre pour écrire mon avenir. Jeter ce livre c'était aussi pour moi laisser derrière moi mes proches et surtout Angela, ma soeur de coeur, ma meilleure amie, mon tout. Elle était si exubérante, si sûre d'elle, si belle. Mais au fond d'elle elle avait cette fracture au coeur que moi seule connaissais, la quitter représentait un déchirement pour moi, mais faute de pouvoir l'emmener avec moi je devais tout de même partir. Des larmes, je'b ai versé, sans interruption, cinq mois durant, où j'ai souhaité abréger mes souffrances et enfin retrouver la paix. Mais l'Homme semble condamné à subir la souffrance, et c'est en silence que j'ai pris sur moi, j'ai fait du mieux que je pouvais, j'ai tout fait pour retrouver le sourire, mais ça ne durait jamais bien longtemps. Aimer, aussi magique que ça puisse paraître, a laissé en moi une plaie qui n'est que partiellement refermée, menaçant à chaque regard, à chaque mot, de s'ouvrir. Un lourd bagage de douleur qui je l'espérait s'effacerait en montant dans l'avion.
voilà voilà
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