Oui, ce serai pour un dépucelage…
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Note de l'auteur : Je ne vous ai pas habitué à des fics de ce genre, mais je ne pense pas que mes prochaines seront toutes comme ça…Bonne lecture à tous !
La suite de ce Two Shots certainement jeudi. (Elle est déjà écrite ne vous inquiétez pas)
Je vais mourir.
Sérieusement. Les trucs comme ça n'arrivent qu'a moi. En même temps, cette histoire est si tordue que j'ai l'impression de rêver. Je regarde à gauche, puis à droite, personne à l'horizon. Je me pince le bras aussi fort que je peux, histoire de vérifier que je ne suis pas en plein cauchemar.
Le bleu que j'aurais bientôt sur mon avant bras me prouve le contraire.
Il faut que je sois courageuse, il faut que je retourne dans la Grande Salle. Le problème, c'est que si je rentre toute seule, tout le monde me verra dont lui. Et je ne veux surtout pas qu'il me voie. Je vais attendre que les premières années arrivent pour la répartition, et j'arriverai avec eux.
Non, ça aussi, c'est une mauvaise idée. Je dois les dépasser de deux bonnes têtes, et tout le monde me verra encore plus. Il faut que je rentre maintenant, en priant Dieu, Jesus, Marie, Merlin, Le Père Noël pour qu'il soit absorbée dans une conversation philosophique avec son voisin de table.
Allez,1, 2, 3 je me lance.
Je n'avais jamais remarqué que les portes de la Grande Salle grinçaient autant.
En tout cas, tous les gens présents au banquet l'ont remarqué, eux.
Et accessoirement, il m'ont remarquée aussi.
Moi qui voulais une entrée discrète.
Mais comment ai-je pu être aussi stupide ? Bon d'accord j'étais un peu bourrée… Et son visage me semblait vaguement familier…
Mais comment ai-je pu zapper que c'étais James Potter ?
Pour ma défense, je tiens à dire que j'étais désespérée, que j'avais très chaud à cause des coups de soleil, que j'en avait marre d'entendre ma sœur et Vernon dans la tente d'à côté en train de roucouler et que… Il était vraiment très… torride avec son maillot de bain.
Je tente un rapide coup d'œil vers la table des Gryffondors.
Il me regarde fixement.
Et comme par hasard, il est juste au début de la table, et Addison m'a réservé une place à l'extrémité de cette table. Il aura donc tout le loisir de mater mes fesses.
Même s'ils les a déjà vues.
Et que j'ai déjà vu les siennes, qui sont soi dit en passant, adorablement sexy.
Je ne sais pas pourquoi, mais tout en marchant, je ne pouvais pas décoller mes yeux des siens. Et c'est au moment précis où j'allai détourner le regard, il m'a fait un clin d'œil. Un simple clin d'œil.
Qui m'a fait perdre tous mes moyens et m'a fait trébucher.
Donc m'étaler de tout mon long devant une Grande Salle hilare.
Qui a vu ma petite culotte. Heureusement, enfin si on peut dire ça, ce n' était pas une culotte de Grand mère en coton, mais elle était assez sexy, en dentelle rouge. Ca y est, tout Poudlard croit que je suis une traînée qui se ballade toute la journée avec des dessous sexy.
Ce matin, tous les autres étaient dans ma valise, et plutôt que risquer de froisser toutes mes fringues pour une petit culotte, j'ai mis celle là. Je n'aurai pas dû. Mais alors vraiment pas dû.
Comme je n'aurais pas dû coucher avec James Potter.
Je me suis dépêchée de manger, j'ai raté le dessert, histoire de partir avant les autres et de ne pas tomber sur James Potter.
Je ne pourrais pas passer mon année à l'ignorer. Et je suis sûre qu'il va en parler à tout le monde, le petit saligaud.
Mais, même s'il en parle à tout le monde, cette nuit restera pour moi inoubliable.
Mes parents avaient décidé de nous emmener dans un camping dans le sud de la France. J'adore la France, mais pas quand ma sœur et son copain trouvent toutes les occasions bonnes pour s'accoupler comme des lapins. Bref, ce soir là, mes parents étaient au restaurant pour l'anniversaire de mon père, et iraient à l'hôtel ensuite.
Normal, je partage ma tente avec eux, et s'ils le faisaient à côté de moi, ce serait vraiment malsain.
Depuis plusieurs semaines, déjà, le fait d'être encore vierge me pesait. Pas que considère cela comme une tare ou autre, mais mes amies l'avaient déjà fait plusieurs fois, adoraient ça et le revendiquaient.
J'entendais ma sœur faire des bruit flippant dans la tente d'a côté et j'imagine que ma mère ne devait pas être mieux.
J'ai donc décidé d'aller faire un tour sur la plage, où une veillée avait lieu. Là, je me suis retrouvée à boire un cocktail, puis deux, puis j'ai remarqué ce joli spécimen aux fesses magnifiques non loin de moi.
C'est lui qui m'a abordée. Avec un tube de biafine dans les mains. Il faut dire que j'avais passé la journée au soleil et que je ne m'étais mis de la crème qu'une seule fois. Autant dire que je ressemblais à une écrevisse.
Son visage me semblait familier, mais j'avais un petit coup dans le nez, et je ne l'ai pas reconnu. BON SANG ! Je n'ai pas reconnu James Potter !
Bref, il m'a proposé de me mettre de la crème, et j'ai bien évidemment accepté. J'avais chaud à cause des coup de soleil, mais là où ses mains passaient, j'avais encore plus chaud. C'était vraiment bizarre comme sensation.
Une fois qu'il eut terminé, il me proposa d'aller marcher un petit peu. Je n'étais pas dans mon état normal, et au lieu d'accepter, je lui ai dit :
« Je suis vierge. »
« Oui. Et alors ? »
« Je veux que tu me dépucelle. On ne se connaît pas, on ne se reverra jamais, alors tu t'en fous. Mais il faut que je ne sois plus vierge à la fin des vacances. »
« Tu as bu. Il faut que ta première fois soit ave un mec qui te plaît, que tu aimes… »
« Tu me plaît. Je ne te plaît pas ? »
« Si, sinon je ne t'aurai pas mis de crème. »
« Alors fait-le »
« Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. »
Et là, je l'ai embrassé. D'abord, il m'a repoussée, mais j'étais de plus en plus insistante, et il a accepté de m'accorder ses lèvres.
Lorsque nous nous sommes séparés, ses yeux étaient noirs de désir. Les miens ne devaient pas être mieux.
Il m'a emmenée à l'écart.
Et j'ai adoré.
Le lendemain, je ne l'ai pas revu, ni les jours d'après. Je ne connaissais même pas son nom. Mais maintenant que je le connais, je préfère l'oublier.
Le lendemain, après une dure première journée, je me dirigeais vers les cuisines, histoire de m'engloutir une plaquette entière de chocolat.
Vu que je n'avais pas le sexe pour me consoler.
En sortant des cuisines je suis tombée nez à nez avec lui, son sourire arrogant et ses yeux moqueurs.
« Arrête de me regarder comme ça. »
« Comment ? »
« Comme si tu m'avais vue nue »
Ah oui, c'est vrai, j'ai oublié. Il m'a vue nue.
Il est entré dans les cuisines, j'ai fait demi tour, et j'allai monter les escaliers, lorsqu'il a crié mon nom dans le couloir.
Mais quel con, on va se faire repérer !
« Tu as pris tout le chocolat »
« Et alors ? »
« J 'ai besoin de chocolat parce que j'ai horreur du premier jour »
« Et moi alors ? Moi aussi j'en ai besoin, et en plus j'ai même pas le sexe pour me consoler. »
Il faut que j'arrête de raconter ma vie a des inconnus. Qui m'on déjà vue nue.
« Qu'est ce que tu crois, moi non plus ! »
Je n'ose même pas imaginer la tête que j'ai avec le regard peu crédule que je lui lance.
« Qu'est ce que tu crois Lily ? Je n'ai fais l'amour qu'avec deux filles jusqu'à présent. »
Tiens, il connaît mon prénom ? Attendez une seconde… Il a dit « faire l'amour » et non pas coucher ? Et avec seulement deux filles, dont moi ?
« Vraiment ? »
« Mais oui. Alors tu vois, moi non plus, je n'ai pas le sexe pour me consoler. Pour la peine, tu vas venir avec moi dans mes appartements de préfet en chef pour partager ce chocolat. Mais n'y voit rien de malsain, sauf si tu veux que je te console »
« Non, merci, le chocolat est là. »
« Très bien, alors allons-y »
C'est donc assis sur le canapé de sa chambre et devant du chocolat que nous nous sommes racontés nos vies. Je connais presque toute sa biographie, même s 'il est resté discret sur certaines choses, comme son amitié qu'il le lie avec Sirius. En échange je lui ai offert tous les détails croustillants sur ma sœur, comme la fois où je suis rentrée dans la salle de bain et que je l'ai trouvée en train de se faire le maillot avec le rasoir de notre père, ou la fois où elle a essayé de se brûler les poils des jambes avec une bougie, à 10 ans notre mère ne voulait pas qu'elle s'épile. Hilarant. Au bout de quelques temps, il s'est rapproché de moi. Ses lèvres étaient de plus en plus proches. J'ai alors murmuré :
« Le chocolat ne t'a pas suffit pour être consolé ? »
« Non. »
Il s'apprêtait à dire autre chose, alors j'ai attendu… Au moins une minute !
« Tu ne le sais pas, mais lorsque je t'ai vu cet été, je t'ai reconnue. »
« Quoi ? Tu savais que j'étais à Poudlard ? »
« Bien sûr ! Comment aurai-je pu te louper ? Tu es tellement belle… »
« Les compliments ne marchent pas avec moi. Tu savais que nous allions nous recroiser mais tu m'as quand même baisée ! »
« Je ne t'ai pas baisée ! »
Je me suis levée, ai pris le reste de chocolat, et je suis retournée dans ma chambre. Une fois dans mon lit, les carrés de chocolat avalés, les draps remontés jusqu'au menton, je me suis mise à pleurer.
(Désolée, je n 'ai pas résisté à la tentation des répliques de Grey's Anantomy )
Suite jeudi !
Bisous, Moimoiremoi
