Bonjour à tous ! J'ai l'honneur de vous présenter ma nouvelle fic concernant l'univers de Viewfinder. L'envie m'est venue en lisant quelques fanfics que je trouvait assez sympa.

Afin de vous permettre une meilleure compréhension (et c'est une chose qu'on m'a fait remarquer) Akihito a bien emménagé chez Asami mais, comme dans les premiers temps dans le manga, ils n'occupent pas la même chambre... Pour l'instant XD

Disclaimer : L'univers et les personnages de Viewfinder n'appartiennent qu'à Yamane Amano... Sauf quelques personnages issus de mon imagination !

Bonne lecture ! ^^

Prologue

Cela faisait maintenant quelques semaines que l'affaire du stalker de Momohara Ai, Mitsugu Onoda, était close. Akihito n'avait jamais accepté le fait que Asami ait interféré là-dedans, à un tel point que le yakuza avait « supprimé » lui-même ce fauteur de trouble. Le jeune homme avait été mitigé entre le soulagement que ce soit terminé et l'écœurement de ce meurtre. Parce que oui, même s'il s'en retrouvait débarrassé, ça n'en restait pas moins un meurtre !

Ce matin-là, Akihito se réveilla en grognant, ennuyé par les rayons du soleil qui vinrent chatouiller son visage. Il se retourna et re-retourna dans son lit en tentant d'ignorer le soleil qui ne le laissa pas en paix, en vain. Alors qu'il était sur le ventre, la tête enfouit dans l'oreiller, et avec un effort surhumain, il se redressa avec regret sur ses genoux. Les cheveux en bataille, son tee-shirt blanc débraillé qui laissait voir une épaule et la couverture qui avait glissé sur ses hanches, il fusilla du regard, de sa tête encore endormie, les rayons du soleil présents sur le lit et jeta le même œil mauvais en direction de la fenêtre. Il resta bloqué dans cette position durant un long moment. Jusqu'à ce qu'il prenne conscience de lui-même, ou du moins, que son estomac crie famine.

D'une agilité que seuls les grands énergiques du matin avaient le secret, il sortit enfin du lit en s'emmêlant les pieds dans la couverture. Il tomba face contre terre et émit un râle qui en disait long sur son humeur. Il tapa des poings par terre et s'assit contre le lit en se tenant le nez, les larmes aux yeux. La chute l'avait définitivement réveillé. La journée s'annonçait merveilleuse…

Après avoir nommé de tous les noms les plus fleuris qu'il connaissait la moquette de la chambre en sortant de la pièce, il se dirigea vers la salle de bain. En prenant soin de ne pas bousculer (ciel qu'Asami pouvait être d'une colère effroyable lorsqu'on touchait à ses affaires) le nécessaire à toilette du yakuza qui trônait impérieusement sur le rebord de lavabo.

Akihito se pencha face au miroir devant lui. Il retira sa main de son nez encore endoloris afin de constater les dégâts de sa maladresse. Heureusement, il ne saignait pas. Son nez était simplement rouge. Il se voyait mal comment expliquer au yakuza comment il s'était fait ça… Sans compter qu'il aurait encore fait une allusion perverse… Le jeune homme frissonna à cette pensée.

Satisfait, il s'éloigna du lavabo en songeant à se préparer un bon petit déjeuner. Ah, d'ailleurs, il devrait songer à en préparer un pour Asami… Au fait, il était quelle heure ?

En évitant la cuisine à l'américaine du propriétaire des lieux, il se précipita vers l'horloge numérique murale de l'entrée.

- 10 h…

Le photographe fit une pause.

- QUOOOOOOOOOOOOOOOOOI ?! 10 H ?! JE SUIS MEGA EN RETARD ! ET CET ENFOIRÉ M'A PAS RÉVEILLÉ ! QUEL SALAUD !

Pas le temps de manger quelque chose, il aurait dû être à la conférence de presse depuis déjà 45 minutes !

Se changeant en même temps à la va-vite, il prépara son sac où il y déposa son précieux appareil photo. Il enfila ses baskets (qu'il ne prit même pas la peine de lacer et les fourra à la place dans ses chaussures) et sortit à la vitesse de l'éclair.

Tout en fonçant dans les couloirs de l'immeuble il cria :

- Merde, merde, merde ! Et en plus 'faut que ce soit un politicien !Bordel ! Mitarai va certainement me distancer !

Dans son bureau, Asami traitait le dossier de l'un de ses clients mauvais payeurs. Celui-ci avait un retard de paiement de 3 mois maintenant. Malgré les relances qui avaient été effectuées, il n'avait toujours pas vu la couleur du règlement… Sans doute devra-t-il sévir…

Des coups se firent entendre à la porte. Sans quitter le dossier des yeux, le yakusa ordonna à entrer. La porte s'ouvrit laissant apparaître son bras-droit et secrétaire Kirishima, toujours aussi sérieux, avec une lettre entre les mains.

- Pardonnez-moi de vous déranger, monsieur. Le facteur nous a remit cette lettre pour vous.

Il tendit au même instant son colis à son patron en remontant de son index ses lunettes sur front, faisant luire le verre.

Asami la saisit et l'ouvrit sans d'autre forme de cérémonie. Il sourcilla légèrement sans trahir la moindre expression dans ses yeux en reconnaissant l'expéditeur. Seulement, après avoir travaillé tant d'années pour cet homme, ce dernier n'avait plus aucun secret pour Kirishima.

- Monsieur ? Quelque chose ne va pas ?

- Depuis tout ce temps, c'est bien la première fois que ma mère m'écrit. Tu peux disposer, Kirishima.

- Oui, monsieur.

Le secrétaire s'en alla. Après avoir effectué une respectueuse révérence, il referma discrètement la porte derrière lui, laissant le yakuza seul avec la lettre.

L'homme d'affaire n'avait pas spécialement envie de la lire. Toutefois, il y était contraint en constatant le caractère urgent de cette missive.

« Mon fils,

Je n'ai jamais pris le temps de t'écrire et je m'en excuse. Toutefois, tu dois impérativement revenir à la maison.

Nous n'avons jamais été en bon terme, mais tu dois comprendre que c'est important : ton père est décédé. L'enterrement est prévu dans 3 jours. Ta présence est indispensable.

Ta mère »

Simple, concis, et sans émotion… Comme d'habitude. Asami lâcha sa lettre sur son bureau et s'alluma une cigarette. Ceci fait, il se retourna sur son fauteuil face au panorama sur Tokyo que son bureau pouvait lui offrir. Il recracha lentement une volute de fumée qui se dissipa quelques instants après. Ainsi, son paternel était mort ? Rien de surprenant, il savait que sa santé s'était dégradée.

- Peu importe, se dit-il à lui-même sans ciller tandis qu'il reprit une bouffée de sa cigarette.

Dès qu'il eût fini, il écrasa le mégot dans le cendrier sur son bureau. Il ne comptait pas assister aux obsèques. Pour lui, son père était mort depuis qu'il lui avait légué les rênes de son business…

Voilà ! Le prologue est terminé ! Il était un peu court, certes, mais j'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me faire part de vos observations en commentaires.

Le chapitre 1 est en cours de préparation, il ne devrait pas mettre trop longtemps à apparaître. A bientôt !