(Ouais, petites
précisions avant que quelqu'un lise ceci (si jamais y'a quelqu'un qui ose le
lire. En fait, j'ai au moins une lectrice puisque j'ai eu une review! Mais c'est une amie, donc. bon,
elle a demandé dans sa review pourquoi j'avais écrit
ça et comment je l'avais eu dans la tête. Donc, je vais vous expliquer tout ça
en dehors de mon interminable parenthèse). Alors, la raison pour laquelle j'ai
écrit cette histoire, c'est qu'en français, le prof nous avait demandé d'écrire
une histoire en tenant compte de ce qu'on avait appris en classe. Bien
évidemment, comme on étudiait le comique, l'histoire devait être construite
selon les règles d'un des types de comique. J'étais en équipe avec un charmant
garçon de ma classe et nous avons choisi d'élaborer notre production dans le
domaine de l'absurde. L'histoire terminée, nous l'avons remis à l'enseignante
et le cours suivant, elle l'avait corrigé. Quand je l'ai relu, j'ai comme eu
une envie soudaine (pour ne pas dire une rage) d'écrire d'autres frivolités du genre.
Et voici le résultat, j'ai continué l'histoire et j'avoue que ça peut faire
peur quand on pense à la personne qui l'a écrite. est-elle
dérangée cette fille? Bah, peut-être, peut-être pas! Je dis que non, mais c'est
plutôt à vous d'en juger!)
Un lampadaire bien galant
Jean-Baptiste : Je vais vous raconter, Irène, une aventure des plus cocasses
que j'ai
vécue il y a de cela trois
jours.
Irène : Dites donc.
Jean-Baptiste : Eh bien, je marchais sans scrupule dans la rue quand tout à
coup, un
lampadaire armé d'un chapeau me
prit en otage. Je luis dis donc, sur
un ton qui se voulait courageux
: « Laver la salade! Manger le raisin! ».
Il remit son chapeau sans
hésiter et s'en alla d'un pas galant vers son
destin.
Irène : Sans scrupule?
Jean-Baptiste : Oui, oui! Sans scrupule, et j'en ajoute.
Irène : Vous ajoutez quoi?
Jean-Baptiste : Des scrupules. Pardi!
Irène : Alors cela nous en fait deux!
Jean-Baptiste : Des scrupules?
Irène : De quoi en irait-il d'autre?
Jean-Baptiste : Vos talents en français sont bien aiguisés ma foi!
Irène : C'est que, je ne vous le cacherai pas, j'ai toujours été au-dessus de
la masse.
Jean-Baptiste : Pourquoi n'étiez vous pas à côté?
Irène : Je n'étais au-dessus que pour la soulever.
Jean-Baptiste : Et qu'en a-t-il résulté?
Irène : Une traction et un mal de bras.
Jean-Baptiste : Vous me faites penser, avec votre mal de bras, que j'ai une
autre bonne
histoire à vous raconter. Hier,
j'ai utilisé une clef pour débarrer la porte
de mon appartement. Cela
n'est-il point absurde et grotesque à vos
yeux?
Irène : Oui, bien évidemment.
Jean-Baptiste : Ne me faites pas rire; j'ai une autre histoire pour vous. C'est
simple,
j'étais confortablement assis
dans mon lit, pliant et humidifiant du
papier, comme tout le monde,
quand une troupe de danseurs canins
vinrent me donner un cadeau et
me souhaiter une bonne année. À cette
pensée, je me levai et me
dirigeai vers la fenêtre que j'ouvris pour
respirer l'air torride et
profond de l'automne. J'embrassai donc l'arbre à
côté de moi et il repartit
vivement en volant vers le ciel étoilé,
provoquant l'explosion du
soleil en milliers de flocons de neige. En me
retournant subitement, qui
vois-je?
Irène : Qui voyez-vous?
Jean-Baptiste : Le lampadaire du début. Jésus, Marie, Joseph!
Irène : Seigneur!
Jean-Baptiste : Vous pouvez m'appeler Jean-Baptiste.
Irène : N'était-ce point ma femme?
Jean-Baptiste : Oui, on me l'avait déjà fait remarqué. Mais puisque nous en
parlons,
l'autre jour, je me suis rendu
à mon ranch et, par malheur, je suis tombé
sur un vendeur de citrouilles.
Il me dit tout bonnement : « J'ai des
citrouilles à vendre. » Et
c'est là que j'ai compris qu'il vendait des
citrouilles vous voyez. Alors,
je lui réponds : « Je n'aime pas les
citrouilles, mais j'ai un
pinson. » Vous n'allez jamais devinez ce qu'il
avait.
Irène :.
Jean-Baptiste : Une citrouille miniature!
Irène : Êtes-vous sérieux? Tout bonnement?
Jean-Baptiste : Mais puisque je vous le dit!!!!
Irène : J'en perds mes bottes!
Jean-Baptiste : Il me semblait que vous sentiez aussi.
Irène : Vous dites?
Jean-Baptiste : Il me semblait que vous dégagiez aussi.
Irène : Pardon?
Jean-Baptiste : Il me semblait que vous aviez des beaux pieds aussi!
Irène : Ah! Merci.
Jean-Baptiste : Quel est votre secret?
Irène : Je les repasse chaque jour.
Jean-Baptiste : Bien sûr! Pourquoi n'y avais-je pas pensé? J'avais déjà lu un
article à ce
sujet : « Comment avoir de
beaux pieds avec trois coup de fer » J'ai
bien voulu essayer, mais ma
planche était trop haute et regardez la
souplesse dont je suis dotée!
Irène : Incroyable! Trois coups de fer seulement? Je n'ai jamais réussi un tel
exploit!
Jean-Baptiste : Justement, moi si! C'était lors de la révolution industrielle
quand, avec
mon fidèle compagnon de route,
j'ai découvert la
Nouvelle Corée. Si
vous saviez ô combien j'ai sué
ciel et terre! Mais à chaque jour suffit sa
peine et c'est pourquoi je ne
me suis pas trompé.
Irène : Pas trompé sur quoi?
Jean-Baptiste : Je savais bien qu'en Norvège, il était interdit de peindre une
porte en
vert. Donc, lorsque j'aperçus
une porte verte, je réalisai que je n'étais
pas en Norvège.
Irène : Où étiez-vous dans ce cas?
Jean-Baptiste : En Irlande, quelle question! J'y avais construit un pont qui
surplombait
une ville lacustre entière! En
ce sens, pour ne pas me faire remarquer,
vu mon abracadabrante
popularité, je dus me calfeutrer chez la fourmi
ma voisine.
Irène : Ah, quelle question!
Jean-Baptiste : Vous devriez toujours tourner votre langue 7 fois dans votre
bouche
avant de parler. Comme je
disais, il est ardu d'être connu. Célèbre par
monts et mers! Vous ai-je déjà
conté la fois où, ayant perdu mon
magnifique gosier, je me suis
fait prendre en otage par un galant
lampadaire?
Irène : Mais qui voilà?
Jean-Baptiste : Qui? Où?
Irène : Là!
Jean-Baptiste : Qui va là?
Irène : Aller, perfide! Montrez-vous!
Jean-Baptiste : Êtes-vous certaine d'avoir vu quelqu'un? Parce qu'à en croire
mes
yeux, mes oreilles et mon nez,
personne n'est arrivé!
Irène : Restons tout de même aux aguets. Je crois avoir vu une lumière.
Jean-Baptiste : En attendant que quelque chose se produise, je vais vous
démontrer
mon talent naturel pour les
ombres chinoises.
Irène : Ah! Une toile est déjà là juste pour vous, comme le hasard fait bien
les choses!
Jean-Baptiste : Je m'y rends de ce pas, installez-vous à votre aise.
Irène : Là, c'est bien! Vous pouvez commencer!
Jean-Baptiste : Non! Éloigne toi!
Irène : Mais, je ne verrai plus, et pourquoi me tutoyez-vous espèce d'ingrat?
Jean-Baptiste : Mmmpft, mmptmf!
Irène : Ah! Comme vous êtes doué. Grâce à votre talent incontestable, vous êtes
tout
pardonné! C'est quand même
fascinant, on dirait vraiment qu'un lampadaire
vous prend en otage!!!
(Alors, j'avais bien dit que c'était
ridicule!!! Faites pas cette tête, je ne suis pas dingue même si cette histoire
ne tient pas debout!!)
