Hello ! Ceci est une réécriture de Il n'était pas une mauvaise personne. En effet, je me devais de corriger les quelques fautes qui s'étaient glissées dans ce texte sans mon consentement (Ouh les coquines...) et reformuler certains passages.
Voili voulou !
Et merci pour les reviews ;)
Peter n'était pas une mauvaise personne. Il était juste une bonne personne auquel il était arrivé de mauvaises choses. En effet, son enfance n'avait pas été de tout repos ni toute rose. Peter Pettigrew n'avait que peu connu l'amour parental, les joies familiales et le bonheur tout simple de se sentir heureux et de savoir que ses proches le sont aussi...
Peter avait toujours été une personne un peu timide et un peu renfermée. Depuis le divorce de ses parents et le départ de son père, ces aspects de sa personnalité s'étaient renforcés. Mais le petit Peter n'en était pas moins intelligent que les autres petits garçons de son âge. En effet, il comblait cette timidité et sa maladresse excessive en dévorant les quelques livres de la bibliothèque que son père leur avait laissé : que les livres soient moldus ou sorciers, Peter les lisait. Il le faisait pour lui, bien sur, mais aussi pour faire la lecture à sa mère qui, vieillissant et n'étant pas très riche, ne pouvait se permettre de s'acheter des lunettes ou alors pour Kaytlin, sa petite soeur qui n'avait que trois ans.
Et puis, un jour, sa mère se remaria avec un homme riche, très riche. Peter, du haut de ses neuf ans, faisant fit de ses étalages de richesse et des jouets que l'homme lui offrait, ne l'aimait pas du tout, ce nouvel homme. Il pouvait faire preuve d'une grande perspicacité, pour son âge. L'un de ses futurs amis ne cessera de répéter que le don de Peter, c'était d'observer en silence et de toujours arriver à la bonne conclusion de ces réflexions. En effet, Ulcère Peauderoux, un français, était réputé pour être un homme d'affaires mal famées, cruel travaillant dans l'Allée des Embrumes. L'homme au nez rougeaud et à la voix rocailleuse ne s'occupait nullement des enfants de sa nouvelle épouse, à part pour couvrir l'aîné de cadeaux. Il ignorait la cadette, même lorsque celle-ci pleurait et que sa mère n'était pas disponible pour s'en occuper.
Alors, cela devint le rôle de Peter de prendre soin de Kaytlin. Il s'occupait de sa petite sœur, la berçait quand elle pleurait, jouait avec elle quand elle s'ennuyait pendant que sa mère, traînant de réceptions en réceptions au bras de son nouveau mari, tombait doucement mais gravement malade.
Les jours passaient et l'état de sa mère ne s'améliorait pas. De plus, Ulcère, non-content que sa femme soit stérile de par sa maladie les quitta un an et demi plus tard, les laissant encore plus pauvres qu'avant son arrivée.
Ce fut à cet instant que quelque chose se fissura en Peter. Qui pouvait être assez sans-cœur pour les laisser seuls dans les malheurs ? Tout cela, c'était de la faute de sa mère ! Cela avait toujours été de sa faute : si son père était parti, si ils n'avaient pas assez d'argent pour s'acheter de la nourriture, si leurs vêtements étaient trop petits et rapiécés, si tout. TOUT était de sa faute. Oh, bien sur, dans un coin de son esprit, Peter savait qu'il avait tord de remettre toutes les fautes sur sa mère mais, il ne pouvait s'en empêcher.
Et, alors que sa mère, se portant un peu mieux, décida de vendre tout ce qui restait chez eux et qui avait appartenu à son père pour se faire de l'argent et pour s'offrir une nouvelle robe pour pouvoir aller au bal d'un de ses sois disant "amis", Peter sentit le peu de respect qu'il éprouvait encore pour elle et les dernières parcelles de son innocence disparaître. Cette femme ne se préoccupait même pas assez de ses enfants, de la chaire de sa chaire pour leur acheter à manger et autres choses que les guenilles qu'ils portaient.
Il n'en pouvait plus ! Il allait craquer... Et il craqua.
Les enfants commencent à faire de le magie accidentelle à partir de un ou deux ans mais Kaytlin, non. Sa mère, finissant par se poser des questions l'emmena voir le Professeur Dumbledore, étant un spécialiste de la magie et celui-ci fut formel : Kaytlin était une cracmolle. En rentrant chez eux, Mme Pettigrew entra dans une fureur noire : elle se jeta sur sa benjamine, les yeux roulant dans leurs orbites, et se mit à la frapper. Elle tapait et pincer tout bout de peau de l'enfant qui lui passait sous la main en criant des insultes. Peter voulut se précipiter pour enlever sa petite soeur des mains de cette mère qui n'en était plus une pour lui mais, il fut arrêter par un violent stupéfix. Il tomba à terre, les yeux grands ouverts, ne pouvant les détourner de cet infâme spectacle. Lorsque les cris et hurlements de sa soeur et sa mère se turent, le soleil était couché et ses larmes ne se tarissaient pas. Le sortilège prit enfin fin et il put se précipiter vers Kaytlin, mais il était trop tard : son petit ange s'était envolé. Et il se jeta sur sa mère. Elle le maîtrisa assez rapidement et l'assomma. Durant son inconscience, elle alla creuser un trou pour jeter le corps de son unique fille, de sa honte personnelle.
Lorsqu'il reprit ses esprit, son premier réflexe fut de chercher Kaytlin et, là, la réalisation que sa petite sœur était morte le frappa et il se mit à pleurer.
Il n'y eut aucune célébration pour la mort de la petite fille, aucune tombe où se recueillir. Madame Pettigrew faisait comme si elle n'avait toujours eu qu'un fils. C'était comme si Kaytlin n'avait jamais existé.
Depuis ce jour, Peter ne connut plus jamais le bonheur pur. Oh, bien sur, en recevant sa lettre de Poudlard, il ressentit de la joie, mais celle-ci disparut alors qu'il pensait à la magie, magie que Kaytlin n'avait pas possédé ce qui lui avait coûté la vie. Ce fil de pensées le conduisit à Dumbledore et, injustement sûrement il décida que c'était, après réflexion, de sa faute aussi si Kaytlin était décédée. Il avait poussé sa mère à la folie et sa petite sœur dans la tombe. De plus, les relations entre Peter et sa mère s'étaient tellement détériorées qu'elles étaient devenues quasi-inexistantes.
Le premier septembre 1971, un jeune garçon nommé Peter Pettigrew se dirigeait seul vers le Poudlard Express. Il monta dans celui-ci sans même jeter un coup d'œil au quai où des centaines de parents embrassaient leurs enfants, leur faisant promettre de bien écrire et rajoutant des recommandations de dernière minute. Il n'avait pas besoin de regarder par le fenêtre pour savoir qu'il n'y avait personne sur le quai à qui il souhaitait dire au revoir ou faire des signes de main. Il se trouva rapidement un compartiment où se trouvait déjà un jeune garçon, pâle, les cheveux miels et les yeux couleurs ambres. "Il a l'air sympa et silencieux. Parfait.". Il sourit alors doucement à l'enfant qui lui faisait face et lui tendit la main, alors que le train s'ébranlait.
- Peter Pettigrew, enchanté.
- Mo-moi de même, je m'appelle Remus Lupin.
Il semblait timide, mais, avec un peu d'aide, peut-être de rebellerait-il lui aussi contre l'autorité... Dès que cette pensée lui vint à l'esprit, deux garçons de leur âge apparurent en riant, tentant de semer un préfet, à ce qu'ils comprirent.
Et, Peter sourit en lui-même, oh oui, avec ces trois jeunes, il se rebellerai contre les adultes, qu'ils soient professeurs ou directeur... Jusqu'à sa mort.
